Message #19619

Mon aîné me demandait hier soir quelles étaient mes priorités immédiates pour notre chantier favori. Le courrier enfin reçu de la D.R.A.C. nous conduit en effet, l'un et l'autre, à reconsidérer nos positions. Du côté du fiston, c'est assez facile puisque tout aménagement intérieur de son aile était suspendu dans l'attente de cet oracle ; le gaillard va, tout simplement, pouvoir reprendre ses discussions sur son programme de travaux avec M. MAFFRE qui dispose désormais, sinon d'un blanc-seing de la D.R.A.C., du moins, nous semble-t-il, de la confirmation d'un préjugé favorable, ce qui va suffire pour avancer.

De mon côté, je vais également reprendre l'attache de M. MAFFRE afin que, sur la base des recommandations de la D.R.A.C. et en liaison, prioritairement, avec Pascal BRESSON pour la menuiserie et Roland FORNARI (qui paraît en voie de plein rétablissement) pour la ferronnerie, il dessine très précisément les châssis des portes et fenêtres de mon lot à restaurer (la plupart sur le logis et deux autres sur le bâtiment Nord et le mur Nord). Il s'agira de disposer d'un dossier fin prêt pour permettre dans les meilleurs délais la transmission à la D.R.A.C. de demandes dûment documentées d'autorisation et de subvention. En ce qui concerne les subventions, les guichets paraissent fermés actuellement mais, par expérience, je sais qu'il faut toujours tenir au chaud un dossier qu'on peut présenter dès qu'un créneau apparaît, ce dont les occasions ne manquent jamais tant la gestion publique (j'ai toujours eu du mal à ne pas rigoler quand j'ai vu ces deux mots accolés) est, selon moi, faite d'incessants et irrépressibles stop and go.

Je me doute que j'aurai du mal à obtenir une réponse assez rapide à mes yeux de la part de M. MAFFRE, même si le fiston et moi allons nous coaliser pour conjuguer nos efforts dans l'espoir de le mobiliser. Je ne dois donc, de mon côté, pas relâcher mes pressions sur les autres fronts, même si, point déterminant, mes possibilités financières sont désormais en cours de rétrécissement rapide et inexorable.

En ce qui concerne le fournil de la ferme, la prochaine étape des réflexions concernera la kitchenette. Elle sera conditionnée par le choix d'un évier. Les éviers en pierre que j'ai vus chez MDY sont très beaux mais hors de prix. Mais je me souviens qu'il y en avait de beaucoup plus abordables chez Scandilodge où je vais donc repasser une tête lors de ma prochaine incursion à Paris. Quoi qu'il en soit, l'aménagement de la kitchenette ne présente pas une forte urgence pour moi, d'autant que ma belle-fille préfère toujours, comme elle me l'a encore montré ce week-end, s'installer dans la grande chambre en soupente du bâtiment Nord plutôt que dans le fournil de la ferme ; comme mon aîné, elle trouve cette dépendance trop éloignée du manoir.

Pour ce qui est de la cave, j'attends que le sous-traitant de M. PICAULT vienne couler la dalle définitive de l'étage ; il me semble que le béton allégé est archi-sec donc que cette intervention pourrait avoir lieu d'un jour à l'autre, au choix du maçon. Au-delà de la dalle, j'en suis toujours à essayer de m'orienter dans les marécages administratifs de la rénovation thermique, ceux de l'Ademe avec qui je poursuis mon dialogue et ceux de l'A.N.A.H. dont j'attends la reprise de contact. Je crains que les uns et les autres ne m'enquiquinent outre mesure avec leur insistance à faire effectuer les travaux par des artisans labellisés ; l'entreprise BOUSSIN m'a ainsi appris qu'elle avait présenté son dossier pour être habilitée RGE mais qu'elle attend de passer en commission, sans en connaître la date. Comme les financements de la région doivent, en l'état de la réglementation, être sollicités avant la fin de 2016, mon prurit écolo risque de disparaître rapidement, ce qui renverrait aux calendes grecques la poursuite de la restauration de cette autre dépendance.

Par voie de conséquence, la restauration, dans le bâtiment Nord, du cabinet de toilettes attenant à ma chambre mortuaire et, surtout, celle de la cuisine pourraient reprendre des couleurs dans les prochains mois. Pour ce qui concerne la cuisine, j'avoue que je ne serais pas scandalisé que Carole m'indique combien elle serait prête, de sa poche, à mettre au pot. Je précise à toutes fins utiles que je ne veux pas qu'on en rabatte, ici plus qu'ailleurs, sur la qualité (à ce sujet, je me déclare inquiet après avoir entendu, hier au dîner, ma belle-fille nous faire part de ses idées en la matière ; à l'évidence, l'on cherche à se prémunir contre les exigences réitérées du Bon-Papa et je n'aime pas trop cela ni devoir les rabâcher).

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