Je reprends mes explications sur l'état actuel de l'intérieur de la ferme.
Depuis 1993, date de mon achat, j'avais remarqué à quel point le sol y était humide, notamment dans l'extension Sud : il y avait d'abondantes traces d'algues vertes sur le carrelage ; tout cela ne m'inspirait pas confiance.
En outre, la moitié du bâtiment était restée à usage agricole, avec un méchant ciment par terre que je souhaitais éliminer.
C'est ainsi que, durant les hivers 2006-2007 et 2007-2008, j'ai demandé à Claude de se mettre à l'abri des intempéries dans la ferme en y faisant le ménage. Le voici donc à l'oeuvre, et l'on voit que sa nature généreuse le poussait toujours à employer les grands moyens...Qu'on ne pense pas, pour autant, que son sort était inhumain : il savait, en tout bien, tout honneur, se ménager quelques pauses pour dialoguer avec les corneilles...Voici donc le résultat d'un nettoyage de sol par Claude. On ne peut pas dire qu'il reste un grain de poussière...Ainsi, il récurait tout jusqu'à retrouver la terre sur laquelle avait été construit le bâtiment. D'où deux légers problèmes : d'une part, on s'apercevait qu'il n'y avait pas de fondations ; il fallait donc en couler en béton en sous-oeuvre ; d'autre part, l'eau se mettait à monter, transformant tout l'intérieur en grand bourbier :D'où l'idée de mettre en place des drains dans le bâtiment et à son pourtour, ce qui fut fait avec l'enthousiasme habituel...Mais nous ne nous étions pas encore aperçus d'une autre particularité du bâtiment. Voici donc l'état du mur en question le même jour que sur la photo précédente, mais à peine deux heures plus tard :La cause de ce désastre était que, depuis des lustres, peut-être des siècles, des rongeurs avaient colonisé l'intérieur des murs, substituant leurs provisions de céréales à l'argile habituelle :Il fallut donc commencer par réparer ces dégâts et poser des drains efficacesDésormais, au terme de ces péripéties, il n'y a plus d'humidité dans la ferme, tous les drains fonctionnent parfaitement et l'on pourra bientôt songer enfin aux choses sérieuses, à savoir les aménagements intérieurs.
Restent juste à régler au préalable quelques menus détails, comme l'emplacement des ouvertures et la forme finale de la couverture. De simples broutilles, vous dis-je !
Comment, vous ne me croyez pas ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 5 Octobre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Terrassement - Ferme et son fournil - Anecdotes - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mardi 5 Octobre 2010
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