Maçonnerie-carrelage

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J'ai, entre autres, deux défauts qui sont en train de me jouer des tours.

D'une part, je suis nul en géologie et, malgré tous mes efforts, je n'arrive toujours pas reconnaître ni à nommer les pierres du secteur. Il faudra donc que, dès que j'en aurai le loisir, je me remette à étudier ce sujet ingrat, en l'état des ouvrages trouvés.

D'autre part, j'ai besoin de voir en vrai grandeur pour percevoir des différences de coloris.

Ainsi, j'ai indiqué avoir découvert à Ger un lot de pierres dont je pensais qu'il conviendrait à mes travaux.

Mais la première benne livrée hier me plonge dans la perplexité :

26 mars 2011, la première bennée de pierres de Ger.

Manifestement, la couleur est trop claire.

Me voici embarrassé à l'égard du vendeur. Comme celui-ci ne m'a pas livré les pierres triées et calibrées comme convenu, je vais pouvoir rediscuter. Mais ce n'est jamais agréable.

P.S. : Le vendeur est passé ce matin. Je lui ai donc fait part de mes critiques. Il va revenir dès cet après-midi, avec son épouse, pour trier les pierres selon les calibres que Pascal nous a indiqués par téléphone.

Je suis impressionné par la vaillance de ce jeune homme et de son épouse : sacrés vikings, ils me surprendront toujours !

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En cette après-midi humide de dimanche, alors que d'autres songeraient à se reposer, voici mon couple de vikings - mari et femme - en train de trier les pierres qu'ils m'ont livrées :

27 mars 2011, les premières pierres achetées à Ger.

Bien sûr, ces pierres n'ont pas la couleur optimale pour la Chaslerie. Elles avaient été maçonnées avec un mélange de chaux et d'argile. J'espère que la pluie, en lavant cette chaux blanche, leur donnera un aspect plus acceptable.

En tout cas, face à ce couple si travailleur, je ne me sens pas le courage de refuser le lot acheté. Il appartiendra à Pascal de panacher le moment venu.

P.S. : le mari m'a dit qu'il n'était pas viking mais corse. Quoi qu'il en soit, c'est un malabar de 110 kg de muscles.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 27 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Dans l'Orne - Annonces
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Pendant que le couple vikingo-corse s'escrimait à trier des pierres, je me suis donc rendu au château de X (voir en "Sujets divers").

Sur le chemin du retour, entre Céaucé et Domfront, j'ai remarqué sur la droite (peu avant d'arriver à la hauteur de la chapelle que restaurent nos amis JOUACHIM) un ensemble de bâtiments agricoles d'aspect avenant. Je suis allé y jeter un coup d'oeil, accueilli là par le propriétaire qui m'a fait les honneurs du lieu.

Dans son futur logis, je suis tombé en arrêt devant la cheminée : c'est exactement le modèle qui serait idéal pour la ferme de la Chaslerie. Ca doit donc se trouver, que diable !

27 mars 2011, une cheminée idéale pour la ferme de la Chaslerie.

La voici, massive, sous un autre angle :

27 mars 2011, la cheminée vue sur un chantier à Céaucé.

Si l'un des visiteurs du site en connaît une analogue à vendre, qu'il veuille bien me le signaler, j'étudierais la question de près !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 28 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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Dès sa reprise du travail ce matin, Pascal est allé voir les pierres triées hier. Il ne trouve pas les 9 m3 vendus, mais 7. Surtout, il n'est pas du tout satisfait du calibrage effectué, beaucoup trop grossier à ses yeux.

P.S. : J'ai parlé ce matin au géant corse. Une fois de plus, il s'est montré très correct et courtois. Nous sommes convenus que nous prendrions le temps de voir comment la pluie lave la chaux du premier lot. Je lui ai précisé qu'il ne devrait pas se sentir lié à mon égard s'il trouvait un autre acheteur.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 28 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse - Ailleurs - Annonces
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Les cours de l'hôtel des invalides, à Paris, sont pavées de grès. Les pierres sont de belles dimensions comme le montre la photo suivante (où ma chaussure donne l'échelle) :

28 mars 2011, les pavés des Invalides.

Je me dis que des pavés de ce modèle seraient parfaits pour la cour de la Chaslerie et pour la partie de l'avenue qui traverse l'avant-cour. Il m'en faudrait donc 1 200 m2.

Si un visiteur du site connaît un filon, je le prie de me l'indiquer. Car cela pourrait m'intéresser.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 31 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse - Ferme et son fournil
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Cette semaine, Pascal a recommencé à trier les pierres le long de la D 22. Le chantier de la ferme est donc interrompu, le temps que j'aille voir si l'une des cheminées qui m'ont été signalées pourraient faire l'affaire. Je vais profiter de cette promenade pour négocier un potager de granit pour la ferme et, peut-être, des pavés pour l'avant-cour du manoir, signalés par un visiteur de ce site internet.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 31 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil - Liens divers - Vie du site
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Impeccable Kangoo ! Ma "voiture de plombier" m'est bien utile pour le chantier. Je rapporte ainsi de Goulet (à côté d'Ecouché) le potager en granit découvert grâce à "leboncoin.fr". Le vendeur était M. Serge Bodé, ancien directeur de l'agence de la Caisse d'épargne à Domfront, qui m'a chargé de transmettre son salut à ses amis domfrontais.

31 mars 2011, le futur potager de la ferme de la Chaslerie.

Je demanderai à Pascal de placer ce potager dans l'embrasure de la fenêtre à remonter sur la façade Est du futur petit salon (et ancienne cuisine et salle à vivre) de la ferme.

Quant à la piste de pavés trouvés sur le même site internet, je ne suis pas sûr de donner suite, l'affaire m'a semblé bien pagaïeuse.

Merci à Guy HEDOUIN de m'avoir signalé une cheminée à vendre.

la cheminée achetée à Sainte-Opportune, près de Briouze.

Ce soir, le marché a été conclu. Les pierres, actuellement entreposées dans une ancienne fosse à purin, seront livrées dans huit jours :

31 mars 2011, la future cheminée de la ferme.

En attendant, je demande à Pascal de terminer, si le temps le permet, de trier les pierres le long de la D 22, puis de commencer à percer de petites ouvertures dans la future cuisine de la ferme (comme expliqué, sous cet onglet, le 23 février dernier).

P.S. : En fin de journée, toutes les pierres accumulées depuis une quinzaine d'années en bordure de la D 22 ont enfin été triées et calibrées. La place est enfin nette. Ouf !

1er avril 2011, la place est bientôt nette le long de la D 22.

Deux nouveautés cette semaine :

Lundi, un entrepreneur spécialisé (Isoltech Normandie, basé à Sainte-Honorine-la-Chardonne) est venu, à l'instigation du plombier, M. DELTA, disposer une couche de produit isolant - de la mousse de polyuréthane - sur une partie du rez-de-chaussée du bâtiment Nord. Voici, à titre d'exemple, une photo, avant ce traitement, du coin de l'entrée qui sera sous l'escalier ; c'est là que seront dissimulées un certain nombre de manettes destinées, entre autres, à régler le chauffage par le sol :

3 avril 2011, le sol de l'entrée du bâtiment Nord, avant pose de l'isolant.

Et voici le même endroit, après traitement :

7 avril 2011, le même endroit après la pose de l'isolant.

Comme on le voit en comparant ces deux photos, l'isolant en question est de bonne épaisseur.

La prochaine étape consistera, pour le plombier, à disposer sur cet isolant le réseau de tuyaux du futur chauffage par le sol ; j'espère qu'il ne tardera pas. Puis Pascal enduira les murs de chaux. Le plombier reviendra ensuite pour le cabinet de toilettes. Le carreleur devrait prendre le relais. Bien sûr, l'électricien interviendra en tant que de besoin. A ce stade, un plâtrier aura à s'occuper des plafonds, tandis que Sébastien LEBOISNE devrait poser les boiseries restaurées de la future chambre du rez-de-chaussée (aux dernières nouvelles, il a retrouvé, dans les décombres de son atelier détruit par le feu, le panneau que je lui avais confié, dont seul l'arrière a été léché par les flammes). Enfin, le menuisier-escaliéteur pourra poser l'escalier et le forgeron sa rambarde, ce qui nous permettra de déplacer le chantier vers le 1er étage du bâtiment Nord. Comme on le voit, tout cela est complexe et nécessitera une bonne coordination entre les différents corps de métier. Gageons que, pour les quelques 34 m2 au sol de cette tranche-ci, les travaux dureront encore quelques mois. Car, comme je le rappelle souvent à Carole, de plus en plus pressée d'emménager, "Paris ne s'est pas bâti en un jour".

De son côté, Pascal s'est, durant les quatre premiers jours de cette semaine, employé à maçonner deux petites ouvertures extérieures sur le pignon Sud de la ferme, comme je le lui avais demandé. Je souhaitais en effet l'occuper utilement avant la livraison des pierres de la cheminée, prévue pour après-demain samedi.

Voici comment se présente désormais le pignon Sud de la ferme, après le percement de ces deux ouvertures :

7 avril 2011, le pignon Sud de la ferme.

Selon moi, ces ouvertures ne dénaturent pas le bâtiment qui conserve, à l'évidence, son statut de ferme. Vues de l'intérieur, ces ouvertures me semblent animer opportunément la future cuisine-salle à manger. Voici celle qui se trouvera dans l'axe de la table :

7 avril 2011, l'ouverture qui sera dans l'axe de la future table.

Comme les murs de cette pièce devraient être enduits de chaux - et aussi parce qu'il y a eu de la mérule dans cette partie du bâtiment - nous avons choisi de réaliser les linteaux en béton, et non en bois.

De l'autre côté de la porte, l'ouverture est symétrique :

7 avril 2011, Pascal en train de terminer la maçonnerie de la seconde petite ouverture au rez-de-chaussée du pignon Sud de la ferme.

Le résultat me convient tout à fait ; je demande donc à Pascal de percer une troisième ouverture, celle-ci sur le mur Est de la même pièce, près de l'emplacement d'une ancienne niche (ou ouverture ?) dont on aperçoit ici l'encadrement de bois vermoulu :

7 avril 2011, l'emplacement de la future troisième petite ouverture de la future cuisine de la ferme.

Il me semble que ces initiatives égaieront agréablement cette future cuisine. J'espère que le résultat plaira à Walter.

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Bonjour,

Au risque de passer pour un rabat-joie, je trouve plus élégante la façon dont vous aviez traité les éguets de la boulangerie.

En ce qui concerne votre isolant, j'ose espérer que vous saviez que c'est loin d'être écolo, dans le même esprit que les agriculteurs chimistes.

Cela étant dit, chacun agit avec sa conscience, au jour d'aujourd'hui, on ne peut pas dire que l'on ne savait pas.

Si l'on désire de l'information, elle existe, je redis chacun est libre d'agir à sa guise.

Bonne journée !

Dès 8 heures ce matin, Pascal a travaillé sur la troisième petite ouverture que je lui ai réclamée hier. Il a commencé par enlever les pierres de l'ancienne ouverture, dégageant ainsi ses feuillures :

8 avril 2011, l'ancienne ouverture de la future cuisine-salle à manger de la ferme.

Il est ainsi prouvé, s'il en était besoin, que mes trois ouvertures sont largement conformes à l'original (j'ai juste préféré des linteaux obliques, de manière à faciliter l'entrée de la lumière). Cette conclusion est d'autant plus satisfaisante que je n'avais pas attendu ce travail de fouille pour donner mes instructions à Pascal. Ceci me donne donc à penser - en toute modestie - que je ne comprends pas trop mal, somme toute, ce que j'appelle "l'esprit du lieu".

En début d'après-midi, voici l'état du chantier vu de l'extérieur du bâtiment. Le linteau de l'ancienne ouverture est la grosse pierre roux foncé qui se trouve sous le haut des tubes d'échafaudage, en haut à droite de la future ouverture :

8 avril 2011, la 3ème petite ouverture de la future cuisine-salle à manger de la ferme.

On comprend que les nouvelles ouvertures seront plus basses que l'ancienne. J'ai en effet souhaité que Pascal cale la hauteur de leurs appuis sur celle du dossier du banc d'angle qui meublera la pièce à cet endroit. Car je trouverai très confortable, lorsque j'irai plus tard remplir ma grille de Sudoku en prenant un petit déjeuner chez Walter, de sentir le soleil réchauffer mes vieilles omoplates. On n'est jamais trop prévoyant...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 9 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Ce matin, Philippe JARRY, Pascal et moi, nous avons été accueillis à Sainte-Opportune par Aurélien FILLÂTRE. Son grand-père appelle ce jeune homme "Aurélien le coquin". Pour moi, ce sera "Aurélien l'avocat", tant ce grand admirateur de Babar, tout comme moi, m'a semblé bavard. Il m'a fait visiter le poulailler de son père...

9 avril 2011, visite d'un poulailler sous la conduite d'

J'ai pu admirer l'échelle qui permet aux poules de pénétrer dans cette grange par un portillon à leurs dimensions :

9 avril 2011, le poulailler d'Aurélien.

Pendant qu'Aurélien et moi devisions de la reine Céleste et du singe Zéphyr, Philippe et Pascal, aidés du père et du grand-père d'Aurélien, chargeaient la cheminée de granit achetée grâce aux bons conseils de Guy HEDOUIN. Au passage, nous avons appris que ce que nous appelions à tort le linteau de la cheminée en est en réalité le manteau :

9 avril 2011, Philippe JARRY et Pascal en train de charger la cheminée.

Une fois de retour à la Chaslerie, Philippe et Pascal ont déchargé ces pierres devant la ferme. Sur la photo suivante, on pourra, au passage, noter l'état du chantier de la troisième petite ouverture de la future cuisine de la ferme, dans l'état où Pascal en a interrompu la maçonnerie hier soir :

9 avril 2011, Philippe JARRY décharge les granits tandis que Pascal conduit le

Pascal devra commencer, lundi ou mardi prochain, par passer ces blocs sculptés au "kärcher" pour enlever la mousse et les lichens.

9 avril 2011, les granits en attente du kärcher.

Bonsoir Mr Fourcade,

Vous allez être déçu, je vais encore vous contredire, les bons termes pour les cheminées sont les suivants :

A copier 100 fois !

A part cela, je vois que la cheminée est arrivée à bon port. On pourra l'admirer lors de notre visite.

Savez-vous qu'avec les fleurs de pissenlits non traités on fait une excellente confiture qui s'apparente au miel ?

Je vois que la divergence de vue sur la restauration persiste, peut-être faudrait-il aborder le problème d'une autre manière.

Bonne soirée !

@ Guy HEDOUIN :

Décidemment, que ferais-je sans vous ? Vous êtes impayable, et encore plus perfectionniste que moi, on dirait.

Pour les relations père-fils, je suis demandeur de leçons. J'en ai parlé avec des amis. Eux aussi éprouvent, m'ont-ils dit, des difficultés analogues avec leur descendance, comme si le fils voulait toujours "tuer le père".

Ceci dit, Carole vient d'arriver, on va aller dîner tous les quatre "Au goût des autres", à Saint-Georges-de-Rouelley, et je vous ferai ensuite part (sous l'onglet "Sujets divers" qui me semble mieux convenir pour la suite des échanges sur un tel sujet) de certaines de mes réflexions sur l'hérédité, la généalogie et la statistique. Une fois de plus, je vous le promets, je ne serai pas "politiquement correct"...

Véronique FRANCE
rédigé le Dimanche 10 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Si vous êtes demandeur de leçons, on dirait que vous ne pouviez pas mieux tomber, car Monsieur a l'air particulièrement doué pour en donner.

Quelle chance d'être ainsi constamment redirigé dans le droit chemin, quand on s'en écarterait aussi maladroitement !

Dès ce matin à 9 heures, Mr T. et moi avons parcouru l'"aile de la belle-mère" (c'est-à-dire le colombier ainsi que la partie des écuries où Henri LEVEQUE avait entrepris des travaux il y a une cinquantaine d'années) en échangeant nos idées.

Nous sommes facilement tombés d'accord sur les principes suivants :

1 - Il n'y a pas lieu de modifier les maçonneries extérieures qui garderaient donc leurs ouvertures telles qu'elles sont, modulo, éventuellement, des adaptations de second ordre.

2 - Le parti à retenir pour la restauration intérieure sera la conséquence de choix sur le type de chambres et de salles d'eau dont on souhaite disposer. Au 1er étage du colombier, on peut conserver le cloisonnement actuel, avec une chambre donnant vers le Sud et un petit cabinet de toilettes ouvrant sur la cour. En revanche, tout ce qui se situe au-dessus ou à côté de cette chambre doit être repensé.

3 - L'escalier, avec ses invraisemblables contorsions actuelles, devra être remplacé par un escalier intelligemment conçu.

Nous voici soulagés, nous pouvons donc chanter de nouveau !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 10 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Murs divers - Dans l'Orne - Annonces
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Je suis désormais assailli d'offres de pierres pour les douves !

J'ai expliqué avoir acheté une petite cinquantaine de m3 de pierres de bonne couleur cet hiver, à deux vendeurs différents, l'un à La Haute Chapelle, l'autre à Saint-Gilles-des-Marais.

Le géant corse doit revenir ce matin pour voir si nous pouvons nous mettre d'accord sur les 80 m3 en provenance de Ger.

Mais ce n'est pas tout. J'ai en mains une offre de 80 m3 à Lonlay-l'Abbaye et une autre de 60 à Domfront.

Bien entendu, cette profusion d'offres fait baisser les prix.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 11 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement
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Toute la journée, Bernard a fait des allers et venues entre la Chaslerie, Saint-Gilles-des-Marais et Saint-Mars-d'Egrenne, pour récupérer les pierres que m'a vendues Marcel GAHERY.

11 avril 2011, le chargement des pierres d'un ancien poulailler à Saint-Gilles-des-Marais.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 11 Avril 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Pascal a quasiment achevé aujourd'hui la maçonnerie de la 3ème petite ouverture de la future cuisine-salle à manger de la ferme. Il ne reste plus que le linteau à couler, puis quelques pierres à poser dessus :

11 avril 2011, la 3ème petite ouverture de la future cuisine de la ferme.

Nous avons donc commencé à réfléchir à la pose des pierres de cheminée dans le futur petit salon de la ferme.

A dire vrai, mon achat de samedi n'est pas optimal, ainsi que je ne m'en suis rendu compte que ce soir.

Si, en effet, je compare la cheminée que je viens d'acheter à celle de la salle à manger du manoir, je m'aperçois que le linteau de la nouvelle est loin d'être satisfaisant. Il est en granit bleu, alors que tout le reste de la cheminée est en granit roux. Surtout, je pense qu'il est postérieur aux corbeaux et aux piédroits. Je suppose qu'il a remplacé un linteau de bois qui avait mal vieilli. Mon impression est que ce linteau a deux siècles au maximum alors que le reste de la cheminée en aurait plus de trois.

11 avril 2011, le linteau de la cheminée achetée avant-hier.

Ce linteau reposait directement sur les corbeaux, comme le montre la photo suivante que m'a communiquée le vendeur :

La cheminée achetée à Sainte-Opportune.

Voici, par comparaison, la cheminée du manoir :

11 avril 2011, la grande cheminée du manoir.

Une fois n'est pas coutume, je vais donc dire du bien d'Henri LEVEQUE, dont le choix de cheminée a été plus judicieux que le mien...

Sur la grande cheminée de la Chaslerie, on note que le linteau est posé sur des "sur-corbeau" (je ne connais pas le terme exact) qui l'éloignent donc du foyer. Cela donne à l'ensemble de bonnes proportions.

Sur la cheminée achetée avant-hier, il n'y a pas de "sur-corbeau", de sorte que la longueur de la partie des corbeaux dépassant du mur détermine la distance entre le linteau et le foyer ou, si l'on préfère, la profondeur de la cheminée. Autrement dit, il manque une trentaine de cm à l'appel !

Or, dans le futur petit salon de la ferme, le plan du mur dans lequel doivent être insérés les piédroits et les corbeaux de la cheminée achetée avant-hier n'est que de 10 à 15 cm en avant du plan du foyer. Comme les corbeaux ne sont prévus pour ressortir que de 30 cm devant le plan du mur, cela signifie que nous ne disposerions que de 45 cm au maximum pour la profondeur de la cheminée, ce qui est très peu.

11 avril 2011, l'emplacement de la cheminée de la ferme.

Face à ce problème, j'ai imaginé deux solutions :

- soit enfoncer le foyer de 15 à 20 cm en tirant parti de l'épaisseur du mur, ancien pignon de la ferme dans sa conformation initiale ; mais ceci me paraîtrait soulever des problèmes de réalisation, notamment de sécurité ; donc j'abandonne cette idée ;

- soit avancer le plan du mur, par exemple en le doublant d'un mur de parpaings de bonne épaisseur.

Pascal me dissuade de mettre en œuvre la deuxième idée, qui lui semble trop onéreuse. Il m'en suggère une troisième qui consisterait à retailler et boucharder les corbeaux de la "nouvelle" cheminée, de manière à en allonger la partie visible.

11 avril 2011, le corbeau gauche de la cheminée achetée avant-hier.

Pascal a commencé ce soir à tester la faisabilité de sa suggestion sur le corbeau gauche et se dit satisfait du résultat.

Pourtant, il s'est également mis à la recherche, dans mon stock de vieux cailloux, d'une paire de corbeaux de bonne longueur et en granit roux.

De mon côté, je ne suis pas convaincu que je pourrai faire l'économie d'un surépaississement du mur.

On verra demain. Il nous faudra également rechercher des dalles de granit pour l'âtre de la cheminée. La journée sera donc chargée.