Message #11508

Voici les dessins et plans de Lucyna GAUTIER, tels que je les ai reçus ce matin. Je fais part ici de mes nouveaux commentaires, à la suite de la réunion de cet après-midi et des discussions de cette journée.

D'abord, une nouvelle fois, la même remarque : contrairement à ce que Lucyna écrit au bas de ses dessins, il ne s'agit nullement ici d'une "aile Sud" de la Chaslerie mais de la partie de l'aile Ouest qui correspond aux écuries et au colombier, à l'exclusion de la tour Louis XIII, ensemble également dénommé l'"aile de la belle-mère". J'aimerais bien que la correction nécessaire soit enfin portée sur ces légendes.

Pour chacun des 11 dessins ou plans suivants, je fais part de mes remarques et observations au fur et à mesure.

Le 1er dessin représente la façade Est de cette aile, c'est-à-dire la façade sur cour, dans une première hypothèse, celle du percement d'une 3ème fenêtre (D1) pour éclairer le futur salon, fenêtre aux dimensions identiques à celles de la fenêtre qui se trouve à droite de la porte actuelle (E) des écuries ; cette dernière serait rendue vitrée et comporterait une imposte ; une imposte serait également incorporée à l'ouverture de la porte (A).

Toutes les autres ouvertures étant inchangées, on voit que, selon ce 1er dessin, il y aurait un minimum de novations sur cette façade sur cour.

Je m'interroge toutefois sur la possibilité d'abaisser les seuils des portes (A) et (E) comme il est prévu sur ce dessin ; ma crainte est que, ce faisant, on arrive au niveau de l'eau sous-jacente en hiver ou que l'on ne finisse par déchausser les fondations des écuries. Il me paraîtrait opportun que Lucyna nous éclaire à ce sujet.

2 février 2013, façade sur cour, 1ère hypothèse.

Le 2ème dessin ci-après diffère du 1er ci-dessus par la seule taille de la fenêtre (D2) destinée comme les fenêtres actuelles (B) et (C) à éclairer le futur salon, agrandi par rapport à l'actuel.

Je préfère ce dessin au précédent.

2 février 2013, façade sur cour, 2ème hypothèse.

Le 3ème dessin représente la façade extérieure (ou façade Ouest). C'est ici que les progrès quant aux ouvertures sont les plus considérables puisque des fenêtres hideuses sont carrément occultées en (L) et (M) ; la grosse fenêtre (F) est réduite à une discrète ouverture ; enfin, l'abominable porte (K) est remplacée par une fenêtre. En contrepartie, 4 ouvertures de type "Vélux" sont insérées dans les brisis.

A mon avis, on pourrait encore faire l'économie de l'une des deux ouvertures (J) ou (F). En revanche, si l'on ne veut pas que le salon, la salle-à-manger et la cuisine soient lugubres en fin d'après-midi, sans doute serait-il bienvenu d'ajouter de petites ouverture de type "(F) nouveau" dans la maçonnerie du rez-de-chaussée.

Paradoxalement, on voit que c'est moi, le plus grand contempteur des ouvertures de l'"aile de la belle-mère", qui plaide pour cet ajout qui pourrait être réalisé de façon très discrète et parfaitement compatible, à mon sens, avec le caractère authentique et fermé de la façade Ouest d'autrefois.

2 février 2013, façade extérieure.

Le 4ème dessin est une coupe longitudinale faisant apparaître l'utilité des ouvertures de la façade extérieure ou façade Ouest.

Je m'interroge sur la nécessiité de trois ouvertures, (F), (I) et (J) pour éclairer la 2ème travée de l'escalier ; sans doute pourrait-on supprimer l'une d'elles, (F) ou (J), voire deux des trois, (F) et (I) ou (J). En revanche, je confirme qu'il serait nécessaire d'ouvrir discrètement le mur du rez-de-chaussée en (N), (O) et (P), par exemple sur le modèle des deux plus petites ouvertures de la façade Sud du bâtiment Nord.

16 avril 2012, les ouvertures de la façade Sud du bâtiment Nord.

2 février 2013, 1ère coupe longitudinale.

Le 5ème dessin, ci-après, est l'autre coupe longitudinale, celle qui montre l'intérêt pour l'habitabilité des ouvertures de la façade Est ou façade sur cour.

Au niveau du rez-de-chaussée, je m'interroge, je le rappelle, sur le niveau du sol. Dans le futur salon, la fenêtre (D1) me semble ratée. Je me demande si l'on devrait même lui substituer (D2) dès lors qu'on ouvrirait (N) en face dans la même pièce (c'est-à-dire sur la façade Ouest). Dans la future entrée, l'imposte au-dessus de la porte (A) me paraît tout-à-fait justifiée. En revanche, dans la future salle-à-manger, je suis assez dubitatif sur l'idée de vitrer complètement la porte (E), tout en reconnaissant que, sans cet artifice et même en ouvrant (O) comme suggéré, cette pièce serait bien sombre.

Sur l'ensemble des écuries, la question se pose de savoir s'il n'y aurait pas lieu de supprimer un vide sanitaire, voire les deux, (Q) et (R), entre le plafond du rez-de-chaussée et le plancher du 1er. Il suffirait pour cela de relever les poutres du plafond du rez-de-chaussée, ce qui ne présente pas de difficulté particulière et serait même opportun si, comme je l'anticipe, il y a lieu de relever le sol.

De même, au 1er étage des écuries, les plafonds (S) et (T) prévus dans les chambres, empêcheraient de voir la belle charpente de Jean MIDY (1764) et ses croix de Saint-André. On ne les apercevrait plus qu'en haut de la cage d'escalier ou à partir de la mezzanine, c'est-à-dire en (U), et je trouve cette restriction regrettable. Or une suggestion de Mr T. que j'expliquerai plus loin permettrait de supprimer le plafond (S) et de voir simultanément les 4 croix de Saint-André qui se trouvent entre la cheminée et le colombier.

2 février 2013, 2ème coupe longitudinale.

Le 6ème dessin représente la façade Sud du colombier qui serait inchangée et une coupe transversale des écuries qui n'appelle aucun commentaire nouveau utile de ma part.

2 février 2013, coupe transversale et façade Sud.

Le 7ème dessin, ci-après, est le plan du rez-de-chaussée. Je m'aperçois que, si on relève le plafond du salon afin d'éliminer le vide sanitaire ((Q), on verra au plafond dudit salon le dessous des dernières marches de la 2ème travée de l'escalier. Donc rétro-pédalage, je maintiendrais plutôt le plafond actuel du salon. Problème : est-ce que la belle façade de bois de la cheminée ne devra pas alors être retaillée, ce qui serait dommage ?

La question se pose de savoir s'il faut maintenir deux portes sur cour voisines, celle (A) du vestibule et celle du rez-de-chaussée du colombier. La première travée de l'escalier ne permettrait pas d'agrandir le nouveau passage intérieur (V) entre le vestibule et le futur débotté ; cette constatation suffit à me pousser à incliner pour le "statu-quo" à ce sujet ; inutile de souiller de terre le vestibule quand on peut l'éviter, d'autant que la transformation en fenêtre de la porte extérieure du colombier ne donnerait pas forcément un bon résultat vu de la cour.

De faciles progrès sont à faire quant au sens d'ouverture ou à l'implantation de diverses portes intérieures.

2 février 2013, plan du rez-de-chaussée.

Le 8ème dessin représente la chambre du 1er étage du colombier. Je continue à m'interroger sur l'intérêt que Lucyna voit à implanter systématiquement deux lavabos dans le moindre cabinet de toilettes. Donc, cette fois-ci, je mets les pieds dans le plat et pose la question : que font donc Lucyna et Nicolas dans leur salle-de-bains qui leur paraisse nécessiter un tel attirail ?

2 février 2013, plan du 1er étage du colombier.

Le 9ème dessin fournit le plan du premier étage des écuries, avec trois chambres, et fait ressortir une immense coursive de paquebot le long de la façade Ouest, ce qui serait sans doute commode pour organiser des parties de bowling mais ne me paraît pas heureux.

2 février 2013, plan du 1er étage des écuries et du 2ème du colombier.

Reprenant une idée de Mr T., je suggère, comme dans le 10ème dessin suivant, représentant le même étage, d'agrandir considérablement la mezzanine (que j'ai tenté de colorier en rose) et, en contrepartie, de réduire la coursive à sa partie coloriée en jaune. Il n'y aurait donc plus que 2 chambres dans les écuries mais, comme il en existerait 2 autres dans le colombier, cette suppression ne devrait pas poser de problème (d'autant qu'il serait toujours loisible de rajouter deux cloisons pour rétablir un plan proche du précédent). En tout état de cause, la salle-de-bains (X) de la chambre (W) gagnerait à être étendue, ce qui serait possible en déplaçant la porte de cette chambre.

Si l'idée de cette grande mezzanine était retenue, cela vaudrait sans doute la peine de se demander s'il ne faudrait pas doubler le conduit de cheminée pour permettre d'en implanter une dans cette nouvelle pièce ; dans ce cas, il serait sans doute souhaitable de prévoir un sol en dur dans cette pièce, afin de supprimer les risques d'incendie par jet d'étincelles sur un parquet.

2 février 2013, plan du 1er étage des écuries et du 2ème du colombier.

Enfin, le dernier dessin montre qu'on y a oublié l'escalier. A corriger.

2 février 2013, plan du 3ème étage du colombier.

P.S. : Si c'était à moi, je ne retiendrais sans doute pas l'idée d'une cheminée dans la grande mezzanine. En revanche, j'installerais là une grande bibliothèque, d'excellents canapés de cuir pour bouquiner confortablement et un billard dont la suspension serait accrochée à une croix de Saint-André...

Et je donnerais plus d'équivalence aux emprises des trémies des travées 2 et 3 de l'escalier. Avec une belle rambarde, ça aurait de la gueule ! Et une sacrée manorialitude, garantie sur facture !

P.S. 2 : En tapant "rambarde Louis XIII" sur "Google", j'ai trouvé ces deux photos qui me paraissent intéressantes :

Une rambarde Louis XIII fabriquée au XIXè siècle.

Une autre rambarde Louis XIII.

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