Maçonnerie-carrelage

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 5 Aout 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave
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Donc dernier jour de la formation accélérée de Benjamin à la maçonnerie. Aujourd'hui, au programme, les enduits extérieurs entre colombages, ici sur la "maison de Toutou" (qu'il faudrait appeler autrement si c'est ma petite-fille qui y joue) :

5 août 2016.

5 août 2016.

Je poursuis mes recherches sur les meilleurs moyens d'abaisser pour moi la charge du personnel de notre chantier favori.

Il semble qu'une solution puisse être de mettre notre force d'intervention favorite en commun avec certains voisins.
Benjamin est désormais seul pour entretenir les abords de notre manoir favori.

Je viens de lui communiquer les priorités immédiates :

1 - couper et brûler les doches...

8 août 2016.

... sur les 5 hectares de terres les plus proches ; à l'occasion, couper les gourmands sur les arbres (notamment poiriers, noisetiers et sycomores-érables) ;
2 - passer le gyrobroyeur sur toute la longueur de l'"Avenue Fourcade" ainsi que sur les nouvelles terres (qu'on a trop eu tendance à délaisser) ;
3 - retailler les charmilles car je trouve bon pour le moral qu'elles soient nickel quand on descend l'allée de la D22.

Il y en a là pour quelques jours de travail.

En ce qui concerne les travaux sur les bâtiments, qui passeront ensuite, la première priorité sera de badigeonner autant que nécessaire l'intérieur du fournil du manoir, de manière à ce que ma petite famille (du moins la jeune classe concernée), qui doit débarquer dans quelques jours, puisse y déjeuner dès que possible si la fantaisie lui en prend.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 18 Aout 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Fournil du manoir - Ferme et son fournil
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Benjamin a fini hier de badigeonner l'intérieur du fournil du manoir. Son travail est impeccable. Je l'ai trouvé en train de nettoyer le chantier, ce qu'il faisait très soigneusement. Je lui ai proposé de prendre le relais de Joffrey pour l'entretien intérieur des parties habitables. Il est d'accord, c'est compatible avec son contrat de travail d'homme toutes mains et me retire une épine du pied, d'autant que cela contribuera à son plan de charge (plus besoin d'inventer de nouveau "petit pont") tout en réduisant mes coûts sans que j'aie forcément à imaginer des usines à gaz pour le mettre, de temps à autre, en pension chez des voisins.

Pour ce qui concerne l'entretien intérieur des parties habitables, mes attentes sont simples : pour l'essentiel, il s'agit de savoir faire fonctionner la machine à laver le linge (afin de m'éviter des ruptures de stocks de chaussettes ou de calbutes), de penser à changer ma literie avant que les puces ne l'investissent et de faire en sorte que ma cabine de douche reste nickel ; le reste est du détail. Il faut dire qu'avec mes 25 m2 habitables, ce boulot est limité (je ne compte pas le fournil de la ferme car, en l'état de ma "vie sociale", je ne pense pas qu'il sera occupé plus d'une semaine par an ; à moins que je n'y transfère mes pénates pour tester son isolation et son confort au moment des prochains frimas).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 22 Aout 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Fournil du manoir
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Il y aura forcément des réglages à opérer avant que Benjamin et moi, nous nous comprenions bien.

Ainsi, je lui avais demandé de carreler l'appui de la fenêtre du fournil du manoir, derrière la pièce de bois, et voici ce qu'il m'a montré :

18 août 2016.

Il a fallu déposer ce nouveau carrelage et tailler une pierre qui gênait...

18 août 2016.

... avant qu'on arrive à un résultat satisfaisant (du moins selon moi) :

19 août 2016.

19 août 2016.

22 août 2016.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 24 Aout 2016
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Cave
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La version de fin mai m'avait vivement déplu mais nous sommes arrivés, début août, à une rédaction du rapport d'audit énergétique de la cave que j'ai pu accepter.

On trouvera ce document en commentaire à ce message.

Comme indiqué avant-hier, cette version va pouvoir être mise en application dès que j'aurai trouvé un couvreur et un maçon "habilités RGE" et capables d'intervenir sur un monument historique. A ce jour, je n'ai toujours pas réussi à obtenir de réponse utile des deux entreprises auxquelles je pense prioritairement, la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS et l'entreprise PICAULT. Une nouvelle fois, je vais devoir les relancer.

Par ailleurs, il me reste à convaincre les gens de l'A.N.A.H. que leurs collègues des impôts sont peut-être un peu mieux placés qu'eux pour... apprécier ma situation fiscale ! Autrement dit, il faut que je renoue les fils d'un dialogue un tantinet surréaliste.

Dominique Thiébaut LEMAIRE
rédigé le Samedi 27 Aout 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
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Billet : le blason de l’été
Posted on 27 août 2016 par Libres Feuillets

Le sable de la plage était presque un désert
Où de la solitude errait en liberté
Mais il suffit pour le peupler qu’un ciel d’azur
Déploie sa profondeur sa hauteur sans mesure
Le blason de l’été bleuit transfiguré

Le corps dès qu’il fait beau se soumet au désir
De prendre des couleurs jusqu’à l’anesthésie
Quand le rayonnement lui prodigue des ors
Et des ultraviolets lumière qu’il adore
Le blason de l’été s’en trouve redoré

Sans penser que la ride et la tache d’usure
Risquent de lui laisser des traces bien cousues
L’estivante somnole insoucieuse des heures
Le soleil lui tatoue faussement caresseur
Ce blason qui la marque au lieu de l’effleurer


Le blason, dont la science est l’héraldique, c’est-à-dire l’étude des armoiries, est l’ensemble des signes distinctifs et emblèmes d’un noble ou d’une collectivité, inscrits dans le cadre d’un écu (en forme de bouclier). L’émail est le nom utilisé dans cette discipline pour la couleur : azur, argent, or, gueules (rouge), orangé, pourpre, sable (noir), sinople (vert)… Par exemple, le blason de la ville de Paris a été décrit de la manière suivante à la fin du XVIIe siècle : « De gueules à la nef équipée et habillée d’argent voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe, au chef d’azur semé de fleurs de lys d’or ». C’est-à-dire qu’il représente un navire argenté voguant sur des flots de même couleur, dont le dessin est surmonté d’une bande bleue semée de fleurs de lys dorées. L’expression « redorer son blason », qui se disait d’un noble pauvre épousant une riche roturière, est encore en usage de nos jours pour désigner une situation où l’on rétablit son prestige par une réussite. On appelle aussi blason un poème dont Clément Marot (1496-1544) a inventé le genre moderne avec sa louange du « beau tétin » dans ses Épigrammes (1535). A la suite de quoi ont fleuri sur ce modèle les éloges (ou satires) anatomiques. Dans un blason poétique, il s’agit de décrire une partie du corps, principalement du corps féminin, ou, plus largement, les qualités ou défauts d’un être ou d’une chose…

Dominique Thiébaut Lemaire

N.D.L.R. : Pour avoir identifié le blason d'une noble famille sur un décor sculpté dans le chêne, qui se trouve en vente dans son magasin, j'ai obtenu ce matin, de Jean LEMARIE, un super discount sur une pierre tombale armoriée, datée de 1712, en granit et qui m'a semblé d'une bonne épaisseur.

Reste juste à déterminer ce que je vais bien pouvoir en faire...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 28 Aout 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage
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Voici la dalle tombale que j'ai achetée hier à Jean LEMARIE :

28 août 2016.

Comme on le voit, elle était maculée de crottes (des sphères d'un peu moins d'un centimètre de diamètre ; provenant de quel animal ?) avant que je ne la nettoie :

28 août 2016.

Quant à l'inscription qu'elle porte, la voici :

28 août 2016.

CY.GIST.LECORPS
DENICOLASDE
LAROCQUE.CH
EVALIERSEIG
NEUR.ET.PATRON
DEMONSEGREET
DELAFAVRISET

28 août 2016.

DESBUISSONS
QUIESDECEDE
LE21:AOVST
PRIEZDIEUPO
URLEREPOSDE
SONAME:1712

28 août 2016.

Cette dalle a environ 20 cm d'épaisseur et le granit est fissuré dans l'un de ses angles :

28 août 2016.

Je recherche via "Google" qui était ce chevalier Nicolas de la ROCQUE, seigneur de Monsegré (aujourd'hui Montsecret, dans l'Orne).

Je trouve cette info m'indiquant qu'il s'agit d'un gentilhomme du bailliage de Vire, dont un descendant, apparemment, a été convoqué en 1789 pour l'élection des députés aux Etats-Généraux.

Je retrouve également la trace de ce Nicolas, 50 ans avant son décès, sur des actes datés du 15 juillet 1662 (en page 9 de l'inventaire des minutes d'un notaire de Frênes), du 14 août 1662 (page 10), etc. Ceci donne à penser que notre homme aurait vécu plus de 70 ans (à moins qu'un de ses fils n'ait porté le même prénom).

La première conclusion que je tire de cette enquête certes sommaire est que notre homme était un voisin des LEDIN et qu'il devait connaître, à tout le moins, les VASSY (famille dont un des membres, prénommé Louis-Marie, épousa une LEDIN quelques années avant la Révolution).

Il ne paraît donc pas complètement farfelu que cette dalle finisse par atterrir quelque part dans notre manoir favori, CQFD.

N.B. : Il ne semble pas, à ce que j'ai pu comprendre, que notre Nicolas soit apparenté au colonel cher au jeune François MITTERRAND.

Ni le lieu de naissance, ni surtout les armes ne coïncident.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 29 Aout 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Peinture - Fournil du manoir
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J'ai laissé Benjamin travailler tranquillement, depuis 15 jours, dans le fournil du manoir. Je viens d'y passer une tête afin de voir comment il s'en sort :

29 août 2016.

D'emblée, je suis frappé par la bonne odeur de cire et les tomettes n'ont jamais été aussi belles. Le chantier me paraît impeccable.

Certes, les meubles n'ont pas tous retrouvé leur place et il faudra que je corrige, mais c'est un détail :

29 août 2016.

29 août 2016.

29 août 2016.

Benjamin est en train de refaire le carrelage du petit four :

29 août 2016.

S'il continue à travailler aussi bien, on restaurera peut-être le carrelage du grand four voisin.

Courriels échangés hier avec notre expert écolo favori :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 5 septembre 2016 18:44
À : Fabrice BLAIZOT - IDEE -
Cc : cindy.rebouilleau@inhari.fr; Nathalie RICHE; Thibaud Fourcade; sarl.boussin.liegeas
Objet : RE: SCIC IDEE - Dossier FOURCADE - Travaux et demande d'informations pour étude bois

Monsieur,

Merci pour ce courriel. Je suis à l'étranger jusqu'à jeudi de sorte que je ne peux vous répondre tout de suite sur les questions de propriété des bâtiments ; il faudra que je consulte mes dossiers dès mon retour en Normandie.

Je regarderai de même ce que signifie "Niveau 2".

Ceci dit, le calendrier de réalisation que vous me dites impératif est beaucoup trop tendu pour moi. Mon intention est, sans aucun doute, de réaliser les travaux en question dans les meilleurs délais, afin d'y transporter mes pénates de retraité. Mais j'ai 4 contraintes fortes :

1 - le bâtiment étant inscrit à l'ISMH, j'aurai besoin de feux verts de l'administration des affaires culturelles (l'UDAP d'Alençon) ; or l'expérience montre qu'ils ne sont pas toujours rapides ;

2 - avant de soumettre le dossier à l'UDAP, encore faudra-t-il qu'il soit bouclé ; s'agissant de l'isolation de la couverture, l'entreprise PICAULT de Domfront m'a fourni son devis mais elle refuse de solliciter le label RGE pour ces travaux ; la SARL BOUSSIN-LIEGEAS à qui je souhaiterais confier ces travaux tarde à me fournir son devis et la confirmation qu'elle est RGE ; or je sais qu'un devis par elle serait accepté par l'UDAP.

3 - pour ce qui concerne le chauffage, j'ai besoin de certaines confirmations par mon fils aîné ; or je ne les ai toujours pas.

4 - outre la disponibilité des entreprises au cas où les points précédents seraient réglés, j'aurais un vrai problème de trésorerie et devrais m'endetter à 65 ans, ce qui n'est pas optimal ; je suppose toutefois que je saurais résoudre ce problème le moment venu.

Puis-je vous prier de transmettre votre rapport, dans la version que j'ai acceptée et vous ai réglée, à Mmes RICHE et REBOUILLEAU ? Pouvez-vous de plus me faire passer une version complète de votre schéma de dernière page du rapport ?

Cordialement,

PPF


De : Fabrice BLAIZOT - IDEE -
Envoyé : lundi 5 septembre 2016 15:45
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : SCIC IDEE - Dossier FOURCADE - Travaux et demande d'informations pour étude bois

Bonjour M. FOURCADE,

Concernant votre dossier travaux, en l’état des retours, il semblerait que si vous partez sur le dernier bouquet de travaux que l’on a vu ensemble, la région apporterait la subvention de niveau 2. Elle prendrait donc en compte la mise en place d’une chaufferie bois, même si c’est un réseau de chaleur. L’important est que le bâtiment soit alimenté totalement par la chaufferie bois.

Il sera nécessaire de valider votre dossier « Travaux » avant la fin d’année 2016. Ca laissera 18 mois pour réaliser les travaux et transmettre les factures réglées à la Région. Mme REBOUILLEAU pourra vous redonner des éléments à ce sujet.

Concernant ce projet, je souhaiterais approfondir mes recherches sur les subventions notamment en ce qui concerne l’étude nécessaire.

L’ADEME accompagne ce genre de prestations, mais c’est fonction des structures juridiques.

Dans votre cas, pourriez-vous m’apporter des compléments sur la structure juridique dans laquelle se trouve l’intégralité du manoir et des bâtiments attenants (SCI, etc…).

Cela aura une conséquence sur la recherche et les aides disponibles pour ce projet.

Dans l’attente de vous lire,

Cordialement,

(Fin de citation)

Excellent contact téléphonique avec la mission locale de Flers. Il s'agit pour moi de faire bénéficier notre chantier favori de la collaboration d'une jeune motivé pour s'insérer sur le marché du travail. Je prendrais en charge une formation qualifiante pour lui. Il serait payé au S.M.I.C. mais 75 % de son salaire (charges sociales incluses) serait remboursé par la puissance publique. En d'autres termes, il me reviendrait à un peu plus (en raison de la formation à financer) de 3,62 €/h, pour 151,67 h/mois.

J'ai fait le nécessaire pour que notre chantier favori puisse bénéficier de ce dispositif, notamment en adaptant les statuts de l'A.D.D.O.O.E. (voir articles 2 (2) et 5 de ce texte) et en faisant immatriculer cette association auprès de l'I.N.S.E.E.

J'envisage que Benjamin soit également salarié de cette association, de manière à pouvoir partager avec des voisins intéressés la charge de cette équipe qui interviendrait sans but lucratif, conformément aux statuts de l'association.

Il est fort possible que je reçoive les premières candidatures dès la semaine prochaine. Mais mon offre devra être validée par un comité incluant Pôle-Emploi et la D.I.R.E.C.C.T.E. (inspection du travail).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 16 Septembre 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse
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Profitant de la camionnette transportant quelques meubles qu'il proposera à la vente dimanche, lors des "Journées du Patrimoine", Jean LEMARIE a souhaité me livrer cet après-midi la pierre tombale qu'il m'avait cédée dernièrement :

16 septembre 2016.

Seul d'entre nous, Benjamin était susceptible de conduire le "Valtra" pour soulever ce monstre :

16 septembre 2016.

Je dis bien susceptible car Benjamin était presque aussi empoté que nous au volant de cet engin. Heureusement, Claude MARTIN qui passait par là pour nourrir ses chers sangliers nous a prêté main forte :

16 septembre 2016.

16 septembre 2016.

J'ai souhaité que la dalle soit déposée près de l'endroit où je recommande que se tiennent les pique-niques...

16 septembre 2016.

... mais Claude MARTIN me dit que c'est une mauvaise idée car, sous les arbres, la dalle va vite être recouverte par de la mousse :

16 septembre 2016.

Bon, on va prendre le temps de la réflexion et on avisera.

Coup de fil, dès 9 heures de ce lundi matin, de la mission locale de Flers. Mme LEROYER me demande comment se sont passés mes entretiens de la semaine dernière avec les candidats à un "emploi d'avenir".

Je lui réponds :
- un glandeur qui n'a même pas réagi à mon appel téléphonique ;
- deux garçons sans compétence en maçonnerie et qui n'avaient pas le "look" (notamment un punk à crête d'Iroquois et empestant le patchouli) ;
- un candidat que je note 8/10.

Nous sommes convenus que Mme LEROYER va m'adresser 4 nouveaux C.-V.
J'entends boucler cette affaire rapidement.
Cher Pierre-Paul,

Vous trouverez ci joint une image restituée de la façade de la Châlerie dans son état originel de la fin du XVIe siècle. La hauteur du linteau de la porte est également rétablie à son niveau primitif.
Une seule incertitude : rien n'indique une polychromie rouge et blanche, et j'inclinerai peut-être en faveur d'une bichromie en damier gris sombre et blanc, comme je l'avais découvert sur un pan de bois contemporain à Essai.
Bonne fin de chantier.
et par sainte Barbe, vive la sape !

Nicolas

N.D.L.R. : Cher Nicolas,

Merci pour ce message très intéressant, mais le dessin n'a pas suivi. (Prière de me le faire passer par courriel et j'imprimerai, puis scannerai, puis mettrai en ligne.)

"A nos femmes, à nos chevaux et à ceux qui les montent !"

N.D.L.R. 2 (du 6 octobre 2016): Je rappelle que la photo qui avait permis de comprendre qu'à l'origine, l'enduit extérieur du logis était à damiers est celle-ci, postérieure de quelques années à l'incendie de 1884 (cf la couverture neuve), tirée du fonds de la C.N.M.H.

On y voit bien que ce décor n'avait pas été repris, vers 1750, quand le bâtiment en retour avait été rasé pour laisser la place, sur la partie Nord-Ouest du logis (donc à gauche de cette photo), aux 4 nouvelles fenêtres.

(En ce qui concerne les couleurs du damier, je viens de supprimer une partie du commentaire accompagnant la même photo sous l'onglet "Travaux". Celle-ci faisait en effet état d'un damier rouge et blanc, précision que Nicolas GAUTIER vient ici de contester. Ceci étant, le rouge et blanc me paraîtrait moins tristounet que le gris sombre et blanc, comparable à celui de ce pan de bois d'Essai dont je prie Nicolas de nous transmettre une photo si possible.)
Cher Pierre-Paul,

Voici en PJ le 1er document promis :

Dessin de Nicolas GAUTIER (cliquez ici).

Celui d'Essai est sur un autre ordi, je vous l'envoie demain soir.

Bien amicalement à vous.

Nicolas

N.D.L.R. : Sur l'original (cf la photo de la C.N.M.H. pour ce qui concerne le damier et une photo récente pour le reste) :
- le maillage du damier était sensiblement plus serré puisque je compte, par exemple, plutôt six longueurs de cases du damier dans la largeur de la porte, au lieu de vos 4,5 ;
- l'arc du tympan ne déborde pas des parties moulurées de la maçonnerie de la porte ; seules en débordent les parties du granit qui furent recouvertes par l'enduit.

En outre :
- je ne pense pas que le bâtiment en retour tangentait si strictement deux ouvertures de fenêtre, j'imagine qu'il était un peu plus en retrait (la cicatrice se devine sous la corde d'une lanterne, de sorte que l'on devait voir une bonne partie au moins des granits d'encadrement de ces ouvertures) ;
- je ne crois pas que le bâtiment en retour était aussi court que vous le représentez ; il faudrait que vous reveniez sur place pour interpréter le mur Sud du bâtiment Nord, notamment un certain coup de sabre sur lequel je me suis toujours cassé la tête (cela vous permettrait de tester également le confort du fournil de la ferme...) ; je rappelle que, lors de travaux en avril 2008, nous avions retrouvé un linteau de granit enfoui sous d'anciennes reprises de parement (reprises datant sans doute de l'incendie du XVIIIème siècle, celui qui avait fait disparaître cette aile en retour) et qui manifestait sans ambiguïté qu'il y avait eu une fenêtre là, ouvrant sur l'arrière-cour ;
- il faudrait profiter de votre logiciel pour rehausser le logis des quelques 60 cm dont vous aviez compris, en observant le jet d'eau de la souche de cheminée centrale, qu'il a été arasé à la suite de l'incendie de 1884 ; je pense que les linteaux des fenêtres de l'étage étaient en granit à l'origine, ainsi que j'ai essayé de le démontrer lors d'une rapide tournée des manoirs voisins en septembre 2015.

Sur le fond, cette tunique reconstituée apparaît étonnante ; à ma connaissance, il n'y en a plus de semblable dans les parages, la "grande pelade" des enduits (cf "Modes et Travaux" des années 1950-1960) ayant fait disparaître de tels vestiges hautement vénérables.
Vos observations complètent, rectifient mais ne remettent pas en cause le fond du propos qui est celui d'une façade en moellons, enduite et peinte en damier sur la totalité de sa surface. Merci encore pour m'avoir permis de m'attabler devant cette photo passionnante.

Voici celle du pan de bois d'Essai :

Le pan de bois d'Essai.

Bien amicalement à vous.

Nicolas

N.D.L.R. : Merci Nicolas, mais je crois qu'il faut vraiment être un irréductible fana d'enduits pour apercevoir la moindre "bichromie en damier gris sombre et blanc" sur ce pan de bois où l'on sent bien, néanmoins, que Sainte Barbe a déjà frappé 😉
J'ai reçu trois nouveaux C.-V. de la mission locale de Flers pour l'"emploi d'avenir" que je propose. L'un de ces candidats ne répond ni à mes messages téléphoniques, ni au courriel que je lui ai adressé. J'ai rencontré les deux autres ; l'un m'a fait plutôt bonne impression mais il est menuisier, ce qui ne correspond pas à ma recherche ; j'ai transmis son C.-V. à l'entreprise PICAULT de Domfront. Quant au dernier, qui vient de quitter mon bureau, je crains qu'il ne doive galérer longtemps.

En l'état du dossier, il est fort possible que je fasse affaire avec le candidat pré-sélectionné la semaine dernière. Je lui ai téléphoné ce matin, il est toujours disponible.

Il se trouve que, hier, à la Guyardière, j'ai rencontré le propriétaire d'un manoir voisin, membre, à l'évidence, de notre fan club favori. Je lui ai expliqué souhaiter partager ma "force de frappe". L'idée l'intéresse, ce qui m'enhardit pour avancer après que mon aîné s'est inscrit aux abonnés absents.
Je viens de recruter Dylan TIRARD (17 ans) dans le cadre des "emplois d'avenir", pour le compte de l'"Association pour le développement durable de l'Ouest Ornais et de ses environs". Il commencera à travailler lorsque la mission locale de Flers me fera parvenir son contrat de travail. Cela me fera donc 2 salariés pour le coût de 1,25.

J'ai toutefois demandé à continuer de recevoir les C.-V. d'autres candidats, ne serait-ce que parce que je n'exclus pas de recruter un deuxième jeune dans le même cadre, ce qui me ferait 3 salariés pour le coût de 1,5, tout en me donnant plus de souplesse pour les mettre à la disposition de voisins. Ainsi, si je réussissais à placer cette équipe de 3 un tiers du temps, cela aboutirait pour moi à disposer, en moyenne sur l'année, de 2 hommes au prix de 1.

Reste, bien entendu, à encadrer et gérer cette équipe convenablement. Il me semble que cela vaut la peine d'essayer.

P.S. : Dylan rejoindra son poste le 18 octobre prochain.