Menuiserie

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : jeudi 3 novembre 2016 19:00
À : Maffre Benoit; Floriane Grippon
Objet : TRES SIGNALE : devis fenêtres et porte

Bonsoir,

Du fait que Thibaud me laisse tomber, je dois veiller à optimiser les subventions de l'Etat et du conseil départemental de l'Orne.

Or, pour ce qui concerne l'Orne, le taux est de 15 % (20 % si on peut se prévaloir d'un label de "petite cité de caractère" ; j'interroge le maire de Domfont-en-Poiraie, voir site favori) mais le montant de la subvention est plafonné à 15 000 euros, ce qui correspond à un budget de 75 000 euros.

J'ai invité le président de la commission des finances du CD61 à déjeuner aujourd'hui pour essayer de l'émouvoir. Pas sûr que j'y arrive mais ça valait la peine de tenter le coup.

Si je n'ai pas été assez convaincant pour que ce plafond soit relevé, il nous faudra tronçonner notre projet en tranches de 75 000 euros chacune car le CD61 impose que les travaux qu'il subventionne le soient déjà par l'Etat. Autrement dit, la réalisation s'étalerait sur 3 ou 4 ans, pour tenir compte de mes possibilités financières limitées et de mon souci, particulièrement vif par voie de conséquence, d'optimiser les subventions. En espérant que ni l'Etat, ni le CD61 ne changent de politique ou ne tombent en faillite entre temps...

Suis-je clair ? Prière d'en tenir compte dans votre dossier (que j'attends avec impatience...).

Cordialement,

PPF

Cher Pierre-Paul,

Merci pour vos remarques sur la restitution de l'enduit en damier, scrupuleuses et fondées que je fais miennes sans barguigner et qui, au surplus, ne remettent pas en cause le principe ainsi dessiné en façon d'esquisse.

En visitant votre blog si expressif à la recherche d'une photo ancienne du porche avec son comble à l'impériale dans son état, certes piteux, mais authentique (XVIIIe siècle pour le moins, sinon originel) je suis tombé sur votre demande d'un dessin de vantaux pour la porte du logis : cette question m'a plongé dans un abîme de réflexion car si c'est de la porte dans son état XVIIIe, les photos anciennes sont sans ambiguïté, en revanche, si c'est des vantaux XVIe, cela signifie rétablir le linteau à sa hauteur originelle, donnée par les joints régnant entre les 3ème et les 4ème pierres du piédroits, conforme dans son principe aux autres portes du même modèle des manoirs contemporains...

Bien amicalement à vous.

Nicolas

N.D.L.R. : Cher Nicolas,

Merci pour ces remarques qui ne m'étonnent pas de votre part.

Je suis tout à fait d'accord avec vous sur le diagnostic relatif à la hauteur originelle de la porte.

Pour autant, je n'entends pas remettre le linteau à sa hauteur d'origine. La raison est que, si je suivais cette idée, je devrais également remettre dans leur état d'origine :
- les 4 fenêtres de la façade sur cour qui se trouvent au Sud de cette porte, c'est-à-dire rétablir leurs meneaux ; bien entendu en faire autant côté terrasse ; ceci serait relativement facile à faire, par exemple par l'excellente entreprise BODIN ;
- les deux portes intérieures au logis qui permettent d'accéder de l'entrée respectivement à la salle-à-manger actuelle (ancienne cuisine) et au salon actuel ; ceci serait déjà nettement plus délicat et dommageable puisque ces portes à l'encadrement de granit chanfreiné sont belles et que, au moins côté cuisine, il faudrait rétablir l'usage de la petite porte dont le linteau, trop bas pour nous, raboterait souvent nos crânes ;
- l'aile en retour sur cour qui a disparu au milieu du XVIIIème siècle, faute de quoi les 4 fenêtres actuelles de la moitié Nord de la façade sur cour devraient être profondément remaniées puisque leurs encadrements de granit actuels ne sont pas du même modèle que celles de la moitié Sud ; rien qu'à ce dernier titre, quelle que soit la branche retenue de cette alternative, l'idée de remettre la porte principale dans son état d'origine me paraît devoir être abandonnée.

Donc il nous faut ne pas toucher à la maçonnerie de la porte principale du logis. Et c'est là que nous en sommes, à nous demander quel style donner à la menuiserie de cette porte.

Votre collègue Benoît MAFFRE, ayant découvert, lors de son étude préalable, qu'au début du XXème siècle, la porte en question était de style Transition, a d'abord souhaité que la nouvelle menuiserie de cette porte soit du même modèle. Mais je l'ai arrêté dans cet élan car j'ai fait valoir que ladite porte Transition n'avait pu être placée là qu'à la suite de l'incendie de 1884, donc n'était pas là lorsque le linteau a été surélevé, à savoir au milieu du XVIIIème siècle, une époque où la famille LEDIN était riche, comme en témoignent, entre autres, certaines peintures murales de la chapelle, ou les couvertures mansardées de l'"aile de la belle-mère", ou la cave ou, peut-être même, le dôme au-dessus de la porte charretière. Outre cette raison historique, je trouvais pour ma part que les moulures Transition faisaient moche et incongru à cet endroit car elles juraient avec le décor, assez riche mais sec, de la maçonnerie Renaissance.

Depuis que j'ai émis cet avis, nous n'avons pas vraiment progressé dans le dessin de la menuiserie de la porte restaurée. Tous les détails de ce débat ont fait l'objet de messages de ma part sur notre site favori, notamment depuis cet été.

A ce stade de notre perplexité quant à cette menuiserie, je viens de proposer l'idée d'une porte centrale insérée entre deux portes en forme de L inversé. Cette porte centrale pourrait avoir une hauteur proche de la porte originelle. J'attends les réactions de Benoît MAFFRE à cette proposition.

Il m'a écrit hier soir qu'il allait se pencher ce matin sur la question, en compagnie de sa collaboratrice Floriane GRIPPON.

Voilà. Vous savez tout ou presque. Affaire à suivre.

Amitiés,

PPF
Dans le numéro de novembre 2016 de la revue des "Amis du Houlme", je remarque le compte rendu d'une visite au château de Fontenil...

... et, plus particulièrement, la photo d'une magnifique porte Renaissance :

De quoi me faire rêver. Cette photo inspirera-t-elle enfin notre architecte du patrimoine favori ?

Au passage, me revient un souvenir de la classe de seconde...

P.S. : Cette porte Renaissance n'est pas sans ressemblance avec une porte qui finit de pourrir à 4 kilomètres de notre manoir favori, au bord de la D22 à Lonlay-l'Abbaye :

6 novembre 2016.

6 novembre 2016.

6 novembre 2016.

Il suffirait pour l'essentiel, me semble-t-il, de changer l'ordre des chapiteaux, de corinthien à ionique. Et pour le judas, pourquoi ne pas prévoir quelque chose comme ceci, trouvé sur "Facebook" :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 6 Novembre 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis
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Voici le document que m'a transmis Floriane GRIPPON le 4 novembre dernier dans l'après-midi.

A la suite de chacune de ses pages, je fais apparaître les commentaires qu'elle m'inspire (ce travail est effectué le 12 novembre 2016). Je m'attache plus particulièrement aux différences entre ce document et l'"Etude préalable" de M. MAFFRE datée de septembre 2015 :

Ce document, daté d'octobre 2016 et signé par M. MAFFRE le dernier jour de ce mois m'est arrivé le 4 novembre 2016.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que toutes ces paperasses prennent énormément de temps et consomment une énergie qu'on souhaiterait sans limite.

Mais en avant toute !

Alors que l'étude préalable traitait des menuiseries extérieures de tous les bâtiments su cour, le document sous revue se borne au logis.

Le dernier paragraphe de la page 4/37 est nouveau. Il est factuel.

A ma connaissance, Thibaud a renoncé à donner suite à son projet d'aménager l'"aile de la belle-mère" et, plus généralement, a cessé de s'intéresser à la Chaslerie dont il a pourtant reçu le don d'environ la moitié.

Je trouve le dessin du haut de la page 8/37 très intéressant et j'aimerais beaucoup, comme déjà signalé à M. MAFFRE, qu'il soit étendu aux autres bâtiments de la Chaslerie (cave, ferme et son fournil) ; les tuiles du terrasson du colombier devraient être représentées en couleurs. Je suppose que les bords de cette coupe sont orientés selon les points cardinaux (il me semblerait utile de le faire apparaître à côté du dessin).

Les photos du colombier sont antérieures à la restauration de sa couverture.

En milieu de page, la restitution des grilles est achevée.

Au 2ème alinéa du développement sur les menuiseries, je ne pense pas que la porte en question soit postérieure à 1975 ; je suppose qu'elle date de l'époque de la dernière campagne de restauration intérieure du logis, à l'initiative d'Henri LEVÊQUE, vers 1950-1960.

Le paragraphe sur les embrasures de tir, avec ses photos, est nouveau et bienvenu.

Les quelques pages de dessin qui précèdent apportent des informations qu'il m'est impossible de distinguer, tant sur le tirage papier que j'en ai fait que suite à la mise en ligne ici.

A propos de Bois-Vézin, il est question de meneaux et traverses. Contrairement à ce qu'écrit M. MAFFRE, nous avons la preuve de l'existence ancienne de tels cloisonnements à deux fenêtres du 1er étage de la Chaslerie, celles de la pièce dévastée donnant sur la cour...

6 novembre 2016.

... et il est probable qu'il en allait de même sur la fenêtre Est de la même pièce et la fenêtre Est de mon ancienne chambre.

"Si l'hypothèse du dérasement du corps de logis ne semble pas confirmée" est-il écrit en milieu de page. Or j'ai fourni de nombreux indices d'un tel dérasement, de sorte que la charge de la preuve de ce prétendu non-dérasement me semble reposer sur les épaules de M. MAFFRE. A ma connaissance et malgré mes invitations répétées, il n'a encore rien fourni de convainquant à ce sujet.

Contrairement à ce qui est écrit en milieu de page, les arguments en faveur d'un exhaussement de la maçonnerie de cette porte au XVIIIème siècle abondent. Voir notamment ceci. Par ailleurs, j'ai déjà expliqué que la porte actuelle avait dû être posée non après 1975 mais 15 à 25 ans plus tôt.

La photo est intéressante. En revanche les doutes exprimés dans le dernier paragraphes sont mal orientés ; en l'état du dossier, c'est l'hypothèse d'un non-arasement du logis qu'il faudrait plutôt prouver ; je considère pour ma part que les informations d'ores et déjà disponibles (notamment le double jet d'eau de la souche de la cheminée centrale, les dégâts de l'incendie sur divers granits dont ceux des marches ou encore la représentation, déjà citée ici, du logis avant l'incendie) prouvent au contraire ledit arasement.

Sur le décor en damier de l'enduit extérieur, Nicolas GAUTIER s'est exprimé, encore dernièrement, notamment ici ou ou encore et aussi .

Oui, c'était bien une restitution datant du printemps 2007 :

Le 1er paragraphe est abusivement restrictif. Il reste encore, à ce jour, des œillets de grilles à trois des cinq fenêtres sur cour du premier étage, ce qui montre bien qu'il y avait là des grilles, sans doute enlevées au milieu du XVIIIème siècle, à la suite de la disparition du bâtiment en retour. Accessoirement, ceci confirme qu'à l'époque, la cour n'avait pas encore été fermée :

13 novembre 2016.

Les fleurs de la grille de la tour ont été forgées par Roland FORNARI, en effet à l'imitation de fleurs de grilles du château de Carrouges ; avant l'intervention de Roland, les barreaux verticaux comportaient des trous montrant qu'un tel décor avait disparu. Enfin, le modèle de grilles "démontables" est courant dans le secteur.

A la 2ème ligne du texte, je suis d'accord avec l'appréciation selon laquelle la porte actuelle du logis est sans grand intérêt.

Qualifier la porte de l'"aile de la belle-mère" d'"ancienne porte sur cour du logis" n'est pas faux ; mais il serait juste d'ajouter que cette ancienne porte intérieure a dû être implantée là consécutivement à l'incendie de 1884 et transplantée sur l'"aile de la belle-mère" lorsque Henri LEVÊQUE, vers 1950-1960, a rendu ce bâtiment habitable.

A propos des menuiseries récentes, seule celle de la lucarne, du côté Est, ne date pas de cette campagne de travaux de 1950-1960 puisqu'on a vu qu'elle m'est due, au printemps 2007.

A propos de la grille de défense de la tour Sud-Ouest, elle est en bon état puisque je l'ai fait restaurer par Roland FORNARI.

A propos des maçonneries attenantes, l'annexe annoncée n'est pas fournie.

Ces photos, intéressantes, sont nouvelles.

La première photo est nouvelle. Voici une meilleure vue de la seconde (il s'agit de la fenêtre Est de la "pièce dévastée") :

6 novembre 2016.

Les deux photos du haut de la page précédente sont nouvelles. Voici une meilleure vue de la première (il s'agit de la fenêtre Nord-Ouest de mon ancienne chambre) :

6 novembre 2016.

Les modifications de la rédaction du "Parti général" n'appellent pas de remarques nouvelles de ma part.

On est passé ici d'un "descriptif sommaire" à un "descriptif détaillé". En fait, c'est à partir d'ici que le document d'octobre 2016 se distingue véritablement de l'"étude préalable" de septembre 2015.

Le travail qui suit m'apparaît très sérieux et très soigné, de sorte que je n'ai aucun autre commentaire général à formuler.

Il faudra que M. MAFFRE m'explique pourquoi il a prévu des volets simplifiés dans la cage d'escalier (bas de la page 32/37).

L'idée d'un "premier de série" me paraît excellente (1er quart de la page 33/37).

L'idée de rendre facile l'entretien des fenêtres des embrasures de tir me paraît excellente. Idem pour le fait qu'elles puissent s'ouvrir ; il faudra toutefois veiller à ce que les hirondelles n'en profitent pas pour venir chier partout quand on aère (prévoir un léger grillage ?).

J'aimerais qu'on arrive à se mettre d'accord sur la porte d'entrée du logis. Comme cela demandera encore du travail, je demande que le dossier soit transmis en l'état et dans les meilleurs délais à la D.R.A.C., afin de ne pas retarder davantage son instruction ; il conviendra donc de souligner que, sur la porte, le débat n'est pas clos. Accessoirement, la porte de l'"aile de la belle-mère" n'est pas Louis XIII mais Transition.

Je ne suis pas fanatique du joint balai escamotable en partie basse (cinquième tiret, en haut de la page 34/37) car je rappelle que l'entrée dans le logis présente une légère déclivité vers l'intérieur du bâtiment.

Les heurtoirs devront faire l'objet d'un soin tout particulier (dans le prolongement du message rappelé plus haut, à propos d'un antiquaire italien).

Rappel scrogneugneu : le règne de Louis XIII s'est achevé au milieu du XVIIème siècle, en 1643 précisément.

Peut-être ne serait-il pas inutile que ces dessins soient complétés par un schéma de face, afin qu'il n'y ait pas d'ambiguïté sur le positionnement latéral de ce que j'appelle les sinus (si j'en crois l'excellent fascicule des "Maisons paysannes de France" intitulé "Portes - Fenêtres - Volets", le terme technique est "tubes de buée").

J'imagine que le crochet au bout d'une perche est prévu pour permettre l'ouverture des impostes. Ce détail confirme à mes yeux le grand soin apporté à ces dessins et à ce recensement des fournitures nécessaires.

Comme surabondamment indiqué, je demeure rétif à cette porte Transition dont le style me paraît médiocrement compatible avec celui des granits sculptés environnants.

Ce modèle ne m'emballe pas davantage. Je comprends que, pour limiter l'aspect vertical de l'ensemble, les planches y aient été disposées horizontalement. Mais, s'agissant d'une porte orientée à l'Ouest, ce parti me semble multiplier les zones d'usure précoce du fait des intempéries. Enfin, je comprends que, pour des raisons de commodité, le dessin a été effectué sur un calque mais ceci empêche de distinguer la maçonnerie, pourtant pas vraiment légère à cet endroit. Il me faudrait des tirages montant beaucoup mieux cette maçonnerie.

Bien entendu, je ne fais pas apparaître ici l'estimation du coût de ces travaux.

En conclusion générale, je trouve ce document globalement excellent et je prie M. MAFFRE de le transmettre sans délai à la D.R.A.C., afin de lui permettre d'inclure la première tranche de travaux correspondants dans ses prévisions pour 2017. Cette première tranche de travaux pourrait porter, pour l'essentiel, sur la cage d'escalier, afin d'enchaîner avec la restauration des enduits intérieurs. Une deuxième tranche pourrait concerner la salle dévastée, compte tenu du coma dépassé de sa fenêtre Sud. Une troisième tranche serait consacrée à la salle-à-manger. La tranche consacrée à mon ancienne chambre devrait être complétée par la restauration d'une poutre pourrie à son plafond. La dernière tranche pourrait concerner le salon.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 13 Novembre 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis
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(début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : dimanche 13 novembre 2016 16:31
À : Floriane Grippon; Maffre Benoit
Objet : RE: 61 / La Chaslerie - Dossier projet interventions sur les menuiseries extérieures

Bonjour !

Vous trouverez ci-joint le détail des remarques que m'a inspiré votre travail que, pour l'essentiel, je trouve excellent.

(...)

Je vous prie de saisir, dans les meilleurs délais, la D.R.A.C. de toutes les pièces dont elle a besoin afin de lui permettre d'instruire le dossier (autorisation et subvention). En l'état des plafonds de subvention du CD61, il y a lieu de tronçonner ce dossier en tranches de 75 000 euros TTC chacune.

(N.B. : S'il m'est confirmé que, contrairement à Domfront qui est labellisée "petite cité de caractère", Domfront-en-Poiraie ne peut pas l'être, la taille des tranches pourra être remontée à 100 000 euros TTC chacune. Je n'aurai pas la réponse avant 8 jours.

De même, j'ai demandé au vice-président finances du CD61 d'assouplir ses règles de subvention pour travaux sur monuments historiques. Je n'ai pas encore sa réponse. Au mieux, cela pourrait également aboutir à un relèvement du montant des tranches).

Bien cordialement,

PPF

(fin de citation)

On cause, on cause, depuis bientôt trois ans, de la restauration des menuiseries extérieures du logis.

Mais voici une photo du bas de la porte d'entrée de mon bureau, au 1er étage de la tour Louis XIII :

13 novembre 2016.

Comme on le voit, un de ces quatre matins, cette porte va finir par me lâcher.

De même, il faudra ne pas tarder à poser des menuiseries aux sept lucarnes récemment restaurées sur les écuries et le colombier. Pour le moment, on a mis là des trucs temporaires et très précaires. Encore des frais en perspective que je vais devoir couvrir dans l'indifférence de mon aîné, pourtant nu-propriétaire de ces volumes qu'il était censé aménager...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 22 Novembre 2016
Journal du chantier - Ferronnerie - Menuiserie - Logis
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Deux compagnons de notre serrurier favori, Roland PADET, à savoir Arnaud SAUVAGET et Julien QUENTIN, sont venus cet après-midi remettre en état un certain nombre de portes et de serrures :
- la serrure de la porte piétonnière,
- celle de l'armoire où je conserve mes livres sur l'histoire normande,
- et la porte Sud de la chapelle :

22 novembre 2016, Arnaud SAUVAGET.

22 novembre 2016.

22 novembre 2016.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 24 Novembre 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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Je me rends ce matin à Alençon pour déposer à l'U.D.A.P. de l'Orne quatre dossiers de plus de 100 pages chacun, afin d'amorcer l'instruction des demandes d'autorisation de travaux et de subvention relatives à la restauration des menuiseries extérieures du logis.

Parallèlement, je transmets à la conservation régionale des monuments historiques de Normandie une note de 5 pages que j'ai rédigée hier et où j'expose, à l'appui de ces demandes, mes commentaires personnels sur (1) la nature de ces travaux, (2) le financement de ces travaux et (3) le phasage de ces travaux. En particulier, j'explique que mes moyens financiers ne me permettront pas de mener à bien la restauration de ces menuiseries avant que j'aie atteint l'âge de 70 ans au moins et que, dans l'intervalle, je n'aurai vraisemblablement pas la possibilité de procéder à des travaux intérieurs pour accroître ma surface habitable (curseur bloqué à 25 m2, sans tenir compte du fournil de la ferme, il est vrai distant de 150 mètres) ; de la sorte, la disposition d'une cuisine proche de la salle-à-manger et celle d'un bureau-bibliothèque que je souhaite aménager à la place de l'ancienne cuisine (dans le bâtiment Nord) sont renvoyées à des jours meilleurs. En tout cas, ultérieurs.

Dans la définition de ce programme de travaux et comme toujours depuis 25 ans que je suis en charge de ce monument, ma priorité est l'intérêt de ce dernier. Un tel choix n'est pas facile à vivre pour tout le monde.

P.S. : Sur le phasage des travaux, voici un extrait de ce que j'ai écrit à la D.R.A.C. :

(début de citation)

Pour ce découpage, mes critères personnels sont les suivants, toujours dans l’intérêt principal du monument :
- commencer par me mettre en position de purger le reliquat de subvention de l’Etat disponible au titre du « programme 2014 » ; ce reliquat concerne les enduits intérieurs de la cage d’escalier ; il vaudrait mieux réaliser ces enduits une fois les menuiseries posées. Je propose donc de traiter en premier les menuiseries de la cage d’escalier ;
- traiter les urgences sanitaires. Les fenêtres les plus malades sont, au premier étage du logis, dans ce que j’appelle la « salle dévastée » (sous-entendu par l’incendie), c’est-à-dire cette pièce de 60 m2 au-dessus du salon, à savoir la fenêtre Sud (qui est en coma dépassé) et les deux fenêtres Ouest (qui sont presque en aussi mauvais état) ;
- pour le reste, commencer à faire enfin entrer en piste l’habitabilité des pièces. Donc poursuivre par la salle-à-manger (rez-de-chaussée du logis, pièce Nord) puis par la chambre au-dessus de la salle-à-manger. Dans les deux cas, je tâcherai de restaurer les deux pièces en question dans la foulée. Comme il le sait, je souhaite que M. MAFFRE m’assiste pour ce travail. Pour la chambre à l’étage, il faudra changer une poutre pourrie. Pour ces travaux intérieurs, je solliciterai de nouvelles subventions de la part de l’Etat.
- C’est la restauration des fenêtres du salon (rez-de-chaussée) que j’aurais tendance à faire passer en dernier. En effet, il y a, dans ce salon, des boiseries IIIème République de qualité très médiocre et que je trouve incongrues en ce lieu mais je n’imagine pas pouvoir, de mon vivant, restaurer ce volume. On ferait donc passer les fenêtres correspondantes en dernier.
- Bien entendu, le bon sens voudrait que, dans la mesure du possible, les pièces des tours soient traitées en même temps que les pièces du logis directement attenantes.
- Enfin, ce phasage des travaux, pièce par pièce, est susceptible d’être modifié s’il apparaît, après la première tranche de travaux, notamment en raison du vitrage, que l’unité des menuiseries des façades est plus importante optiquement que l’unité des menuiseries des pièces.

Sur de telles bases, la première tranche (...) pourrait concerner :
- la cage d’escalier (...) ;
- la « pièce dévastée » sans tenir compte de la tour (...) ;
- la maçonnerie de la tour Sud (...).

Si cela ne vous gêne pas, je préciserai le contenu des tranches ultérieures au fur et à mesure de l’avancement du chantier.

(fin de citation)

P.S. 2 : Un autre passage de mon courrier à la D.R.A.C. mérite d'être cité ici. J'y évoque le financement des travaux :

(début de citation)

Vous savez que, depuis 25 ans que je l’ai acheté, j’ai consenti d’énormes efforts financiers à mon échelle dans l’intérêt du monument. A ce jour, seuls peuvent néanmoins être considérés comme habitables tout au long de l’année 25 m2 environ, situés dans le bâtiment Nord. Depuis quelques mois, il s’ajoute à cela le fournil de la ferme, situé à environ 150 mètres du manoir mais l’expérience de cette année montre qu’il demeure inoccupé bien que chauffé.

Je sollicite donc, de la part de l’Etat, la compréhension de cette situation, donc le taux maximum de subvention.

Même à cette condition, le niveau de mes revenus m’imposera en tout état de cause d’étaler le chantier sur plusieurs années. Par voie de conséquence, il me paraît probable que lorsque j’aurai atteint l’âge de 70 ans, ayant consacré les 6 prochaines années à la restauration de ces menuiseries du logis, je ne disposerai toujours pas de plus de ces 25 m2 habitables, n’ayant pas été en mesure de financer en sus, par exemple, l’installation d’une cuisine proche de la salle-à-manger ni celle de la bibliothèque-bureau dont je rêve pour le volume restant à restaurer au rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

(fin de citation)

Notre architecte favori paraît en panne d'inspiration pour la porte d'entrée du logis. Ces photos d'une porte du château du Fontenil, transmises par M. LUSTIERE, président des "Amis du Houlme", le réchaufferont-elles en ces temps de frimas ?

A noter que ces colonnettes sont typiques de coffres normands contemporains de la Chaslerie, dont je conserve un exemplaire très vermoulu dans le salon de notre manoir favori.
(début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mardi 3 janvier 2017 10:25
À : Fabrice BLAIZOT - IDEE -
Objet : RE: SCIC IDEE - projet chaufferie bois

Merci pour vos vœux. Recevez les miens les meilleurs pour vous, vos proches et vos activités.

Je vous dois en effet quelques explications.

A vrai dire, mon projet a reçu du plomb dans l'aile depuis qu'en octobre dernier, mon aîné m'a annoncé qu'il ne souhaitait pas s'investir davantage dans la restauration de la Chaslerie et qu'il entendrait même ne pas la conserver après mon décès. Dans ces conditions, je reste dans les 25 m2 habitables du bâtiment Nord mais entends poursuivre, dans la mesure de mes moyens qui décroissent, la restauration du monument. Compte tenu des particularités des circuits administratifs, tous ces moyens seront mobilisés, dans les 5 ans qui viennent, dans la seule restauration des menuiseries extérieures du seul logis. Par voie de conséquence, l'installation d'une chaufferie centrale dans la charretterie est renvoyée aux années 2020. J'aurai alors entre 70 et 80 ans, c'est dire que c'est pas gagné tout ça...

Bien cordialement,

PPF


De : Fabrice BLAIZOT - IDEE -
Envoyé : mardi 3 janvier 2017 09:57
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : SCIC IDEE - projet chaufferie bois

Bonjour M. FOURCADE,

tous les voeux de la coopérative pour cette année 2017 avec la réalisation de vos projets de rénovation, et pourquoi pas une chaufferie bois !

Avez-vous pu avancer sur vos projets ?

Concernant la chaufferie bois, je reste en attente de connaitre la structuration juridique qui pourrait porter ce projet, cela aura des incidences sur les aides potentielles accessibles que ce soit pour l’étude ou les travaux.

Dans l’attente de vous lire,

Cordialement,
Fabrice BLAIZOT | Ingénieur de la Cooperative IDEE

(fin de citation)

Echange de voeux :

(début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 9 janvier 2017 17:46
À : nicolas.gautier@culture.gouv.fr
Objet : RE:


Cher Nicolas,

Merci pour votre message. Mes meilleurs vœux à vous aussi et à votre famille.

A mon tour je vous réponds : "Allumez le feu !"

Car je serais curieux de savoir ce qui, mis à part votre caractère sympathiquement enthousiaste que tout le monde apprécie, moi le premier, justifie vos affirmations si catégoriques qu'à l'occasion de l'incendie de 1884, l'escalier de granit a été épargné par les flammes et, tout aussi définitivement, que la porte XVIIIème était en place à l'entrée du logis au moment de l'incendie et y a résisté.

En effet, pour m'en tenir ici à quelques idées simples :

- la restauration des marches en granit de la cage d'escalier en 2013 par l'excellente entreprise BODIN a illustré la fournaise que cet escalier avait dû supporter une nuit entière. Si vous ne me croyez pas, je vous suggère d'interroger l'excellent Cédrick COOS, gérant de l'entreprise BODIN, ou Benoît MAFFRE, l'architecte qui a suivi et contrôlé son travail ; vous pouvez aussi (à défaut du feu) envoyer ##20130918 dans le moteur de recherche de notre site favori et, à partir de là, naviguer sur la toile ;

- les granits des encadrements de fenêtres du rez-de-chaussée portent également, et encore aujourd'hui, la trace de l'incendie ;

- la totalité des pièces de bois du logis, à commencer par la charpente de la couverture mais aussi, semble-t-il, toutes les poutres des plafonds, y compris au rez-de-chaussée, a brûlé et été rendue irrécupérable à cette occasion, du moins à ma connaissance ;

- la seule exception, semble-t-il encore aujourd'hui, se trouve au rez-de-chaussée du logis ; il s'agit plus précisément du linteau de porte au passage entre le logis et le bâtiment Nord ; ce linteau de bois porte la trace d'une fournaise, sans doute celle de 1884, à tel point que l'on doit se demander ce qu'il fabrique encore là ;

- quant à la porte qui vous passionne, il s'agit, compte tenu de son épaisseur, de ses caractéristiques et, notamment, de sa serrure, d'une ancienne porte intérieure, ainsi qu'un artisan chevronné, Pascal BRESSON, qui a pris la peine de l'étudier sur place (c'est-à-dire à l'entrée de l'"aile de la belle-mère" où elle se trouve actuellement), a pu le constater et me l'expliquer. Donc, fort de cet avis d'expert, je considère qu'elle a été implantée à l'entrée du logis consécutivement à l'incendie, dans un contexte de désastre auquel il avait fallu parer dans l'urgence.

Par conséquent, je ne serais pas étonné que lorsque, vous prétendez que ladite porte a résisté à cet endroit à l'incendie qui avait laissé intacte la cage d'escalier, vous ayez écrit tout simplement ce que, de façon peut-être trop synthétique, d'aucuns pourraient appeler une (...). Rassurez-vous, vous n'êtes pas le seul, au moins pour ce qui concerne les menuiseries (je vous renvoie à ce sujet à l'étude préalable que vous savez), mais je demeure vigilant pour veiller, en l'état, toujours perfectible, de ma connaissance des lieux, à ce que des idées qui me paraissent aussi farfelues ne se répandent pas davantage.


Quant à la lucarne, je vous remercie d'avoir complété votre dessin précédent à ce sujet. Vous allez, une nouvelle fois, me trouver un tantinet rabat-joie ; mais le seul document probant que je connaisse, sur son état antérieur à l'incendie, est accessible dans la photothèque de notre site favori (onglet en bas de chaque page du site), dans la rubrique "Vieilles représentations / Avant l'incendie de 1884" ; ce document, extrait d'un ouvrage de l'érudit local BLANCHETIERE, montre que cette lucarne était en bois et de petit format.

N'ayez pas de doute sur le fait que, depuis 25 ans, bientôt 26, je n'ai jamais interrompu mes recherches pour trouver d'autres preuves de la forme authentique de cette (ces) lucarne(s). Si, comme j'imagine que l'on peut l'inférer de votre dessin modifié, il en va autrement pour vous, je vous en félicite et vous prie de bien vouloir me les communiquer


Enfin, l'hypothèse qu'il n'y avait à l'origine qu'une seule fenêtre par pièce et par façade, est nouvelle pour moi et me paraît en revanche très intéressante ; j'y souscris immédiatement pour ce qui concerne le salon mais demeure à convaincre pour la "pièce dévastée" qui se trouve au-dessus.


Quoi qu'il en soit, sur ce sujet comme sur les autres, je serai toujours heureux de débattre avec vous qui confirmez par votre courriel à quel point vous êtes, comme moi, attaché à notre manoir favori et à le comprendre et le restaurer de notre mieux, avec tout notre cœur. Sachez donc que je serai toujours heureux de vous recevoir un jour prochain à la Chaslerie.

Il existe désormais, au fournil de la ferme, de quoi abriter les amis la nuit. Donc votre date sera la mienne, y compris en cette saison, l'invitation valant également, bien entendu, pour Lucyna.

Bien amicalement à vous.

PPF



De : GAUTIER nicolas <nicolas.gautier@culture.gouv.fr>
Envoyé : lundi 9 janvier 2017 14:28
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet :

Cher Pierre-Paul,

Que cette nouvelle année vous apporte la poursuite de la réalisation de vos projets et, partant, le bien-être de toute votre petite famille.

Vous trouverez ci-après un nouveau dessin montrant la restitution de la façade avec son parement en fausse coupe de brique et de pierre, version joyeusement colorée du principe de carroyage adopté sur nombre d'édifices, dont un des manoirs du Pays d'Auge porte encore témoignage.

Vous observerez que j'ai bien tenu le plus grand compte de la disposition des baies en rétablissant la composition à une seule fenêtre
à croisée, par niveau, y éclairant une grande pièce, auquel les pièces de la tourelle servent de cabinet.

Il est enfin tout à fait probable que la toiture s’adornait d'une lucarne placée dans l'axe de la travée.

Quant à la porte, la photo des années 1900 montre sans ambiguïté que sa menuiserie, épargnée durant l'incendie car placée dans la cage d’escalier, épargnée par les flammes, est bien celle implantée au XVIIIe siècle lorsque le linteau a été rehaussé.

Quant à ma photo d'Essai, je vous accorde qu'elle n'est pas évidente à lire mais qu'il n'a pas de doute sur l’existence du carroyage, notamment sur les deux entrevous les plus à gauche !

Bien amicalement à vous.

"Envoyez la poussière !"

Nicolas Gautier
Architecte des Bâtiments de France
Architecte et Urbaniste en chef de l'Etat
Chef du service départemental de l'architecture et du patrimoine de la Sarthe
19 Boulevard de Paixhans
72000 Le Mans
Téléphone : 02 72 16 42 49/51
nicolas.gautier@culture.gouv.fr

Merci de nous aider à préserver l'environnement en n'imprimant ce courriel et les documents joints que si nécessaire.

(fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 24 Janvier 2017
Journal du chantier - Menuiserie - Bâtiment Nord
0
Pascal BRESSON vient de me transmettre les photos du meuble, en cours de finition dans son atelier et qu'il viendra ajuster la semaine prochaine pour qu'il s'insère dans le petit angle sous pente de ma chambrette monacalo-monastique :

24 janvier 2017.

24 janvier 2017.

24 janvier 2017.

Il y aura ainsi une partie rangement, pour entreposer couettes, housses et oreillers, afin de m'aider à survivre l'hiver, et une partie étagères, constituant ainsi un premier embryon de ma bibliothèque idéale (j'ai d'ailleurs demandé à Pascal d'ajouter deux planches, pour que je puisse conserver à portée de main un maximum de livres de poche ou de la "Pléiade"). Un fois ce meuble scellé, je considérerai que les travaux sont enfin terminés dans cette chambrette où, à dire vrai, se déroule plus d'un tiers de mon existence.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 26 Janvier 2017
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis
0
Au courrier ce matin, la contribution de Marc CHALUFOUR à la restauration de la porte d'entrée du logis :

23 janvier 2017.

23 janvier 2017.

Je remercie vivement Marc pour son aide amicale.

J'espère que sa proposition permettra de relancer l'intérêt de notre architecte favori pour la tâche que je lui ai confiée.

0
Beautiful Libraries and Bookshops...Door, hidden in the library, Austrian National Library, Vienna, photo by Amanda Rust, FEOtwo via Flickr.

N.D.L.R. : Y penser si j'arrive un jour à financer la bibliothèque dont je rêve. (J'envisage en effet de dissimuler la porte de séparation avec la chaufferie actuelle, future arrière-cuisine dans mon idée.)

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 1er Février 2017
Journal du chantier - Menuiserie - Bâtiment Nord
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Pascal BRESSON a livré hier le rangement de sa fabrication destiné à être scellé dans le coin aigu de ma chambrette monacalo-monastique :

31 janvier 2017.

Une journée entière a été nécessaire à deux hommes pour découper les parties d'arbalétrier qui gênaient et ajuster ce rangement :

31 janvier 2017.

31 janvier 2017.

31 janvier 2017.

31 janvier 2017.

31 janvier 2017.

31 janvier 2017.

Hier soir, le résultat faisait plaisir à voir :

31 janvier 2017.

31 janvier 2017.

Ce matin, j'ai commencé à installer là, à portée de main, de premiers livres dûment sélectionnés :

1er février 2017.

Par ailleurs, Pascal BRESSON a ciré hier les deux cache-radiateurs du bâtiment Nord :

31 janvier 2017.

Par message téléphonique laissé ce matin sur son répondeur, j'ai demandé à notre architecte favori de bien vouloir mettre en route la préparation de deux études préalables, l'une sur la restauration du circuit des douves, l'autre sur celle de la moitié Nord du logis.

Par ailleurs, compte tenu du devis obtenu pour la restauration des menuiseries extérieures du logis, j'ai décidé d'ouvrir ce marché à la concurrence.

Affaires à suivre.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 25 Mars 2017
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis
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J'ai reçu avant-hier la lettre suivante, que je n'avais pas eu le temps de mettre en ligne plus tôt :

Comme on peut le lire, la D.R.A.C. laisse ouvert le débat sur le type de porte principale à prévoir pour le logis de notre manoir favori.

On sait que la discussion a déjà été animée sur la question de cette porte. Je m'en suis largement fait l'écho ici. En quelques mots :

- se sont prononcés en faveur d'une porte de style Transition :
. M. Benoît MAFFRE,
. notre amical ancien A.B.F. de l'Orne, Nicolas GAUTIER,
. et M. TIERCELIN ;

- se sont prononcés en faveur d'une porte XVIème siècle :
. l'excellent (mais coûteux) Pascal BRESSON, menuisier,
. le non moins excellent et toujours amical ancien menuisier Marc CHALUFOUR,
. et votre serviteur qui a la particularité d'être le principal payeur dans cette affaire, ce qui n'est pas rien.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 27 Mars 2017
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis
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Il semble que le taux de la subvention de l'Etat ne soit plus, sur les parties classées au titre des monuments historiques, que de 35 % au lieu de 45 % (de mémoire) pour la précédente tranche de travaux, réalisée en 2014. Mais ne nous plaignons pas et, surtout, relançons sans tarder les entreprises afin qu'elles actualisent leurs devis :