Maçonnerie-carrelage

Le "chalet du brouillard" est un édifice mystérieux, bien connu des Domfrontais. Il a été bâti à flanc de falaise, dans un endroit très difficilement visible et accessible en-dessous du donjon, au milieu d'une végétation qu'on imagine vierge. On se doute que, de là-haut, la vue doit être imprenable sur le panorama alentour (pas totalement imprenable, d'ailleurs, car elle est susceptible d'être altérée un jour par de maudits engins) :

Ce repaire très discret a servi de refuge à des aviateurs alliés pendant la seconde guerre mondiale :

Il est actuellement la propriété d'un homme étonnant, qui a vécu à Domfront jusqu'à l'âge de 14 ans et qui, par passion pour la civilisation aztèque, a émigré au Mexique dont il a même pris la nationalité. Je vous parle d'Emmanuel PICAULT, frère de Vincent PICAULT, mon entrepreneur local de bâtiment favori et conseiller municipal de Domfront.

Parce qu'il a un goût et un talent extraordinaires, Emmanuel PICAULT est devenu un décorateur et galeriste mondialement connu, coopérant actuellement avec Philippe STARCK sur un yacht dont un oligarque russe veut qu'il soit le plus beau jamais construit (budget d'un milliard de dollars). Les œuvres d'Emmanuel PICAULT parlent pour lui.

Emmanuel PICAULT a souhaité visiter notre manoir favori et je le lui ai fait découvrir hier, de fond en combles ou presque.

Il a beaucoup aimé, je crois, l'ambiance générale et, plus particulièrement, celle de l'escalier du logis, de la "pièce dévastée" au-dessus du salon, ainsi que des combles des écuries.

Je retiens ses recommandations suivantes, qui confirment mes propres intuitions :
- ne pas casser le volume remarquable de la "pièce dévastée" ni celui, tout aussi exceptionnel, des combles des écuries en y introduisant un quelconque cloisonnement ;
- consacrer l'espace de l'ancienne cuisine du bâtiment Nord à une bibliothèque.

Il considère que l'escalier de l'"aile de la belle-mère" est à sa place, du moins pour sa première travée, là où il se trouve actuellement.

Vraiment très intéressant. A suivre, je l'espère.

P.S. (du 2 janvier 2020) : Deux points ont évolué, évoqués à la fin de ce message datant d'un peu plus de trois ans :
- j'ai renoncé à installer mon bureau-bibliothèque au rez-de-chaussée du bâtiment Nord, à l'emplacement de l'ancienne cuisine ; ce sera là l'espace dévolu à la future cuisine (c'est actuellement la cuisine provisoire) ; mon bureau-bibliothèque devrait être aménagé au 1er étage du colombier ; j'imagine que ce sera fait d'ici deux ou trois ans ; en tout cas, pour moi, ce serait une priorité ;
- l'escalier de l'"aile de la belle-mère" sera sans doute inspiré de près par l'"esquisse" d'Arnaud PAQUIN, datée de juillet 2018 ; c'est ce que j'ai vu de mieux en la matière, même si on peut encore réfléchir à des améliorations ; de toutes façons, je n'aurai vraisemblablement pas les moyens de faire construire cet escalier de mon vivant.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 17 Octobre 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave
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Benjamin FERNANDEZ a fini aujourd'hui de kärchériser mon stock de tomettes :

11 octobre 2016.

Voici une bonne chose de faite, avant les premières gelées.

Dylan pourra l'aider demain à ranger les dernières.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 20 Octobre 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse
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Toutes les tomettes ont pu être nettoyées et séchées avant d'être entreposées à l'abri. L'espace derrière la "maison de Toutou" est désormais dégagé :

19 octobre 2016.

Benjamin et Dylan jointoient le "premier petit pont" (ce qui n'avait jamais été fait) :

19 octobre 2016.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 21 Octobre 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Peinture - Ferme et son fournil
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A l'initiative de Benjamin que j'en remercie et avec l'aide de Dylan, l'atelier a repris "figure humaine" (comme l'aurait dit ma marraine). Les outils et fournitures sont rangés - enfin ! - de façon méthodique et efficace :

21 octobre 2016.

21 octobre 2016.

21 octobre 2016.

21 octobre 2016.

21 octobre 2016.

21 octobre 2016.

Il faudra encore aller jeter tous les matériaux, comme ces sacs de Baticim ou de chaux qu'Igor aura, par incurie ou je-m'en-foutisme, laissé périmer ou prendre l'humidité :

21 octobre 2016.

Un ami qui possède une maison à Mortain où il vient, semble-t-il, d'installer sa thébaïde s'est déclaré partant pour que Benjamin et Dylan travaillent chez lui. Il a quelques murs de pierre à remonter, faute de quoi des terrasses risqueraient de s'ébouler, et aussi tous ses beaux volets de bois à repeindre. Je lui ai fait observer que les joints en ciment de sa maison mériteraient d'être remplacés par des joints de chaux. Et j'ai vu que sa cour arrière est envahie de mousses disgracieuses.

Bref, je crois que je peux d'ores et déjà lancer le recrutement d'un deuxième "emploi d'avenir", ce qui abaisserait le coût horaire moyen de l'équipe dans notre intérêt commun. En effet, avec trois collaborateurs dont deux "emplois d'avenir", le coût de chacun serait, en moyenne, divisé par deux par rapport à ce qu'il touche. Ceci en toute légalité et charges sociales incluses.

A ce prix-là, je pense que je devrais pouvoir trouver d'autres amateurs, ce qui ajouterait de la souplesse à l'ensemble. Un cercle vertueux paraît ainsi enclenché...
Notre présidente favorite, Marie-Annick de SAINT-MELOIR, vient d'obtenir l'information que la S.P.P.E.F. relance son concours visant à récompenser les plus beaux travaux de second-œuvre. Nous estimons que les épis de faîtage de la Chaslerie mériteraient d'être primés.

Je pense qu'il sera préférable que cette candidature soit portée par l'"Association pour la restauration, la défense et l'animation du manoir de la Chaslerie" qui, sans nul doute, aura à cœur de remporter ce trophée.
Dylan me recommande vivement un de ses copains pour être mon deuxième "emploi d'avenir". Je lui demande de l'introduire dans les circuits de la mission locale de Flers et de lui conseiller de me transmettre sans attendre son C.-V.
Voici le texte du courriel que je viens d'adresser, à 16 h 30, à Bernard SOUL, maire de Domfront-en-Poiraie :

(début de citation)

Monsieur le maire,

Pourriez-vous m'indiquer si Domfront est labellisée "petite cité de caractère" et, si oui, si ce label s'étend désormais à Domfront-en-Poiraie ?

Je vous pose ces questions car, si vous répondez positivement aux deux, le taux de subvention par le conseil départemental des travaux sur monument historique serait accru de 5 %, ce qui serait bienvenu dans l'intérêt du patrimoine local et du tourisme.

Bien cordialement,

PPF
02 33 37 08 10
06 12 96 01 34

(fin de citation)

Je me suis rendu ce matin à Alençon, dans les bureaux de la M.S.A.

Normalement, il ne devrait plus y avoir de problème pour l'élaboration des bulletins de salaire de Benjamin et Dylan. Je passe sur les détails mais voici une bonne chose de faite.
La mission locale de Flers m'a téléphoné ce matin pour m'apprendre que, suite à la parution d'une nouvelle réglementation le 26 octobre dernier, les recrutements d'"emplois d'avenir" sont suspendus jusqu'au 1er janvier prochain.

Voici qui démontre qu'un responsable (?) politique, qui a fait de "l'inversion de la courbe du chômage" une de ses priorités, n'est même pas fichu d'empêcher le ministère du travail de lui mettre des bâtons dans les roues.

Quant au jeune que je me proposais de recruter ces jours-ci, il devra donc rester au chômage quelques mois de plus.
Une étude attentive du site internet du conseil départemental de l'Orne m'a permis ce matin de détecter qu'il existe une possibilité de faire subventionner par le département notre activité favorite de réinsertion de jeunes sur le marché du travail, dans les métiers du bâtiment, de l'entretien d'espaces verts et de plates-bandes et de la sylviculture.

Je m'empresse de prendre les contacts utiles. Je me dis qu'il sera peut-être nécessaire de scinder l'A.D.D.O.O.E. pour bien circonscrire le domaine subventionnable.

Et, tant qu'on y est, pourquoi ne pas étendre nos activités d'insertion au bénéfice des départements limitrophes. J'ai déjà une touche dans la Manche mais why not en Mayenne too ?
Cher Pierre-Paul,

Merci pour vos remarques sur la restitution de l'enduit en damier, scrupuleuses et fondées que je fais miennes sans barguigner et qui, au surplus, ne remettent pas en cause le principe ainsi dessiné en façon d'esquisse.

En visitant votre blog si expressif à la recherche d'une photo ancienne du porche avec son comble à l'impériale dans son état, certes piteux, mais authentique (XVIIIe siècle pour le moins, sinon originel) je suis tombé sur votre demande d'un dessin de vantaux pour la porte du logis : cette question m'a plongé dans un abîme de réflexion car si c'est de la porte dans son état XVIIIe, les photos anciennes sont sans ambiguïté, en revanche, si c'est des vantaux XVIe, cela signifie rétablir le linteau à sa hauteur originelle, donnée par les joints régnant entre les 3ème et les 4ème pierres du piédroits, conforme dans son principe aux autres portes du même modèle des manoirs contemporains...

Bien amicalement à vous.

Nicolas

N.D.L.R. : Cher Nicolas,

Merci pour ces remarques qui ne m'étonnent pas de votre part.

Je suis tout à fait d'accord avec vous sur le diagnostic relatif à la hauteur originelle de la porte.

Pour autant, je n'entends pas remettre le linteau à sa hauteur d'origine. La raison est que, si je suivais cette idée, je devrais également remettre dans leur état d'origine :
- les 4 fenêtres de la façade sur cour qui se trouvent au Sud de cette porte, c'est-à-dire rétablir leurs meneaux ; bien entendu en faire autant côté terrasse ; ceci serait relativement facile à faire, par exemple par l'excellente entreprise BODIN ;
- les deux portes intérieures au logis qui permettent d'accéder de l'entrée respectivement à la salle-à-manger actuelle (ancienne cuisine) et au salon actuel ; ceci serait déjà nettement plus délicat et dommageable puisque ces portes à l'encadrement de granit chanfreiné sont belles et que, au moins côté cuisine, il faudrait rétablir l'usage de la petite porte dont le linteau, trop bas pour nous, raboterait souvent nos crânes ;
- l'aile en retour sur cour qui a disparu au milieu du XVIIIème siècle, faute de quoi les 4 fenêtres actuelles de la moitié Nord de la façade sur cour devraient être profondément remaniées puisque leurs encadrements de granit actuels ne sont pas du même modèle que celles de la moitié Sud ; rien qu'à ce dernier titre, quelle que soit la branche retenue de cette alternative, l'idée de remettre la porte principale dans son état d'origine me paraît devoir être abandonnée.

Donc il nous faut ne pas toucher à la maçonnerie de la porte principale du logis. Et c'est là que nous en sommes, à nous demander quel style donner à la menuiserie de cette porte.

Votre collègue Benoît MAFFRE, ayant découvert, lors de son étude préalable, qu'au début du XXème siècle, la porte en question était de style Transition, a d'abord souhaité que la nouvelle menuiserie de cette porte soit du même modèle. Mais je l'ai arrêté dans cet élan car j'ai fait valoir que ladite porte Transition n'avait pu être placée là qu'à la suite de l'incendie de 1884, donc n'était pas là lorsque le linteau a été surélevé, à savoir au milieu du XVIIIème siècle, une époque où la famille LEDIN était riche, comme en témoignent, entre autres, certaines peintures murales de la chapelle, ou les couvertures mansardées de l'"aile de la belle-mère", ou la cave ou, peut-être même, le dôme au-dessus de la porte charretière. Outre cette raison historique, je trouvais pour ma part que les moulures Transition faisaient moche et incongru à cet endroit car elles juraient avec le décor, assez riche mais sec, de la maçonnerie Renaissance.

Depuis que j'ai émis cet avis, nous n'avons pas vraiment progressé dans le dessin de la menuiserie de la porte restaurée. Tous les détails de ce débat ont fait l'objet de messages de ma part sur notre site favori, notamment depuis cet été.

A ce stade de notre perplexité quant à cette menuiserie, je viens de proposer l'idée d'une porte centrale insérée entre deux portes en forme de L inversé. Cette porte centrale pourrait avoir une hauteur proche de la porte originelle. J'attends les réactions de Benoît MAFFRE à cette proposition.

Il m'a écrit hier soir qu'il allait se pencher ce matin sur la question, en compagnie de sa collaboratrice Floriane GRIPPON.

Voilà. Vous savez tout ou presque. Affaire à suivre.

Amitiés,

PPF
Benjamin a quand même fini par me remettre ce matin une copie des recettes de cuisine que lui avait transmises Igor :

C'est bigrement synthétique...
Au courrier ce matin, une lettre de la mission locale de Flers m'informant que le conseil départemental de l'Orne a formellement accepté de couvrir les trois quarts du coût de Dylan, ceci dans le cadre de la réglementation des "emplois d'avenir".

Excellent. Il me reste encore des données à entrer sur le site internet qui m'est désigné afin que me soit remboursée l'avance de trésorerie que j'ai dû consentir au titre du premier salaire de ce jeune homme.
Le système que j'ai monté en m'appuyant sur la réglemention des "emplois d'avenir" semble intéresser suffisamment de personnes, très souvent différentes du public habituel de l'A.D.D.O.O.E., pour que j'établisse une partition des activités en constituant une nouvelle association qui pourrait s'appeler "Association pour l'insertion professionnelle de jeunes dans l'Ouest Ornais, le Sud Manche et le Nord Mayenne" (APIJOMM). Corrélativement, il faudra que j'adapte en conséquence les statuts de l'A.D.D.O.O.E. qui se concentrerait désormais sur son premier objet statutaire, donc que je transfère les contrats de travail de Benjamin et de Dylan de l'A.D.D.O.O.E. à cette APIJOMM.

Je vais m'atteler à cette transformation dans les prochains jours. Je veillerai à ce que l'on soit pleinement opérationnels au moment où le recrutement de nouveaux "emplois d'avenir" redeviendra possible, c'est-à-dire à partir du 1er janvier prochain.
Si je récapitule, l'état de ma nouvelle usine à gaz est le suivant :
- Benjamin et Dylan sont salariés de l'A.D.D.O.O.E., leurs bulletins de salaire étant préparés par la M.S.A. ;
- dans mes démarches pour leur trouver du travail ailleurs qu'à notre manoir favori, je rencontre un succès qui m'encourage à développer l'expérience des "emplois d'avenir" ;
- je m'apprête donc à recruter, dans les mois qui viennent, plusieurs "emplois d'avenir" supplémentaires ; chaque recrutement, outre qu'il apportera de la souplesse dans l'affectation de tout ou partie de l'équipe ainsi constituée, abaissera le coût moyen de celle-ci : ainsi, avec deux "emplois d'avenir", l'équipe de trois hommes reviendrait au total à 1,5 fois le coût d'un smicard, donc chaque salarié reviendrait en moyenne, charges comprises, à la moitié du coût (charges comprises) d'un smicard ; avec quatre "emplois d'avenir", ce qui me semble tout à fait envisageable dès 2017, les cinq hommes coûteraient au total autant que deux smicards, de sorte que chacun reviendrait en moyenne à 40 % du coût d'un smicard ;
- je vais rechercher des subventions auprès de divers conseils départementaux en vue d'alléger le coût de Benjamin qui encadrera cette équipe ; en première approche, l'Orne, qui supporte la charge des "emplois d'avenir" ainsi recrutés localement, pourrait accepter d'intervenir à ce niveau également ; dès lors que d'autres jeunes seraient recrutés et employés dans des départements limitrophes, leurs conseils départementaux seraient également sollicités ;
- je recherche des alliances avec des entrepreneurs qui pourraient être suffisamment intéressés par la qualité de notre travail d'insertion professionnelle et de formation pour recruter ces jeunes lorsqu'ils arriveraient en fin de droits au titre des "emplois d'avenir" (soit, en l'état des textes réglementaires, au bout de trois ans après leur recrutement) ;
- enfin, je fais étudier les dispositions fiscales dont les employeurs de tous ces jeunes pourraient également se prévaloir, le cas échéant, pour abaisser le coût net pour eux de ce système.

Je précise que j'ai conçu cette usine à gaz lorsque, constatant l'aboulie du repreneur pressenti de notre manoir favori dans un contexte de chute de mes revenus et d'extinction de mon épargne financière, j'ai dû rechercher des voies nouvelles, astucieuses mais toujours légales, pour abaisser pour moi la charge de mes employés. Puisque, grâce à la martingale trouvée, un effet boule de neige vertueux est susceptible d'être développé, je me dis qu'autant contribuer tous ensemble à faire reculer le chômage des jeunes du secteur. D'où l'idée de structurer cet effort en toute transparence et en veillant à ce que tous ceux qui ont un intérêt au succès de cette expérience (jeunes concernés, employeurs potentiels, entrepreneurs locaux, administrations diverses, y compris les formateurs professionnels) s'appuient les uns sur les autres.

Que ceux qui sont susceptibles d'être intéressés par mon système n'hésitent pas à me contacter, je répondrai, dans le rôle de tabellion que je m'attribue, à toutes leurs demandes d'explications complémentaires.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 6 Novembre 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis
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Voici le document que m'a transmis Floriane GRIPPON le 4 novembre dernier dans l'après-midi.

A la suite de chacune de ses pages, je fais apparaître les commentaires qu'elle m'inspire (ce travail est effectué le 12 novembre 2016). Je m'attache plus particulièrement aux différences entre ce document et l'"Etude préalable" de M. MAFFRE datée de septembre 2015 :

Ce document, daté d'octobre 2016 et signé par M. MAFFRE le dernier jour de ce mois m'est arrivé le 4 novembre 2016.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que toutes ces paperasses prennent énormément de temps et consomment une énergie qu'on souhaiterait sans limite.

Mais en avant toute !

Alors que l'étude préalable traitait des menuiseries extérieures de tous les bâtiments su cour, le document sous revue se borne au logis.

Le dernier paragraphe de la page 4/37 est nouveau. Il est factuel.

A ma connaissance, Thibaud a renoncé à donner suite à son projet d'aménager l'"aile de la belle-mère" et, plus généralement, a cessé de s'intéresser à la Chaslerie dont il a pourtant reçu le don d'environ la moitié.

Je trouve le dessin du haut de la page 8/37 très intéressant et j'aimerais beaucoup, comme déjà signalé à M. MAFFRE, qu'il soit étendu aux autres bâtiments de la Chaslerie (cave, ferme et son fournil) ; les tuiles du terrasson du colombier devraient être représentées en couleurs. Je suppose que les bords de cette coupe sont orientés selon les points cardinaux (il me semblerait utile de le faire apparaître à côté du dessin).

Les photos du colombier sont antérieures à la restauration de sa couverture.

En milieu de page, la restitution des grilles est achevée.

Au 2ème alinéa du développement sur les menuiseries, je ne pense pas que la porte en question soit postérieure à 1975 ; je suppose qu'elle date de l'époque de la dernière campagne de restauration intérieure du logis, à l'initiative d'Henri LEVÊQUE, vers 1950-1960.

Le paragraphe sur les embrasures de tir, avec ses photos, est nouveau et bienvenu.

Les quelques pages de dessin qui précèdent apportent des informations qu'il m'est impossible de distinguer, tant sur le tirage papier que j'en ai fait que suite à la mise en ligne ici.

A propos de Bois-Vézin, il est question de meneaux et traverses. Contrairement à ce qu'écrit M. MAFFRE, nous avons la preuve de l'existence ancienne de tels cloisonnements à deux fenêtres du 1er étage de la Chaslerie, celles de la pièce dévastée donnant sur la cour...

6 novembre 2016.

... et il est probable qu'il en allait de même sur la fenêtre Est de la même pièce et la fenêtre Est de mon ancienne chambre.

"Si l'hypothèse du dérasement du corps de logis ne semble pas confirmée" est-il écrit en milieu de page. Or j'ai fourni de nombreux indices d'un tel dérasement, de sorte que la charge de la preuve de ce prétendu non-dérasement me semble reposer sur les épaules de M. MAFFRE. A ma connaissance et malgré mes invitations répétées, il n'a encore rien fourni de convainquant à ce sujet.

Contrairement à ce qui est écrit en milieu de page, les arguments en faveur d'un exhaussement de la maçonnerie de cette porte au XVIIIème siècle abondent. Voir notamment ceci. Par ailleurs, j'ai déjà expliqué que la porte actuelle avait dû être posée non après 1975 mais 15 à 25 ans plus tôt.

La photo est intéressante. En revanche les doutes exprimés dans le dernier paragraphes sont mal orientés ; en l'état du dossier, c'est l'hypothèse d'un non-arasement du logis qu'il faudrait plutôt prouver ; je considère pour ma part que les informations d'ores et déjà disponibles (notamment le double jet d'eau de la souche de la cheminée centrale, les dégâts de l'incendie sur divers granits dont ceux des marches ou encore la représentation, déjà citée ici, du logis avant l'incendie) prouvent au contraire ledit arasement.

Sur le décor en damier de l'enduit extérieur, Nicolas GAUTIER s'est exprimé, encore dernièrement, notamment ici ou ou encore et aussi .

Oui, c'était bien une restitution datant du printemps 2007 :

Le 1er paragraphe est abusivement restrictif. Il reste encore, à ce jour, des œillets de grilles à trois des cinq fenêtres sur cour du premier étage, ce qui montre bien qu'il y avait là des grilles, sans doute enlevées au milieu du XVIIIème siècle, à la suite de la disparition du bâtiment en retour. Accessoirement, ceci confirme qu'à l'époque, la cour n'avait pas encore été fermée :

13 novembre 2016.

Les fleurs de la grille de la tour ont été forgées par Roland FORNARI, en effet à l'imitation de fleurs de grilles du château de Carrouges ; avant l'intervention de Roland, les barreaux verticaux comportaient des trous montrant qu'un tel décor avait disparu. Enfin, le modèle de grilles "démontables" est courant dans le secteur.

A la 2ème ligne du texte, je suis d'accord avec l'appréciation selon laquelle la porte actuelle du logis est sans grand intérêt.

Qualifier la porte de l'"aile de la belle-mère" d'"ancienne porte sur cour du logis" n'est pas faux ; mais il serait juste d'ajouter que cette ancienne porte intérieure a dû être implantée là consécutivement à l'incendie de 1884 et transplantée sur l'"aile de la belle-mère" lorsque Henri LEVÊQUE, vers 1950-1960, a rendu ce bâtiment habitable.

A propos des menuiseries récentes, seule celle de la lucarne, du côté Est, ne date pas de cette campagne de travaux de 1950-1960 puisqu'on a vu qu'elle m'est due, au printemps 2007.

A propos de la grille de défense de la tour Sud-Ouest, elle est en bon état puisque je l'ai fait restaurer par Roland FORNARI.

A propos des maçonneries attenantes, l'annexe annoncée n'est pas fournie.

Ces photos, intéressantes, sont nouvelles.

La première photo est nouvelle. Voici une meilleure vue de la seconde (il s'agit de la fenêtre Est de la "pièce dévastée") :

6 novembre 2016.

Les deux photos du haut de la page précédente sont nouvelles. Voici une meilleure vue de la première (il s'agit de la fenêtre Nord-Ouest de mon ancienne chambre) :

6 novembre 2016.

Les modifications de la rédaction du "Parti général" n'appellent pas de remarques nouvelles de ma part.

On est passé ici d'un "descriptif sommaire" à un "descriptif détaillé". En fait, c'est à partir d'ici que le document d'octobre 2016 se distingue véritablement de l'"étude préalable" de septembre 2015.

Le travail qui suit m'apparaît très sérieux et très soigné, de sorte que je n'ai aucun autre commentaire général à formuler.

Il faudra que M. MAFFRE m'explique pourquoi il a prévu des volets simplifiés dans la cage d'escalier (bas de la page 32/37).

L'idée d'un "premier de série" me paraît excellente (1er quart de la page 33/37).

L'idée de rendre facile l'entretien des fenêtres des embrasures de tir me paraît excellente. Idem pour le fait qu'elles puissent s'ouvrir ; il faudra toutefois veiller à ce que les hirondelles n'en profitent pas pour venir chier partout quand on aère (prévoir un léger grillage ?).

J'aimerais qu'on arrive à se mettre d'accord sur la porte d'entrée du logis. Comme cela demandera encore du travail, je demande que le dossier soit transmis en l'état et dans les meilleurs délais à la D.R.A.C., afin de ne pas retarder davantage son instruction ; il conviendra donc de souligner que, sur la porte, le débat n'est pas clos. Accessoirement, la porte de l'"aile de la belle-mère" n'est pas Louis XIII mais Transition.

Je ne suis pas fanatique du joint balai escamotable en partie basse (cinquième tiret, en haut de la page 34/37) car je rappelle que l'entrée dans le logis présente une légère déclivité vers l'intérieur du bâtiment.

Les heurtoirs devront faire l'objet d'un soin tout particulier (dans le prolongement du message rappelé plus haut, à propos d'un antiquaire italien).

Rappel scrogneugneu : le règne de Louis XIII s'est achevé au milieu du XVIIème siècle, en 1643 précisément.

Peut-être ne serait-il pas inutile que ces dessins soient complétés par un schéma de face, afin qu'il n'y ait pas d'ambiguïté sur le positionnement latéral de ce que j'appelle les sinus (si j'en crois l'excellent fascicule des "Maisons paysannes de France" intitulé "Portes - Fenêtres - Volets", le terme technique est "tubes de buée").

J'imagine que le crochet au bout d'une perche est prévu pour permettre l'ouverture des impostes. Ce détail confirme à mes yeux le grand soin apporté à ces dessins et à ce recensement des fournitures nécessaires.

Comme surabondamment indiqué, je demeure rétif à cette porte Transition dont le style me paraît médiocrement compatible avec celui des granits sculptés environnants.

Ce modèle ne m'emballe pas davantage. Je comprends que, pour limiter l'aspect vertical de l'ensemble, les planches y aient été disposées horizontalement. Mais, s'agissant d'une porte orientée à l'Ouest, ce parti me semble multiplier les zones d'usure précoce du fait des intempéries. Enfin, je comprends que, pour des raisons de commodité, le dessin a été effectué sur un calque mais ceci empêche de distinguer la maçonnerie, pourtant pas vraiment légère à cet endroit. Il me faudrait des tirages montant beaucoup mieux cette maçonnerie.

Bien entendu, je ne fais pas apparaître ici l'estimation du coût de ces travaux.

En conclusion générale, je trouve ce document globalement excellent et je prie M. MAFFRE de le transmettre sans délai à la D.R.A.C., afin de lui permettre d'inclure la première tranche de travaux correspondants dans ses prévisions pour 2017. Cette première tranche de travaux pourrait porter, pour l'essentiel, sur la cage d'escalier, afin d'enchaîner avec la restauration des enduits intérieurs. Une deuxième tranche pourrait concerner la salle dévastée, compte tenu du coma dépassé de sa fenêtre Sud. Une troisième tranche serait consacrée à la salle-à-manger. La tranche consacrée à mon ancienne chambre devrait être complétée par la restauration d'une poutre pourrie à son plafond. La dernière tranche pourrait concerner le salon.
J'ai reçu ce matin la visite de Boris MAHE, le "référent" de Dylan à la mission locale de Flers. Il venait nous parler de la formation professionnelle à mettre en place en faveur de ce jeune homme. Je n'ai pas compris grand chose à ses propos, si ce n'est que le dispositif requis va déséquilibrer les comptes prévisionnels de ma petite usine à gaz. Il nous a remis, à Dylan et à moi, deux feuilles rappelant la législation du travail en cas d'emploi de jeunes (Dylan aura 18 ans en février prochain), m'a fait signer un dossier sans m'en remettre une copie (ce dossier précisait que Dylan devait repasser les épreuves théoriques de son C.A.P. de "constructeur de canalisations" à la fin de ce mois de novembre) et m'a promis de m'adresser divers documents que je mettrai en ligne dès réception. Enfin il m'a informé que, la réglementation n'arrêtant pas de changer, il n'était pas garanti qu'il soit de nouveau possible de recruter des "emplois d'avenir" dès le 1er janvier prochain mais que l'on ne saurait exclure, non plus, que la pompe soit réamorcée plus tôt.

Pas simple tout ça.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 13 Novembre 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis
0
(début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : dimanche 13 novembre 2016 16:31
À : Floriane Grippon; Maffre Benoit
Objet : RE: 61 / La Chaslerie - Dossier projet interventions sur les menuiseries extérieures

Bonjour !

Vous trouverez ci-joint le détail des remarques que m'a inspiré votre travail que, pour l'essentiel, je trouve excellent.

(...)

Je vous prie de saisir, dans les meilleurs délais, la D.R.A.C. de toutes les pièces dont elle a besoin afin de lui permettre d'instruire le dossier (autorisation et subvention). En l'état des plafonds de subvention du CD61, il y a lieu de tronçonner ce dossier en tranches de 75 000 euros TTC chacune.

(N.B. : S'il m'est confirmé que, contrairement à Domfront qui est labellisée "petite cité de caractère", Domfront-en-Poiraie ne peut pas l'être, la taille des tranches pourra être remontée à 100 000 euros TTC chacune. Je n'aurai pas la réponse avant 8 jours.

De même, j'ai demandé au vice-président finances du CD61 d'assouplir ses règles de subvention pour travaux sur monuments historiques. Je n'ai pas encore sa réponse. Au mieux, cela pourrait également aboutir à un relèvement du montant des tranches).

Bien cordialement,

PPF

(fin de citation)