Menuiserie

Puisque nous en sommes à parler portes, je voudrais vous montrer les premières propositions de M. BRESSON et vous faire part des réactions qu'elles m'inspirent.

1 - Porte d'entrée du logis ; il s'agit de sa porte principale, sur cour :

Pour cette porte, M. BRESSON a voulu s'inspirer du modèle actuel qui a dû être mis là par le Tonton que l'on sait ; en tout cas, cette porte n'est pas assez épaisse à mon goût. Le modèle de M. BRESSON ne me convainc pas ; je trouve que son dessin accentue l'impression déjà produite par la hauteur de la porte ; il ne me semble pas certain que l'imposte ne doive pas être corrigée pour être davantage en phase avec le reste de la structure du châssis en question.

2 - Porte du logis donnant sur la terrasse :

Mme CHEVILLON, à qui j'ai montré ce dessin lors de notre réunion de vendredi à Alençon, a regretté qu'on remplace la porte actuelle qui est très ancienne ; je lui ai expliqué que son bas était pourri, de sorte que j'y avais fait placer une rustine. Elle s'est ensuite demandé s'il était judicieux de doter cette porte de chevilles de bois taillées en pointe ; or, tel est le cas sur les nouvelles portes, approuvées par l'administration des affaires culturelles, de Notre-Dame-sur-l'Eau à Domfront, et l'on sait les liens historiques très forts entre cette église et la famille LEDIN, propriétaire de la Chaslerie avant la Révolution.

Mais je préférerais des clous de fer qui orneraient opportunément, selon moi, cette porte, tristounette sans ce décor.

3 - Porte sur cour du bâtiment Nord :

Sans avoir d'avis définitif, je m'interroge sur le montage en parquet de Versailles du bas de la porte ; n'est-il pas un peu trop précieux, compte tenu du caractère bricolé et du statut relativement secondaire de ce bâtiment ?

Les petits bois des fenêtres voisines, approuvés par un A.C.M.H. travaillant mal, sont trop épais. On n'est pas obligés de reproduire cette erreur sur la porte. Je propose de réduire de 20 % peut-être la largeur de ces petits bois sur cette porte.

4 - Les boiseries de la chambre mortuaire :

Leurs moulures commandent celles des portes voisines, y compris la porte d'entrée sur cour du bâtiment Nord.

Je suis incapable de formuler un avis sur ces moulures. Sur ce sujet, j'aurais tendance à faire confiance à l'homme de l'art qu'est M. BRESSON. En tout cas, son projet de boiseries pour cette pièce (dont je ne dévoile ici que 50 %) me plaît beaucoup dans ses grandes lignes ; il me semble très bien conçu.

5 - Porte intérieure de séparation entre l'entrée du bâtiment Nord et le dégagement donnant accès à la chambre mortuaire :

On retrouve sur ce dessin le type de vitrail des fenêtres de la Bézirie (c'est-à-dire chez Guy HEDOUIN).

Je me demande si, ici, il ne serait pas plus judicieux de conserver une simplicité analogue à celle de la partie vitrée de la porte voisine d'entrée du bâtiment Nord sur cour.

Comme on le constate, je ressens la nécessité de m'interroger sur certaines propositions de M. BRESSON. Mais je ne suis pas assez calé ni ne me sens assez de goût pour trancher seul sur tout.

C'est pourquoi, plus j'y pense, plus je me dis qu'une étude diagnostic confiée à un architecte de qualité serait opportune.

Resterait à se mettre d'accord sur le contenu et le coût d'une telle étude et sur la nécessité qu'elle tienne compte de mes urgences (à savoir la livraison rapide de la porte du logis sur terrasse et, dans le bâtiment sur cour, de la porte sur cour, des portes intérieures et des boiseries de la chambre mortuaire).
Les bras m'en tombent de bon matin. Comment peut-on être aussi nul ?

Voici en effet les documents que je viens de scanner. Ils ont été annotés par "Maître Henri LEVÊQUE".
Maître en quoi, on n'ose l'imaginer.

On retrouve d'abord les horribles percements sous la sablière, tels qu'ils ont hélas été autorisés, à l'époque, par l'administration des affaires culturelles :

Et, si l'on tourne un abattant...

... voici ce que l'on découvre :


Ou encore :

On l'a donc échappé belle.

Mais le pire est à venir.
En effet, il est désormais prouvé de façon formelle que les escaliers absurdes de l'"aile de la belle-mère" sont le produit de l'esprit torturé du Tonton que l'on sait :

Quand je vois cela, je me dis qu'(...) !

P.S. (du 9 octobre 2021) : Quelques soixante-dix ans après que de telles horreurs ont pu être approuvées par les instances des affaires culturelles, je ne comprends toujours pas comment un tel forfait a pu être ne serait-ce qu'envisagé. Certes, à l'époque, la priorité du pays était de se reconstruire, d'où, entre autres, l'usage forcené du ciment. Mais quand même....
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 6 Février 2014
Journal du chantier - Menuiserie - Bâtiment Nord
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Discussion entre experts :

6 février 2014.

M. BRESSON présente son projet de moulures pour les boiseries de la chambre mortuaire :

6 février 2014.

M. MAFFRE demande une simplification des profils pour tenir compte du caractère rustique du bâtiment Nord.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 11 Février 2014
Journal du chantier - Menuiserie - Bâtiment Nord
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Sébastien LEBOISNE est venu prendre les mesures du dégagement situé entre l'entrée du bâtiment Nord et ma future chambre mortuaire :

11 février 2014.

Je lui ai en effet demandé un devis pour la penderie qui sera installée là, avec un fond permettant l'accès à tous ces fils électriques.

Puisque ce dégagement est exigu et très sombre, j'ai prévu des miroirs partout, y compris au plafond. Car, comme Mr T., M. MAFFRE m'a recommandé que les trois portes de ce dégagement soient pleines. Donc, si je veux que la lumière circule, il faut que je compense.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 16 Février 2014
Journal du chantier - Menuiserie - Bâtiment Nord
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Igor a repris l'étanchéité des fenêtres du bâtiment Nord. La réparation donne toute satisfaction dans ma chambrette en soupente. Il n'en va pas de même dans la chambre voisine :

14 février 2014.

Jonathan m'a fait observer que l'eau s'accumule dans la rigole du bas du bâti sans s'écouler à travers les trous que Sébastien LEBOISNE m'assure pourtant avoir débouchés. Cette rigole m'apparaît en outre insuffisamment profonde quand je la compare à celle de la fenêtre réalisée par M. BRESSON pour Guy HEDOUIN.

Je ne vois pas comment Sébastien LEBOISNE pourrait éviter, cette fois-ci, de remettre de l'ordre dans son travail imparfait.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 18 Février 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord - Florilège de portes - Florilèges
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M. BRESSON m'a transmis hier soir ses nouveaux dessins et devis. Je l'en remercie. Je les ai communiqués à M. MAFFRE pour commentaires. Voici ce qui est ainsi envisagé :

- pour la délimitation du w.-c. sous l'escalier :

Je ne suis pas sûr que la cloison soit suffisamment épaisse pour supporter un lavabo ;

- pour la porte destinée à ménager un sas avec la porte donnant accès à la terrasse :

Il est en effet prévu que la porte d'accès à la terrasse soit restaurée et non remplacée ; comme elle ne comporte pas de dormant mais bute directement sur la pierre, il se pose un problème d'isolation thermique que ce sas doit régler ; s'agissant des ferronneries, je me demande si Roland FORNARI ne ferait pas mieux que ces produits industriels (j'aperçois une trace de moulage sur un gond) ;

- pour la porte sur cour du bâtiment Nord :

Il s'agit là non de deux projets distincts mais des deux faces de la même porte ;

- pour les boiseries de la chambre mortuaire :

La tête de lit.

Là, je me demande si la relative simplification des moulures ne justifierait pas une certaine réduction du devis ; je prie M. MAFFRE de me donner son avis à ce sujet. Par ailleurs, n'était-il pas prévu de modifier le panneau au-dessus de la porte vers le dégagement ?
Voici mon historique des constructions de la Chaslerie :

(début de citation)

. J'ignore s'il n'y avait qu'une ferme à l'origine ; mon hypothèse est qu'il y avait un manoir détruit par les Anglais au début de la guerre de 100 ans, qui avait permis à une famille de costauds de contrôler le gué voisin (le Guéviel, au confluent du Beaudouët ou Choisel et de l'Egrenne, distant d'environ 500 mètres du manoir actuel), point de passage obligé pour se rendre à l'abbaye de Lonlay en venant du Sud. Mon hypothèse est que l'ancien manoir était bâti sur la terrasse actuelle, terrasse dont le mur Ouest est percé de meurtrières orientées vers l'Ouest ; la chapelle, dont les fenêtres sont ogivales avait été bâtie du même côté de ce mur que cet ancien manoir. La question se pose de savoir si les deux tours rondes du logis, percées de meurtrières diverses, ne sont pas antérieures au corps principal du logis actuel. Sur le tympan de sa porte sur cour, le logis actuel porte la date 1598. Ce tympan est manifestement dû au même ciseau que ceux des manoirs de Loraille et de La Bouëtte (sur la commune actuelle de St-Roch-sur-Egrenne) et de La Servière (sur la commune actuelle de Céaucé) (voir le bouquin de DESGRIPPES).
. L'ancienneté de la noblesse des LEDIN fait l'objet de deux thèses : (1) les LEDIN prétendaient descendre d'une famille du Nord de la France et qu'un des leurs, Pierre LEDIN, avait rendu, en 1382, de tels services au suzerain de Domfront, le comte d'Alençon, qu'il avait été autorisé à apposer ses armes sur celles de la ville ; (2) des érudits locaux auto-proclamés, sans doute désireux d'abaisser les LEDIN pour complaire aux descendants d'acheteurs de Biens Nationaux, ont interprété de prétendues annotations de d'HOZIER comme réfutant cette théorie ; le fait est qu'est déposé aux archives de l'Orne un exemplaire du document au timbre du cabinet d'HOZIER, qui ne comporte aucune remarque négative de ce prétendu type. Il existe d'autres sources à la contestation, se fondant sur d'anciens procès intentés sous l'Ancien Régime par certains nobles voisins jaloux des LEDIN. Le fait est que les LEDIN semblent s'être élevés au sein de la noblesse essentiellement par des alliances de plus en plus prestigieuses, jusquà VASSY, gendre du dernier LEDIN et émigré à la Révolution. En tout état de cause, affirmer comme vous le faites que la noblesse des LEDIN ne date que d'Henri IV semble aller un peu trop vite en besogne.
. Le logis reconstruit en 1598 devait comporter une aile en retour qui a dû brûler avant le début du XVIIIème siècle ; c'est alors que la partie gauche de la façade du logis sur cour a été modifiée (percement de 4 fenêtres ; apposition d'un écu daté de 1598 au milieu de ces 4 fenêtres nouvelles). Le logis a brûlé en 1884 (foudre + 1 nuit sans secours). A la suite de cet incendie, les murs ont été arasés d'une soixantaine de centimètres (cf jet d'eau de la cheminée centrale) ; les linteaux des fenêtres du 1er étage sont désormais en bois ; les lucarnes ont disparu ; la charpente a été refaite à l'économie. Dans les années 1950, Henri LEVÊQUE a sévi dans le logis (ciment, matériaux bas de gamme, cheminée de Mebzon à Sept-Forges au 1er, cheminée de la Jarrière à Torchamp au RC, toutes deux maçonnées au ciment ; dans le salon, boiseries IIIème République mal coupées et ornées de plâtre ; etc.).
. La tour Louis XIII était accessible par une échauguette dont il reste la trace dans l'arrière-cour, au niveau du 1er étage ; l'escalier actuel est postérieur (il bouche d'ailleurs une ancienne ouverture, encore visible à mi-hauteur). Au 1er étage de la tour Louis XIII était logé le chapelain attaché à la chapelle du manoir.
. Le colombier devait comporter à l'origine un millier de trous ; il n'en reste qu'une centaine, visibles au 2ème étage actuel. Il est possible qu'à l'origine, le colombier ait eu une couverture analogue à celle de la tour Louis XIII. L'équivalent de 2 étages a été rendu habitable au XVIIIè siècle (cf linteaux des fenêtres). Vers 1950, Henri LEVÊQUE a fait percer 4 fenêtres au 2ème étage du colombier.
. Les écuries mansardées sont datées de 1764, charpente due à Jean MIDY, déjà intervenu 2 ans plus tôt sur la cave (ses spécialités : croix de Saint-André ; belles sablières extérieures ; signature).
. Le dôme à impériale date de Louis XIV ; il surplombe un mur percé de 4 meurtrières, sans doute d'apparat (pour signifier l'ancienneté de la noblesse).
. Le bâtiment Nord, construit au début du XIXème siècle, était à usage agricole ; il bouchait le flanquement réciproque de meurtrières de la tour Nord-Est et la tour Louis XIII. Il a été rendu habitable après 1950. Ces travaux étaient tellement ratés qu'une dérestauration s'imposait dès lors que le parti avait été retenu de ne pas raser ce bâtiment.
. La cour n'était donc pas fermée à l'origine. Elle l'a été progressivement.

(fin de citation)

P.S. (du 9 octobre 2021) : Plus de sept ans après avoir écrit ce texte, je n'aurais rien à y changer (sauf un ou deux termes trop familiers).

Je regrette d'autant plus qu'après que M. MAFFRE a refusé de tenir compte de ces remarques (pas seulement sur l'incendie de 1884), les contre-vérités ou insuffisances du diagnostic qu'il a assénées sous son timbre d'architecte du patrimoine continuent à "dire le droit" auprès de son fan-club administratif.

Il faudrait qu'un autre architecte du patrimoine, auréolé d'un prestige au moins égal parmi les instances administratives, accepte de détordre les erreurs en question.

Après mes plus de trente ans d'essais de dialogue plus ou moins facile avec lesdits types d'interlocuteurs, je ne suis pas persuadé que, le système étant ce qu'il est, ce puisse être demain la veille.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 3 Mars 2014
Journal du chantier - Menuiserie - Bâtiment Nord
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Gérald NERAMBOURG, compagnon de Sébastien LEBOISNE, recreuse et débouche les gouttières des fenêtres du bâtiment Nord :

3 mars 2014.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 17 Mars 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Menuiserie - Bâtiment Nord
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Pour le dégagement de la chambre mortuaire, M. MAFFRE avait déjà repoussé mes idées de miroir au plafond et sur le mur de droite (c'est-à-dire le mur de séparation avec le cabinet de toilettes prévu pour cette chambre). Pour le même endroit, il vient également de retoquer, du moins pour sa façade, le placard à miroirs coulissants dont j'avais concocté le projet avec Sébastien LEBOISNE. Donc, après le veto sur le vitrage de la porte vers l'entrée du bâtiment Nord, il n'y aurait pas non plus de miroir dans ce passage que je souhaitais pourtant lumineux.

M. MAFFRE préconise en revanche un placard à portes de bois de l'un des modèles suivants :

Les trois derniers modèles de "placard sous tenture" me satisferaient. Mais j'aimerais connaître l'avis de tiers. Donc j'en appelle au fan club !

Et j'aimerais aussi savoir comment traiter les murs du dégagement, en enduit ou avec un décor analogue de planches. Sur cette question, je ne connais pas l'avis de M. MAFFRE. Pourtant, nous nous apprêtons à passer commande de portes d'une qualité beaucoup plus soignée que ces planches pour les ouvertures entre le dégagement en question et, d'un côté, la chambre mortuaire, de l'autre, l'entrée du bâtiment Nord. Alors, que devons-nous prévoir, y compris pour la porte entre le dégagement et le cabinet de toilettes ?

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 26 Mars 2014
Journal du chantier - Electricité - Menuiserie - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
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M. BRESSON est venu changer le battant de la fenêtre Ouest de la grande chambre en soupente. Le précédent, réalisé en simple vitrage, avait en outre le défaut de ne pas être étanche alors que son exposition lui faisait recevoir à peu près toutes les eaux de pluie du secteur :

26 mars 2014.

Pendant ce temps, le compagnon de M. BRESSON, aidé de l'apprenti, retaille la porte d'entrée du fournil de la ferme. Bien que réalisée par un "meilleur ouvrier de France", celle-ci n'a pu fermer de tout l'hiver...

26 mars 2014.

... pas plus que, depuis leur pose, il n'a été possible d'ouvrir les fenêtres, dues au même M.O.F., sans risquer de les casser tant leur ajustage avait été excessivement serré.

Puisque, enfin, le fournil de la ferme va se trouver hors d'eaux, j'ai demandé à Freddy JARDIN, de l'entreprise E.J.S. de Domfront, de repasser me voir afin qu'on se mette bien d'accord avant la pose d'un chauffage électrique par le sol dans ce bâtiment.

Arriverai-je à livrer cette chambre pour le mariage ? Ce serait bien agréable mais ne rêvons pas...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 1er Avril 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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Le rapport de M. MAFFRE sur le programme de travaux de 2014 (en fait, du 1er semestre 2014) est, à mes yeux, un modèle du genre.

Cet exercice pourrait être fastidieux puisqu'il s'agit d'expliquer par le menu les tenants et les aboutissants d'un morceau de rêve. Pourtant, je trouve la lecture de ce rapport si gratifiante que je m'empresse de le mettre en ligne (à l'exception de quelques pages blanches et de deux autres pages consacrées au coût des travaux en cause et à leur calendrier de réalisation).

La Chaslerie est, pour partie, classée parmi les monuments historiques et, pour le reste, inscrite à l'I.S.M.H. Le programme de travaux pour 2014 concerne à la fois des parties classées et des parties inscrites.

En l'état de la règlementation, il résulte de cette situation qu'avant de commencer de quelconques travaux, il faut demander l'autorisation à l'administration selon deux procédures différentes.

Pour les parties classées, cela prend la forme, en 4 exemplaires, d'un formulaire auquel j'ai chaque fois joint le rapport de M. MAFFRE. Ce formulaire est le suivant :

J'ai déposé ces documents hier au S.T.A.P. d'Alençon. Il ne m'en a pas été délivré de recepisse.

Pour les parties inscrites, le dossier, avec le même rapport de M. MAFFRE, est à déposer en mairie, en 5 exemplaires cette fois, avec les zakouskis suivants :

De cette masse de paperasses, il est délivré recepisse :

Mais, me direz-vous si vous n'êtes pas assommés par ce fatras, pourquoi le dossier des parties inscrites est-il plus complexe que celui des parties classées ? Ma réponse : mystère !

Et pourquoi y a-t-il lieu de déposer 9 dossiers quand 4 (ne mégotons pas, disons 5) devraient amplement suffire ? Ma réponse : mystère et boule de gomme !

Je suppose que tout cela permet de lutter contre le chômage en développant l'emploi public, d'où nos impôts, d'où notre dette. C'est une affaire qui marche. En tout cas, cela semble parfaitement absurde.

Tout cela me renvoie à mon souhait qu'en fac de droit, en droit administratif, quelques enseignants téméraires (je n'en ai pas croisés à Caen) veuillent bien s'atteler enfin à la réforme de l'administration.

Et, soyons fous, pourquoi ne pas rêver qu'à l'E.N.A. soit créée une épreuve, dotée du plus fort coefficient, qui serait enfin dédiée à la simplification de l'administration ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 4 Avril 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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Voici le recepisse qui était au courrier ce matin :

6 mois ! J'espère que l'instruction de ce dossier, au demeurant fort bien présenté par M. MAFFRE, ne durera pas aussi longtemps, compte tenu des ultimatums que j'ai reçus de la part de Carole et de la jeune classe concernée. Sinon, je connais quelques agents de l'Etat qui pourraient avoir bientôt un mort sur la conscience...

I say goooooooood morning !

;-)))

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 4 Avril 2014
Journal du chantier - Electricité - Menuiserie - Peinture - Bâtiment Nord
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Sur la suggestion pressante de la jeune classe concernée (qui n'a d'ailleurs pas grand chose qui la concerne dans cette affaire), j'ai tenté une expérience. J'ai demandé à Igor de badigeonner de chaux mélangée de latex (pour que ça tienne) les ronds de bois des boutons électriques prévus pour la grande chambre en soupente.

Le résultat est concluant :

4 avril 2014.

Adopté !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 10 Avril 2014
Journal du chantier - Menuiserie - Bâtiment Nord
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L'expression "chambre funéraire" (ou "mortuaire", selon l'humeur) ne passe guère auprès de mon public le plus proche. En attendant mieux, parlons donc de "futur bureau".

Dans le dégagement qui mène à mon futur bureau, Igor vient de changer le placo du plafond car le précédent n'était pas horizontal.

10 avril 2014.

Sébastien LEBOISNE qui s'en était aperçu le premier reviendra lundi reprendre les mesures du futur rangement à installer dans ce volume. Nous rediscuterons du type de façade à prévoir.

A l'étage, Sébastien installera 4 sabots à l'encadrement de la porte de la grande chambre en soupente, ce qui devrait nous permettre d'en finir avec une bonne part des badigeons de l'entrée du bâtiment Nord.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 15 Avril 2014
Journal du chantier - Ferronnerie - Menuiserie - Peinture - Bâtiment Nord
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Dans l'entrée du bâtiment Nord, Igor s'apprête à passer la dernière couche de badigeon. A côté de lui, Sébastien LEBOISNE fixe les sabots des chambranles de la porte d'accès à la grande chambre en soupente. L'essentiel de cette entrée (à l'exception de la porte sur cour et de l'enduit sur le mur attenant) devrait pouvoir être livré d'ici quelques jours.

15 avril 2014.

J'ai donc pu demander ce matin à Roland FORNARI de revenir prendre les cotes pour la rampe d'escalier que je compte le charger de forger.

J'ai également profité de la présence de Sébastien pour lui demander divers autres services :
- réparer une porte coulissante du rangement du dressing (au 1er étage du même bâtiment) ;
- prendre les cotes d'une petite menuiserie à réaliser pour dissimuler des fusibles ;
- examiner les options qui s'offrent à nous pour le rangement à installer dans le dégagement menant vers mon "futur bureau" (précédemment appelé "chambre mortuaire") ; nous sommes convenus d'une fermeture à 4 portes de 45 cm de largeur, du dernier modèle présenté par M. MAFFRE ; Sébastien devra me soumettre ses propositions de ferronnerie.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 15 Avril 2014
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Menuiserie - Ferme et son fournil
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Dans le fournil de la ferme, Jonathan passe le sol de béton à la disqueuse, afin d'en gommer les aspérités qui gêneraient la pose de l'isolant prévu pour le chauffage électrique par le sol.

15 avril 2014.

Ce ponçage dégage énormément de poussières. Il est heureux que Jo ait enfin pu, aujourd'hui, ouvrir la fenêtre dont l'ajustement excessif demandera une prochaine intervention de M. BRESSON.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 17 Avril 2014
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Bâtiment Nord
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Il me tarde de ne plus me prendre les pieds dans les protections de l'escalier lorsque je quitte ma chambrette en soupente...

17 avril 2014.

... sans même évoquer la fine poussière de chaux qui s'immisce partout, y compris sur mes photos :

17 avril 2014.

Pendant qu'Igor achève de poncer les murs avant de les badigeonner de nouveau, Jo rabote les pièces de bois sciées industriellement.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 24 Avril 2014
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Bâtiment Nord
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Dans l'entrée du bâtiment Nord, Jonathan vieillit les bois à la brosse électrique...

24 avril 2014.

... tandis qu'Igor parfait les badigeons au papier de verre :

24 avril 2014.

D'une manière ou d'une autre, tout cela fait beaucoup de poussière. Mais on tient le bon bout pour cette pièce.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 28 Avril 2014
Journal du chantier - Menuiserie - Ferme et son fournil
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Assisté de son compagnon, Loïc, M. BRESSON a rectifié aujourd'hui les porte et fenêtres du fournil de la ferme, afin d'assurer leur mise en jeu et d'y placer les poignées et serrure qui manquaient encore :

28 avril 2014.

28 avril 2014.

28 avril 2014.

P.S. : Foutu logiciel !