Message #18162

Au courrier ce matin, une lettre du professeur Francis DORE que je parcours avec sympathie :

Cette sympathie se trouve renforcée par les informations d'ordre familial que mon correspondant évoque. Je retiens en particulier la réussite scolaire et universitaire de la descendance, une question dont je connais la difficulté et à laquelle j'attache, moi aussi, beaucoup d'importance (trop, dirait mon épouse, mais on ne se refait pas).

Ma principale objection tient à l'usage du mot "acolyte". Certes, il peut comporter une dimension péjorative. Mais je pense que M. DORE acceptera que je lui explique que, selon moi, le caractère mandarinal de l'université française, notamment dans le département de géologie de la fac de Caen, dans sa composition que j'ai connue il y a peu d'années (après le départ de M. DORE), département dont j'ai étrillé par ailleurs plusieurs membres (à l'exception notable de son numéro 1, M. LAGARDE, que j'ai toujours trouvé excellent), est suffisamment évident pour que l'acception première du terme, la religieuse, soit celle à retenir dans ma prose à son propos. Donc l'idée qu'il y aurait de ma part une "grossièreté" à son égard me paraît résulter d'une connaissance perfectible de la langue française. En fait, il n'y avait nulle grossièreté sous ma plume, CQFD.

Pour le reste, j'aurai grand plaisir à rencontrer M. DORE dès que, au-delà de ses visites virtuelles qui me semblent l'avoir malgré tout diverti sinon intéressé, il voudra bien revenir se promener par ici. Je lui propose de ne pas oublier ses instruments de travail (son eustache favori, j'imagine) car je ne doute pas que, à l'oral, il saura m'apprendre énormément de choses que je n'ai pas su comprendre à la lecture d'une notice pour le B.R.G.M. rédigée, j'imagine, dans sa jeunesse.

P.S. : Etaient jointes à cette lettre deux publications scientifiques, de 1990 et 1994, de M. DORE que je lirai avec intérêt et que je scanne immédiatement :

Commentaires

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 4 Avril 2015
Mon aîné trouve que, par correction pour mon interlocuteur, je devrais dissimuler les coordonnées de ce correspondant avec un "Post-it" avant de scanner et mettre en ligne son courrier.

Je lui réponds que :
- je n'ai pas manqué de communiquer à mon interlocuteur le lien vers le message ci-dessus ; s'il souhaite que j'occulte telle ou telle partie, je le ferai sans problème dès qu'il en aura émis le désir ;
- c'est dans mon style de jouer cartes sur table par principe ; ceci peut parfois surprendre, voire choquer, je le sais mais préfère corriger qu'éviter. Sinon, où serait l'authenticité qui me paraît mériter de primer ?