Menuiserie

J'ai profité du calme de ce dimanche matin pour aller faire un tour dans le colombier et m'imprégner de l'atmosphère des deux chambres en cours de redéfinition dans les étages. J'ai pris de nombreuses photos, notamment des vues par les fenêtres, et constaté que, sur tous les plafonds, y compris dans l'ancien (ancien des années 1950) salon du rez-de-chaussée, il y avait ces frisettes (...). De plus, les solives du salon ont été bricolées de façon fort médiocre, ce qui me confirme pleinement dans mon opinion que mes prédécesseurs de l'époque étaient (...).

Hélas, mes difficultés à travailler sur l'ordi n°2 me freineront dans la mise en ligne de ces photos. Quant à l'ordi n°1, j'en arrive à me demander si je pourrai faire réparer la connexion défaillante. Et quand, d'ailleurs, puisque les ponts freinent la vie économique et que je dois rester ici, en semaine, pour surveiller notre chantier favori ?
Il règne, entre Christian et Igor, une parfaite ambiance de travail.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

Dommage qu'Igor ne soit pas plus souvent disponible, on ferait de grandes choses.

D'ores et déjà, l'idée de faire disparaître le plafond de la chambre du 2ème étage du colombier se révèle avoir été brillante (n'ayons pas peur de le dire). Les premiers résultats sont en effet des plus convaincants.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

Je laisse néanmoins du grain à moudre au "débat familial" ("if any"). Je veux dire par là que j'ai délibérément stoppé le démontage de ce plancher de comble sur environ un quart de sa surface, du côté Nord dudit colombier. De la sorte, il serait loisible de conserver là une mezzanine susceptible d'accueillir, par exemple, un bureau, tout en bénéficiant de la lumière du jour à travers la lucarne Nord-Est qui serait alors vitrée.

7 mai 2018.

7 mai 2018.

De même, de cette mezzanine, on pourrait valoriser la vue, à travers les chevrons du brisis Nord du colombier, vers la charpente des écuries.

7 mai 2018.


Bien entendu, il conviendrait de remplacer l'escalier moche et incommode actuel par une structure métallique arachnéenne que prolongerait une rampe pour la mezzanine.

Si l'on ajoutait un éclairage de la qualité ROBVEILLE dans la poutraison et si l'on faisait en sorte que toutes les pierres de cette chambre soient apparentes, on disposerait là d'un haut-lieu de notre manoir favori, à tous les sens du terme !

Cela "vaudrait le détour" assurément !
Comme Nicomède, j'incline à penser, après être allé respirer l'atmosphère de la chambre du 2ème étage du colombier, que cette idée de mezzanine ne tient pas la route.

Quant au plancher de cette pièce, je me dis que les lattes de chêne des années 1950 sont moches (car trop étroites, toujours cette lésine du prédécesseur) et qu'en plus, il en manque là où j'ai fait sauter le ridicule cabinet de toilettes riquiqui précédent. Donc j'ai bien envie, une fois qu'on aurait arraché l'ex-future-mezzanine et son escalier moche, d'en faire autant avec le plancher de cette pièce. Cela aurait en outre l'avantage de permettre de purger le colombier de sa dernière frisette à la con, celle du plafond de la chambre du 1er étage.

De la sorte, il n'y aurait bientôt plus de plancher intermédiaire entre le sol de la cuisine-provisoire-qui-dure et le haut de la charpente du colombier. C'est ce qui s'appelle remettre le dossier à plat ou je n'y connais rien. Avant, bien sûr, de réintroduire de nouvelles séparations, celles-ci en matériaux appropriés, notamment aux fins d'isolation. Mais, dans l'intervalle, le colombier retrouverait ses dimensions intérieures d'origine, une expérience qui pourrait donner lieu, au minimum, à de très belles photos.

Comme on le voit, il est de fait que mon recrutement récent d'un charpentier, plus sa bonne entente avec Igor, me conduisent à privilégier les travaux de charpente tant qu'Igor est disponible. Mais, en réalité, je dois réfréner cette tendance si je veux que, vendredi matin, l'intervention des compagnons de Jean LEMARIE, pour finir de déménager les meubles, soit aussi efficace que possible.
Christian et Igor ont donc démantelé aujourd'hui l'ex-future mezzanine :

9 mai 2018.

... et commencé à démonter le dernier tronçon de l'escalier :

9 mai 2018.

Les lattes du parquet sont provisoirement conservées au 2ème étage du colombier :

9 mai 2018.

Sans surprise, l'effet est bœuf dès qu'on entre dans la pièce !

9 mai 2018.

Mais nous ne nous sommes pas arrêtés là. J'ai en effet demandé à Igor de faire disparaître l'enduit en ciment du mur Nord de cette pièce car je me doutais qu'on pourrait faire une découverte intéressante :

9 mai 2018.

9 mai 2018.

9 mai 2018.

9 mai 2018.

Et, en effet, il est ainsi démontré que ce mur était également percé initialement de trous de colombes, disposés ici en quinconces :

9 mai 2018.

Sur la photo précédente, je n'ai pas de mal à en dénombrer plus de trois et peut-être six. Il n'est pas exclus que je charge Igor de les rétablir, ainsi qu'il l'avait déjà fait, à ma demande, sur les murs Est et Sud, massacrés dans les années 1950 pour créer des niches abritant des étagères.

Il est donc établi que les travaux des années 1950 ont prétendu effacer ces trous de colombes du mur Nord également. Tout cela pour percer ici une ouverture qui a servi à faire entrer indirectement un peu de lumière du jour dans le w.-c. particulièrement mal conçu qui avait été installé derrière ce mur, w.-c. que j'ai fait disparaître il y a quelques années déjà.

Je vois là la confirmation que le colombier a traversé trois phases de travaux :
- sa construction avec un millier de trous,
- au XVIIIème siècle, l'aménagement d'un logement sur les deux niveaux du bas, sans doute destiné au chapelain attaché au manoir ; témoigne de cette datation la forme typique des linteaux des ouvertures extérieures correspondantes ; à la même occasion, les parements intérieurs ont été modifiés de manière à faire disparaître l'équivalent de deux étages de trous de colombes ; enfin le conduit de la cheminée a été introduit dans le gros-œuvre avec la souche extérieure gringalette que nous connaissons ; j'ai toujours pensé que la charpente a été modifiée alors, pour lui donner l'aspect mansardé actuel, peut-être pour favoriser le tirage de la cheminée (je regretterai longtemps que M. MAFFRE n'ait jamais, malgré mes demandes, voulu examiner la question sérieusement, se bornant ici, d'après moi, à donner un premier indice alarmant sur son caractère, impression hélas confirmée depuis lors) ;
- dans les années 1950, les interventions multiples, mal inspirées et malfaisantes d'Henri LEVÊQUE, père de mon vendeur, dont je suis en train d'essayer, sinon de purger enfin ce bâtiment, du moins de limiter les effets les plus désastreux (à l'exception de la forme de ses fenêtres, bien que je les trouve ratées ; cette mansuétude de ma part s'explique pour l'essentiel par des considérations d'habitabilité).

P.S. : Pour info, ma belle-fille a souhaité, à une époque récente, dissimuler les trous de colombes (car "nids à poussière") derrière une isolation thermique digne d'un chalet savoyard.
"No comment", ça vaudra peut-être mieux.
Pour le sol de la pièce au 2ème étage du colombier, plutôt que le parquet aux lattes mesquines installé là dans les années 1950, ...

11 mai 2018.

... Jean LEMARIE me recommande un parquet du modèle suivant :

Ceci me conviendrait tout à fait et je pense que Christian saurait le fabriquer et le poser.
Christian a continué à faire le ménage dans la chambre du 1er étage du colombier. La voici débarrassée de son plancher sur la plus grande partie de sa surface :

14 mai 2018.

14 mai 2018.

Ces planches serviront à restaurer le plancher de l'étage de la charretterie.

Dans l'immédiat, nous n'avons pas enlevé les solives car elles retiennent deux malheureux éclairages au néon des années 1950 qui peuvent encore servir quelques semaines supplémentaires en attendant qu'il soit statué sur le conduit de cheminée (réflexion qui, comme on l'a compris, n'est pas sans lien avec celle sur le choix du combustible pour le chauffage).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 16 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis - Charretterie
0
Avec les planches retirées du 1er étage du colombier...

16 mai 2018.

... Christian a commencé à restaurer le plancher de l'étage de la charretterie :

16 mai 2018.

La partie restaurée, donc solide, est en bas de la photo. Le résultat me satisfait pleinement car discret et efficace.
0
On se souvient que, lorsqu'il a arraché le plancher des combles du colombier, Christian m'a recommandé d'utiliser les lattes de chêne pour installer une deuxième isolation thermique sous la couverture tout en préservant la vue sur les chevrons. Il proposait même d'exposer à la vue la face non cirée des lattes.

En prévision de la première visite de chantier d'Arnaud PAQUIN, je lui ai demandé de mettre en place un échantillon afin de faire valider sa proposition par l'architecte. Voici le résultat :

17 mai 2018.

17 mai 2018.

17 mai 2018.

Christian a prévu que l'air circule entre les lattes et le "Skytex".

17 mai 2018.

17 mai 2018.

Sous réserve de l'appréciation de l'architecte, ce travail me paraît digne du label "qualité FOURCADE".
Mon cadet m'a demandé plusieurs fois pourquoi, puisque je reconnais que sa compétence est rare, je n'avais pas fait plus d'efforts pour renouer avec le précédent architecte du patrimoine.

Chaque fois je lui ai répondu, à son grand étonnement, que j'ai besoin d'éprouver de la sympathie pour mes co-contractants, faute de quoi je ne prends aucun plaisir à travailler avec eux, et que ce besoin est déterminant pour moi (toujours cette affectivité excessive que Philippe JAFFRE me reprochait lorsque j'étais son adjoint au Trésor, il y a près de 40 ans).

Avec le nouvel architecte du patrimoine, Arnaud PAQUIN, il me semble que cette qualité de relation que je privilégie existe déjà. Il a tenu aujourd'hui sa première réunion de chantier à la Chaslerie, elle a duré trois heures, je l'ai suivie debout et j'en sors lessivé physiquement :

22 mai 2018.

22 mai 2018. De gauche à droite : Cédrick COOS et Sébastien DUVAL (entreprise BODIN), Christian MONNIER (APIJOMM), Sébastien LEBOISNE et Arnaud PAQUIN.

La partie "a priori" la plus importante de l'ordre du jour portait sur le lancement de la 1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis.

A ce sujet, Arnaud PAQUIN a observé le dessin à échelle 1:1 préparé par Sébastien LEBOISNE...

22 mai 2018.

22 mai 2018.

22 mai 2018.

Le débat a porté sur les petits bois et, plus particulièrement, sur le type de vitrage à prévoir, un sujet technique à propos duquel Arnaud PAQUIN reprendra l'attache du spécialiste de la D.R.A.C.

22 mai 2018.

A noter que Sébastien LEBOISNE a un carnet de commandes qui l'empêche de commencer la réalisation de ces menuiseries avant septembre prochain.

Pour ce qui concerne le lot "maçonnerie" de cette tranche 1, le débat a porté pour l'essentiel sur le type de rejingots à prévoir :

22 mai 2018.

Mais nous avons également examiné diverses questions extérieures à la tranche 1, comme la façon de s'y prendre pour faire sauter la base en béton de la cheminée du 1er étage du colombier sans risquer de faire s'écrouler le conduit :

22 mai 2018.

Il y a eu un débat intéressant sur le type de lucarnes à prévoir sur le colombier, sujet sur lequel Arnaud PAQUIN sollicitera également l'accord de l'expert de la D.R.A.C.

Christian a montré son échantillon d'isolation des combles du colombier. Celui-ci a plu, sous réserve de montrer l'avers du parquet utilisé.

Dans le logis, Christian a fait part de ses idées pour régler le problème des poutres pourries.

Mais la question la plus délicate du jour portait sur la suite à donner à mon projet de percer un passage entre l'actuelle chaufferie et la future (?) salle de petit-déjeuner. A ce propos, Arnaud PAQUIN a fait part d'extrêmes réserves, afin d'éviter de faire subir les derniers outrages à l'une des quatre meurtrières du rez-de-chaussée de la tour Nord-Est.

Or on se souvient que mon idée de percement avait résulté d'une longue et douloureuse réflexion, cet hiver, sur la meilleure façon pour moi d'organiser l'habitabilité du rez-de-chaussée du bâtiment Nord et de la tour Nord-Est. Cette question avait entraîné un clash retentissant avec mon aîné et ma belle-fille. Dans ce contexte, mon idée de percement était une tentative de sortie de ce débat par le haut, sur la base d'un compromis familial qui puisse être, dans la meilleure hypothèse, mutuellement acceptable.

La nette réaction d'Arnaud PAQUIN, venant après les remarques de Sébastien DUVAL ce matin, a fini par m'ouvrir les yeux : mon idée de percement était mauvaise dans la mesure où, en plus de ses difficultés élevées de réalisation (en particulier où et comment placer le linteau ?), elle était de nature à porter atteinte à l'intégrité et à la cohérence de la tour en cause (et ceci nonobstant le fait que la construction du bâtiment Nord avait déjà, au début du XIXème siècle, obstrué le "nécessaire flanquement réciproque" - pour reprendre une expression de Nicolas GAUTIER - des défenses de ladite tour et de la tour Louis XIII).

Après tout, je me dis qu'"il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis". Si salle de petit-déjeuner il doit y avoir un jour, on s'y rendra en passant par la salle-à-manger, ce qui n'est pas un drame. Bien sûr, cela plombe mon idée d'une cuisine sur deux des travées du bâtiment Nord plutôt que sur les trois souhaitées par ma belle-fille. Donc il va sans doute falloir que je cherche un autre endroit pour mon futur (?) bureau-bibliothèque ; peut-être dans le "cul-de-basse-fosse" de la tour Sud-Ouest. Bref, je me serai battu pour rien. Rien de rien.

Encore faudra-t-il voir quel combustible je pourrai retenir, ce qui est encore de nature à rebattre complètement les cartes. A ce sujet, Arnaud PAQUIN m'a encouragé à me pencher de nouveau sur le bois, la chaufferie étant alors installée dans la charretterie. Que tout cela est délicat !

Bref, une deuxième réunion à la Chaslerie est programmée entre Arnaud PAQUIN et moi pour la mi-juin. J'espère que, d'ici là, j'aurai réussi à vider de ses derniers meubles le premier étage du logis. Nous pourrons ainsi caler le choix des matériaux isolants à prévoir au sol et au plafond du rez-de-chaussée du logis.

P.S. : Avant que je ne l'oublie, je le note : j'ai rappelé à Arnaud PAQUIN mes désirs (1) qu'il ne tarde pas à solliciter une subvention de la D.R.A.C. pour la 2ème tranche de restauration des menuiseries du logis, (2) qu'il mette en route la réflexion sur l'escalier dit "en facteur commun" pour l'"aile de la belle-mère" et (3) qu'il prépare, en vue de la mise au point d'un dossier de mécénat, le programme chiffré de la restauration intérieure du logis.

J'ai en revanche omis de lui reparler du dossier pour la compagnie d'assurance à la suite des dégâts des eaux à répétition de ce début d'année.

P.S. 2 (du 23 mai 2018) : J'ai également omis de demander à Arnaud PAQUIN des conseils pour le drainage du pied des murs sur cour.

Lui m'a promis de me donner les références d'une peinture sang de bœuf qui ne fane pas sous les ultra-violets.
0
Les précipitations des tout derniers jours se sont traduites, me dit-on, par deux dégâts des eaux supplémentaires dans l’aile de la belle-mère (j’abandonne ici les guillemets car je ne trouve pas, sur cet iPad, décidément pas très commode pour mes usages, le guillemet entrant après une apostrophe). La photo suivante montre que le séchage du sol était toujours en cours hier soir. Il faudra que je signale sans tarder à l’assureur ces nouveaux incidents et que je relance Arnaud PAQUIN afin qu’il établisse enfin son rapport :

1er juin 2018.

Comme il me l’avait promis, Sébastien LEBOISNE est venu hier démonter la cheminée en attente de la restauration de ses pieds qui avaient commencé à pourrir après ces 10 dégâts des eaux en 5 mois... Il en a profité pour démonter le lit à baldaquin du deuxième étage du colombier, préalable nécessaire à la restauration du plancher de cette pièce que je compte lancer (je ne sais pas quand à ce stade).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 3 Juin 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Bâtiment Nord
0
La question du choix de l’emplacement (et de la taille) de la future cuisine évolue sous l’effet du débat familial. L’idée de conserver le mur bleu de séparation paraît séduire car elle permet une arrière-cuisine suffisamment vaste, malgré le cul du four, pour qu’y soient installés les engins bruyants ainsi qu’une buanderie. On se contenterait, semble-t-il, du moins à ce stade, de la 2ème travée pour la cuisine « stricto sensu « (pas moyen de fermer ces guillemets). On préférerait y placer l’évier devant la fenêtre, le reste de la pièce étant consacré au matériel de cuisson ainsi qu’à des rangements que l’on voudrait nombreux. Cette dernière idée conduirait à rétrécir le bureau-bibliothèque de mes rêves de manière à ce que la poutre bascule côté cuisine.

Il m’est demandé de fournir un plan permettant la poursuite de ces cogitations. Je note au passage que, si ces réflexions devaient prospérer, il pourrait être inutile de chauler le cul du four. Dans toutes les hypothèses, il faudrait qu’Arnaud PAQUIN nous dessine une porte vitrée reliant la chaufferie actuelle à l’arrière-cour.

Je mettrai mon relevé des cotes en ligne dès que mes outils me le permettront de nouveau.

P.S. (du 6 juin 2018) : Voici mon crobard :

Depuis le 3 juin dernier, mes idées ont encore évolué. Je me dis que, plutôt que de réduire l'espace dévolu à mon bureau-bibliothèque à la première travée sans y inclure la poutre du plafond, il vaudrait mieux renvoyer celui-ci à un autre endroit, de manière à rétablir la cuisine dans ses dimensions antérieures à mes premières interventions, c'est-à-dire sur les deux premières travées.

On arriverait ainsi à une cuisine de 7 mètres de long sur 4 mètres de large, ce qui pourrait suffire aux ayants cause les plus exigeants, d'autant plus que s'y ajouterait une arrière-cuisine de 2,5 m x 4 m (dont le cul du four, un peu envahissant il est vrai), plus le passage vers l'arrière-cour de 2 m x 1,5 m (ex-passage vers l'ex-future-salle-de-petit-déjeuner, puisque l'idée de cette dernière a, comme on le sait, été torpillée et coulée).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 13 Juin 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis
0
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 13 juin 2018 09:01
À : (...)@culture.gouv.fr
Cc : arnaudpaquin architecte; thibaud.fourcade@(...)
Objet : RE: La Chaslerie : menuiseries

Cher Monsieur,

Merci de m'avoir mis en copie.

Espérons que ça marche pour la subvention 2019, d'autant que... https://www.chaslerie.fr/blog/message/44232

Par ailleurs, comme vous le savez, j'essaye d'obtenir la confirmation que la Chaslerie est bien inscrite aux prochaines "Journées du Patrimoine". Je ne voudrais pas qu'à défaut, le taux de la subvention soit réduit (c'est pour cela que j'insiste autant auprès de votre collègue Mme (...), qui ne répond toujours pas).

Pour info, excellente ambiance de travail avec M. PAQUIN.

Bien cordialement,

PPF

_________________________________________________________

De : (...)@culture.gouv.fr
Envoyé : mercredi 13 juin 2018 08:52
À : Arnaud Paquin architecte
Cc : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: La Chaslerie : menuiseries

Bonjour Monsieur Paquin,

Merci pour les documents. Pour ce qui concerne les petits-bois, il n'y a pas d'inquiétude. On vient de faire avec Aubert-Labansat, des petits-bois façon XIXe s. de 30 mm (c'est le minimum) avec double vitrage. Les intercalaires proposés par MP Vitrage à Falaise font environ 9 mm. J'ai un échantillon dans mon bureau. Je laisse donc le choix à M. Fourcade entre le double vitrage mince du dossier d'autorisation ou le verre feuilleté avec couche faiblement émissive.

Une tranche 2019 a bien été proposée pour une aide financière de l'Etat, mais je n'ai pas les arbitrages à cette époque de l'année.

Bien cordialement

(...)

_________________________________________________________

Arnaud Paquin architecte a écrit :
>
> Bonjour M. (...),
>
> J’ai déposé sur Zéphyrin le dossier de Benoit Maffre pour les menuiseries de la Chaslerie, mot de passe de protection (...).
>
> M. Fourcade, m’a dit suite à notre échange qu’il préférait un vitrage feuilleté isolant.
>
> Je pense également que ce système est plus intéressant techniquement car je crains que le système DV avec les calages de 1 mm et hauteur de scellement des intercalaires de 10 mm mini ne conduise malgré tout à des petits bois trop forts, sachant que l’idéal serait une largeur totale de 33 mm.
>
> Actuellement, celui proposé par l’entreprise est de 41 mm mais avec calage de 2 mm et hauteur de scellement de 11 mm. Potentiellement on peut gagner 4 mm (2x2mm) mais guère plus, ce qui porte la largeur totale à 37 mm, ce qui est le modèle proposé mais avec l’incohérence de la rainure en feuillure petits bois.
>
> Par ailleurs M. Fourcade me demande de déposer une demande pour la seconde tranche de menuiseries du Logis.
>
> Pensez-vous que cela puisse être financé sur 2019 ?
>
> Bien cordialement,
>
> Arnaud PAQUIN architecte D.P.L.G.
architecte du Patrimoine DSA Chaillot.
2, rue du Collège 50300 AVRANCHES
Tél. 02 50 26 01 32

(Fin de citation)
J'avais souhaité une deuxième réunion de chantier, trois semaines après la première, non seulement parce que le compte rendu de celle-ci ne m'était toujours pas parvenu, mais surtout parce que je pensais qu'un tête-à-tête avec Arnaud PAQUIN serait utile pour préciser certains points qui m'avaient échappé lors des débats précédents avec les artisans. Et le fait est que cette seconde réunion aura été très utile pour moi.

Nous nous sommes tout d'abord rendus au 1er étage de la tour Sud-Ouest pour examiner, en présence de Christian, les désordres de la charpente, au-dessus du passage vers la salle dévastée. On se souvient qu'une sablière intérieure a tourné (ou avait été mal posée consécutivement à l'incendie de 1884) en avant du plan du parement. A son habitude (il avait fait la même chose il y a trois semaines, cette fois-là dans les combles du colombier), Arnaud PAQUIN, a escaladé la charpente tel un singe (avantage de n'avoir que 40 ans)...

12 juin 2018.

... et s'est mis d'accord avec Christian sur les modifications à effectuer, une fois que le linteau que l'on sait aura fini d'être relevé :

12 juin 2018.

Je retiens qu'il résulte des observations d'Arnaud PAQUIN que, consécutivement à l'incendie de 1884, la charpente du logis a fini d'être restaurée avant que ne commence la restauration de la charpente de la tour Sud-Ouest. C'est ce qui explique la présence de ce surprenant bout de sablière en porte-à-faux, preuve d'un certain bâclage du travail d'alors.

Dans la "pièce dévastée", Arnaud PAQUIN a relevé au laser tournant les cotes du sol :

12 juin 2018.

12 juin 2018.

Il en ressort que la hauteur disponible pour l'isolation thermique ou le revêtement futur (vraisemblablement un parquet) n'est que de 7 cm par rapport au seuil constitué par le granit du dallage de la cage d'escalier du logis.

13 juin 2018.

13 juin 2018.

Comme je m'en doutais, Arnaud PAQUIN recommande de conserver ce seuil comme niveau 0, c'est-à-dire de ne pas introduire de marche dans la salle dévastée, marche destinée à accroître l'épaisseur disponible. Par voie de conséquence, il est exclus (du moins à ce stade de nos réflexions) de recourir à la solution d'un chauffage par le sol dans ce volume où nous nous en tiendrions donc au réemploi de radiateurs de fonte dans les embrasures de fenêtres. Il faudra commencer par poser des lambourdes sur les entrevous du sol, puis par remplir les interstices avec un produit isolant (dont je n'ai pas retenu le nom). Comme il ne sera pas dans mes moyens de restaurer le parquet en question (car la restauration du plafond devrait passer avant et sera coûteuse si on veut faire les choses bien), il conviendra que Christian fixe provisoirement auxdites lambourdes un dallage léger de bois permettant de ne pas abîmer l'isolation nouvelle tout en redonnant un certain usage à la pièce, notamment aux fins de garde-meubles dans un premier temps.

Toujours au premier étage du logis, cette fois dans mon ancienne chambre (au-dessus de la salle-à-manger), Arnaud PAQUIN est, comme moi, d'avis que le parquet à marqueterie bricolée dans les années 1950 (sans doute à partir de vestiges d'un appartement du quartier de la rue de l'Alboni à Paris issu de la fortune GOUPIL, telle qu'héritée par les LEVÊQUE) ne mérite pas d'être conservé :

12 juin 2018.

Nous le ferons donc sauter et, dans la foulée, en profiterons pour faire sauter l'horrible truc peint en crème entre les solives qui le supportent...

12 juin 2018.

... et, tant qu'on y est, remplacerons les deux poutres au plafond de la salle-à-manger et ferons en sorte que les nouvelles solives respectent la règle du "tant pleins que vides". Et, encore, si mon porte-monnaie n'est pas asséché, ferons en sorte que les corbeaux, tous détériorés par l'incendie de 1884, soient remplacés, ...

12 juin 2018.

... y compris au plafond des pièces au rez-de-chaussée des tours, ...

12 juin 2018.

... par des granits conformes à l'original, tel qu'on a pu l'observer au manoir du Bas au Teilleul.

Pour ce qui concerne le passage, au premier étage du logis, entre mon ancienne chambre et la tour attenante, Arnaud PAQUIN et moi sommes d'accord pour ne pas en relever le linteau, bien que bas, car celui-ci, pourtant réalisé en béton à la suite de l'incendie de 1884, ...

12 juin 2018.

... nous semble de forme suffisamment harmonieuse pour être conservé en l'état, si possible.

A ce sujet, tout dépendra des découvertes que l'on fera lorsque, dans 15 jours et avec le concours d'Igor, je ferai tomber l'enduit des murs de la pièce du 1er étage de la tour Nord-Est.

Là, une fissure a retenu l'attention d'Arnaud PAQUIN :

12 juin 2018.

Elle lui semble caractéritique d'un cisaillement dû, par exemple, à un tassement relatif de la tour par rapport au corps du logis, ainsi que l'explicite son dessin suivant :

12 juin 2018.

Dans la chambre, de nouveau, Arnaud PAQUIN a observé un assemblage de pierres voisin du passage (plus précisément, entre la cheminée et le passage), ...

12 juin 2018.

... et s'est demandé si ce n'était pas là la trace d'une ancienne niche dans le mur. Je lui ai répondu que non car la même cicatrice est visible de l'autre côté du mur, ce qui donne plutôt à penser qu'il y avait là une ancienne ouverture, communiquant avec un volume qui se serait situé au-dessus de la chaufferie actuelle, au fin fond du bâtiment Nord (ou, plutôt, de ce qui l'a précédé car celui-ci, tel qu'il nous est parvenu puis que je l'ai modifié, date du début du XIXème, même s'il a été salement bidouillé du temps de mes prédécesseurs immédiats, comme en témoigne le "bleu des mers du Sud" cher à la veuve de mon vendeur).

Arnaud PAQUIN et moi sommes ensuite allés observer la qualité du travail de l'entreprise BODIN au rez-de-chaussée du logis. Il n'y a rien à signaler de particulier au passage entre la salle-à-manger et la tour Nord-Est.

En revanche, le matin-même, profitant de l'enlèvement des échafaudages qui obstruaient, depuis le début du chantier, le passage entre la cuisine et la salle-à-manger, j'avais observé que Sébastien n'avait pas tenu compte de ma commande formelle d'en relever le linteau de 30 cm mais s'était contenté de 8 :

12 juin 2018.

Je souhaitais donc recueillir l'avis de l'architecte sur l'attitude à adopter devant cette erreur, heureusement encore corrigeable facilement à ce stade du chantier.

Arnaud PAQUIN, ainsi consulté, est d'avis que je peux me contenter de la hauteur actuelle du linteau, donc laisser Sébastien poursuivre sur sa lancée, tout en négociant avec l'entreprise BODIN un "discount" sur sa prochaine facture. Je vais donc demander à Cédrick COOS de m'indiquer la solution qu'il préfère, y compris le "discount" qu'il serait disposé à me consentir à ce sujet.

Je voulais également qu'Arnaud PAQUIN me donne son avis sur le positionnement de la (ou des) porte(s) à installer dans ledit passage. Depuis les travaux des années 1950, il y avait là deux portes, l'une ouvrant dans la salle-à-manger et posée en applique sur le mur, l'autre, posée en applique dans la cuisine et ouvrant dans le passage.

Arnaud PAQUIN est d'avis que, compte tenu notamment de la présence d'une "grotte" dans le passage entre l'entrée et la salle-à-manger (je désigne ainsi le fait que la porte de séparation est posée côté entrée et ouvre vers la salle-à-manger, sans qu'il y ait de seconde porte occultant le passage en applique sur le mur Sud de ladite salle-à-manger), il n'y a pas d'inconvénient à procéder de même en face, dans le passage entre la salle-à-manger et la cuisine. La porte unique en question serait donc posée côté cuisine, contre la feuillure existant dans le granit, et ouvrirait vers le passage. Il n'y aurait plus de seconde porte comme il y en avait une depuis les années 1950.

A ce stade de mes réflexions, cette solution me semble la meilleure. Arnaud PAQUIN m'a toutefois fait observer que le parement de granit, à l'entrée du passage côté cuisine, date sans doute du début du XIXème siècle, c'est-à-dire de la construction du bâtiment Nord. Cette dernière remarque, si j'en tire je ne sais encore quelle conséquence, me paraît seule à même de pouvoir justifier à mes yeux un changement du parti proposé par Arnaud PAQUIN sur cette question.

Nous nous sommes enfin rendus dans l'"aile de la belle-mère". Arnaud PAQUIN a observé que le pied du mur Ouest du salon est désormais totalement perméable à l'eau de la moindre intempérie.

12 juin 2018.

12 juin 2018.

Il est néanmoins d'avis qu'il n'y a pas lieu de relever le sol, à l'intérieur de la pièce, de plus de la hauteur d'une marche. Il trouve que l'idée d'installer là le bureau-bibliothèque-de-mes-rêves est excellente, est d'accord avec moi pour prévoir une séparation entre ce bureau-bibliothèque et la cage d'escalier, est d'accord pour réfléchir à la forme de l'"escalier-en-facteur-commun" nécessaire, est d'avis qu'il y a lieu de supprimer la cheminée dans mon futur bureau-bibliothèque-de-mes-rêves mais considère que la pièce sera suffisamment vaste pour qu'il soit inutile d'en déplacer le mur Nord, enfin en infère comme moi qu'il y aura lieu de translater vers le Nord la fenêtre Ouest de cette pièce.

Tout cela me convient.

A l'extérieur du bâtiment, Arnaud PAQUIN a observé les lieux en détail et en a conclu qu'il serait souhaitable d'aménager une rigole en béton le long du mur Ouest de l'"aile de la belle-mère", rigole qui serait à réaliser sur le modèle suivant :

12 juin 2018.

Il est entendu que je ferai d'abord rechercher jusqu'où descendent les fondations de ce mur, y compris du côté de la tour Louis XIII. Je chargerai Igor de ce travail, à moins que Christian ne sache conduire la mini-pelle, ce que j'ignore à ce stade.

En repartant, Arnaud PAQUIN a observé les moulures du mur Sud de la cour...

12 juin 2018.

12 juin 2018.

... et en a déduit que ce mur datait de la première moitié du XVIIIème siècle, c'est-à-dire de l'époque où les LEDIN, à l'aise financièrement, avaient procédé à d'importants travaux d'amélioration sur leur résidence secondaire.

Je tâcherai d'en faire autant, bien que, dorénavant, la faible profondeur de mes poches me cause souvent des cauchemars.

En résumé, excellente réunion de travail avec Arnaud PAQUIN.

La balle est dans mon camp pour rechercher les fondations du mur "Ouest" de l'"aile de la belle-mère".

Elle est surtout dans le sien pour, dans les meilleurs délais :
- me fournir le mode d'emploi des isolations thermiques à incorporer au sol du rez-de-chaussée et du 1er étage du logis ;
- rédiger sa note d'expert à l'assureur suite aux dégâts des eaux ;
- définir l'"escalier-en-facteur-commun" de l'"aile-de-la-belle-mère".

P.S. : Relisant mes notes prises en vue de cette réunion ou au cours de celle-ci, ...

12 juin 2018.

... je m'aperçois que j'ai omis de parler ici de quelques autres sujets abordés hier. Ainsi :

- les peintures des menuiseries extérieures vont changer de qualité ; en effet, je ne suis pas satisfait de la peinture micro-poreuse que j'utilisais jusqu'ici, l'expérience ayant montré qu'elle mutait rapidement sous l'effet des ultra-violets pour donner un truc mauve salement blanchissant qui ne me plaît guère. A ce sujet, Arnaud PAQUIN recommande des pigments naturels et doit m'en communiquer les références, sachant que nous nous sommes mis d'accord sur un orange foncé dénommé "Vauban" dans la collection en question. Donc finis les délavements tristounes, ça va péter, ça va chanter, je ne vous dis que ça !

- à propos des vitrages des nouvelles menuiseries extérieures, des considérations tenant aux dimensions des petits bois conduisent Arnaud PAQUIN à recommander de changer la feuille de route de Sébastien LEBOISNE en substituant aux doubles vitrages prévus sur le projet de Benoît MAFFRE des verres feuilletés de qualité dite "Ruysdaël". Nous y perdrons en efficacité thermique (le coefficient "UG" doublant de 1,4 à 3), ce que j'aurai à signaler au plombier pour le dimensionnement du chauffage, mais nous y gagnerons beaucoup en solidité (il faut que je pense aux ballons de mes petits-fils...) et en esthétique. Donc j'ai donné mon accord de principe ;

- pour répondre à une remarque récente de Pascal BRESSON, Arnaud PAQUIN m'a confirmé que les petits bois des fenêtres de Sébastien LEBOISNE sont bien prévus avec des moulures contre-profilées ;

- enfin, j'ai fait part à Arnaud PAQUIN des difficultés que nous pourrions avoir à trouver un dallage de granit de la qualité "ad hoc" pour le sol de la salle-à-manger, tout en faisant valoir qu'il n'y avait pas de raison d'opter déjà pour un autre choix de revêtement. Les recherches se poursuivent donc, à la diligence de Frédéric LEBON de l'entreprise BODIN.

Accessoirement, je retiens qu'Arnaud PAQUIN m'a également parlé d'une retraite salutaire qu'il a effectuée dans un monastère du côté de Vichy comme des orientations du pape actuel, ce qui m'a beaucoup intéressé bien que cela sorte clairement du champ officiel de nos travaux.

P.S. 2 : Arnaud PAQUIN m'avait déjà prouvé ses qualités d'alpiniste il y a trois semaines, en escaladant la charpente du colombier. Après l'avoir ainsi observée de près, il m'avait confirmé que, comme me l'avait déjà affirmé Benoît MAFFRE et en dépit de ma résistance devant cette thèse, la charpente dudit colombier datait, y compris pour sa partie la plus massive, de l'époque où ce bâtiment avait reçu une couverture mansardée, donc du milieu du XVIIIème siècle. Autrement dit, toute trace d'une éventuelle charpente antérieure, de forme analogue à celle de la tour Louis XIII, a bel et bien disparu.

Je me range à cet avis, l'affaire est entendue et le dossier désormais clos pour moi.
J'expliquais à Arnaud PAQUIN ce matin que l'une des utilités de notre site favori pour moi est de me servir de pense-bête.

C'est ainsi que, relisant le compte rendu de sa visite d'avant-hier, je me dis que j'ai encore oublié de lui parler d'un certains nombre de projets supplémentaires que j'aimerais lui confier :

- au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII, la restauration de la porte, sans égard particulier pour le battant actuel qui doit être un ajout des années 1970 :

14 juin 2018.

Il faudra que préalablement, j'aie fait changer la pierre de seuil sans toucher aux jambages :

14 juin 2018.

A cette occasion, et s'il se confirme que la pièce en question ne servira pas de chaufferie (ce qui paraît probable), j'engagerai la fin de la restauration du dallage de son sol. Il en manque en effet quelque chose comme 2 m2, depuis les travaux d'Igor et de Jonathan il y a environ 5 ans :

14 juin 2018.

14 juin 2018.

14 juin 2018.

- la restauration de la porte du fond de la cour en conservant le principe d'une barre de bois pour la fermeture :

14 juin 2018.

- la restauration de la porte donnant accès au 1er étage de la tour Louis XIII, sans égard pour le modèle actuel, pour la même raison que précédemment :

14 juin 2018.

Cette porte est en effet en coma avancé :

14 juin 2018.

- surtout, la restauration prioritaire de la porte qui, de la chaufferie actuelle, donne accès à l'arrière-cour :

14 juin 2018.

Je voudrais que, sans en compromettre la solidité, cette porte comporte une partie vitrée protégée, par exemple, par des barreaux.

Quand je parle ici de "restauration", il faut comprendre que le champ est libre en ce qui concerne le décor de ces menuiseries extérieures qui doivent, avant tout, respecter une certaine cohérence par rapport au logis et, plus généralement, à ce que j'appelle "l'esprit des lieux".

Enfin, j'ai omis à tort d'évoquer mon souci de drainer le pied des murs des bâtiments sur cour, surtout sur les façades Nord et Est de cette dernière.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 15 juin 2018 11:37
À : LEBOISNE Ebénisterie
Objet : RE: FENETRES


Oui, sauf impossibilité (ma mère a fait un malaise ce matin et je pars à Paris tout à l'heure). Mais Christian et Sébastien seront là.

Bien cordialement,

PPF

______________________________________________________

De : LEBOISNE Ebénisterie <leboisne0564@orange.fr>
Envoyé : vendredi 15 juin 2018 11:34
À : fourcade
Objet : FENETRES

Bonjour,

je n’ai pas pu venir cette semaine.
je reçois mes plaques translucides lundi
et on peut commencer le démontage Mardi 19 à 8 h30
serez vous présent ?

bonne journée
Sébastien Leboisne

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 16 Juin 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Menuiserie - Logis
0
J’ai fait venir hier matin un démolisseur. Je souhaite en effet que, si possible, il recherche pour moi, pour la salle à manger, outre le dallage de granit que nous savons, des poutres et des solives de qualité manoriale ainsi que des corbeaux et - pourquoi pas ? - une cheminée plus authentique que celle que nous connaissons et dont Sébastien m’a montré à quel point elle avait été bidouillée dans les années 1950.

En sens inverse, je lui ai proposé de me débarrasser du parquet de mon ancienne chambre au premier étage du logis ainsi que de la cheminée du XIVeme siècle en provenance du manoir de Mebzon qui avait été installée là, toujours dans les années 1950, alors qu'elle n’a pas grand chose à y faire.