Lundi dernier, en route vers Paris, la Kangoo a franchi le cap des 400 000 km :Comme je l'ai achetée neuve en juillet 2004, cela représente une moyenne de plus de 160 km par jour, ce qui n'est pas peu. Je n'ai aucune intention de changer de véhicule dans un proche avenir mais ignore jusqu'où je pourrai la mener.
Ce matin par exemple, j'ai commencé mes pérégrinations par une visite au manoir de Mebzon, à Sept-Forges. Je souhaitais en effet examiner la grille dont Roland FORNARI m'a dit s'être inspiré pour la chapelle de la Chaslerie. Voici comment Mebzon m'est apparu, avec sa façade d'arrivée (la porte d'entrée donne une idée de la taille du bâtiment et, en particulier, de ses fenêtres)...... puis sa façade arrière, au bord de la Mayenne :Comme on le sait, une bonne moitié de Mebzon a été détruite, il y a longtemps. Heureusement, les nouveaux propriétaires ont ôté le hideux appentis en parpaings qui occupait l'emplacement de la partie disparue :La couverture de la tour est en cours de travaux. Je ne sais si, lors de la restauration de la couverture du logis, les nouveaux propriétaires garderont les coyautages que je trouverais volontiers incongrus :(Je renvoie à l'onglet "Journal du chantier" pour l'examen des grilles de Mebzon.)
A proximité de Mebzon, j'ai fait étape à la chapelle d'Etrigé. Celle-ci fait en effet l'objet d'importants travaux de restauration à l'initiative d'une association que préside Philippe DURAND. Je suis allé jeter un coup d'oeil à ces travaux avec d'autant plus de curiosité que l'architecte en est mon ami François POUGHEOL et que Philippe DURAND, après avoir été mon élève à l'E.N.A. puis mon collègue aux Finances, est devenu un ami en Normandie.
A l'intérieur de la chapelle, une étonnante charpente fait l'objet de soins nécessaires. Bien que fort ancienne, cette charpente paraît l'être sensiblement moins que les murs :Je suis surpris de constater que la "Falaisienne de couverture" utilise des tuiles usagées pour restaurer le toît. L'expérience de la Chaslerie montre pourtant que les "tuiles périgourdines" neuves ne tardent pas à être recouvertes d'une patine très satisfaisante, tout en étant à l'évidence beaucoup plus durables.Dans l'après-midi, j'ai repris le volant pour me rendre au Sap, à la forge de Roland FORNARI que j'ai trouvée en pleine activité. Aidé d'un compagnon, Roland était en train d'assembler un portillon de sa création :De son côté, un autre de ses compagnons, celui à la barbichette méphistophélique récemment intervenu à la Chaslerie, achevait de forger une crémaillère :Un jeune prince voisin au nom célèbre (cousin d'un prix Nobel et, plus récemment, d'un prince jardinier) nous a interrompus. J'ai compris que lui et Roland étaient en affaire et noté qu'ils se tutoyaient. J'ai fureté un moment dans l'atelier...... puis dans le magasin qui le jouxte (voir mes messages du 19 mars 2011 sous les onglets "Journal du chantier" et "Vie de l'association").
Après cette étape fort instructive, je suis allé prendre le thé à Chênedouit, chez mon ami Marc CHALUFOUR. Il mettait juste au four des sablés de sa fabrication que nous avons dégustés en évoquant Lanza del VASTO, puis en parlant de littérature, y compris des oeuvres de Patrice CAHART. Marc m'a signalé qu'il organisait, le 7 mai prochain, un stage d'initiation à la restauration du torchis. Je tâcherai d'y inscrire Pascal, en vue des travaux sur l'appentis de la cave et la "maison de Toutou".
Enfin, sur le chemin du retour, j'ai jeté un coup d'oeil à la façade kitschissime de la petite église de Ménil-Gondouin :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 18 Mars 2011
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
rédigé le Vendredi 18 Mars 2011
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