Maçonnerie-carrelage

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 26 Février 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil
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J'attends ce matin la visite de Roland BOUSSIN qui doit m'expliquer les tenants et les aboutissants de son récent devis de restauration de la charpente et de la couverture du fournil de la ferme.

Je suis allé faire un tour à la ferme, dont j'ai rapporté les deux photos suivantes qui permettront de mieux comprendre où Pascal devrait intervenir prochainement.

La porte Ouest de la ferme, où il devra éliminer les briques blanches et qu'il devra transformer en fenêtre. C'est la pierre de seuil de cette porte qui sera récupérée...

26 février 2011, un bout de la façade Ouest actuelle de la partie la plus ancienne de la ferme.

... pour servir à la porte de la façade Est, dont la largeur sera réduite à l'occasion, de manière à redonner de l'unité au bâtiment. La fenêtre de cette partie de cette façade sera également restaurée :

26 février 2011, un bout de la façade Est actuelle de la partie la plus ancienne de la ferme.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 3 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Logis - Ferme et son fournil
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Pendant que Roland FORNARI se débat avec le problème d'arrimage des œillets des grilles dans les joints, revenons à Pascal.

En trois jours, il a pratiquement terminé la restauration de la fenêtre Ouest du rez-de-chaussée de l'extension Sud de la ferme. Voici le travail, vu de l'extérieur du bâtiment...

3 mars 2011, la fenêtre Ouest de l'extension Sud de la ferme, vue de l'extérieur.

... et vu de l'intérieur :

3 mars 2011, la fenêtre Ouest de l'extension Sud de la ferme, vue de l'intérieur.

Bien sûr, il ne m'échappe pas que, sur la façade extérieure, l'appui et le linteau ont des hauteurs trop dissemblables, nouvel exemple de l'imperfection de nos productions humaines. La prochaine fois, je tâcherai de sensibiliser en temps utile Pascal à ce genre de détail.

Pour le reste de cette fenêtre, il reste juste à compléter le mur intérieur au-dessus du linteau une fois que son béton aura séché.

Comme prévu, Pascal s'est ensuite déplacé vers la porte Ouest de l'ancienne salle à vivre (futur petit salon) de la ferme, qu'il va devoir transformer en fenêtre :

3 mars 2011, la ferme vue du Sud-Ouest.

Une fois encore, il y a de mauvaises surprises : une poutre est pourrie sur dix centimètres et devra être raccourcie d'autant ; le mur est en très mauvais état, bricolé de toutes parts et, de surcroît, farci de divers cables, tubes et tuyaux accumulés là au fil du temps, dorénavant sans objet donc à supprimer :

3 mars 2011, le début de la restauration de la future fenêtre Ouest du salon de la ferme.

Pascal m'a montré l'ampleur des dégâts et je lui ai donné mon accord pour tout démonter et tout reprendre convenablement :

3 mars 2011, l'état actuel du coin Sud-Ouest du futur salon de la ferme.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 4 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage
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Heureux effet du site internet, Pascal m'a donné hier la carte de visite d'une personne de Bellou-en-Houlme désireuse de me vendre, triées et livrées à la Chaslerie, 80 m3 de pierres identiques à celles du fournil de la ferme.

L'offre paraît intéressante. Je vais l'étudier.

Guy HEDOUIN
rédigé le Samedi 5 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Bonjour,

Je ne suis pas d'accord, le meneau est vertical. Je dois partir à la la foire aux arbres à Lisieux. Ce soir si j'ai un moment, je reprendrai cette discussion.

Bonne journée à vous !

@ Guy HEDOUIN :

Erreur, mon cher Watson ! La trace du meneau vertical est en effet très visible sur l'une des fenêtres du salon qui donnent sur le Pournouët (donc à l'Est). Mais, si vous observez bien les photos, il y avait aussi un meneau horizontal, à environ un tiers de la hauteur de la fenêtre en partant du haut : il y a dans les chambranles, à ce niveau-là, deux petits granites qui se font face et qui corroborent mon interprétation. Voici la confirmation de ce que j'écris, sur une des fenêtres sur cour du salon :

5 mars 2011, les traces du meneau horizontal sur une fenêtre sur cour du salon.

Comme expliqué par ailleurs, je pense que ces meneaux ont été enlevés lors de l'instauration de "l'impôt sur les portes et fenêtres", à une époque encore troublée...

Je vois donc que vous n'avez pas encore décelé l'omission de mon précédent message. Rentrez donc vite de Lisieux, il va vous falloir étudier mieux le dossier !

P.S. : Un courriel de Guy HEDOUIN, postérieur à ce message, m'oblige à en corriger la forme : il n'y a en fait de meneaux que verticaux, les pierres horizontales s'appellent en réalité des croisillons. Dont acte, encore une chose que je devrais copier cent fois.

Guy HEDOUIN m'a transmis, sur le vocabulaire de l'architecture et sur les grilles anciennes, une intéressante documentation que je ne peux mettre en ligne car elle n'a pas le format toléré par ce site (soit "jpg" ou "JPG" d'après ce que m'a dit mon jeune webmaster).
Mon interlocuteur de Bellou-en-Houlme est venu me chercher ce matin pour m'emmener voir les pierres qu'il voudrait me vendre. En fait, ces pierres sont sur une ferme de Ger, donc en plein "synclinal Domfront-Mortain".

Il n'y a pas là beaucoup de pierres d'angle ni de linteaux. La bonne nouvelle, c'est qu'en plus des 80 m3 proposés, il y aurait un deuxième lot sur la même exploitation agricole.

Rentré à la Chaslerie, j'ai consulté la carte géologique du B.R.G.M. au 50 000ème. Or, si la ferme en question se trouve précisément sur du "O4-5", c'est-à-dire du "grès de May", il y a, à proximité immédiate, du "O3-4" mais aussi du "O5a" ("schistes du pont de Caen") et du "O6-S1" ("grès culminant"). Je ne sais pas de quelle carrière exactement proviennent ces pierres, donc suis bloqué pour identifier précisément leur âge. Je retiens néanmoins l'idée qu'à première vue et sur la base de mes connaissances géologiques embryonnaires à propos de l'Ordovicien (le "O" de cette classification des roches) et du Silurien (son "S"), elles seraient parfaites pour le mur d'escarpe des douves.

Il est prévu que mon interlocuteur me les livre triées par épaisseurs dès que le terrain, là-bas et chez moi, sera moins humide. Je lui ai montré les tas de Pascal, le long de la D22, afin qu'il saississe ce que j'entends quand je parle de pierres triées.

Nous avons trouvé un accord de principe, seule la date de livraison est encore en suspens.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 12 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Cette semaine, Pascal a été arrêté une journée par un tour de rein.

Voici donc où en était rendue hier la restitution de la 2ème fenêtre de la façade Ouest de la ferme :

11 mars 2011, l'ancienne porte Est de la ferme.

Après avoir nettoyé le terrain du Tertre Linot, Bernard travaille actuellement au Nord de la Chaslerie, en bordure du champ des nièces de Jeannette LEVEQUE. Il m'a signalé hier qu'il avait trouvé là, dans le fossé, des traces de construction. Je m'y suis rendu en promenade cet après-midi avec Carole.

Effectivement, il y a là des vestiges de maçonnerie très ancienne, peut-être d'un bâtiment. Et aussi un petit pont de pierres enfin dégagé des ronces qui en interdisaient la vue :

12 mars 2011, le petit pont de pierre au Nord des terres de la Chaslerie.

De quand date ce pont ? De plus de trois siècles, certainement. Il a dû en passer, là, des charrettes chargées de foin ou de sarrasin, ce "blé noir" que Pascal retrouve désormais, par seaux entiers, dans les murs de la ferme où l'ont accumulé des générations de rongeurs.

Il y a un petit pont comparable, mais vraisemblablement plus récent, au Sud de la douve Est. Lors d'une "Journée du patrimoine", une vieille dame m'a raconté qu'il y a plus d'une soixantaine d'années, elle allait nettoyer son linge au lavoir qui se trouvait à proximité de cet endroit :

13 octobre 2009, le petit pont de pierre au Sud de la douve Est.

J'envisageais de récupérer les pierres du second pont afin de les réutiliser dans mes travaux. Mais, maintenant que j'ai vu l'autre, je choisis de les conserver en l'état et, un jour peut-être, de les restaurer. Sur le premier, il faudrait resserrer les pierres. On verra, je vais y réfléchir...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 14 Mars 2011
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Bâtiment Nord
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M. DUVEAU, le menuisier "meilleur ouvrier de France" recommandé par Patrice CAHART, m'a transmis son second projet pour la porte sur cour du bâtiment Nord, après qu'il l'a fait valider par Lucyna GAUTIER, ainsi que je le lui avais demandé.

Après avoir réduit à l'automne dernier la largeur de l'ouverture de cette porte (voir mes messages sous cet onglet, à partir du 24 novembre dernier), Pascal avait posé là, je le rappelle, une porte provisoire, récupérée à la ferme :

13 mars 2011, la porte provisoire du bâtiment Nord.

Le premier projet de M. DUVEAU, transmis en novembre dernier, ne me convenait pas. Ce modèle imposait en effet, compte tenu de la largeur de l'ouverture, de prévoir des menuiseries dormantes de part et d'autre du battant. Je le trouvais donc trop rustique :

Le 1er projet de M. DUVEAU pour la porte sur cour du bâtiment Nord.

Le second, calé sur l'ouverture rétrécie, me paraît marquer un net progrès :

Le 2ème projet de M. DUVEAU pour la porte sur cour du bâtiment Nord.

Je souhaiterais cependant connaître le profil du bas de la porte et m'interroge sur le type de sa poignée.

Je me demande aussi s'il ne conviendrait pas d'introduire de légères variations dans la largeur des planches de la partie basse de la porte.

Bonsoir,

Votre forgeron, manie aussi bien la plume que le marteau sur l'enclume.

Dommage que la remarque de la visiteuse soit tronquée, l'ensemble de son point de vue est peut-être intéressant et nous éclairerait sur sa notion de mauvaise foi (de gauche et la droite... n'a jamais de mauvaise foi).

Je trouve que les pierres du petit pont sont tout-à-fait à leur place, c'est un vestige du passé à conserver.

Le projet de grille de la chapelle est bien vu, voici les noms de deux vitraillistes du Calvados : Sylvie Liegeois, j'ai vu son travail dans le réfectoire de l'abbaye de la Lucerne-d'outre-mer, vraiment très beau et ce soir je ne retrouve pas l'autre personne.

Le manoir de Mebzon, manoir digne d'intérêt, serait-il envisageable, si le propriétaire le veut bien, que vous fassiez des photos d'ensemble.

Le projet de porte fait trop neuf, les lames verticales devraient être de largeurs différentes et non parallèles, je remplacerais la poignée par un loqueteau poucier ; mais ce n'est que mon point de vue, je ne suis pas conseiller technique. Mais pour un MOF.............?
Un autre exemple, à la Bézirie :

Porte au manoir de la Bézirie.

Porte au manoir de la Bézirie.

Porte au manoir de la Bézirie.

Je vois que vous avez sauvé votre peau auprès de Madame.

Bonne soirée !

@ Guy HEDOUIN :

Merci pour vos commentaires et suggestions.

Pour Mebzon, j'ai trouvé, grâce à Google, les deux photos suivantes :

Le manoir de Mebzon, façade d'arrivée.

Le manoir de Mebzon, façade arrière, au bord de la Mayenne.

Comme vous le voyez, ce manoir a hélas été tronqué, ce qui a profondément modifié sa silhouette. A ma connaissance, c'est un jeune couple d'agriculteurs qui en est actuellement propriétaire et qui le restaure sur des plans de Nicolas GAUTIER. Le charpentier-couvreur est Roland BOUSSIN.

A signaler que l'une des cheminées (du XIVème siècle, je crois) de ce manoir a été achetée par le père de mon vendeur, Henri LEVÊQUE, et réinstallée à sa demande au 1er étage de la Chaslerie, dans la pièce qui me sert de chambre. Carole ne l'aime pas beaucoup à cet endroit et Nicolas GAUTIER serait heureux de la voir réintégrer Mebzon mais, pour le moment, je n'ai pas donné mon feu vert, ne sachant que mettre à la place.

A propos de la porte de votre manoir de la Bézirie, je la trouve très belle. Etes-vous finalement allé voir Roland FORNARI dans son atelier du Sap ? Je pense que les loquets qu'il fabrique vous intéresseraient beaucoup. J'ai noté que vous aviez préféré enduire le bois d'huile de lin plutôt que le peindre : n'est-ce pas fastidieux à entretenir ? Mais je vois aussi que l'air passe sous la porte refermée : ceci ne vous gêne-t-il pas ? Je m'interroge aussi sur les problèmes pratiques que peut poser un volet intérieur sur une porte : n'êtes-vous pas obligé de maintenir ce volet fermé, sauf s'il n'y a pas de risque que quelqu'un veuille entrer quand il est ouvert ?

Guy HEDOUIN
rédigé le Mardi 15 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie
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Bonjour !

Les photos de la porte sont celles de la boulangerie, donc pour les coulis d'air ce n'est pas trop grave. Depuis le carrelage a été posé, ce qui diminue le jour.

Non, je ne suis pas allé voir M. Fornari.

La pose du volet sur cette porte a été conçue dans le but de me protéger d'éventuels curieux lors de mes absences.
Il est nécessaire de le fermer lors des manoeuvres de la porte.

Le traitement est à base d'huile dure, pas d'huile de lin ; comme elle n'est pas exposée directement à la pluie, une application annuelle est suffisante.

Le loqueteau est une récupération ; l'entrée de serrure, je l'ai faite ainsi que le verrou intérieur.

Bonne journée !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 18 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Ferme et son fournil
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Cette semaine, Pascal a achevé son travail sur la seconde fenêtre de la façade Ouest de la ferme. Je rappelle que celle-ci a remplacé une porte encadrée de briques blanches :

17 mars 2011, la seconde fenêtre de la façade Ouest de la ferme.

Aujourd'hui, il a, avec l'aide de Bernard, préparé les prochaines étapes du chantier du futur petit salon de la ferme.

Il a ainsi déplacé vers le garage de la ferme les deux escaliers qui étaient entreposés dans ce volume. Il y ont pris la place du tracteur Ford, désormais garé sous la charretterie. Il a également étayé ce qui lui paraissait devoir l'être.

Pascal pourra donc, une fois qu'il aura démonté la porte et la fenêtre de la façade Est, faire entrer la mini-pelleteuse dans ce futur petit salon. En effet, les corbeaux et le linteau de la cheminée y sont actuellement sans attrait et en bois et je souhaiterais les remplacer par des granits de récupération.

Rayon de soleil printanier ce matin sur la Chaslerie. J'en profite pour aller me promener du côté de la ferme :

19 mars 2011, la façade Est de la ferme.

Devant le bâtiment, la gadoue commence enfin à sécher :

19 mars 2011, la partie Sud-Est de la ferme.

La semaine prochaine, Pascal va attaquer la restauration des deux ouvertures - une fenêtre et une porte - situées sous les lucarnes.

A cet endroit du bâtiment, l'intérieur - correspondant au futur petit salon - est désormais dégagé des deux escaliers déposés et de tous les matériaux de chantier qui l'encombraient. On aperçoit sur la photo suivante la cheminée dont il va falloir remplacer les corbeaux et le linteau de bois par du granit :

19 mars 2011, l'intérieur du futur petit salon de la ferme.

Voici peut-être des granits que nous utiliserons là ; il faudra que je fasse le tri avec Pascal afin de choisir les bons :

19 mars 2011, quelques-uns des granits stockés à proximité de la ferme.

Pendant quelques semaines, nous n'allons donc plus travailler sur la façade Ouest :

19 mars 2011, la façade Ouest de la ferme.

Deux bonnes nouvelles aujourd'hui, dont m'a informé Marie FRULEUX, l'architecte des bâtiments de France qui suit à Alençon le dossier de la Chaslerie : la D.R.A.C. accepte de subventionner en 2011 la restauration du mur Ouest de la douve Nord ainsi que l'étude préalable de Lucyna GAUTIER.

Le mur permettra d'éviter que le fournil du manoir ne finisse par glisser dans les douves. L'étude préalable organisera la suite des travaux de gros-oeuvre, notamment à propos de l'allée, mais aussi sur les douves et sur la ferme.

J'ai ainsi pu signer ce soir le devis de Lucyna.

25 mars 2011, la façade Est du futur petit salon de la ferme.

Le choc, le voici : cette photo ne vaut-elle pas mieux qu'un long discours ?

Comme on le voit, les mêmes causes produisant les mêmes effets (je parle là de murs qui ne tenaient plus, sans doute, que par l'opération du Saint-Esprit), Pascal a poursuivi sur la ferme son grand nettoyage de printemps !

25 mars 2011, façade Est de la ferme, sous les deux lucarnes.

Voici le même mur (si l'on peut dire) de façade, mais vu de l'intérieur :

25 mars 2011, la vue du futur petit salon de la ferme, en direction de l'Est.

Vue imprenable sur le manoir ! Impressionnant, n'est-ce pas ?

Mais ce n'est pas tout : Pascal a dû démonter l'ancienne cheminée qui, à l'évidence, n'avait pas dû être ramonée depuis deux bons siècles.

25 mars 2011, l'âtre béant du futur petit salon de la ferme.

La suie s'était infiltrée partout entre les pierres, sur plus de 30 cm de profondeur :

27 mars 2011, des pierres à changer.

Et si, dans ce futur petit salon, on regarde vers le plafond, voici ce que l'on voit désormais : un entrait de pacotille, deux arbalétriers archi-mûrs et des sablières à remplacer rapidement, excusez du peu !

25 mars 2011, le plafond du futur petit salon de la ferme

Mais rassurons-nous ! Car, comme dit le poète, "Le ciel est, par-dessus le toît"...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 27 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave - Ferme et son fournil - Dans l'Orne - Annonces
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Il était donc temps de rechercher les pierres pour la cheminée.

Pascal m'a présenté une proposition de choix dans nos stocks mais elle ne m'a pas convaincu car les granits sélectionnés étaient les uns roux, les autres bleus. Je lui ai donc demandé de rassembler en un même endroit, avec l'aide de Bernard, les pierres intéressantes en montrant leur face travaillée.

Ce qui fut fait :

25 mars 2011, aperçu de certains vieux granits triés.

Hélas, la collection se révéla moins riche qu'imaginé.

Sur les conseils de Pascal, je suis alors allé voir, dans le voisinage, deux cheminées de bâtiments en ruine et qui pourraient, un jour, être à vendre :

25 mars 2011, une cheminée rustique typique du Domfrontais.

Mais, là non plus, le linteau de bois n'est pas mon idéal. J'en ai toutefois profité pour prendre, à toutes fins utiles, une photo de l'intérieur de l'âtre de ces cheminées ; je me dis que cela pourra servir quand il sera temps de restaurer la cheminée de la cave

25 mars 2011, intérieur d'une cheminée traditionnelle à linteau de bois.

Or, il se trouve que mes amis LEMARIE, antiquaires-brocanteurs, conservent en dépôt à Notre-Dame-du-Touchet une cheminée de bois, d'époque, sur laquelle je dispose d'une option. Je suis allé la revoir :

25 mars 2011, la cheminée en dépôt chez les LEMARIE.

J'en ai pris les mesures et les ai communiquées à Pascal qui m'a démontré que cette idée ne serait pas facile à mettre en œuvre. Je me dis aussi qu'avec un tel décor, il faudrait changer la poutre du plafond, ce qui demeure toutefois envisageable.

A ce stade de mes réflexions, je me suis demandé s'il n'y aurait pas là une opportunité de déplacer vers la ferme la cheminée de Mebzon qui orne actuellement ma chambre dans le logis.

27 mars 2011, la cheminée de Mebzon actuellement à la Chaslerie.

Mais un tel choix ne donnerait-il pas au petit salon de la ferme un standing excessif ?

Bref, il me semble préférable de laisser le dossier en suspens. Il faut que le sujet décante petit à petit.

Bien entendu, si des visiteurs du site ont des idées, je suis preneur.

Dans l'immédiat, je demande donc à Pascal de poursuivre sa tâche sur la façade Est de ce petit salon. Il me dit d'ailleurs que la mini-pelleteuse, qui serait sans doute nécessaire pour porter les pierres de la cheminée, passerait dans l'ouverture du mur de refend récemment restauré. Par conséquent, nous avons un peu de temps devant nous pour statuer.