Message #3563

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 29 Juillet 2012
Journal du chantier - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Murs divers
D'abord, une photo vous montrera que je n'exagérais pas, avant-hier, en évoquant les dimensions des terrassements :

28 juillet 2011, Philippe JARRY à l'emplacement prévu pour le

Aux commandes de sa pelle à chenilles, Philippe JARRY a creusé hier après-midi, le "petit fossé" (qui n'est pas vraiment petit) :

28 juillet 2012, Philippe JARRY creuse le

Bien qu'il ait fallu traverser le remblais qui longe la douve Est, moins de deux heures auront été nécessaires pour que ce fossé soit opérationnel :

28 juillet 2012, l'arrivée des flots dans le

Mon copain de promo de "London Business School" Ayodele Babatounde BALOGUN (un nom qui, en yoruba, signifie, paraît-il, que "dans la maison du chef de guerre, le père est de retour et la famille est en liesse"), venu avec son amie Keryn, était épaté et m'a déclaré qu'au Nigéria, le même travail serait effectué à la pelle et à la pioche et prendrait plusieurs semaines.

28 juillet 2012, Ayo n'était pas revenu à la Chaslerie depuis 2008.

Malheureusement, au terme de ce terrassement, Philippe m'a indiqué qu'il doutait que nous arrivions à assécher suffisamment les douves, notamment à l'angle entre la douve Sud et la douve Est, c'est-à-dire à proximité de la "rampe d'accès n°1" qui serait donc impraticable.

Nous avons donc décidé de laisser du temps au temps et de ne pas nous précipiter pour creuser la "rampe d'accès n°2" ni pour curer la douve Est. Il est loin d'être certain à ce stade que les assèchements recherchés soient au rendez-vous, ce qui pourrait compliquer très sensiblement la restauration du mur d'escarpe. En tout cas, Philippe exclut que les engins de chantier puissent rouler un jour au fond de la douve. Donc, si nous devions creuser des fondations, il faudrait pelleter du haut du "Pournouët". Plus embêtant, le démontage (que je projetais dès que possible) des vestiges du mur d'escarpe devrait se faire entièrement à la main et tous les mouvements à pied. Bien entendu, il devrait en aller de même, ensuite, pour approvisionner le chantier ultérieur éventuel en pierres, "colle", etc... Bref, tout semble indiquer à ce stade qu'on est plutôt mal barrés.

En tout cas, cela prouve que nous avons eu raison de terrasser en début d'été car nous allons pouvoir, au cours des prochains mois et avant d'engager des opérations plus coûteuses, observer comment la terre va réagir.

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