Menuiserie

Mon aîné, de passage à la Chaslerie pour y rechercher les affaires de bébé (la naissance est prévue dans trois semaines environ) est en train de lire deux bouquins sur la famille "de l'écu rouge", dont un consacré à leurs châteaux. Il termine celui qui traite des mœurs de leur maison et me le passera avant de repartir tout à l'heure.

Nous discutons du programme de travaux sur notre manoir favori et de son financement :
- il marque son opposition à l'idée que j'installe ma bibliothèque-bureau dans l'ancienne cuisine du bâtiment Nord et affirme que, pour son épouse comme pour lui, il est important de disposer d'une grande cuisine ensoleillée ;
- mon idée de redonner à la salle-à-manger du logis son statut d'ancienne cuisine, avec puits au milieu de la pièce, ne lui convient pas pour autant ; il veut conserver là une grande salle-à-manger pour pouvoir recevoir ses amis ;
- il me recommande d'installer ma bibliothèque au rez-de-chaussée d'une des tours du logis ; j'objecte que, même si elle a l'avantage de donner sur la cour, me permettant ainsi de gardienner selon mon souhait, la tour Sud-Ouest est trop sombre pour moi qui y verrais plutôt une salle de télé ;
- il retoque mon idée de commencer par restaurer la moitié Nord du logis et m'informe que, s'il se lance dans le projet, c'est tout le logis qu'il voudra restaurer d'un coup ; dont acte !
- je rappelle que la restauration du logis présuppose le règlement de la question du chauffage ; il se dit prêt à financer l'intervention du bureau d'études qui nous conseillera le meilleur combustible ; il confirme son accord pour que la chaufferie soit installée dans la partie Ouest de la charretterie ;
- il se déclare désireux de restaurer l'allée historique dès que possible et souhaite qu'y soient plantés des arbres de haut jet ; je signale que mon festival nous oblige à attendre les beaux jours de 2018 et qu'accessoirement, il ne serait pas farfelu de solliciter un nouvel accord de la D.R.A.C. avec subvention à la clé, ce qu'il comprend ;
- enfin il souligne qu'il ne prendra pas de gros engagement financier avant la fin de sa période d'essai dans ladite maison "de l'écu rouge". OK, fiston, tous nos vœux de succès t'accompagnent !

Bref, nous avançons.

P.S. (du 2 avril 2017, après le déjeuner) : Nous avons évoqué la restauration des douves. Elle pourra intervenir lorsque j'aurai recruté un maçon fiable.

Au total, je comprends que je peux, dans l'immédiat et, pour l'essentiel, aux frais dudit fiston :
- lancer la demande de devis pour la restauration des lucarnes de l'"aile de la belle-mère", mon aîné étant désireux que ces travaux soient commencés sans tarder ;
- lancer l'actualisation du dossier de restauration de l'allée historique (devis, autorisation, subvention) ;
- lancer l'étude sur un chauffage central ; étudier comment chauffer la cage d'escalier du logis grâce à un système plaqué sur ses murs ;
- demander au géomètre d'individualiser sur le cadastre le logis, les douves et l'allée historique ;
- engager des travaux autour des plates-bandes de la cour (à savoir un dallage le long des murs et des limites de fer, sur le modèle proposé par Roland FORNARI, sur les autres côtés) ;
- faire en sorte que l'APIJOMM mette à sa disposition Benjamin pendant une partie de l'année ; mon fiston m'encourage au passage à tenir bon face à l'administration du travail et à confirmer notre souhait que l'APIJOMM recrute de nouveaux jeunes en "emplois d'avenir".
Rendez-vous est pris à notre manoir favori pour le 28 avril prochain au matin avec M. MAFFRE et la D.R.A.C. afin d'examiner ce que pourrait être le contenu de futures "études préalables".

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 7 Avril 2017
Journal du chantier - Menuiserie - Logis - Tour Louis XIII - Murs divers
0
Sébastien LEBOISNE est passé ce matin prendre les mesures des lucarnes du colombier et des écuries afin de préparer son devis.

J'en ai profité pour lui demander de chiffrer le coût d'une bibliothèque au rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest du logis. L'âtre permettrait de loger un rangement plus profond que sur les murs :

7 avril 2017.

Le volet intérieur ouvrirait sur la gauche :

7 avril 2017.

La bibliothèque ne devrait pas boucher les meurtrières :

7 avril 2017.

7 avril 2017.

"A priori", le fond de la bibliothèque serait en bois :

7 avril 2017.

On ferait disparaître l'échelle intérieure et la trémie correspondante :

7 avril 2017.

J'ai également demandé à Sébastien un devis pour changer trois portes :
- celle, dans l'entrée du logis, donnant actuellement sur un fouillis de tuyaux ;
- celle de mon bureau dans la tour Louis XIII,
- et celle du fond de la cour :

7 avril 2017.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 7 Avril 2017
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Menuiserie - Logis
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Courriel adressé à des menuisiers en vue de leur mise en concurrence :

(début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : vendredi 7 avril 2017 16:48
À :
Cc :
Objet : Chaslerie - Bibliothèque au rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest du logis.

Monsieur,

Suite à mon coup de fil.

Pour devis avec exécution au 3ème trimestre 2017 :

Prévoir des rayonnages en partie haute, avec une barre supportant une échelle mobile à fabriquer.

Prévoir des portes en partie basse avec rayonnages intérieurs. Peut-être la partie basse légèrement plus profonde que la haute.

Décor de la bibliothèque simple (en phase avec le volet intérieur et la porte vers le salon).

Le sol sera relevé de quelques centimètres par le maçon (à hauteur de l'âtre de la cheminée) et recouvert de tommettes analogues à celles du bâtiment Nord.

Le chauffage sera électrique par le sol.

Le conduit de la cheminée sera bouché par le maçon, à une aération près à son sommet.

Le linteau de la cheminée sera relevé par le maçon d'environ 2 bons mètres de manière à créer une niche plus haute dans la maçonnerie afin d'y dissimuler une partie plus profonde de la bibliothèque.

L'escalier sera retiré et la trémie bouchée. Prévoir les solives ad-hoc.

Mon bureau sera à créer dans l'embrasure de la fenêtre (je ne pense pas qu'il y ait lieu de prévoir plus qu'un plateau ; peut-être un tiroir et un rangement pour dissimuler la livebox et des trucs comme ça).

Le volet intérieur s'ouvrira vers la gauche.

Les meurtrières demeureront visibles. Les embrasures seront enduites de chaux par le maçon, sans panneaux de boiserie.

Le linteau de la porte sera relevé de 30 bons centimètres par le maçon.

Prévoir une porte à bonne hauteur.

Prévoir deux hypothèses : (1) fond de la bibliothèque en bois. (2) Fond en maçonnerie (enduit à la chaux).

Cordialement,

PPF

(fin de citation)

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 22 Avril 2017
Journal du chantier - Menuiserie
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Nos chasseurs favoris ont fini hier de restaurer la remorque. Je suis prévenu qu'en l'état des parties métalliques, ce sera la dernière réparation possible :

21 avril 2017.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : dimanche 23 avril 2017 08:10
À : DESMOULINS-HEMERY Servanne
Cc : Maffre Benoit; arnaud.tiercelin@culture.gouv.fr; Thibaud Fourcade
Objet : Chaslerie - (1) Projet de lettre à M. de Balorre (2) devis révisés de M. Bresson, menuisier.

Chère Madame,

Je fais suite à nos échanges du 21 avril dernier.

(1) Voici mon projet de courriel à votre président que je souhaite lui envoyer dès demain. J'espère qu'il n'est ni trop long, ni trop compliqué.

(Début de citation)

Monsieur le président et cher ami,

En ce lendemain de 1er tour des présidentielles, l'actualité immédiate est riche d'autres sujets de préoccupation et de réflexion mais je me permets de vous saisir d'un problème pratique et de vous en recommander des solutions dans la perspective d'une très proche réunion du "comité de pilotage" en charge des aides du département pour la restauration du patrimoine, protégé ou non, public ou privé.

Je voudrais en effet vous présenter deux propositions, l'une d'assouplissement et à moindre coût pour le département, l'autre de restriction qu'il me paraitrait souhaitable d'introduire dans le dispositif afin de le rendre à la fois plus juste et plus efficace.

Comme vous le savez, une "Charte" énumère les 4 critères à remplir pour bénéficier d'un taux de subvention de 5 à 20 % pour les travaux extérieurs sur immobilier privé, selon que l'on remplit 1 à 4 de ces critères.

1 - Dans le sens de l'assouplissement :

Alors que les 3 premiers critères sont spécifiques au bâtiment en cause, le 4ème est conçu d'une manière qui pose problème. En effet, le fait que le bâtiment soit "situé sur une commune labellisée 'petite cité de caractère'" peut, s'il est fait une interprétation trop stricte de ce label, conduire à exclure les bâtiments qui ne se trouvent pas au centre-ville d'une telle commune. Cela est évidemment absurde, tant pour des raisons touristiques que culturelles, historiques comme patrimoniales. En effet, il est clair que les citadelles comme Domfront n'ont leur plein intérêt touristique, culturel, historique comme patrimonial que si l'on veille à ne pas exclure les manoirs de la même commune qui en constituent à l'évidence l'"hinterland".

Je vous propose donc de ne pas limiter l'application de ce 4ème critère à une interprétation trop stricte de la définition administrative des "petites cités de caractère".

Il va de soi que le nombre de manoirs faisant l'objet de travaux de restauration et situés dans l'"hinterland" d'une "petite cité de caractère" est limité. De la sorte, le risque d'inflation de l'enveloppe que le département de l'Orne veut bien consacrer à la cause du patrimoine serait limité. Il le serait d'autant plus qu'en tout état de cause, il existe un plafond (15 000 euros) au montant de chaque subvention.

En fait, l'enjeu de cet assouplissement est de permettre un affichage d'un taux plein de la subvention dans un tout petit peu plus de cas. Je précise que, dans le cas de la Chaslerie, un tel assouplissement serait le bienvenu pour les raisons que connaissent tant la D.R.A.C. (et le fisc) que vos services.

2 - Dans le sens du durcissement :

Le 2ème critère de la charte en question vise à favoriser l'ouverture au public des bâtiments privés bénéficiaires. Il est ainsi prévu que leur propriétaire doit "s'engager pour une période de 5 ans à l'ouverture au public".

Pourquoi ne pas renforcer ce critère en exigeant désormais, en plus de l'ouverture au public, la participation à "Pierres en Lumières", festival dont le département de l'Orne est à l'origine et qui connaît un succès croissant parmi les propriétaires de monuments privés ?

Si cela vous pose problème de durcir ce critère, pourquoi ne pas réserver ce durcissement aux seuls monuments protégés situés sur le territoire d'une "petite cité de caractère" au sens assoupli ci-dessus ? Il me semble que ce serait là un compromis favorable à toutes les parties concernées, sans oublier les artisans électriciens, le plus souvent locaux pour des raisons de commodité, à qui seraient confiés lesdits travaux d'éclairage.

Je précise que la Chaslerie fait partie des monuments privés qui, bien que susceptibles de participer à ce festival, ne l'ont encore jamais fait (en raison du coût des projecteurs). Le coup de pouce suggéré au département que vous présidez serait, sans nul doute, de nature à la faire basculer, là aussi, du bon côté.

Je vous prie de bien vouloir signaler à vos services le sens dans lequel vous souhaitez que le "comité de pilotage" interprète ladite "Charte".

Je vous prie d'agréer, Monsieur le président, l'assurance de ma haute considération et de mes sentiments amicaux.

(Fin de citation)


(2) M. BRESSON m'a transmis hier ses devis révisés que je joins à cet envoi (il manque encore son récapitulatif mais je le lui ai demandé ; en attendant, j'en ai tapé un, que je joins également à cet envoi).

Comme je vous ai remis avant-hier mon exemplaire de l'étude préalable de 2016 de M. MAFFRE, je ne sais pas si ces derniers devis diffèrent de ceux que M. BRESSON avait établis l'an dernier. Je lui ai en effet mis la pression pour qu'il se montre moins gourmand, ce qui est, si l'on peut dire, son péché mignon.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

P.S. du 25 avril 2017 : Mon courriel au président du CD 61 est parti hier matin, sans changement.

J'ai par ailleurs explicité, à l'intention de mes interlocuteurs (Mme DESMOULINS-HEMERY mais aussi, en l'état du dossier, M. MAFFRE et M. TIERCELIN), en quoi pourrait, selon moi, consister la 1ère tranche de travaux :

- si ma demande d'assouplissement de la doctrine du CD 61 est acceptée, la restauration (menuiserie et, en tant que de besoin, maçonnerie) de la porte principale du logis, des fenêtres de la cage d'escalier, de celles de la tour Sud-Ouest, ainsi que la fenêtre Sud de la "salle dévastée" (au 1er étage du logis) ;

- sinon, les mêmes plus la restauration des trois autres fenêtres de la "salle dévastée".

Il va sans dire que je préférerais nettement la première hypothèse.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 17 Mai 2017
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Logis
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Pascal BRESSON est venu, samedi dernier, prendre les mesures de mon cul-de-basse-fosse, afin de préparer son devis pour la bibliothèque que j'envisage d'y faire installer :

13 mai 2017.

13 mai 2017.

13 mai 2017.

13 mai 2017.

A cette occasion, je l'ai interrogé sur ses recommandations pour cette installation. Voici ce que j'ai retenu :

- il n'y pas pas de problème pour jucher la bibliothèque sur des pieds, afin de permettre un meilleur chauffage par le sol ; il suffira, pour l'esthétique, d'habiller de grilles l'espace entre les pieds ;
- il ne faut pas, toujours pour l'esthétique, que les étagères atteignent le plafond ; il faut laisser une bonne vingtaine de centimètres libres sous les corbeaux des poutres et prévoir une doucine en haut de la bibliothèque ;
- les étagères auraient 30 cm de profondeur et les rangements en partie basse, 40 ;
- il faut prévoir un fond de bois audit meuble ; celui-ci serait fixé au mur, ce qui limiterait la T.V.A. à 10 % puisqu'il serait considéré comme immeuble ; il y aurait un espace de 3 cm ente le fond de la bibliothèque et le mur, afin que l'air puisse circuler ; sur le mur, il ne serait pas indispensable de prévoir un enduit de chaux ; selon M. BRESSON, et sous réserve de l'avis de M. MAFFRE, une feuille de polyuréthane de 1 à 1,5 cm d'épaisseur suffirait à donner une bonne isolation ;
- il y aurait des voussures de boiserie à la fenêtre et à la porte ; les ébrasements de la fenêtre et des meurtrières seraient enduits de chaux, contrairement à ceux de la porte qui seraient traités en boiseries ;
- le style des boiseries serait Louis XIV (comme dans le petit salon du bâtiment Nord), c'est-à-dire avec des moulures importantes ;
- un poêle à bois serait inséré dans le bas de l'alcôve qui serait délimité par un linteau de bois ; on laisserait apparents les décors du granit des chambranles (je devrais donc demander à l'entreprise BODIN d'en boucher les fissures, si possible à la résine, si cela est possible si près du poêle) ;
- M. BESSON me fera des recommandations pour un plafond en boiseries ;
- il me demande un mois pour préparer ses plans et son devis.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 23 Mai 2017
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis
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J'ai passé la matinée à extraire des devis déjà connus de l'administration les informations les plus pertinentes en vue de limiter à 75 000 euros la première tranche de restauration des menuiseries extérieures de notre logis favori.

Et les gagnants sont :
- la porte d'entrée du logis,
- les quatre fenêtres de la "salle dévastée" au 1er étage du logis,
- les ouvertures du rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest (à savoir une fenêtre et quatre meurtrières),
- ceci y compris la restauration des granits des ouvertures en question,
- et, pour faire le compte, la modification de deux grilles de la façade Est, afin que les pigeons ne puissent continuer à maculer de leurs puissantes projections organiques horizontales les fenêtres correspondantes,
- ledit total comprenant également 5 % supplémentaires pour "aléas de chantier" et, "last but not least", les honoraires de l'architecte.

Quant aux menuiseries et maçonneries des fenêtres de la cage d'escalier, dont la restauration doit précéder celle des enduits muraux de ladite cage, elles sont renvoyées à des jours meilleurs. Idem pour les autres ouvertures du logis (salon, salle-à-manger, mon ancienne chambre et la tour Nord-Ouest). Bref, on n'est pas sortis de l'auberge. En espérant qu'avant l'issue de ce programme, il existera toujours des subventions pour les travaux sur monuments historiques privés.

Touchons du bois !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 24 Mai 2017
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis
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Courriel à une entreprise recommandée par Pascal BRESSON :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mercredi 24 mai 2017 13:59
À : sarl.picard@wanadoo.fr
Cc : .....; .....; Thibaud .....
Objet : Manoir de la Chaslerie - La Haute Chapelle - Domfront-en-Poiraie


Messieurs,

Je restaure un manoir MH du côté de Domfront.

M. ....., architecte du patrimoine, est le maître d’œuvre. Il a préparé l'étude préalable dont vous trouverez ci-joint un extrait :

J'aurais rapidement besoin de quatre fenêtres métalliques pour occulter 4 meurtrières (il y en aurait 3 fois plus dans les tranches ultérieures du chantier).

Pourriez-vous passer me voir pour prendre les mesures exactes et me préciser quelles feuillures il vous faudrait ?

Cordialement,

PPF
02 33 37 08 10

(Fin de citation)

Visite de notre chantier hier après-midi avec mon aîné.

Débat dans mon futur bureau-bibliothèque dont le relèvement du linteau de la porte d'entrée est très apprécié. Compte tenu des dimensions de la pièce, le plus petit poële à bois de la marque "Oliger" la transformerait en fournaise. Donc on s'orienterait là vers un chauffage électrique par le sol complété par un chauffage électrique d'appoint lors des grands froids. Constat de la difficulté de trouver un endroit où faire descendre la tuyauterie du cabinet de toilettes prévu à terme au-dessus. A ce stade de nos réflexions, l'idée serait donc d'occulter l'alcôve et de dissimuler derrière les rayonnages les piedroits de l'ancienne cheminée.

Débat au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est où la "jeune classe concernée" a dormi la nuit dernière et qu'elle trouve, ai-je appris, très agréable. Il sera demandé à l'entreprise BODIN d'en relever également le linteau de la porte d'entrée. Compte tenu de mes difficultés présentes pour définir le calendrier de mes travaux de menuiserie, peut-être devrais-je essayer de réamorcer les travaux de maçonnerie dans cette pièce et la salle-à-manger avant la fin de l'année ?

Mon aîné ne souhaite pas qu'on obstrue le volume de la cheminée de la salle-à-manger avec un poële à bois. Il évoque de nouveau l'idée d'un chauffage central.

Je profite de cet accent porté sur l'esthétique pour rappeler que tous les visiteurs de goût se prononcent pour la sauvegarde des dimensions, c'est-à-dire le non-cloisonnement, de la "pièce dévastée" au premier étage du logis ainsi que du premier étage des écuries. Il semble que ces idées commencent à faire leur chemin dans les têtes de la "jeune classe concernée (ou susceptible de l'être)". Touchons du bois !

Voici l'essentiel de nos échanges.

Mais j'ai gardé le plus important pour la fin : mon aîné m'a annoncé qu'afin de ramener notre architecte favori sur notre chantier du même métal, il pourrait "prendre une initiative". Quelle serait-elle et selon quel calendrier, je n'en sais encore rien mais affaire à suivre.

P.S. : Au moment de mettre ce message en ligne, il me revient que mon aîné a évoqué l'idée de lancer sans tarder l'aménagement d'une cuisine dans le bâtiment Nord. Peut-être voit-il là une piste de sortie honorable au débat ("if any") entre l'architecte favori et moi ?

Au courrier trouvé cette nuit, en rentrant à notre manoir favori, les documents suivants que je commente en les mettant en ligne :
- une lettre de notre géomètre-expert favori :

- sa facture que je vais régler immédiatement puisqu'il a bien répondu à ma commande :

- les documents d'arpentage relatifs à la création d'une parcelle pour le bief amont des douves (classé parmi les monuments historiques) :

- les documents d'arpentage relatifs à la création de quatre autres nouvelles parcelles, l'une pour la tour Louis XIII, l'autre pour le logis, une troisième pour l'allée historique et une dernière pour l'ensemble constitué principalement par la terrasse, le Pournouët et les maçonneries du circuit des douves autres que le bief amont :

- le plan de division qui résulte de tout ce qui précède :

Mon intention est de vendre les nouvelles parcelles, en nue-propriété, à une S.C.I. familiale (peut-être celle déjà mise en place pour l'"aile de la belle-mère"), de manière à donner une assiette juridique incontestable aux travaux de restauration qui pourraient y être menés, dès que possible selon mon souhait.

Quant à ces travaux de restauration, ils devraient être mis en œuvre avec mon accord sur les partis architecturaux retenus et les matériaux choisis.

En effet, ce n'est pas parce que je n'ai plus les moyens de financer ces travaux que je compte m'en désintéresser et, en particulier, cesser d'en rendre compte sur notre site favori. Je ne vois là nulle "immixtion" (n'en déplaise à un prestataire qui semble se croire fondé à se plaindre de moi qui ne suis certes pas un béni-oui-oui ni, je le crois du moins, un observateur inculte ou imbécile), mais une "contrepartie légitime et normale", en plus d'un juste prix à payer par le porteur de parts de la S.C.I., aux abandons d'une propriété jusque là pleine et entière que je suis prêt à consentir dans l'intérêt du monument.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 16 Juin 2017
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Menuiserie - Logis
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Julien PRUNIER, fils et compagnon de mon nouveau plombier, est venu hier commencer l'installation de la colonne de lavabo dans le futur cabinet de toilettes situé sous l'escalier du logis. Voici ce que cela donnera :

15 juin 2017.

15 juin 2017.

15 juin 2017.

Les robinets sont moins moches que dans mon souvenir, donc on va peut-être les garder. Le fait est qu'ils peuvent être changés, de même que le lavabo de verre lorsque (ne nous faisons pas d'illusion) il sera cassé.

Avant de finaliser cette installation, il faudra boucher divers trous ou saignées qui restaient en attente...

15 juin 2017.

15 juin 2017.

... mais surtout se rappeler si l'eau arrive bien dans ce volume.

A cet égard, j'ai perdu la mémoire de nos travaux de 2014, sauf à me reporter aux photos de l'époque telles que conservées sur notre site favori. Mais je crains que ce soit insuffisant si je n'arrive pas à remettre la main sur les photos que j'ai dû archiver ailleurs, mais où ?

Pour le reste, j'ai passé commande en ligne, pour un prix deux fois moins élevé que celui indiqué en magasin, de la cuvette suspendue "Memento" de "Villeroy et Boch" et de son abattant. M. PRUNIER est chargé de faire son affaire du bâti si toutefois nous maintenons cette cuvette à l'endroit envisagé par l'architecte. En effet, nous nous heurtons là aussi à une difficulté, à savoir la nécessité d'une intervention de Sébastien LEBOISNE pour plaquer sur la cloison du fond de la pièce un plan de chêne qui permette la pose sans jour de la cuvette.

Quant à l'auge prévue comme lave-bottes, son installation viendrait dans un troisième temps, lorsque nous aurions résolu les autres problèmes.

Il se vérifie ainsi que l'installation du moindre cabinet de toilettes dans un cadre de vieilles pierres est toujours très complexe dès lors que l'on souhaite réaliser quelque chose de fonctionnel, confortable et élégant.

P.S. (du 17 juin 2017) : Eurêka, je crois que, grâce à un message de notre site favori, j'ai fini par retrouver par où doit passer l'alimentation en eau de ce futur cabinet de toilettes : c'est ou bien dans le mur, entre la porte restaurée et la fenêtre, dans une saignée (derrière l'échelle) en passe d'être rebouchée en mars 2014...

15 mars 2014.

15 mars 2014.

... ou bien dans le gros tuyau bleu rampant sur le sol et qui, à tout le moins, doit être là pour amener un jour l'eau chaude au futur radiateur prévu sous la fenêtre :

7 mai 2014.

J'espère que je ne me trompe pas et que MM. PRUNIER, père ou fils, pourront confirmer l'une de ces hypothèses. Sinon, on est mal.

P.S. 2 : Je navigue sur notre site favori et, avec ma bécane et sans la 4G, c'est très lent. Je finis néanmoins par retrouver un autre message avec une photo qui me paraît confirmer la première de ces deux hypothèses. On aperçoit en effet dans la saignée en question un petit tuyau bleu :

12 mai 2014.

Ouf ! On est passés tout près de la catastrophe ! Je ne sais pas comment j'aurais pu livrer ce cabinet de toilettes pour le 10 septembre prochain si on avait perdu la trace de cette arrivée d'eau !

P.S.3 : Et encore un autre message montrant cette fois la saignée rebouchée :

28 mai 2014.

Voilà, on a quand même fini par retrouver la chronologie exacte de ces interventions et, surtout, la trace de cette arrivée d'eau. Tout ceci grâce à notre site favori !

Quand je constate de telles performances, je me dis que je dois défendre l'existence de ce site contre tous ceux qui, à un titre ou un autre, auraient tôt fait de réclamer son silence.

Certes, j'ai encore pas mal d'expressions à limer pour éviter des provocations inutiles et même, parfois, contre-productives mais, en l'état de mes outils (bécane et code), cela prendra du temps, nécessairement. Mais l'essentiel me paraît incontestablement d'excellente facture et de forte utilité. Du moins à l'échelle du chantier de restauration de notre manoir favori, qui demeure - j'espère qu'on voudra bien m'en excuser - ma préoccupation principale ici, à égalité avec mon souci de transmettre le bébé à qui de droit un jour prochain et dans les meilleures conditions possibles, toujours dans l'intérêt du monument.

Appel téléphonique de mon aîné ce matin. Il est en train de déminer un dossier administratif qui paraissait mal engagé. Il me dit que le climat des discussions en cours est très bon.

Je lui suis très reconnaissant de débrouiller ce pataquès alors qu'il a beaucoup plus important pour lui à faire dans le cadre de son nouvel emploi. Et aussi, et surtout, d'avoir accepté ma recommandation de compléter le programme de travaux jusque là envisagé de manière à rendre, en l'état du dossier, la mariée plus présentable pour le sémillant partenaire en cause.

Je suppose qu'en contrepartie, il va falloir que j'accélère la vente à une S.C.I. familiale de la nue-propriété d'un certain nombre de lots nouvellement créés. Le fiston a eu l'élégance de ne pas évoquer ce point mais il me semble évident et normal.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 4 Juillet 2017
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Menuiserie - Logis - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère"
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Pascal BRESSON m'a apporté ce matin ses plans de ce que pourrait être ma future bibliothèque :

La fenêtre sur cour est en haut de ce plan, l'accès au salon en bas à droite (j'observe que, sur ce plan, le battant de la porte n'ouvre pas du bon côté) ; les quatre meurtrières sont représentées, une par côté :

Pour la face A (vers l'Ouest), le dessin de mon bureau ne me convient pas car il est basé sur l'hypothèse que mon ordi comporte une tour et un clavier indépendant alors que j'utilise un "laptop".

Pour la face B (vers le Nord), Pascal BRESSON recommande de ne pas prévoir d'étagères au-dessus de la porte.

Même idée pour la face C (vers l'Est) au-dessus de la meurtrière, l'idée étant ici que l'entrée dans la pièce soit confortable.

Face D (vers le Sud), la meurtrière est prise en écharpe par un montant de la bibliothèque. Dans l'ancienne alcôve, Pascal BRESSON recommande de ne pas exploiter tout l'espace disponible, notamment dans la partie haute.

Les moulures seraient de style Louis XIV, c'est-à-dire les mêmes que dans le petit salon (ex "chambre mortuaire") du bâtiment Nord.

Enfin une échelle pourrait être déplacée le long d'une tringle de laiton.

Voici le type de corniche que recommande Pascal BRESSON :

4 juillet 2017.

4 juillet 2017.

Il a profité de sa venue pour prendre les mesures des lucarnes et d'autres ouvertures de l'"aile de la belle-mère"...

4 juillet 2017.

... car il semble qu'en liaison avec l'architecte favori, l'aîné soit décidé à passer à l'attaque. Touchons du bois !

Voici l'état, ce matin, du chantier du cabinet de toilettes sous l'escalier du logis :

- la cuvette reste à poser mais Julien PRUNIER en a dessiné la trace sur la cloison de manière à ce que Sébastien LEBOISNE puisse découper la pièce de bois destinée à corriger la non-planéité de ladite cloison.

5 juillet 2017.

- dans le cagibi situé derrière cette cloison, le portant "Geberit" est en place, scellé dans les dalles du sol mais non étayé autrement, et Julien a commencé à installer sur le côté un chauffe-eau électrique :

5 juillet 2017.

Enfin le lavabo est en place...

5 juillet 2017.

5 juillet 2017.

... mais pas encore raccordé bien qu'il n'y ait plus de doute sur l'arrivée d'eau (du moins pour sa partie terminale car, sous les combles, c'est une autre affaire...).

Donc les prochaines étapes consisteront, la semaine prochaine, pour Sébastien, à découper la pièce de bois en question puis, à son retour de congés, pour Julien, à poursuivre les travaux de plomberie.

Même si nous ne savons pas encore comment traiter l'auge en granit destinée à servir de lave-bottes, l'essentiel devrait, je le pense, être en état de marche pour la venue des "Amis du Septembre Musical de l'Orne", le 10 septembre prochain.

P.S. (du 5 juillet 2017 à 21 heures) : Coup de fil de Carole ce matin. Elle trouve que la colonne du lavabo est très réussie et parfaitement adaptée au volume de la pièce et à son décor. Quant au lavabo, il lui plaît beaucoup.

Je m'en réjouis d'autant plus que, lors de l'achat de ce matériel, mon plus actif censeur avait émis des doutes marqués.

A dire vrai, cela se passe souvent comme cela quand je prends des initiatives de restauration (cf grilles aux fenêtres, lanternes, épis de faîtage, "boules de noblesse", plessis, boiseries de ma "chambre mortuaire", etc...) : d'abord jugées trop hardies ou absurdes, elles deviennent très appréciées une fois mises en application.

Un esprit optimiste pourra considérer que cela vaut mieux que le contraire.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 15 Juillet 2017
Journal du chantier - Menuiserie - Logis - Ferme et son fournil
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Sébastien LEBOISNE est venu ce matin améliorer la planéité de la cloison derrière la future cuvette de w.-c. suspendue :

15 juillet 2017.

15 juillet 2017.

15 juillet 2017.

Je crains que, malgré l'emploi du même produit de protection du bois, la rustine ne se voie :

15 juillet 2017.

Dans la même pièce, Sébastien a, par une cornière de bois, dissimulé l'alimentation électrique de la V.M.C. :

15 juillet 2017.

J'ai profité du passage de Sébastien pour lui demander de raboter le dessous de la porte d'entrée du fournil de la ferme :

15 juillet 2017.

15 juillet 2017.

Enfin, Sébastien a embarqué le volet intérieur de cette porte afin de le munir de fixations.

L’Arrière-Pays
La revue Louis XIII

Le Jour ni l'Heure : Une chambre au château de Bonnabaud, Saint-Pierre-le-Chastel, Puy-de-Dôme

N.D.L.R. : Ici, on appelle plutôt ceci des boiseries Louis XIV. Intéressant modèle car dans son jus (bien entendu, le mobilier est incongru). Se souvenir de ces moulures et de ce plafond pour la suite de la restauration intérieure du logis (compte tenu de la forme de la cheminée, je pense ici à la "pièce dévastée"...).

N.D.L.R. 2 : Grâce à Renaud CAMUS, voici d'autres images de Bonnabaud, un château qui, aux gouttières et aux tuiles industrielles près (mais c'est réversible), est tout à fait mon genre de beauté :

Manorial, isn't it ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 22 Juillet 2017
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Electricité - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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Grande nouvelle, internet, le téléphone et, même, le téléphone portable arrivent dorénavant à m'atteindre dans le bâtiment Nord. En voici la preuve, dans ma chambrette monacalo-monastique :

22 juillet 2017.

22 juillet 2017.

Comme me l'a immédiatement rappelé mon aîné, dument informé de ce miracle par mes soins, ceci va me priver de mon principal exercice physique quotidien, à savoir l'escalade, qu'il pleuve ou qu'il vente, de l'escalier de la tour Louis XIII. Mais au moins, je ne me gèlerai plus, l'hiver, quand l'idée me prendra d'aller désultoriser en ligne.

Par voie de conséquence, l'urgence de l'aménagement de mon futur bureau-bibliothèque, au rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest, retombe d'un cran. Ceci va nous permettre de fignoler son aménagement, peut-être avec l'assistance de l'architecte réputé favori.