Menuiserie

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Il y avait un beau soleil couchant hier, sur la ferme, quand je suis allé voir où en était Pascal :

9 décembre 2010, soleil couchant sur la ferme.

Le matin, il avait essayé de continuer à remonter le chambranle gauche de la porte Sud. Mais, comme il faisait trop froid, il avait vite dû s'interrompre et emmitoufler son travail, par crainte du gel :

9 décembre 2010, le froid empêche la poursuite des travaux sur la porte Sud de la ferme.

Il s'était donc replié dans le bâtiment pour démonter des solives puis détacher l'escalier, avant de continuer à curer le mur au niveau du futur mur de refend :

9 décembre 2010, décapage du parement intérieur du mur Est de la ferme, au droit du futur mur de refend.

Une nouvelle fois, il a constaté que l'argile des murs avait été remplacée par de l'avoine, accumulée là par des générations de rongeurs à l'époque où la moisson était entreposée dans le bâtiment :

9 décembre 2010, dans les murs, l'avoine a, depuis longtemps, pris la place de l'argile.

Ce matin, il a coulé le béton dans le fossé prévu pour la fondation du mur de refend :

10 décembre 2010, la fondation du mur de refend destiné à séparer le salon et la grande salle de la ferme.

Le temps que le béton sèche, il m'a suggéré d'installer dans l'ouverture récemment modifiée dans le bâtiment Nord du manoir la porte récupérée dans l'extension de la ferme. Il m'a expliqué qu'il valait mieux freiner le menuisier tant qu'il reste des travaux importants à réaliser dans ce bâtiment Nord, car le va et vient des matériaux risquerait d'abîmer une porte neuve. C'est là une idée que je n'avais pas eue, tant j'étais las de l'horrible porte blanche de mauvaise qualité de mes prédécesseurs. L'idée de Pascal m'a semblé judicieuse et je lui ai donné mon feu vert. Dans l'après-midi, il a donc transplanté cette porte de style "art déco" :

10 décembre 2010, la porte

Puis, il l'a peinte en rouge :

10 décembre 2010, Pascal en train de peindre en rouge la porte provisoire du bâtiment Nord.

Il m'a proposé de peindre en doré les sculptures de fleurs sur cette porte mais là, je ne l'ai pas suivi. Quoi qu'il en soit, je pense qu'il pourra bientôt compléter l'inscription de son véhicule pour qu'on y lise "Pascal MAIZERAY, maçonnerie, rénovation, menuiserie, peinture". En tout cas, une fois de plus, il m'a épaté !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 11 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Logis
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Pour la première fois depuis le dégât des eaux du dernier week-end, j'ai eu l'idée d'aller voir si la façade Est du logis avait été touchée.

Hélas, la réponse est positive : 6 jours après, on discerne nettement les traces d'humidité sur les joints, juste au-dessous de l'endroit où la canalisation avait cédé :

11 décembre 2010, la façade Est du logis.

Même les menuiseries de cette façade portent la marque de l'eau :

11 décembre 2010, coulure de tanin sur la partie récemment restaurée de la porte Est du logis.

Je ne sais pas comment tout cela va évoluer avec le gel.

En tout cas, j'avais rendez-vous mardi prochain (le 14) chez Groupama. Cette fois-ci, on n'échappera pas à l'expertise et, franchise ou pas, l'indemnisation pourrait être salée pour l'assureur !

N.D.L.R. du 17 juillet 2012 : Groupama ayant, malgré des primes très élevées, décidé de ne rien indemniser (à part les dégâts sur des bouquins), j'ai résolu de changer d'assureur. Il ne faut quand même pas se moquer du monde !

Guy HEDOUIN
rédigé le Samedi 11 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis
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Bonsoir,

C'est inquiétant de voir toute cette humidité, est-ce que les fissures de l'escalier correspondent à cette partie de mur?

Je pense que votre assurance va dépêcher un expert.
Il faudrait une grande période de beau temps pour assécher tout cela.

Cette porte est très jolie, beau travail.

N.D.L.R. du 17 juillet 2012 : A l'évidence, Guy HEDOUIN évoque ici la seule porte Est du logis.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 13 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Menuiserie - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
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L'électricien E.J.S., de Domfront, est venu ce matin prendre la relais du confrère défaillant que j'avais congédié il y a quelques mois :

13 décembre 2010, début du chantier pour l'électricien E.J.S. dans le bâtiment Nord.

Enfin, on devrait pouvoir avancer dans la restauration intérieure du bâtiment Nord. Le plombier est prêt à intervenir, pour installer le chauffage par le sol, dès qu'E.J.S. en aura fini. En revanche, la restauration des boiseries de la chambre du rez-de-chaussée prendra sans doute beaucoup plus de temps que prévu, à la suite de l'incendie de l'atelier de Sébastien LEBOISNE, l'ébéniste.

A la ferme, avant de maçonner le mur de refend, Pascal installe les tuyaux et réservations pour l'eau. Nous avons défini l'emplacement de la porte de séparation entre le salon et la grande salle. Sur la proposition de Pascal, je prévois une double porte de 1,60 m de large au total, dont les deux volets seront sur rail et s'escamoteront dans l'épaisseur du mur.

13 décembre 2010, installation de tubes et de conduits dans le mur de refend à remonter.

Cette fois, le remontage du mur de refend est bien parti. Mais je dois rappeler à Pascal de ne pas oublier de passer des gaines pour l'électricité. Décidemment, il est fâché avec cette idée...

13 décembre 2010, le mur de refend tout début de remontage.

Il fallait apparemment qu'Henri LEVEQUE soulignât, sur ses plans et sur sa correspondance, qu'il était conseiller général de l'Orne pour que ses projets abracadabrantesques de percement des façades de la Chaslerie eussent une chance de recevoir l'agrément de l'administration des affaires culturelles (ou de ce qui en tenait lieu, à l'époque). Mais qui oserait certifier que les passe-droits n'existent plus de nos jours ?

En tout cas, le "chef d'orchestre" savait mettre le paquet quand un projet lui tenait à cœur comme celui-ci. Voici le courrier qu'il adressa au président du conseil général de l'époque pour le convier à des agapes en vue de fêter le succès de son lobbying :

Lettre du 4 novembre 1952 d'Henri LEVEQUE au président du conseil général de l'époque.

Certes, sur le papier, son projet paraissait raisonnable. Cela prouve seulement que rien ne vaut un bon plan pour comprendre un "projet architectural".

14 octobre 1952, descriptif des travaux envisagés par Henri LEVEQUE sur le colombier et l'écurie de la Chaslerie, page 1.

14 octobre 1952, descriptif des travaux envisagés par Henri LEVEQUE sur le colombier et l'écurie de la Chaslerie, page 2.

14 octobre 1952, descriptif des travaux envisagés par Henri LEVEQUE sur le colombier et l'écurie de la Chaslerie, page 2.

Sur les plans, hélas, le projet se révélait plus problématique.

Les façades se retrouvaient percées de multiples ouvertures nouvelles, souvent mal dessinées ou mal positionnées :

- 2 au niveau du 1er étage de la façade Est du colombier, particulièrement ratées selon moi car trop proches des sablières et déséquilibrant cette façade :

Les plans, approuvés par Lucien PRIEUR, A.C.M.H., le 14 octobre 1952 (le colombier percé de deux nouvelles fenêtres au 1er étage sur sa façade Est).

- 5 (excusez du peu !) sur la façade Est de l'écurie (au niveau du rez-de-chaussée) :

Les plans, approuvés par Lucien PRIEUR, A.C.M.H., le 14 octobre 1952 (l'écurie percé de deux nouvelles portes et de trois nouvelles fenêtres sur sa façade Est).

- et encore 5 autres sur la façade Ouest :

Les plans, approuvés par Lucien PRIEUR, A.C.M.H., le 14 octobre 1952 (le colombier percé de quatre nouvelles fenêtres et l'écurie d'une nouvelle sur leur façade Ouest).

Donc, au total, c'était rien de moins que 12 nouvelles ouvertures dont Henri LEVEQUE entendait affliger quelques mètres de façade de ces malheureux bâtiments !

Le projet était particulièrement bancal, ainsi que le démontrent, à elles seules, les implantations prévues pour les escaliers : un véritable plat de spaghettis, ça sort de partout, ça va n'importe où :

- dans la "salle à manger", un bizarre effet de seuil avec deux marches arrondies pour descendre et un escalier droit pour monter

Les plans, approuvés par Lucien PRIEUR, A.C.M.H., le 14 octobre 1952 (le rez-de-chaussée).

- au niveau du 1er étage, un véritable dédale, absolument sans queue ni tête :

Les plans, approuvés par Lucien PRIEUR, A.C.M.H., le 14 octobre 1952 (le 1er étage).

- au 2ème étage, un nouvel escalier coincé sous le brisis, donc peu praticable :

Les plans, approuvés par Lucien PRIEUR, A.C.M.H., le 14 octobre 1952 (le 2ème étage).

Bref, ces plans étaient nullissimes, de quelque point de vue que l'on se place, celui du style comme celui du confort.

La réalité des travaux n'a pas tout à fait correspondu au projet... elle l'a encore dégradé. Ainsi :
- dans la salle à manger, les dalles de pierre prévues au sol ont été remplacées par des tomettes riquiquis, de surcroît jointoyées au ciment ; un mur prévu en pierres a été remplacé par une cloison de parpaings ;
- les fameux escaliers du genre spaghetti ont été fabriqués sur un modèle bas de gamme ;
- les salles d'eaux ont toutes été ratées, etc...

Mon problème est que tout cela semble tellement foireux qu'au bout de 20 ans de chantier à la Chaslerie, je ne sais toujours pas par quoi remplacer ces trucs, notamment pour ce qui concerne les escaliers. Pour les ouvertures, j'en ai pris mon parti ; ce serait d'ailleurs très difficile d'en reboucher car les cicatrices se verraient comme le nez au milieu de la figure.

Rappelez-moi ce qu'écrivait M. Jacques BROCHARD à propos de son illustre (?) parent ! Ah, oui, il vantait "son goût et son intelligence des choses du passé" !

Qui donc, dans les parages, savait que nous avions un voisin doté d'un tel sens de l'"understatement" ?

P.S. (du 26 juin 2020) : Lorsque j'ai rédigé ce message, il y a déjà 10 ans, j'avais omis de relever que tous les enduits intérieurs, qui devaient être réalisés en plâtre, l'avait été en ciment. Un ciment très dur, d'ailleurs.

Depuis lors, je me suis évertué à faire disparaître un maximum des traces du passage sur terre du père de mon vendeur. Par exception, j'ai conservé dans le colombier les quatre ouvertures percées au niveau du 2ème étage ; ce n'est pas la difficulté de dissimuler la cicatrice qui m'a finalement retenu, mais la prise en compte de la lumière qu'apportent ces percements audit étage (ma future "chambre des tourtereaux"). Il n'empêche que jamais je ne me serais permis des percements de cette taille et si carrés au ras des sablières. Et jamais, si j'avais été fonctionnaire de la D.R.A.C. (ou de ce qui en tenait lieu à l'époque), je n'aurais autorisé de telles incongruités.
Deux ans après le décès de sa mère, François LEVÊQUE écrivit au conservateur régional des monuments historiques pour présenter son programme de "remise en état" de la Chaslerie :

Lettre du 3 septembre 1972 de François LEVÊQUE, page 1.

Lettre du 3 septembre 1972 de François LEVÊQUE, page 2.

Comme cela avait déjà été le cas avec sa signature, je suis frappé par son écriture, si introvertie, si appliquée, que je trouve aux antipodes de celle de son père, qui me paraissait à la fois tonique et désordonnée (ne témoignait-elle pas, sous toutes réserves quant à mes aptitudes de graphologue, d'un tempérament, disons, de bon vivant, exubérant et peut-être même hâbleur ?).

Je n'ai retrouvé que deux factures qui corroborent plus ou moins ce courrier :

Facture du peintre en 1973.

Facture du charpentier-couvreur vers 1973, page 1.

Facture du charpentier-couvreur vers 1973, page 2.

A la lecture de ces documents, je comprends que c'est François LEVÊQUE qui fit restaurer le pavillon Louis XIII où se trouve mon bureau. Les tomettes en ont été choisies avec goût ; il y a là une boiserie sympathique, à défaut d'être parfaite, loin s'en faut. Mais c'est au niveau de la charpente que le choix du lamellé-collé, sans doute par souci d'économie, paraît le plus contestable. Et le granite qui fut sculpté pour servir de linteau à la lucarne Est n'est pas une réussite, même s'il est probable que les précédents propriétaires en étaient fiers (puisqu'il orne un article sur la Chaslerie dans un ouvrage paru, à leur époque, à la "Sélection du Reader's Digest", sous la référence donnée en "repères bibliographiques").

François LEVÊQUE partagea sans doute la décision du choix des coloris des menuiseries de l'ensemble des bâtiments et des carrelages du bâtiment Nord. Le blanc des fenêtres était une erreur (si j'en crois les propos d'un expert en la matière, Jean-Jacques ROUCHERAY, du château de Pont-Rilly, près de Valognes), d'ailleurs très répandue mais heureusement réversible. Le bleu méditerranéen (andalou ?) de l'entrée, de la cuisine et du cabinet de toilettes du bâtiment Nord ainsi que de la chambre du logis témoignait d'un goût qui n'est pas du tout le mien. J'ai donc fait sauter tout cela dès que j'ai pu, y compris au marteau-piqueur :

Septembre 1993, Sont-ce ces bleus qui me donnaient l'air morose, et même accablé, dans la cuisine du bâtiment Nord ?

Il est vraisemblable que l'intervention la moins heureuse, et de loin, de François LEVEQUE ait consisté dans l'aménagement du bâtiment Nord. Est-ce lui qui fut à l'origine du percement de toutes les horribles fenêtres carrées que j'y ai connues ? Certes, elles donnaient de la lumière à l'intérieur du bâtiment, mais quel désastre pour les façades, notamment celle sur cour. Comme l'on sait, j'ai cherché à corriger ce que j'ai trouvé, et cela n'a pas été facile. Mais le plus problématique était à l'intérieur de ce bâtiment : selon moi, c'était particulièrement mal conçu et mal réalisé ; j'ai donc estimé devoir tout reprendre, presqu'à zéro. (Je dis presque car, parfois, je me demande si je n'aurais pas dû supprimer l'ancien plancher en béton du cabinet de toilettes du premier étage, ou bien déplacer vers le logis la porte d'entrée de ce bâtiment Nord ; mais ceci est une autre histoire, dont je reparlerai peut-être plus tard) :

14 mai 2008, grand nettoyage de printemps en cours dans le bâtiment Nord !

De François LEVEQUE, je pense ne disposer d'aucune photo. Est-ce lui, toutefois, qu'on aperçoit dans la cour, vers le milieu des années 1970, alors qu'il était peut-être encore en bonne santé et fier de sa Chaslerie ?

vue de la cour de la Chaslerie, sans doute au milieu des années 1970.

Examinons maintenant comment a été restaurée, à ce stade, la "maison de Toutou", cette nouvelle dépendance de la cave.

A l'origine, cette construction se trouvait à l'angle Nord-Est de la parcelle de la ferme...

30 janvier 1993, la "maison de Toutou" devant la ferme.

... où elle servait d'abri aux moutons de mes voisins Jean-Paul et Christine VANNIER :

8 juillet 1998, la "maison de Toutou" devant la ferme.

Dès mon achat de la ferme, en 1993, je fus convaincu de l'impossibilité de la restaurer sur place mais aussi de l'opportunité de la transplanter à côté de la cave. Il fallut donc la démonter :

9 juillet 1998, démontage de l'ancienne "maison de Toutou".

Nous eûmes ainsi confirmation qu'il n'y avait rien à récupérer...

10 juillet 1998, suite du démontage de l'ancienne "maison de Toutou".

... de sorte qu'elle fut finalement rasée :

18 juillet 1998, fin du démontage de l'ancienne "maison de Toutou".

Avec l'accord de l'administration des affaires culturelles, j'entrepris de la rebâtir une centaine de mètres plus au Sud. Le maçon auquel je recourais alors creusa des fossés pour les fondations du nouvel édicule...

24 juillet 1998, le tracé des fondations de la nouvelle "maison de Toutou".

... mais choisit ce moment pour disparaître définitivement du chantier. Roland BOUSSIN ne voulut pas attendre que je lui trouve un successeur, donc que les soubassements soient réalisés, avant de me livrer la superstructure :

11 mars 1999, la superstructure de la nouvelle "maison de Toutou".

Il me poussa donc à prendre le risque d'une installation on ne peut plus précaire :

19 mars 1999, la superstructure de la future "maison de Toutou" en équilibre précaire.

La tempête de 1999, quelques mois plus tard, démontra que le pari avait été mauvais. Elle prouva également que le travail de Roland BOUSSIN avait été là de médiocre qualité, puisqu'au lieu de cheviller les pièces de bois, il s'était bien trop souvent contenté de les clouer. Bref, la tempête ravagea l'édicule :

27 décembre 1999, juste après la tempête...

Inutile de préciser que je ne félicitai pas Roland BOUSSIN. Le recrutement d'un maçon salarié permit, avec plusieurs années de retard, de régler la question des soubassements :

13 juillet 2009, Roland BOUSSIN en train de réparer la couverture de la "future maison de Toutou".

Je fis appel à un charpentier tiers pour reprendre convenablement les pièces de bois, cette fois en les chevillant :

19 février 2010, Hervé BESNIER au travail.

Pour conclure, je précise qu'après que je lui ai battu froid pendant quelque temps, je me suis réconclilié avec Roland BOUSSIN. Il est maintenant convaincu qu'à la Chaslerie, on ne cherche pas à réaliser des décors de théâtre mais des constructions solides et traditionnelles. La leçon n'a donc pas été perdue, je pense.

Comme sur l'appentis de la cave, il reste à poser le torchis entre les pièces de bois. Mais il faudrait également penser vite à la porte et aux deux fenêtres de ce petit abri de jardin, désormais drainé comme l'on sait.
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Excellent travail de Pascal qui a découvert à proximité de la Chaslerie un bâtiment de pierres en ruine (les bonnes pierres), en a retrouvé le propriétaire et a négocié l'achat du lot. J'ai juste eu à payer ce matin. Il y a là 19 m3 de grès, dont une forte proportion de pierres d'angle, puisque le bâtiment en question était un petit garage. Certes, 19 m3, ce n'est pas énorme mais les petits ruisseaux font les grandes rivières.

Par ailleurs, Pascal a fini de maçonner la porte Sud de la ferme :

8 janvier 2011, le gros-oeuvre de la porte Sud de la ferme enfin terminé.

Mine de rien, cela faisait donc trois mois que ce travail avait été entamé (voir mon message, ici, du 7 octobre dernier). Comme on le voit, il a installé sur l'ouverture une menuiserie provisoire afin qu'en cas de tempête, le vent ne soulève pas une nouvelle fois la couverture de cette extension Sud du bâtiment.

A l'intérieur de la ferme, les choses avancent lentement :

8 janvier 2011, le mur de refend de la ferme.

Dans le bâtiment Nord, le plombier a pris le relais de l'électricien. Il a débouché les toilettes mal installées par son prédécesseur, l'électricien-plombier-chauffagiste défaillant qui, décidément, était aussi nul dans chacune de ses trois prétendues spécialités...

Pascal a continué cette semaine à remonter, non sans une certaine lenteur, le mur de refend de la ferme. Pour les linteaux, il a, comme je le lui avais demandé, utilisé de vieilles poutres de chêne de récupération. Pour pouvoir travailler plus commodément, il a, avec mon autorisation, scié des solives de sapin qui ne présentaient aucun intérêt.

Ce matin, M. DUVEAU, le menuisier "meilleur ouvrier de France" recommandé par Patrice CAHART, est venu prendre les mesures de l'ouverture où il devra installer des portes coulissantes :

29 janvier 2011, réunion de chantier avec M. DUVEAU et Pascal.

Avec M. DUVEAU, nous avons évoqué la forme de la future porte d'entrée du bâtiment Nord. Comme je ne suis pas sûr de mes aptitudes pour décider "a priori" dans un tel domaine, je lui ai demandé d'aller prendre ses instructions en la matière auprès de Lucyna GAUTIER, au Mans, c'est-à-dire près de chez lui.

Dans la foulée, je me suis rendu chez mon voisin Hubert GAHERY où j'ai finalisé l'accord complexe sur les bases dont j'avais rendu compte ici le 29 décembre dernier, sous l'onglet "Sujets divers". Le géomètre viendra dans une semaine délimiter les nouvelles parcelles aux frais de mon voisin.

Hubert GAHERY est satisfait de notre accord. Il m'a donc présenté un de ses parents, m'indiquant que ce dernier serait vendeur de deux lots de pierres, l'un à Saint-Gilles-des-Marais, l'autre à Saint-Mars d'Egrenne. Il s'agit, dans les deux cas, de grès domfrontais, ce que l'on appelle ici de la "pierre froide" (Pascal m'avait fait remarquer, à l'occasion du remontage du puits de la ferme, l'été dernier, une différence, sensible au toucher, de température entre la "pierre froide" et le grès d'ici même quand les deux matériaux sont également exposés aux rayons du soleil) ; autrement dit, ce n'est pas exactement la qualité que je recherche mais cela pourrait toujours servir pour les restaurations de la ferme ou pour les soubassements de sa grange. J'ai donc topé avec le vendeur. Les pierres sont à terre, recouvertes de mousses, les bâtiments correspondants ayant été démontés il y a plus de vingt ans. Dès que Bernard pourra l'y aider, Pascal ira donc prendre livraison de ces deux lots, avec le tracteur Valtra et la remorque ; il faudra un certain nombre de rotations.

Roland BOUSSIN m'avait promis de revenir avant la fin janvier replacer la charpente restaurée du fournil de la ferme mais il n'est toujours pas à pied d'œuvre et me parle désormais de la première quinzaine de février.

Quant à Roland FORNARI, j'attends toujours qu'il installe les grilles de la façade Est du logis et qu'il me fournisse enfin les dessins demandés pour les lanternes de la cour et la grande grille aux armes des LEDIN destinée à parachever la restauration du mur entre la chapelle et le manoir.

Dans le bâtiment Nord, M. DELTA m'a promis d'installer la semaine prochaine le circuit de tuyauterie nécessaire pour le chauffage par le sol. Vivement qu'on puisse enfin avancer dans nos travaux dans ce bâtiment !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 14 Mars 2011
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Bâtiment Nord
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M. DUVEAU, le menuisier "meilleur ouvrier de France" recommandé par Patrice CAHART, m'a transmis son second projet pour la porte sur cour du bâtiment Nord, après qu'il l'a fait valider par Lucyna GAUTIER, ainsi que je le lui avais demandé.

Après avoir réduit à l'automne dernier la largeur de l'ouverture de cette porte (voir mes messages sous cet onglet, à partir du 24 novembre dernier), Pascal avait posé là, je le rappelle, une porte provisoire, récupérée à la ferme :

13 mars 2011, la porte provisoire du bâtiment Nord.

Le premier projet de M. DUVEAU, transmis en novembre dernier, ne me convenait pas. Ce modèle imposait en effet, compte tenu de la largeur de l'ouverture, de prévoir des menuiseries dormantes de part et d'autre du battant. Je le trouvais donc trop rustique :

Le 1er projet de M. DUVEAU pour la porte sur cour du bâtiment Nord.

Le second, calé sur l'ouverture rétrécie, me paraît marquer un net progrès :

Le 2ème projet de M. DUVEAU pour la porte sur cour du bâtiment Nord.

Je souhaiterais cependant connaître le profil du bas de la porte et m'interroge sur le type de sa poignée.

Je me demande aussi s'il ne conviendrait pas d'introduire de légères variations dans la largeur des planches de la partie basse de la porte.

Bonsoir,

Votre forgeron, manie aussi bien la plume que le marteau sur l'enclume.

Dommage que la remarque de la visiteuse soit tronquée, l'ensemble de son point de vue est peut-être intéressant et nous éclairerait sur sa notion de mauvaise foi (de gauche et la droite... n'a jamais de mauvaise foi).

Je trouve que les pierres du petit pont sont tout-à-fait à leur place, c'est un vestige du passé à conserver.

Le projet de grille de la chapelle est bien vu, voici les noms de deux vitraillistes du Calvados : Sylvie Liegeois, j'ai vu son travail dans le réfectoire de l'abbaye de la Lucerne-d'outre-mer, vraiment très beau et ce soir je ne retrouve pas l'autre personne.

Le manoir de Mebzon, manoir digne d'intérêt, serait-il envisageable, si le propriétaire le veut bien, que vous fassiez des photos d'ensemble.

Le projet de porte fait trop neuf, les lames verticales devraient être de largeurs différentes et non parallèles, je remplacerais la poignée par un loqueteau poucier ; mais ce n'est que mon point de vue, je ne suis pas conseiller technique. Mais pour un MOF.............?
Un autre exemple, à la Bézirie :

Porte au manoir de la Bézirie.

Porte au manoir de la Bézirie.

Porte au manoir de la Bézirie.

Je vois que vous avez sauvé votre peau auprès de Madame.

Bonne soirée !

@ Guy HEDOUIN :

Merci pour vos commentaires et suggestions.

Pour Mebzon, j'ai trouvé, grâce à Google, les deux photos suivantes :

Le manoir de Mebzon, façade d'arrivée.

Le manoir de Mebzon, façade arrière, au bord de la Mayenne.

Comme vous le voyez, ce manoir a hélas été tronqué, ce qui a profondément modifié sa silhouette. A ma connaissance, c'est un jeune couple d'agriculteurs qui en est actuellement propriétaire et qui le restaure sur des plans de Nicolas GAUTIER. Le charpentier-couvreur est Roland BOUSSIN.

A signaler que l'une des cheminées (du XIVème siècle, je crois) de ce manoir a été achetée par le père de mon vendeur, Henri LEVÊQUE, et réinstallée à sa demande au 1er étage de la Chaslerie, dans la pièce qui me sert de chambre. Carole ne l'aime pas beaucoup à cet endroit et Nicolas GAUTIER serait heureux de la voir réintégrer Mebzon mais, pour le moment, je n'ai pas donné mon feu vert, ne sachant que mettre à la place.

A propos de la porte de votre manoir de la Bézirie, je la trouve très belle. Etes-vous finalement allé voir Roland FORNARI dans son atelier du Sap ? Je pense que les loquets qu'il fabrique vous intéresseraient beaucoup. J'ai noté que vous aviez préféré enduire le bois d'huile de lin plutôt que le peindre : n'est-ce pas fastidieux à entretenir ? Mais je vois aussi que l'air passe sous la porte refermée : ceci ne vous gêne-t-il pas ? Je m'interroge aussi sur les problèmes pratiques que peut poser un volet intérieur sur une porte : n'êtes-vous pas obligé de maintenir ce volet fermé, sauf s'il n'y a pas de risque que quelqu'un veuille entrer quand il est ouvert ?

Guy HEDOUIN
rédigé le Mardi 15 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie
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Bonjour !

Les photos de la porte sont celles de la boulangerie, donc pour les coulis d'air ce n'est pas trop grave. Depuis le carrelage a été posé, ce qui diminue le jour.

Non, je ne suis pas allé voir M. Fornari.

La pose du volet sur cette porte a été conçue dans le but de me protéger d'éventuels curieux lors de mes absences.
Il est nécessaire de le fermer lors des manoeuvres de la porte.

Le traitement est à base d'huile dure, pas d'huile de lin ; comme elle n'est pas exposée directement à la pluie, une application annuelle est suffisante.

Le loqueteau est une récupération ; l'entrée de serrure, je l'ai faite ainsi que le verrou intérieur.

Bonne journée !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 18 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Ferme et son fournil
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Cette semaine, Pascal a achevé son travail sur la seconde fenêtre de la façade Ouest de la ferme. Je rappelle que celle-ci a remplacé une porte encadrée de briques blanches :

17 mars 2011, la seconde fenêtre de la façade Ouest de la ferme.

Aujourd'hui, il a, avec l'aide de Bernard, préparé les prochaines étapes du chantier du futur petit salon de la ferme.

Il a ainsi déplacé vers le garage de la ferme les deux escaliers qui étaient entreposés dans ce volume. Il y ont pris la place du tracteur Ford, désormais garé sous la charretterie. Il a également étayé ce qui lui paraissait devoir l'être.

Pascal pourra donc, une fois qu'il aura démonté la porte et la fenêtre de la façade Est, faire entrer la mini-pelleteuse dans ce futur petit salon. En effet, les corbeaux et le linteau de la cheminée y sont actuellement sans attrait et en bois et je souhaiterais les remplacer par des granits de récupération.

Bonsoir,

Comme promis quelques informations sur la quincaillerie, tout d'abord le site d'un concurrent de votre forgeron. Sur ce site il y a des panneaux avec différentes pièces forgées et leur nom.

Voir également l'excellent site de M. Tiercelin. Cette personne réalise un travail de vulgarisation formidable, il faut s'imaginer que la réalisation des croquis cotés se fait au Rotring, point de logiciel de CAD.

Enfin, pour le plaisir des yeux, voir le catalogue de la vente de la collection RULLIER. Pour l'achat, il faut vendre rapidement des "junk bonds".

Je vous remercie d'avoir fait ces photos et de les mettre à notre disposition. Je vous reparlerai des coyaux un autre jour.

Bonne soirée !
Deux nouveautés cette semaine :

Lundi, un entrepreneur spécialisé (Isoltech Normandie, basé à Sainte-Honorine-la-Chardonne) est venu, à l'instigation du plombier, M. DELTA, disposer une couche de produit isolant - de la mousse de polyuréthane - sur une partie du rez-de-chaussée du bâtiment Nord. Voici, à titre d'exemple, une photo, avant ce traitement, du coin de l'entrée qui sera sous l'escalier ; c'est là que seront dissimulées un certain nombre de manettes destinées, entre autres, à régler le chauffage par le sol :

3 avril 2011, le sol de l'entrée du bâtiment Nord, avant pose de l'isolant.

Et voici le même endroit, après traitement :

7 avril 2011, le même endroit après la pose de l'isolant.

Comme on le voit en comparant ces deux photos, l'isolant en question est de bonne épaisseur.

La prochaine étape consistera, pour le plombier, à disposer sur cet isolant le réseau de tuyaux du futur chauffage par le sol ; j'espère qu'il ne tardera pas. Puis Pascal enduira les murs de chaux. Le plombier reviendra ensuite pour le cabinet de toilettes. Le carreleur devrait prendre le relais. Bien sûr, l'électricien interviendra en tant que de besoin. A ce stade, un plâtrier aura à s'occuper des plafonds, tandis que Sébastien LEBOISNE devrait poser les boiseries restaurées de la future chambre du rez-de-chaussée (aux dernières nouvelles, il a retrouvé, dans les décombres de son atelier détruit par le feu, le panneau que je lui avais confié, dont seul l'arrière a été léché par les flammes). Enfin, le menuisier-escaliéteur pourra poser l'escalier et le forgeron sa rambarde, ce qui nous permettra de déplacer le chantier vers le 1er étage du bâtiment Nord. Comme on le voit, tout cela est complexe et nécessitera une bonne coordination entre les différents corps de métier. Gageons que, pour les quelques 34 m2 au sol de cette tranche-ci, les travaux dureront encore quelques mois. Car, comme je le rappelle souvent à Carole, de plus en plus pressée d'emménager, "Paris ne s'est pas bâti en un jour".

De son côté, Pascal s'est, durant les quatre premiers jours de cette semaine, employé à maçonner deux petites ouvertures extérieures sur le pignon Sud de la ferme, comme je le lui avais demandé. Je souhaitais en effet l'occuper utilement avant la livraison des pierres de la cheminée, prévue pour après-demain samedi.

Voici comment se présente désormais le pignon Sud de la ferme, après le percement de ces deux ouvertures :

7 avril 2011, le pignon Sud de la ferme.

Selon moi, ces ouvertures ne dénaturent pas le bâtiment qui conserve, à l'évidence, son statut de ferme. Vues de l'intérieur, ces ouvertures me semblent animer opportunément la future cuisine-salle à manger. Voici celle qui se trouvera dans l'axe de la table :

7 avril 2011, l'ouverture qui sera dans l'axe de la future table.

Comme les murs de cette pièce devraient être enduits de chaux - et aussi parce qu'il y a eu de la mérule dans cette partie du bâtiment - nous avons choisi de réaliser les linteaux en béton, et non en bois.

De l'autre côté de la porte, l'ouverture est symétrique :

7 avril 2011, Pascal en train de terminer la maçonnerie de la seconde petite ouverture au rez-de-chaussée du pignon Sud de la ferme.

Le résultat me convient tout à fait ; je demande donc à Pascal de percer une troisième ouverture, celle-ci sur le mur Est de la même pièce, près de l'emplacement d'une ancienne niche (ou ouverture ?) dont on aperçoit ici l'encadrement de bois vermoulu :

7 avril 2011, l'emplacement de la future troisième petite ouverture de la future cuisine de la ferme.

Il me semble que ces initiatives égaieront agréablement cette future cuisine. J'espère que le résultat plaira à Walter.

Dès ce matin à 9 heures, Mr T. et moi avons parcouru l'"aile de la belle-mère" (c'est-à-dire le colombier ainsi que la partie des écuries où Henri LEVEQUE avait entrepris des travaux il y a une cinquantaine d'années) en échangeant nos idées.

Nous sommes facilement tombés d'accord sur les principes suivants :

1 - Il n'y a pas lieu de modifier les maçonneries extérieures qui garderaient donc leurs ouvertures telles qu'elles sont, modulo, éventuellement, des adaptations de second ordre.

2 - Le parti à retenir pour la restauration intérieure sera la conséquence de choix sur le type de chambres et de salles d'eau dont on souhaite disposer. Au 1er étage du colombier, on peut conserver le cloisonnement actuel, avec une chambre donnant vers le Sud et un petit cabinet de toilettes ouvrant sur la cour. En revanche, tout ce qui se situe au-dessus ou à côté de cette chambre doit être repensé.

3 - L'escalier, avec ses invraisemblables contorsions actuelles, devra être remplacé par un escalier intelligemment conçu.

Nous voici soulagés, nous pouvons donc chanter de nouveau !

Avant-hier matin, lorsque Mr T. et moi avons visité l'"aile de la belle-mère", je lui ai fait part de mes rares idées pour la restauration de ce volume.

Dans la chambre du 2ème étage du colombier, je lui ai indiqué que je ferais sauter le plafond, donc disparaître la chambre du 3ème étage avec la travée d'escalier incommode qui la dessert, de manière à disposer d'une pièce à double hauteur de plafond et vue sur la charpente. A cet endroit, cette dernière est en effet très belle. Cela permettrait de supprimer les deux lucarnes donnant sur la cour et de transformer celle donnant au Sud pour lui redonner un aspect d'entrée du colombier pour les pigeons (étant entendu que les trous de boulin sont nombreux sur deux des quatre murs de la chambre du 2ème étage). Je ferais de même disparaître le cabinet de toilettes exigu donnant sur la cour, ainsi que le petit vestibule contenant la travée d'escalier montant au 3ème, afin de disposer, au second, d'une grande pièce éclairée par 4 fenêtres.

Mr T. a tordu le nez devant ces suggestions et déclaré qu'il préfèrerait conserver les trois lucarnes et transformer ladite chambre du 3ème étage en bureau-bibliothèque pour lui.

Toutefois, dimanche soir, avant de rentrer à Paris, il m'a signalé que son amie trouvait très bonne mon idée. A mes yeux, il ne fait guère de doute que cette demoiselle a bon goût et une influence bienvenue sur mon aîné...

Mais hier soir, lorsque, téléphonant à Mr T., je l'ai informé que j'avais pris rendez-vous chez un notaire pour examiner comment organiser sa prise de relais sur cette "aile de la belle-mère", il m'a recommandé de ne pas trop me presser. Il souhaite réfléchir d'abord à la forme que pourrait avoir le nouvel escalier qui remplacerait l'actuel, raté comme l'on sait.

J'ai proposé à Mr T. de demander à Lucyna GAUTIER de réfléchir à ce problème. Il semblerait d'accord pour financer cette étude, ce qui me paraîtrait une bonne façon d'avancer.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 27 Avril 2011
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Hier, Pascal a coulé la dalle de ciment au-dessus de la tuyauterie du chauffage par le sol :

26 avril 2011, l'entrée du bâtiment Nord.

M. DELTA, le plombier, doit revenir bientôt mettre le circuit en chauffe de façon à contrôler la bonne dilatation de l'installation.

L'étape suivante sera d'habiller les murs. Je crains que les nombreuses micro-fissures déjà apparues dans les briques de béton cellulaire Siporex utilisées par Pascal ne permettent d'enduire sans risque ces murs de chaux. Pascal m'assure qu'avec un grillage de plastique, ces problèmes disparaîtront.

Je m'interroge donc sur l'opportunité d'habiller les murs de l'entrée de boiseries Louis XIII, au moins jusqu'au niveau du plancher du 1er étage. Pascal me recommande d'utiliser "de la frisette, par mesure d'économie" : il semble donc qu'on ait parfois un peu de mal à nous comprendre...

En tout état de cause, il faudrait que j'aille voir M. DUVEAU, le menuisier, pour discuter de cette question. Cela me donnera l'occasion de visiter son atelier.