Menuiserie

Mon aîné, qui se trouve à 5 000 km d'ici, a néanmoins réussi à me transmettre ce matin le fichier "Excel" relatif aux travaux de la "1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis", ainsi que je l'appelle. La D.R.A.C. avait reçu communication de ce fichier à sa demande car, pour une raison qui tend à m'échapper, elle aurait voulu modifier des taux de T.V.A.

En outre, ce fichier démontre qu'en plus des travaux indiqués à l'article 1er de la "Convention" au timbre de la préfète de région ou encore en titre de l'Annexe 1 qui sous-tend cette convention, l'ensemble des travaux relatifs à la cage d'escalier du logis, y compris la porte d'entrée principale, a bien été inclus dans les travaux sommairement récapitulés à l'Annexe I. Le libellé de cet article 1er et celui du titre de cette annexe sont donc, à tout le moins, incomplets.

Il est possible que des informations importantes sur les pièces qui ont servi à étayer le dossier, tel qu'il paraît avoir été instruit, ne me soient pas encore connues. On sait que je n'ai pas manqué de réclamer ces dernières.
Mais, à ce stade du débat, et tout en restant ouvert à tous les arguments valables qui pourraient être invoqués, j'avoue que j'aurais plutôt tendance à en douter.

Le fait est que ce type de dossier est toujours complexe à maîtriser sous toutes ses facettes, de sorte que même des personnes dotées de la meilleure volonté pourraient y commettre des erreurs ou des abus d'interprétation. Donc, bien que me sentant fort de l'expérience qui est la mienne, je me garderai de jeter la moindre pierre à quiconque, soucieux que je suis que ce dossier avance dans l'ordre et la sérénité.
D'après les derniers échos recueillis à la meilleure source qui soit, en tout cas la plus accessible (et je l'en remercie), "le bénéficiaire d'une subvention est celui dont le RIB a été entré dans l'ordinateur. Une fois que c'est fait, on ne peut plus rien changer."

Etonnant, non ?

P.S. : Malgré cette intéressante définition de la notion de "bénéficiaire d'une subvention", il est cependant possible que nous arrivions à nous en sortir pour ne pas perdre le bénéfice de cette manne aussi bienvenue que conquise de haute lutte depuis trois ans qu'on y travaille. Touchons du bois !
Dans le prolongement de mon dernier message rédigé pendant la nuit, je tire au réveil quelques conséquences logiques (en termes de ce que j'appelle la "logique de chantier") de l'idée de transférer la chaufferie vers le rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest.

Supposons ce déménagement effectué et ne nous posons pas ici la question du choix du meilleur combustible, ni de l'implantation de son réceptacle (édicule ou cuve enterrée).

Donc il faudrait que j'achemine la chaleur de cette tour vers le bâtiment Nord.

Cela va nous obliger, pour passer les tuyaux, à défoncer le sol de la grande salle-à-manger du logis. Le revêtement actuel du sol de cette pièce est tellement moche et bas de gamme à mes yeux que je n'aurais aucun regret. Bon débarras !

Mais il faudra aussi que j'arrive à faire passer tous ces conduits à travers le grand salon du logis, sachant que, lors des travaux de 2013-2014, j'ai pensé à faire toutes les réservations utiles sous les dalles de l'entrée, alors restaurées. Dans ce grand salon, le sol est recouvert d'agglos à base de copeaux de bois et simplement ciré, une installation provisoire mais qui dure depuis 25 ans. A l'époque, j'avais dû faire démonter le parquet Versailles de cette pièce, trop abîmé par des dégâts des eaux à répétition, dus au caractère H.S. de la couverture lorsque j'ai acheté notre manoir favori. Après l'avoir fait restaurer, je l'avais finalement disposé dans mon salon parisien, d'égale surface au sol. Tout comme les boiseries actuelles du salon du logis de la Chaslerie, ce parquet provenait, comme je l'avais découvert alors, du quartier du métro "Passy", rue ou square de l'Alboni ou les deux, où l'ancêtre de mon vendeur, fournisseur aux armées impériales, avait investi une partie de son "immense fortune" acquise dans des conditions sans doute pour le moins suspectes.

Bref, tout ça pour dire que j'ai envie depuis toujours de passer à la trappe ces boiseries de qualité fort médiocre, d'une style Troisième République mâtiné de Louis XV (ou vice-versa) et, de plus, fort mal ajustées aux dimensions de la pièce.

En revanche il y a, dans le salon de l'"aile de la belle-mère", une cheminée de bois et une porte anciennes dont tout donne à penser qu'elles ont été recasées là après l'incendie de 1884 et qui pourraient, selon toute vraisemblance, provenir du salon du logis tel qu'il était au XVIIIème, lors de la dernière campagne de travaux menée par un LEDIN (on sait, grâce notamment au granit des encadrements de fenêtres, que la moitié Sud du bâtiment avait été moins touchée par les flammes que sa moitié Nord). J'ai déjà fait disparaître le conduit de cheminée qui salopait la ligne faîtière des écuries, ce qui nous ôtera tout regret préalable au retour au bercail de ces vestiges.

Donc mon idée serait de restaurer les boiseries du grand salon du logis à partir du modèle fourni par ces traces. Une telle restitution aurait en outre l'avantage de mettre en phase ces boiseries avec la porte principale d'accès au logis dont j'ai toujours du mal à accepter le dessin fourni par l'architecte et approuvé par la D.R.A.C.

Il ne reste plus qu'à trouver les sous (problème connu).
Aux dernières nouvelles, Carole, à qui je faisais part de mes dernières suggestions pour l'aménagement de la cuisine, préférerait que celle-ci soit aménagée au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est. Elle rejette l'idée d'un transfert de la chaufferie vers la tour Sud-Ouest.

J'observe que cela pourrait permettre de mettre en œuvre un bureau-bibliothèque sur deux travées.

D'ici qu'on en revienne à mes idées de départ, il n'y a donc pas loin.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 14 Janvier 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis
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Comme je l'essaye aussi avec la D.R.A.C., je réclame à mon aîné, depuis trois semaines dans son cas, la communication des pièces administratives du dossier de restauration de la 1ère tranche des menuiseries extérieures du logis. J'aimerais aussi qu'il me communique les informations techniques (épaisseur, efficacité, coût) qu'il a pu recueillir, grâce à son épouse, sur l'isolation thermique.

Cela ne m'empêche pas d'avancer dans ma réflexion sur la consistance de ce qui pourrait être mon programme prioritaire.

A ce stade, je considère que la réduction de mon bureau-bibliothèque est tout à fait envisageable sans que j'y perde trop :
- je conserverais l'emplacement qui me paraît optimal, avec vue sur la cour et accès par l'entrée du bâtiment Nord ;
- compte tenu du plan imaginé par Pascal BRESSON (il recommandait de ne pas mettre de rayonnages du côté Sud mais seulement mon bureau), je perdrais peu d'étagères ;
- le principal défaut de cette modalité serait de réduire de moitié la surface de cette pièce au sol, donc d'empêcher que je transfère là la grande table de travail du 1er étage de la tour Louis XIII. Or, l'idée de disposer d'une table et de chaises pour pouvoir réunir là quelques personnes est importante pour moi. Mais je pense qu'il y aurait une place suffisante pour une table ronde d'un certain diamètre (comme celle, très belle, en verre et bronze de ma mère dans son appartement). A vérifier.

Quant à l'espace envisageable pour la cuisine, j'aurai à en discuter rapidement avec Carole. Elle m'a dit qu'elle préférerait le rez-de-chaussée de la tour Nord-Est alors qu'il me semblerait plus judicieux de l'installer dans un espace plus vaste (la travée et demie au-delà de mon bureau) en conservant un rôle de petite salle-à-manger pour la pièce de la tour.

P.S. : J'ai gribouillé un plan approximatif pour illustrer de quoi je parle :

Le bâtiment Nord est en haut du plan, du moins sa partie à l'Est de son entrée.

On a là un volume d'environ 9,60 mètres de long, (1), (1 bis), (2), (2 bis) et (3), que ma belle-fille voulait consacrer en entier à sa cuisine alors que mon souhait initial était d'affecter à mon bureau les volumes (1), (1 bis) et (2), à la cuisine l'espace (4) et à une arrière-cuisine les espaces (3) et (3 bis) en perçant un passage entre (3 bis) et (4). La cote (1 bis) correspond à une poutre laide au plafond, sachant que la hauteur sous plafond de (1) est inférieure d'une dizaine de centimètres à celle de (2) :

15 janvier 2018.

15 janvier 2018.

Dans (3), il y a le cul du four de la salle-à-manger du logis ; l'espace (3 bis) est actuellement occupé par la chaudière au fuel dont les fumées, bien qu'évacuées pour l'essentiel par le conduit de la cheminée Nord du logis, maculent les volumes (3) et (3 bis), les rendant actuellement inhospitaliers.

J'ai indiqué les ouvertures extérieures :
- au Nord, vers l'arrière-cour, deux fenêtres, (b) et (c) et un fenestrou, (d), ainsi qu'une porte, (e) ;
- au Sud, un petit fenestrou et une fenêtre (a), en plus d'un passage (f) vers la salle-à-manger du logis.

Mon idée actuelle est représentée sur le croquis suivant :

Ainsi :
- la double difficulté tenant à la différence de hauteur des plafonds des espaces (1) et (2) ainsi qu'à la présence de la poutre (1 bis) serait gérée dans le cadre du bureau-bibliothèque dont j'ai figuré les rayonnages sur trois côtés, ainsi que mon bureau en (a) et une table ronde au milieu de la pièce ;
- pour ce qui concerne la cuisine, on aurait le choix entre deux possibilités :
. soit, conformément au souhait de Carole, l'installer en (B) et, si je comprends bien, utiliser (A) comme arrière-cuisine ; je me demande si, alors, on ne devrait pas préférer affecter (A) à une salle de jeux pour les petits-enfants ;
. soit, installer la cuisine en (A) et utiliser (B) comme petite salle-à-manger, ainsi que cela me paraitrait judicieux.
Dans les deux cas, (C) ouvrirait sur l'arrière-cour grâce à une porte à partie haute vitrée (comme la porte d'accès au bâtiment Nord ou bien celle du fournil de la ferme) ; ceci fournirait un éclairage naturel bienvenu pour ce passage ; une autre possibilité serait de percer le plafond en béton du passage (tel qu'il existe déjà) afin d'y encastrer un dôme vitré (ceci ne se verrait que du ciel), donc de conserver vers l'arrière-cour une solide porte opaque.
Bien entendu, le percement du passage entre (B) et (C) nécessiterait le déménagement de la chaudière à un autre endroit (j'ai proposé le rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest mais Carole a vivement tiqué).

Je soumets ces idées au débat familial. Le fan-club est également invité à réagir.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 15 Janvier 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis
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(Début de citation)

De : (...)@culture.gouv.fr>
Envoyé : lundi 15 janvier 2018 16:25
À : Pierre-Paul Fourcade
Cc : T. F. ; (...)@culture.gouv.fr>
Objet : Re: Chaslerie - 1ère tranche de restauration des menuiseries du logis - Problèmes soulevés par les deux contrats successifs d'architecte.

Monsieur Fourcade,

J'ai lu attentivement vos observations sur le contrat de maîtrise d’œuvre passé entre votre fils et M. Maffre, mais il n'appartient pas aux services de la DRAC de s'immiscer dans cette relation contractuelle dès lors que les missions de l'architecte remplissent les exigences du Code du patrimoine.

Sur cet aspect, je laisse donc le soin à votre fils de prendre l'attache de M. Maffre s'il l'estime pertinent.

Bien cordialement

(...)

_________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 15 janvier 2018 15:36
À : (...)@culture.gouv.fr
Cc : T.F.
Objet : RE: Chaslerie - 1ère tranche de restauration des menuiseries du logis - Problèmes soulevés par les deux contrats successifs d'architecte.

Cher Monsieur,

J'ai commis plusieurs erreurs de calcul dans mon courriel de la nuit dernière.

La réalité n'est pas aussi dramatique que je l'écrivais mais elle demeure pour le moins préoccupante.

En effet :

1 - Pour ce qui concerne les rendez-vous de chantier :
- le contrat signé par mon fils stipule, pour la 1ère tranche, 5 RV de chantier à 1 200 € H.T. chacun, plus 800 € H.T. pour la réception et "DOE", soit un total de 6 800 € H.T. pour les RV ;
- mon contrat stipulait 1 RV de préparation et coordination pour 800 € H.T. puis, pour chacune des trois tranches programmées, 2 RV pour un total de 1 600 € H.T., plus 945 € H.T. de RV de suivi, plus 800 € H.T. pour la réception, soit un total de 4 145 € H.T. pour la 1ère tranche.

La "dérive" au titre des RV est donc de 64,1 % en un an.

2 - Pour ce qui concerne la mise au point des contrats :
- il y a, dans le cas de mon fils, deux postes relatifs aux contrats, pour un total de 1 350 € H.T. ;
- le montant correspondant était de 1 260 € H.T. l'an dernier, dans mon cas, applicables dans le cas de la seule 1ère tranche.

La "dérive" au titre de la mise au point des contrats est donc de 7,1 % en un an.

Il faut cependant savoir qu'avec les artisans en question, il y a pour moi une relation ancienne et de confiance qui, de mon point de vue, rend ce poste inutile. J'avais néanmoins accepté la présence de ce poste sur mon contrat suite à l'insistance de l'architecte.

3 - Pour ce qui concerne les frais et assurances :
- le montant pertinent est de 550 € H.T. dans le cas de mon fils, pour cette seule première tranche ;
- il était, l'an dernier, dans mon cas, de 450 € H.T. pour 3 ans, soit 150 € H.T. pour la seule première tranche.

La "dérive" au titre des frais et assurances est donc de 267 % en un an.

Je serais très curieux d'apprendre à quelle réalité économique justifiable une dérive aussi importante peut correspondre.

4 - Au total, pour cette seule 1ère tranche de travaux de restauration des menuiseries extérieures du logis de la Chaslerie :
- le montant pour mon fils est donc de 6 800 + 1 350 + 550 = 8 700 € H.T.
- alors que, dans mon cas il y a un an, il était de 4 145 + 1 260 + 150 = 5 555 € H.T.

Sauf nouvelle erreur de calcul de ma part, la "dérive" totale est donc de 56,6 %.

Une telle augmentation en un an me semble d'une importance qui soulève de légitimes interrogations. Elle me paraît d'autant plus difficile à justifier qu'il s'agit, avec cette 1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis, de choses tout à fait comparables d'une ouverture à l'autre (à la porte principale près). Une fois qu'un "specimen" a été calé, je ne vois aucune raison pour que des artisans sérieux et chevronnés comme MM. LEBOISNE, COOS ou FORNARI, qui avaient été retenus par mon fils en liaison avec l'architecte, se mettent à divaguer.

Certes nous savons que M. (...) n'a pas hésité à m'imposer un reniement unilatéral de sa signature du contrat qui le liait à moi. Il invoquait à l'époque ses difficultés économiques.

Celles-ci justifient-elles en équité une dérive totale de près des deux tiers en un an ?

J'en doute vivement et souhaiterais m'entretenir avec vous de cette analyse, ainsi corrigée avec toutes mes excuses pour mes erreurs de calcul de la nuit dernière.

Bien cordialement,

PPF

_________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 15 janvier 2018 01:39
À : (...)@culture.gouv.fr
Cc : T.F.
Objet : Chaslerie - 1ère tranche de restauration des menuiseries du logis - Problèmes soulevés par les deux contrats successifs d'architecte.

Cher Monsieur,

Je vous transmets, avec ses P.J., le texte du courriel que je viens d'adresser à mon aîné. Y sont joints :
- le contrat que celui-ci a signé fin 2017 avec un architecte du patrimoine,
- l'extrait du contrat signé un an plus tôt par le même architecte mais face à moi (je pourrai vous transmettre le reste du document ; ici, je ne joins que la partie la plus utile aux fins de comparaison).

J'estime nécessaire de vous signaler tout particulièrement ces documents.
Dans mon esprit, ce courriel-ci est cependant officieux.

Mais je pense qu'il serait opportun que je puisse être reçu rapidement à la conservation régionale pour voir comment résoudre la difficulté.

Je reste à votre écoute.

Bien cordialement,

PPF
06 12 96 01 34 (de préférence au fixe qui, chez moi, marche mal).

_______________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 15 janvier 2018 01:18
À : T. F.
Objet : RE: 2017-07-31 Chaslerie TX 2018 Devis Moe ind0.pdf

Je te remercie pour cette communication qui, bien que tardive de mon point de vue, me paraît parfaitement éclairante.

Ce contrat, comparé à celui que le même architecte avait signé face à moi pour la même mission, démontre que, à peine un an plus tard, il se croit fondé à appliquer une hausse de 50 % du prix de la visite de chantier (1 200 € H.T. au lieu de 800) et, comme si cela ne suffisait pas, à prévoir pas moins de 6 visites de chantier pour cette seule 1ère tranche alors qu'il s'était engagé, face à moi (cf P.J.) à 6 visites de chantier, certes, mais pour les 3 tranches prévisionnelles de travaux, ce qui correspond à 2 visites pour cette seule 1ère tranche. Donc, ici, pour le même travail, 3 fois plus de visites de chantier.

Ainsi, cet architecte du patrimoine n'a pas hésité à :
- signer un premier contrat face à moi en 2016
- le dénoncer unilatéralement en 2017 alors que je l'ai toujours payé rubis sur l'ongle et, même, sous forme d'acomptes,
- signer et te faire signer en 2017 un contrat 4,5 fois plus coûteux (!!!) pour la même prestation !

Tout cela s'ajoute à la goinfrerie déjà remarquée aux stades antérieurs de son intervention (étude préalable et demandes d'autorisation) pour les seules mêmes menuiseries.

Je pense que je ne peux que saisir la D.R.A.C. de ce comportement.

Cet architecte a certes des qualités professionnelles, du moins tant qu'il s'agit de technique et il sait les mettre en avant.

Mais, sur le plan de la fiabilité personnelle, il ne me semble pas exagéré de dire qu'il pose de très sérieux problèmes.

Donc, compte tenu de son comportement face à moi début 2017, où il avait choisi de me planter en m'empêchant de lui trouver un successeur, il me paraitrait souhaitable que la D.R.A.C. se penche sur le problème et fasse en sorte que, cette fois-ci, un successeur puisse lui être rapidement désigné pour suivre les travaux de la Chaslerie. J'avais eu, au milieu de 2017, de très bons contacts téléphoniques avec plusieurs autres architectes du patrimoine, "a priori" partants, mais qui, les uns après les autres, avaient renoncé à poursuivre dans des conditions qui m'étaient apparues pour le moins curieuses, la répétition de ces faux bonds donnant une impression blessante pour moi de concertation avec l'architecte défaillant.

_______________________________________________________

De : T. F.
Envoyé : dimanche 14 janvier 2018 21:20
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : 2017-07-31 Chaslerie TX 2018 Devis Moe ind0.pdf

Bonsoir,
La convention avec (...) en pj.
Je cherche les autres documents.

(Fin de citation)
Je poursuis mes réflexions sur le meilleur aménagement possible au rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

J'ai demandé à Pascal BRESSON d'actualiser son devis relatif aux boiseries du bureau-bibliothèque en en réduisant la surface au sol de moitié. Parallèlement, j'ai demandé un devis à Sébastien LEBOISNE pour cette même pièce.

Je m'interroge cependant sur l'ordre dans lequel avancer là le chantier :
- Dois-je demander à Igor de construire une cloison sous la poutre et d'abattre la cloison de séparation entre l'ancienne cuisine et la chaufferie ?
- En quel matériau construire la nouvelle cloison, siporex, placo ou parpaings ?
- Et sur quoi la bâtir : puis-je la fonder sur le sol actuel ou dois-je d'abord surélever celui-ci en prévision du chauffage par le sol ?

Si je monte la nouvelle cloison rapidement et si j'abats de même la cloison du fond, je me dis que Carole et ma belle-fille se rendront mieux compte que sur plans de la pertinence de mes idées dans ce domaine. Le problème est qu'en abattant la cloison du fond, je rends inopérant le radiateur électrique qui me permet de survivre confortablement dans l'ancienne cuisine où je campe actuellement. Donc, de ce point de vue, il serait plus sage d'attendre les beaux jours.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 18 janvier 2018 20:09
À : Soul Bernard
Objet : Ouest-France : Domfront. Le conseil régional donne carte blanche à la cité médiévale

Monsieur le maire,

Suite à l'article d'Ouest-France, je vous signale que l'"Association pour la restauration, la défense et l'animation du manoir de la Chaslerie" est prête, ainsi bien sûr que les propriétaires, à participer à la réflexion que vous allez sans doute organiser.

Il n'est certainement pas nécessaire que je vous redise que le patrimoine domfrontais ne se limite pas à la citadelle.

A la Chaslerie, on ne demande pas mieux que de vous aider, notamment sur des projets concrets d'animation ou, au moins autant, de restauration du patrimoine.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : jeudi 18 janvier 2018 09:35
À : (...)@culture.gouv.fr
Cc : (...)@culture.gouv.fr; (...)@culture.gouv.fr; (...)@yahoo.fr
Objet : SIGNALE : Chaslerie - Programme 2018 de travaux subventionnés - "Subvention prise"

Madame,

Dans le prolongement de mes échanges avec (...) à propos de la "subvention prise" dont vous avez reçu copie de sa part, je vous prie de me communiquer les pièces du dossier relatif à la "1ère tranche de travaux de restauration des menuiseries extérieures du logis" de la Chaslerie, ainsi que je l'appelle, notamment ledit arrêté de subvention dont je réclame formellement la communication depuis le 26 décembre dernier.

A ma connaissance, la dernière pièce versée par mon fils (...) ou moi au dossier a été la "Convention" que mon fils a signée le 11 novembre dernier (et dont l'article 1 est improprement rédigé selon moi puisqu'il n'y est fait référence qu'à un sous-ensemble des travaux envisagés à l'époque par mon fils, notamment ni de la cage d'escalier du logis, ni de sa porte d'entrée qui représentent pourtant à eux deux une part importante du dossier, part de surcroît critique puisque cela conditionne la consommation d'un reliquat de subvention du "programme 2014").

Je rappelle que, conformément à la demande qui lui en avait été faite par la DRAC, mon fils avait fourni tous justificatifs utiles avant la mi-septembre 2017 ; il me dit toutefois qu'il ne retrouve pas l'arrêté de subvention dont (...) m'a écrit qu'il est le "bénéficiaire", me précisant ensuite téléphoniquement que cela résulte du fait que "c'est le RIB de (...) qui a été entré dans l'ordinateur utilisé par la DRAC et que, de ce fait, le bénéficiaire ne peut pas plus être changé que le contenu de la tranche".

Bref, comme vous le comprenez, il est important que nous soyons, de notre côté, en possession de ce fameux arrêté.

Bien entendu, au cas où mon fils se tromperait en me disant qu'il n'a pas le souvenir d'avoir reçu l'arrêté de subvention en question, je vous présenterais mes excuses pour mon insistance à l'égard de la DRAC à entrer en possession d'une copie de ce document qui me serait, en tout état de cause, utile pour le bon ordre des dossiers dont j'ai la charge.

Bien cordialement,

PPF
06 12 96 01 34

(Fin de citation)

P.S. (du 19 janvier 2018) : Comme relaté ici, j'ai retrouvé la preuve que mon aîné avait bien reçu l'arrêté de subvention il y a près de trois mois. Je viens donc de laisser un message dans la boîte téléphonique de deux de mes interlocuteurs de la D.R.A.C. afin de m'excuser pour mon courriel d'hier, tout en maintenant ma demande de communication d'une copie de l'arrêté de subvention. Après tout, je demeure bien le propriétaire du logis en cause.

On ne pourra pas dire qu'avec son insouciance coutumière à mon égard (l'expression est gentille sous ma plume...), mon aîné m'aura facilité la tâche.
J'ai interrogé mon expert juridique et fiscal favori pour savoir qui, du nu-propriétaire de l'"aile de la belle-mère" ou des usufruitiers devrait financer les travaux de maçonnerie et de terrassement justifiés par la porosité récente du mur Ouest de ce bâtiment.

Selon lui, il ne fait aucun doute que c'est au seul nu-propriétaire que leur responsabilité incombe.

Je lui avais d'abord demandé s'il ne serait pas possible que la nue-propriété en question soit rendue par le donataire aux donateurs. Là, la réponse a également été sans ambages : "Je déconseille de remettre en cause la nue-propriété de (...). Cela vous vaudrait toutes sortes d'ennuis, difficiles à mesurer d'avance."

Transmis à l'intéressé : pour action, enfin !

Avec le commentaire suivant : "Il faut aussi que tu me dises comment tu comptes t'y prendre pour ne pas bloquer les travaux de la 1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis et me permettre de récupérer rapidement les subventions correspondant aux sommes que j'ai déjà réglées puis, le moment venu, à celles que je règlerai pour autant qu'elles soient, pour ce qui concerne l'architecte, en phase avec le contrat que j'ai signé et que tu connais.

Là encore, j'attends ta prompte réponse."
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 24 Janvier 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis
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Par deux courriels ce matin, l'un à la DRAC, l'autre au CD 61, j'ai sollicité le versement des subventions accordées pour la restauration de la première tranche des menuiseries extérieures de notre logis favori. J'ai bien sûr cantonné mes demandes au pro rata des montants que j'ai réglés, à titre d'acomptes, à la fin de 2017, à Sébastien LEBOISNE (menuisier), l'entreprise BODIN (maçonnerie) et Roland FORNARI (forgeron).
Jean LEMARIE et deux de ses compagnons viennent de commencer à vider la salle-à-manger du logis de ses meubles. Pour ce travail de durs, de vrais, de tatoués, Benjamin s'est fait porter pâle.

25 janvier 2018.

Les meubles de cette pièce seront entreposés dans le salon voisin.

Puis nous irons dans l'"aile de la belle-mère" vider l'ancien salon puis l'ancienne chambre du premier étage et nous déposerons tout ce barda au second. De la sorte, on pourra enfin envisager le début des travaux lourds dans cette aile. Et Carole disposera de quelque chose qui s'apparentera à un salon de repli à ce rez-de-chaussée, à proximité de la cuisine-provisoire-qui-dure.
Un membre de notre fan-club favori, néanmoins désireux de gardé l'anonymat - appelons-le Nicomède -, est manifestement navré de me voir bricoler de vieux plans pour arriver à donner une base à mes cogitations et à mes échanges para-architecturaux avec les membres de ma famille, les artisans, ou même ledit fan-club.

Il m'a écrit hier : "Hello PPF, Je suis tes interrogations sur la poursuite de tes travaux. De mon côté, j'ai entrepris de construire une grande villa à (...). Au début, j'ai hésité, puis j'ai décidé de me lancer dans la modélisation en 3D avec le logiciel gratuit et super simple Sweet Home 3D. Je n'ai eu qu'à me féliciter de cette décision et de l'investissement en temps que cela a nécessité. Par ailleurs, je peux transmettre directement des plans côtés à mon entrepreneur, sans l'intermédiaire d'un architecte. Je suggère malgré le fait que tu prétendes ne pas être Geek que tu t'y mettes, tu ne le regretteras pas. Cela permet d'échanger avec les corps d'état sur des bases plus concrètes. Je te joins quelques exemples de ce que cela permet (3e vue = modélisation plancher chauffant). Merci de ne pas publier stp, j'oeuvre dans la discrétion."

Etaient attachés à ce message quelques plans et dessins 3-D d'une maison à bâtir, si j'ai bien compris, sous des cocotiers.

Je remercie Nicomède pour cette très intéressante contribution. Je vais tâcher de trouver le temps nécessaire pour m'initier à ce logiciel (sans doute après que j'aurai mis dans les circuits ma demande de versement de pension de retraite). Si je bute dans cet apprentissage, je me permettrai de le contacter pour qu'il me dépanne. Je dois cependant dire que le dernier plombier que j'aie rencontré récemment et qui m'a fait par ailleurs très bonne impression est rétif à internet et toujours pas connecté. Avec lui, j'échangerai donc principalement sous forme papier.
J'ai voulu vider de son souk l'ex-chambre du 1er étage du colombier pour permettre à mon aîné de comprendre qu'il dispose là d'une pépite apte à accueillir une chambre de qualité.

Voici ce que cela donne (Jean LEMARIE m'a dit que les boiseries étaient en orme, comme cela se pratiquait dans le Domfrontais) :

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

L'idée de la manœuvre que je préconise consisterait à :
- donner un peu d'espace, pris sur le cabinet de toilettes voisin, à l'entrée de cet étage ; en profiter pour installer un dressing suffisamment large dans ce passage ;
- bien entendu, virer "prontissimo" l'horrible ciment du sol de cet étage ; sans doute, substituer au plafond avec poutres, dont l'une qui a subi les assauts de la mérule, de l'étage en-dessous (l'actuelle cuisine-provisoire-qui-dure), un plafond en matériau moderne qui permettrait de conserver son habitabilité à cette cuisine malgré le relèvement de son sol de 10 cm que je préconise par ailleurs ;
- faire disparaître l'alcôve bricolée du côté où elle est installée et qui, en tout état de cause, n'est pas le bon ; le lit doit en effet, à l'évidence, faire face à la fenêtre (qui donne plein Sud sur l'avant-cour et la charretterie) ;
- faire disparaître la cheminée qui est moche de chez moche ; le cas échéant, la remplacer par un insert efficace ;
- réduire légèrement la profondeur de la pièce pour donner un peu d'espace bienvenu au cabinet de toilettes mitoyen :

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

(Début de citation)

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : samedi 27 janvier 2018 09:44
À : (...)@culture.gouv.fr
Cc : T.F.
Objet : Chaslerie - 1ère tranche des menuiseries extérieures du logis - Architecte

Cher Monsieur,

Le menuisier retenu, M. LEBOISNE, m'avait signalé ces derniers jours que (...) ne le rappelait plus alors qu'il lui avait demandé un plan à échelle 1:1 de la première fenêtre à restaurer (le "specimen"), que ce plan était prêt depuis plusieurs semaines et qu'une réunion de chantier devait être programmée très prochainement.

Or mon fils (...) m'apprend à l'instant que (...) vient de lui envoyer une facture "pour solde de tout compte". L'explication qui m'est transmise est qu'il ne souhaite plus suivre les travaux de la Chaslerie dès lors que mon fils n'est plus son client.

Compte tenu de l'impossibilité, que j'avais constatée dans le contexte de l'an dernier, de trouver alors un successeur à (...), j'espère que, cette fois-ci, l'un de ses collègues de qualité n'invoquera pas d'obstacle de principe à le relayer en tant que de besoin.

Avant de contacter qui que ce soit, j'essaye d'en savoir davantage sur ce que sera le comportement de (...) pendant cette transition.

De mon côté, le dossier a évolué puisque ma demande de conseil ne concernerait plus seulement la restauration des menuiseries extérieures du logis (en deux ou trois tranches selon les subventions qu'il serait possible d'obtenir) mais également la restauration de la salle-à-manger du logis et de la pièce attenante dans la tour Nord-Est avec une préoccupation particulière et nouvelle sur le mode de chauffage à retenir, ceci dans le cadre d'un budget total maximum de (...), correspondant au crédit de 20 ans qu'à l'âge de 66 ans et alors que je suis retraité, je me trouve contraint de négocier.

Je ne manquerai pas de vous tenir informé de ce que j'apprendrai de nouveau. Comme toujours, vos conseils sont les bienvenus.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 29 Janvier 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère"
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Je rentre d'une promenade dans les entrepôts de Jean LEMARIE, à Notre-Dame-du-Touchet. Il y conserve divers meubles pour moi, dont des boiseries que j'avais retenues lors de la vente aux enchères du mobilier du manoir de la Raterie à Domfront :

29 janvier 2018.

29 janvier 2018.

29 janvier 2018.

Vérification faite, elles font environ 2,85 mètres de hauteur. Je me demande où je pourrais les installer dans notre manoir favori. Comme il fait nuit noire et que les pièces auxquelles je pense n'ont pas d'éclairage électrique qui fonctionne, j'irai prendre leurs mesures demain.

P.S. : En tapant "Raterie" dans le moteur de recherche de notre site favori, je retrouve un message du 29 septembre 2015 qui répondait précisément à ces questions. Il semble donc que je doive transplanter ces boiseries à Paris. Ce pourrait en effet être une bonne idée, même si cela ne m'avancerait guère dans mon programme de restauration de notre manoir favori.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : dimanche 11 février 2018 08:47
À : (...)@culture.gouv.fr; (...)@culture.gouv.fr
Cc : (...)
Objet : Manoir de la Chaslerie - Travaux urgents - Subventions - Problèmes posés par la succession de M. (...), architecte du patrimoine

Chère Madame, cher Monsieur,

Les très abondantes précipitations de ces deux derniers mois se sont traduites à la Chaslerie, dans l'"aile de la belle-mère" (écuries et colombier), par une série de dégâts des eaux qui appellent à mon sens des travaux d'urgence.

En effet, le mur extérieur Ouest de cette aile qui, comme tous les murs de la Chaslerie, avait été monté à la terre à l'origine, a vu cette terre finir d'être emportée, à sa base, par les flux d'eaux pluviales (la couverture étant sans gouttières) et de ruissellement (le bâtiment est construit en contrebas d'une forte pente), d'autant que mes prédécesseurs des années 1960 avaient eu la riche idée de creuser le sol intérieur dudit bâtiment 10 bons centimètres en-dessous du sol extérieur. Les drainages que je n'avais pas manqué de faire installer au bas de la pente extérieure n'ont pas suffi à retenir toute l'eau. Désormais, par suite de la disparition de la terre progressivement lessivée dans le bas du mur, ce dernier est devenu poreux. Les pièces au rez-de-chaussée du bâtiment sont ainsi transformées en pédiluve dès qu'il pleut un tout petit peu plus que d'habitude, donc très fréquemment en cette saison. Je crois que j'en suis ainsi à cinq dégâts des eaux de ce type depuis moins de deux mois. En fait, je ne les compte plus. Du salpêtre est apparu brutalement ces derniers jours, en abondance, au sol de ces pièces. Bref, il me semble qu'il y a lieu d'intervenir d'urgence tant pour relever le sol intérieur que pour drainer très efficacement le sol extérieur.

En vertu du code civil, la charge de tels travaux incombe sans ambiguïté au nu-propriétaire. Or mon (...), nu-propriétaire de cette aile par l'intermédiaire d'une S.C.I. que nous lui avions donnée en vue de le préparer à notre succession, refuse obstinément de mettre la main au porte-monnaie. Je lui ai donc demandé de me rendre sans délai les parts de S.C.I. en question. Il a prétendu que l'obligation de détention pendant 15 ans d'un monument historique ayant fait l'objet de travaux déductibles s'opposerait à ce retour. Je me suis renseigné. Il n'en est rien, en vertu de l'article 156 bis du code général des impôts : les cessions de parts de S.C.I. familiales sont libres dès lors qu'un membre de la famille conserve l'obligation de détention, ce qui est à l'évidence mon cas.

Au-delà de ces travaux de drainage et de maçonnerie (ainsi que d'électricité puisqu'il est avéré que l'installation actuelle, non conforme aux normes de sécurité, fait peser, avec ces dégâts des eaux à répétition, des risques d'électrocution des personnes et d'incendie du bâtiment), il se pose la question de la fin des programmes de travaux précédemment subventionnés sur ladite "aile de la belle-mère". Je pense ici aux menuiseries de fenêtres et rambardes de ferronnerie à poser en substitution des feuilles de plastique légères qui ont été installées provisoirement sur chaque lucarne lors des travaux de ces dernières années.

Tout me donne à penser, en l'état du dossier, que, compte tenu du dernier retrait de mon (...), je vais devoir prendre à ma charge tous ces travaux. Or, il paraît probable que l'assureur, à qui pourtant je verse de généreuses primes chaque année, refusera de contribuer à leur financement car il ne manquera pas d'attribuer la cause des dégâts des eaux à la vétusté et au manque d'entretien suffisant du mur porteur en cause.

Il se trouve que, comme vous le savez, mon (...) a, de fait, refusé d'acquérir en 2017 ou plus tard la nue-propriété du logis comme je le lui avais proposé pour donner une base juridique solide à son relais. Il a finalement donné son accord de principe fin décembre 2017, mais en le conditionnant par deux clauses totalement absurdes et inacceptables, du moins à mes yeux, comme celle de disposer dans le bâtiment Nord d'une cuisine de 9,60 mètres de long (!!!) en reléguant le bureau-bibliothèque de mes rêves (après plus de 26 ans de travaux) dans ce que j'appelle le cul-de-basse-fosse du rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest. Ce faisant, il a, me semble-t-il, démontré une parfaite insensibilité non seulement à mes problématiques financière, pourtant aiguë, et de transmission, pourtant ô combien choyée, mais aussi - comble de l'irrationalité à mes yeux - à la nécessité d'engager les travaux avant la fin 2017 pour ne pas se retrouver piégé par l'"année blanche" de la mise en place du "prélèvement à la source" : en clair, il a refusé de couvrir les 0,8 % du coût des travaux de la 1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis dont le reste, 99,2 %, était indubitablement couvert par des subventions ou bien par son taux marginal d'imposition. Bref, je me vois contraint, alors que j'ai 66 ans et des revenus de retraité de la fonction publique, de contracter un emprunt de 250 000 € et d'une durée de 20 ans pour reprendre la maîtrise d'ouvrage complète des travaux à venir.

Dans ce contexte, je me pose les questions suivantes :

(1) que reste-t-il comme reliquat non consommé à ce jour de subvention de l'Etat au titre de la restauration de la charpente et de la couverture (a) des écuries et (b) du colombier ? Il me semble que ce reliquat doit rester disponible pour restaurer les menuiseries extérieures des lucarnes ;

(2) où en sommes-nous de mes obligations que la maîtrise d’œuvre des travaux subventionnés soit assurée par un architecte du patrimoine ? A ma connaissance, M. (...) a dénoncé unilatéralement le contrat qui le liait à mon (...). L'an dernier, il avait déjà dénoncé unilatéralement, sans aucune raison valable de mon point de vue, le contrat qui le liait à moi. Parce que je respecte sa compétence technique à défaut d'être un admirateur éperdu de ses qualités humaines, je l'avais mis en contact avec mon (...) puisqu'il semblait s'opposer à ce que son relais soit pris face à moi par l'un de ses confrères. (...). Echaudé par l'expérience de l'an dernier, je souhaiterais, avant de contacter un autre architecte du patrimoine, être sûr qu'en 2018, M. (...) ne fera pas obstacle à ce que les travaux de la Chaslerie soient confiés à l'un de ses confrères. (...) ;

(3) pourrais-je espérer une subvention de l'Etat au titre des travaux urgents et nécessaires que j'ai dits sur l'"aile de la belle-mère" ? Je sais bien qu'outre la subvention pour la 1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis, j'ai encore un reliquat à consommer pour les enduits de la cage d'escalier (une fois la porte et les fenêtres posées), plus, si je ne me trompe, ce reliquat sur le colombier. Et je sais aussi qu'on m'en veut toujours d'avoir claqué une enveloppe, petite mais précieuse, pour une étude préalable des douves qui n'a pu prospérer pour d'assez bonnes raisons, du moins je le pense. Mais j'espère vous avoir démontré à la fois ma bonne volonté face à des difficultés qui tendent à devenir inextricables et mon désir d’œuvrer dans l'intérêt du bâtiment beaucoup plus que de ma petite personne, petite personne dont je vous avoue qu'elle est parfois un peu découragée par l'étendue de la tâche et le comportement de très proches.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

A mon dernier S.M.S., mon aîné a répondu hier :

"Sur les fenêtres, j’avais dit que je financerai. Je reste donc sur cette position puisque je souhaite que cette sortie de la Chaslerie se passe correctement.
Il faudrait que nos discussions s’enveniment vraiment pour que je change d’avis."

Là, j'avoue que je ne comprends pas la logique interne de ses positions simultanées :
- d'un côté, mon aîné refuse de financer des travaux urgents et nécessaires alors que son attitude risque d'être responsable d'une électrocution ou d'un incendie, auquel cas je n'hésiterais pas, avec la dernière rigueur, à mettre en cause sa responsabilité personnelle directe et explicite ;
- d'un autre, il confirme, alors que je m'étais résolu à prendre ici encore son relais, qu'il financera les menuiseries extérieures de lucarnes.

Je vois à cette contradiction manifeste deux explications possibles :
- soit mon aîné accepte de financer les lucarnes car il a fini par comprendre qu'avec les subventions que je m'étais battu pour lui obtenir et avec son taux marginal d'imposition de nabab, ces travaux ne lui coûteraient en réalité qu'epsilon ;
- soit il veut laisser l'image d'un grand seigneur à qui il arriverait, au final, de respecter l'un de ses multiples engagements ou déclarations, la quasi-totalité des autres (dont notre site favori conserve heureusement la trace) ayant lamentablement avorté de son fait.

Quant au risque que nos discussions "s'enveniment vraiment", il me paraît nul à ce stade dès lors que mon aîné me semble avoir déjà largement franchi les bornes, non seulement de la rationalité, mais même de la décence élémentaire, au-delà desquelles un hypothétique arbitrage des élégances serait dépourvu de matière.

Et j'ai encore la faiblesse de ne pas lui en tenir rigueur puisqu'il me paraît acquis qu'il n'agit plus, désormais, que comme la simple courroie de transmission d'une personne que des observateurs extérieurs pourraient considérer comme incompétente, capricieuse et sournoise.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 19 février 2018 09:11
À : (...)@culture.fr
Cc : (...) Fourcade
Objet : RE: V/ref : réf : CRMH/2018/ddeverstsub2017 - Recours gracieux contre une partie de la décision ayant fait l'objet d'une lettre du 13 février 2018

Madame la directrice,

Mon fils (...) vient de me confirmer par écrit qu'il ferait "le passe-plat sur la subvention".

Dès lors mon recours gracieux devient sans objet.

J'ai donc l'honneur de vous informer que je le retire.

Je vous prie d'agréer, Madame la directrice, avec l'expression de mes respectueux hommages, celle de ma considération la plus distinguée.

Pierre-Paul FOURCADE
06 12 96 01 34

(Fin de citation)