Message #17822

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 7 Février 2015
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Nature (hors géologie) - Météo
3ème exposé du 31 janvier 2015 sur les évolutions climatiques et leurs conséquences sur les forêts et leur gestion :

Le GIEC est le "groupe international des experts en climats", un truc officiel.

Notre manoir favori aurait donc vu sa température ambiante monter de 0,9° C en un siècle. Soit.

Il paraît qu'au niveau mondial et sur la même période, le réchauffement est de 0,6° C.

Il faut retenir que le -10 % en été est pénalisant pour les arbres, alors que le +20 % en hiver est sans importance pour eux.

Ainsi :
- les arbres débourrent (= ont des bourgeons) plus tôt, donc le gel tardif peut leur nuire (plus particulièrement aux frênes et aux noyers) ;
- les arbres ont du mal à perdre leurs feuilles (observation valable pour les 2 ou 3 dernières années) ;
- les canicules comme en 2003 devraient être plus fréquentes (les douglas crèvent car ils régulent alors très mal leur évapotranspiration, de l'air s'introduisant dans la colonne de sève) ;
- davantage de forts coups de vent, fin juillet-début août ou en hiver, se traduit par davantage de chablis.

Globalement, ces évolutions climatiques sont néanmoins favorables à la production forestière :

Ce gain de production observable (je me demande s'il ne tient pas davantage à d'autres facteurs, comme les progrès en matière de pratiques culturales dont ce FOGEFOR me semble l'illustration) peut cependant être limité par d'autres facteurs :
- sécheresse,
- canicule,

- tempêtes,

- ressources de sol limitées, etc...

Donc :

Plus en détail, on peut observer l'évolution des aires potentielles de peuplement forestier (potentielles, pas réelles, c'est-à-dire ici en tenant compte des seuls aspects climatiques mais pas des réserves du sol en eau) :

En résumé :

Venons en à la seconde partie de l'exposé, sur les risques sanitaires :

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