Maçonnerie-carrelage

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 26 Février 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave
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Au bout du tuyau, un compagnon déverse le béton allégé liquide sur le polyane, jusqu'à la hauteur indiquée par les curseurs des tétraèdres :

26 février 2016.

26 février 2016.

26 février 2016.

26 février 2016.

26 février 2016.

Un deuxième compagnon aide à manipuler le tuyau tandis que le troisième entreprend, à l'aide d'un tube à cannes, de faire vibrer la surface du produit répandu :

26 février 2016.

Il existe des tubes de différents longueur et, comme il est fatiguant de les branler ainsi, les compagnons doivent se relayer :

26 février 2016.

Comme on s'en doute, ces efforts ne sont pas vains. Et c'est ainsi qu'au terme de l'exercice, on dispose d'une belle surface de béton allégé qu'il suffit de laisser sécher tranquillement :

26 février 2016.

26 février 2016.

Il paraît que, dans 48 heures, on pourra marcher sur la nouvelle surface mais qu'il faudra attendre une semaine par centimètre d'épaisseur pour qu'elle sèche totalement. J'apprends également qu'après le béton allégé, il faudra couler une nouvelle chape, celle-ci "anhydride", sur 3 centimètres d'épaisseur, pour disposer d'une surface parfaitement horizontale, apte à recevoir des carrelages (il paraît que c'est prévu sur le devis de M. PICAULT). J'explique que, pour moi qui restaure des vieilles pierres, la perspective de disposer d'un sol aussi lisse qu'un miroir n'est pas une nécessité. On m'explique alors qu'en tout état de cause, je ne pourrais pas poser d'objets lourds à l'étage sur le béton allégé, sauf à le détériorer, et qu'il faudra la chape anhydride supplémentaire. Soit ! On attendra donc pour demander à Igor de déménager au 1er étage de la cave le bazar entreposé à son rez-de-chaussée.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 1er Mars 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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L'état des fenestrous du fournil de la ferme ce matin, lorsque Jean-Michel, de la "Miroiterie Flérienne", est arrivé pour poser ses miroirs :

1er mars 2016.

1er mars 2016.

La difficulté pour lui se situait aux arêtes des embrasures. Voici le schéma de principe, montrant que les deux miroirs adjacents devaient être biseautés...

1er mars 2016.

... et voici ce que devait donner le montage :

1er mars 2016.

Pour arriver à ce résultat, il fallait d'abord raboter des angles du carrelage...

1er mars 2016.

1er mars 2016.

Un ruban adhésif noir devait être fixé sur les arêtes de manière à limiter l'impact visuel en cas d'écartement des miroirs :

1er mars 2016.

Bien entendu, c'est sur leur face arrière que ces miroirs devaient être biseautés :

1er mars 2016.

J'ai noté qu'avant de coller les miroirs, il fallait fixer au placo des cales afin que le plan des miroirs soit confondu avec celui du carrelage :

1er mars 2016.

1er mars 2016.

1er mars 2016.

Voici d'ailleurs la colle employée :

1er mars 2016.

Pour les embrasures, il a fallu commencer par tailler des gabarits :

1er mars 2016.

1er mars 2016.

La découpe des miroirs s'effectue avec une pointe de carbure (l'instrument à manche bleu), une fois que le gabarit a été décalqué au crayon gras sur la glace...

1er mars 2016.

... et que la ligne a été ondoyée de pétrole :

1er mars 2016.

L'intérêt du pétrole est de lubrifier la surface, ce qui permet à la pointe de ne pas accrocher mais de produire au contraire une coupe nette...

1er mars 2016.

... qu'il faut néanmoins meuler :

1er mars 2016.

Bien entendu, cet exercice n'est pas facile et l'un des miroirs ainsi travaillés sur place a eu son tain endommagé, de sorte qu'il ne pourra être posé ici et qu'un nouveau panneau devra être taillé à l'atelier :

1er mars 2016.

Quoi qu'il en soit, voici l'état des lieux au terme de cette journée de travail :

1er mars 2016.

1er mars 2016.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 2 Mars 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Jean-Michel, de la "Miroiterie Flerienne" était vite de retour ce matin, après avoir taillé les trois miroirs des jouées à l'atelier :

2 mars 2016.

Pour le reste, vous connaissez l'histoire :

2 mars 2016.

2 mars 2016.

Notez quand même la précision du travail :

2 mars 2016.

Voici donc le fenestrou de droite, une fois habillé de ses trois miroirs :

2 mars 2016.

2 mars 2016.

Et voici la pose des deux miroirs de jouée du fenestrou de gauche :

2 mars 2016.

2 mars 2016.

2 mars 2016.

Et le résultat pour le fenestrou de gauche :

2 mars 2016.

2 mars 2016.

2 mars 2016.

Au total, je me déclare très satisfait de ce travail qui correspond à ce que j'attendais. La luminosité naturelle du cabinet de toilettes est nettement améliorée et le volume disponible paraît plus vaste qu'il ne l'est en réalité. (En seconde lecture, ceci me paraît la moindre des choses, s'agissant de miroirs...)

Le travail a été très soigné et, encore ce matin, un miroir a été changé car il comportait un tout petit défaut dû à la pose.

Donc bravo à la "Miroiterie Flérienne" qui a su, en outre, se mobiliser rapidement. Ainsi, dès cet après-midi, M. POTTIER, de l'entreprise PICAULT, va pouvoir poser la fin du revêtement mural.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 2 Mars 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Le haut des cloisons de placo restait donc à habiller :

2 mars 2016.

M. POTTIER, de l'entreprise PICAULT, a commencé à s'y employer :

2 mars 2016.

2 mars 2016.

2 mars 2016.

Il reviendra demain matin découper les carreaux les plus complexes, notamment celui qui se trouvera en haut à droite de la pièce.

P.S. : Sur les dernières photos, on voit que mes anciens cartons d'archivage (ceux que je remplace par des boîtes en plastique) n'ont pas tardé à être recyclés.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 3 Mars 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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La journée avait pourtant bien commencé. L'exercice n'était pas facile puisqu'il s'agissait de découper au mieux un carreau de grandes dimensions en vue de limiter les joints à un endroit où diverses pièces de bois se recouvraient ou s'entrecroisaient :

3 mars 2016.

Logiquement, M. POTTIER a commencé par découper un gabarit de carton...

3 mars 2016.

3 mars 2016.

... qu'il a reporté sur le carreau...

3 mars 2016.

... avant de découper ce dernier à la meuleuse...

3 mars 2016.

Il avait préalablement taillé une encoche dans une pièce de bois gênante pour lui...

3 mars 2016.

... de sorte que le carreau découpé...

3 mars 2016.

... a pu facilement être logé à sa place.

En haut de la cloison du lavabo, la difficulté était moindre. Il fallait néanmoins chanfreiner la face arrière de deux carreaux dont voici le premier posé :

3 mars 2016.

Se posait alors la question de savoir quoi faire juste au-dessus des linteaux de bois car la périodicité de la pose laissait subsister des jours disgracieux :

3 mars 2016.

3 mars 2016.

Découvrant le problème, j'hésitai sur le parti à retenir, découper une étroite bande de carreau - au moins au-dessus du fenestrou du lavabo où le jour le permettait - ou bien repenser le décor à la hauteur des linteaux de bois. En d'autres termes, sur les trois rectangles de placo résiduels...

3 mars 2016.

3 mars 2016.

... préférer faire découper des petits miroirs plutôt que des petits carreaux.

Parce qu'il m'était apparu que les linteaux étaient sombres, et de ce fait plus proches de miroirs que de carreaux, je retins cette dernière idée et, sans épiloguer, commandai à la "Miroiterie Flérienne" ces trois petits miroirs.

Bien sûr, ceci ne règlera pas la question des jours au-dessus des linteaux. Là, j'envisage de demander à Sébastien LEBOISNE, quand il reviendra (pour la porte et le placard), d'ajouter des rustines de bois, de manière à ce que, au premier coup d'œil, le haut des nouveaux petits miroirs puisse apparaître dans la continuité du haut des linteaux ainsi complétés.

Que voulez-vous, on est pinailleur ou on ne l'est pas. Ce n'est pas à mon âge qu'on me changera.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 3 Mars 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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En fin de matinée, la pose des dix carreaux du haut des deux cloisons était achevée :

3 mars 2016.

Il y avait un peu partout de la poussière, due à la découpe des carreaux, et des bouts de carton, destinés à protéger les miroirs et les sols, et il était entendu que M. POTTIER reviendrait demain pour jointoyer ses derniers mètres carrés. J'avais compris qu'à son habitude, il laisserait derrière lui un terrain propre.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 3 Mars 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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M. POTTIER est revenu dès cet après-midi, en mon absence. Il a jointoyé les derniers carreaux...

3 mars 2016.

3 mars 2016.

... et laissé derrière lui, cette fois, le terrain sans connaissance :

3 mars 2016.

Au prix où son heure m'est facturée, un autre que lui remettra les choses en ordre.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 4 Mars 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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A noter que, d'après le miroitier aussi bien que le carreleur, le placo avait été impeccablement posé sur les murs ; il était parfaitement plan et vertical, y compris dans les fenestrous.

Bravo Igor !

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Dans le cabinet de toilettes du fournil de la ferme, les prochains intervenants devraient être :
- le miroitier pour les trois petits miroirs ; le devis ne devrait pas tarder ;
- l'électricien, pour fixer l'éclairage sur le miroir et me rappeler à quoi servent les fils qui émergent sous le placo (à gauche du montant de menuiserie) ; j'ai oublié de prévoir une prise au-dessus du lavabo, on y pourvoira dans la niche du placard ; on installera un chauffe-serviettes électrique mural sur la cloison en torchis, à côté de la cuvette des w.-c. et un spot, permettant la lecture, au-dessus ;
- le menuisier pour le placard et la porte, ainsi que différents volets intérieurs et les rustines des linteaux des fenestrous ; il attend les ferronneries du forgeron mais, aux dernières nouvelles, ce dernier ne nous laisserait pas tomber ;
- enfin le plombier qui devra raccorder le lavabo, la douche et la cuvette de w.-c. (pour cette dernière, j'attends le feu vert de l'importateur pour aller la chercher du côté de Caen) ; on commencera par examiner si la robinetterie de douche que j'ai achetée n'est pas trop volumineuse et par commander un robinet de lavabo assorti au modèle retenu pour la douche ; il ne faudra pas oublier le chauffe-eau et son réservoir, qui seront juchés au-dessus du cabinet de toilettes (j'espère qu'ils ne seront pas bruyants ; sinon il faudra insonoriser) ; enfin, il faudra installer la V.M.C. (j'ai prévu une réservation dans un entrevous du plafond ; là aussi, il risque d'y avoir un problème d'insonorisation), ce qui nécessitera de percer et de grillager un trou dans le pignon Est, c'est-à-dire une nouvelle intervention d'Igor en maçonnerie.

Bref, on n'est pas encore tirés d'affaires. Et je ne parle pas du coin kitchenette, de l'autre côté du placard. Nous sommes début mars, en aurons-nous terminé pour la fin avril ? En tout cas, je n'en rabattrai pas sur la qualité.

Mon ambition est que ce fournil de ferme soit suffisamment accueillant et confortable pour que les hôtes à qui je le destine, parents ou amis, y trouvent le même confort que chez eux et n'aient plus envie d'en partir.

On essaiera d'en faire autant pour la cave, où j'aimerais pouvoir installer ma petite famille pendant les travaux intérieurs des bâtiments sur cour.

P.S. : Et j'attends toujours que l'entreprise BOUSSIN vienne réparer des malfaçons au niveau des angles bas de la couverture du fournil de la ferme, pourtant signalées de longue date.

P.S. 2 : M. DELTA, le plombier, m'annonce son passage la semaine prochaine. Il me dit que le chauffe-eau est totalement silencieux. Il me rappelle que la V.M.C. ne dépend pas de lui mais du seul électricien.

Importante conversation téléphonique hier soir avec mon interlocutrice normale à la D.R.A.C. de Caen. Importante, moins par le contenu que par la tonalité. J'ai en effet été très sensible à l'empathie témoignée pour l'effort de 25 ans de travaux sur un manoir parmi beaucoup d'autres, dans un monde où l'on voit, notamment par ici, une forte proportion de belles demeures partir à la dérive. Mes contraintes sont connues, pas seulement la financière, et connu également mon souci de passer, dans de bonnes conditions, le relais à la nouvelle génération.

Sur le fond, le dossier sur lequel nous attendons la réponse est sur le bureau du conservateur régional des monuments historiques, avec un long compte rendu des services qui sont entrés finement dans le détail de la question. Pour la suite, j'ai rappelé mes souhaits d'engager dès que possible la restauration des menuiseries extérieures ainsi que de fournir à mes successeurs un cadre réfléchi pour les restaurations intérieures du logis à venir ; en l'état des finances publiques, ces choses sont compliquées à organiser mais, espérons-le, pas impossibles. Enfin, j'ai fait part de mon intention d'expérimenter l'isolation thermique à l'occasion de la poursuite de la restauration de la cave et mon interlocutrice a proposé de me fournir des adresses utiles à l'échelon régional.

P.S. du 11 mars 2016 : Ma correspondante m'a adressé un courriel pour m'indiquer à qui m'adresser pour l'isolation thermique de la cave :
- rénovation thermique sur le patrimoine ancien (programmes co-développés avec le ministère de la culture) ;
- aides.

Elle me rappelle également que, la cave étant inscrite (arrêté de 1926), ces travaux devront faire l'objet d'une autorisation préalable des services des affaires culturelles.
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J'ai contacté hier trois entreprises figurant sur la liste de celles habilitées à dresser un "audit énergétique et scénario" relatif à la cave. Les trois m'avaient promis leur devis pour aujourd'hui mais, à l'heure où j'écris ce message, une seule a tenu parole.

M. GUITTON, de l'"INHARI" de Flers m'a indiqué ce matin que le dossier passerait en commission le 9 mai prochain, en vue de décider l'attribution du "chèque éco-énergie" de la région pour couvrir l'essentiel du coût de l'audit.

A noter que lors de ma conversation téléphonique d'hier avec l'interlocuteur d'une des trois entreprises pré-sélectionnées, je lui ai tenu des propos incendiaires à propos des éoliennes. Il semble que cette franchise motivée l'ait conduit à se terrer dans un abri. Dommage, car son C.-V. consulté en ligne semblait indiquer qu'il aurait pu être de bon conseil.

P.S. (du 26 mars 2016) : L'entreprise dont j'avais pensé troubler le gérant par mes propos peu amènes sur un sujet qui me tient à cœur a fini par m'envoyer son devis hier soir. Je me retrouve donc avec deux devis en mains.

Or je désire que la rénovation de la cave soit exemplaire en termes de ventilation et d'économie d'énergie ; j'aimerais en outre que ce que nous allons faire ici puisse, en l'état de l'art, servir de modèle en matière de restauration écologique d'un bâtiment protégé au titre de la législation sur les monuments historiques.

Je vais donc soumettre les deux devis reçus, pour avis, à M. MAFFRE, notre architecte du patrimoine favori.

J'ai mis à jour la photothèque pour ce qui concerne la cave et son appentis. J'y ai intégré des photos des plans établis dès octobre 1991 par Nicolas GAUTIER, A.B.F. alors chef du service départemental de l'architecture de l'Orne.

Mon idée est de faciliter, grâce à cet outil, le dialogue que je vais poursuivre avec les entreprises habilitées par la Région à dresser un "audit énergétique et scénario", en vue de sélectionner celle qui me conseillera.

P.S. : Lorsqu'un tiers peu au fait de la façon dont je restaure notre manoir favori consulte ce dossier, il me semble qu'il doit s'étonner, tout à la fois, que les travaux sur la cave durent aussi longtemps et que, pourtant, je n'aie guère dévié de la trajectoire définie en la matière il y a déjà 25 ans.

Il faut en effet une bonne dose de constance, pour ne pas dire d'opiniâtreté, pour tenir le cap malgré des obstacles divers que l'on s'efforce de contourner en prenant, chaque fois, le temps qui semble nécessaire. Un quart de siècle après le premier coup de pelleteuse, je dois dire que je ne suis pas mécontent du résultat provisoire. Je pense que, sous réserve de la dalle de béton du rez-de-chaussée, nous n'avons pas commis d'erreur significative. Et nous avons redonné une certaine vie à la cave en lui prodiguant les premiers soins qu'elle appelait après deux siècles d'incurie.

Nous devrions pouvoir avancer plus rapidement, désormais, dans ce programme de restauration et disposer là, d'ici à deux ans j'espère, d'un logement confortable et de caractère où nous abriter de l'hiver. En attendant d'y voir plus clair dans la restauration du logis. Et aussi d'en trouver les moyens.

Rare Medieval Tiles on Display Again

Cleeve Abbey re-opens after conservation work to protect 13th century tile pavement.
A new shelter allows visitors to view the detailed heraldic tiles, while also protecting them from the elements.

The new shelter to protect the tile pavement at Cleeve Abbey.

A new state-of-the-art timber shelter has been built at Cleeve Abbey in Somerset to cover and protect the rare medieval pavement. The site re-opens on Friday 25 March 2016.

The shelter allows natural daylight while ensuring no direct sunlight falls on the sensitive tiles, while a ventilation system creates a stable environment.

The tiled pavement consists of high quality heraldic tiles dating from around 1270, and is extremely rare. It is the only large-scale example of a decorated medieval monastic refectory floor in Britain.

The pavement was buried in the late 15th century, and was only rediscovered in 1876. The tiles were in remarkably good condition, thanks in part to the centuries left untouched underground. Not only are they beautiful examples of craftsmanship but they also add to our understanding of the abbey's history.

However, from the 1950s to 2000 the pavement remained fully exposed throughout the summer. Studies showed that this exposure to the elements was causing serious damage including a loss of protective glazing and deterioration of the intricate patterns in the clay.

Last year, construction began on a new timber shelter which was carefully designed to meet all the conservation criteria for the long term protection of the tiled pavement. The new shelter opens to the public official on Good Friday 2016.

Jeremy Ashbee, English Heritage's Historic Properties Curator comments:
"Cleeve Abbey is one of our national treasures - in truly beautiful surroundings, rare surviving buildings in which medieval monks met, ate and slept … The new shelter building means that the pavement is safe from the damage of sun and rain but crucially, all visitors are now able to see it and enjoy it."

Find out more about the Medieval Tile Pavement Conservation Project at Cleeve Abbey.

Details on the haraldic tiles at Cleeve Abbey.

The Cistercian abbey of Cleeve was founded in the late twelfth century, built to the strict principles of the Cistercian order in a simple, unadorned style.

Still in their original position, the tiled pavement shows the footprint of that long lost medieval building. It also reflects the importance the abbey attached to the royal patronage it enjoyed in the 13th century. The heraldry of King Henry III, his brother Richard Earl of Cornwall, King of the Romans, and the mighty earls of Gloucester all feature on the tiles. These displays of heraldry suggest a hefty endowment from noblemen and royalty, and were a way for the abbey to declare its association with its patrons to the world.

Cleeve Abbey re-opens on Friday 25 March 2016.

N.D.L.R. : Des pavés estampés à décor à l'engobe pour le sol de la future salle-à-manger du logis ?

Sur le même sujet, voir également ceci.

Sur un sujet connexe sur lequel Carole me réclame des infos, en voici.

N.D.L.R. 2 : Sur le même sujet, j'ai également trouvé ceci :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 29 Mars 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Ferme et son fournil
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La "Miroiterie Flérienne" est venue ce matin poser les compléments de miroir dans le fournil de la ferme :

29 mas 2016.

Igor avait bien pris les cotes, il n'y a donc pas eu de mauvaise surprise :

29 mas 2016.

29 mas 2016.

Il restera à Sébastien LEBOISNE à compléter le haut des linteaux des fenestrous pour faire disparaître les hiatus résiduels :

29 mas 2016.

29 mas 2016.

29 mas 2016.

Bien que Roland FORNARI doive livrer ses ferronneries demain, Sébastien m'apprend qu'il ne pourra pas installer ses menuiseries avant jeudi de la semaine prochaine.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 1er Avril 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Ferme et son fournil
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La cuvette de w.-c. du fournil de la ferme s'est révélée difficile à poser...

1er avril 2016.

... de sorte que M. DELTA a dû venir aider son compagnon qui n'arrivait pas à comprendre la notice rédigée en italien et en anglais.

1er avril 2016.

Ils auront passé la journée à essayer de se dépatouiller avec cet engin...

1er avril 2016.

... mais, comme c'est du matériel d'excellente qualité (Geberit pour la plomberie et Globo pour la faïence), le résultat final me paraît tout à fait satisfaisant. Ce soir, la cuvette est branchée (pas encore la douche ni le lavabo) :

1er avril 2016.

Il faudra toutefois qu'Igor scelle la cuvette sur les tomettes et que les utilisateurs veillent tous (suivez mon regard vers les générations montantes) à "laisser les lieux aussi propres que trouvés en entrant". Car, à l'évidence, le truc est salissant.

Enfin, j'ai passé commande à M. DELTA d'un sèche-serviettes électrique inox à poser contre le torchis, à droite de la cuvette. Pour couronner le tout, il conviendra que je trouve ou fasse fabriquer une corbeille à journaux à coincer en-dessous dudit sèche-serviettes. Alors seulement, au moins à mes yeux, l'endroit sera parfaitement opérationnel.

P.S. (du 9 octobre 2017) : En réalité, M. DELTA avait monté incorrectement la chasse d'eau de ce w.-c., en en pinçant notamment un flexible. Comme cet artisan incompétent n'a pas manqué de me faire de la contre-publicité auprès de ses confrères, après que, contre toute attente mais la justice de proximité étant ce qu'elle est, il a gagné un procès contre moi, j'ai dû faire intervenir ce matin un nouveau plombier pour tâcher de réparer lesdites malfaçons.

Accessoirement, M. DELTA ne m'avait jamais fourni le sèche-serviettes demandé.
Mon aîné me demandait hier soir quelles étaient mes priorités immédiates pour notre chantier favori. Le courrier enfin reçu de la D.R.A.C. nous conduit en effet, l'un et l'autre, à reconsidérer nos positions. Du côté du fiston, c'est assez facile puisque tout aménagement intérieur de son aile était suspendu dans l'attente de cet oracle ; le gaillard va, tout simplement, pouvoir reprendre ses discussions sur son programme de travaux avec M. MAFFRE qui dispose désormais, sinon d'un blanc-seing de la D.R.A.C., du moins, nous semble-t-il, de la confirmation d'un préjugé favorable, ce qui va suffire pour avancer.

De mon côté, je vais également reprendre l'attache de M. MAFFRE afin que, sur la base des recommandations de la D.R.A.C. et en liaison, prioritairement, avec Pascal BRESSON pour la menuiserie et Roland FORNARI (qui paraît en voie de plein rétablissement) pour la ferronnerie, il dessine très précisément les châssis des portes et fenêtres de mon lot à restaurer (la plupart sur le logis et deux autres sur le bâtiment Nord et le mur Nord). Il s'agira de disposer d'un dossier fin prêt pour permettre dans les meilleurs délais la transmission à la D.R.A.C. de demandes dûment documentées d'autorisation et de subvention. En ce qui concerne les subventions, les guichets paraissent fermés actuellement mais, par expérience, je sais qu'il faut toujours tenir au chaud un dossier qu'on peut présenter dès qu'un créneau apparaît, ce dont les occasions ne manquent jamais tant la gestion publique (j'ai toujours eu du mal à ne pas rigoler quand j'ai vu ces deux mots accolés) est, selon moi, faite d'incessants et irrépressibles stop and go.

Je me doute que j'aurai du mal à obtenir une réponse assez rapide à mes yeux de la part de M. MAFFRE, même si le fiston et moi allons nous coaliser pour conjuguer nos efforts dans l'espoir de le mobiliser. Je ne dois donc, de mon côté, pas relâcher mes pressions sur les autres fronts, même si, point déterminant, mes possibilités financières sont désormais en cours de rétrécissement rapide et inexorable.

En ce qui concerne le fournil de la ferme, la prochaine étape des réflexions concernera la kitchenette. Elle sera conditionnée par le choix d'un évier. Les éviers en pierre que j'ai vus chez MDY sont très beaux mais hors de prix. Mais je me souviens qu'il y en avait de beaucoup plus abordables chez Scandilodge où je vais donc repasser une tête lors de ma prochaine incursion à Paris. Quoi qu'il en soit, l'aménagement de la kitchenette ne présente pas une forte urgence pour moi, d'autant que ma belle-fille préfère toujours, comme elle me l'a encore montré ce week-end, s'installer dans la grande chambre en soupente du bâtiment Nord plutôt que dans le fournil de la ferme ; comme mon aîné, elle trouve cette dépendance trop éloignée du manoir.

Pour ce qui est de la cave, j'attends que le sous-traitant de M. PICAULT vienne couler la dalle définitive de l'étage ; il me semble que le béton allégé est archi-sec donc que cette intervention pourrait avoir lieu d'un jour à l'autre, au choix du maçon. Au-delà de la dalle, j'en suis toujours à essayer de m'orienter dans les marécages administratifs de la rénovation thermique, ceux de l'Ademe avec qui je poursuis mon dialogue et ceux de l'A.N.A.H. dont j'attends la reprise de contact. Je crains que les uns et les autres ne m'enquiquinent outre mesure avec leur insistance à faire effectuer les travaux par des artisans labellisés ; l'entreprise BOUSSIN m'a ainsi appris qu'elle avait présenté son dossier pour être habilitée RGE mais qu'elle attend de passer en commission, sans en connaître la date. Comme les financements de la région doivent, en l'état de la réglementation, être sollicités avant la fin de 2016, mon prurit écolo risque de disparaître rapidement, ce qui renverrait aux calendes grecques la poursuite de la restauration de cette autre dépendance.

Par voie de conséquence, la restauration, dans le bâtiment Nord, du cabinet de toilettes attenant à ma chambre mortuaire et, surtout, celle de la cuisine pourraient reprendre des couleurs dans les prochains mois. Pour ce qui concerne la cuisine, j'avoue que je ne serais pas scandalisé que Carole m'indique combien elle serait prête, de sa poche, à mettre au pot. Je précise à toutes fins utiles que je ne veux pas qu'on en rabatte, ici plus qu'ailleurs, sur la qualité (à ce sujet, je me déclare inquiet après avoir entendu, hier au dîner, ma belle-fille nous faire part de ses idées en la matière ; à l'évidence, l'on cherche à se prémunir contre les exigences réitérées du Bon-Papa et je n'aime pas trop cela ni devoir les rabâcher).
J'avance avec précaution sur le choix de l'intervenant à qui serait confié l'"audit énergétique et scénario" de la cave. Je viens ainsi d'envoyer au concurrent qui tient la corde le courriel suivant :

(début de citation)

Monsieur,

Suite à nos échanges téléphoniques, je comprends que votre devis couvre :
- les recommandations en matière de ventilation (sachant que le bâtiment est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques),
- les recommandations en matière de choix du combustible et de son stockage ainsi que de la chaudière,
- les recommandations pratiques dans le cas d'espèce pour être éligible aux diverses aides disponibles, jusqu'à, si possible, celles relatives à la rénovation globale BBC,
- des informations sur les coûts des différentes options permettant le choix des travaux à retenir.

Sur votre devis, vous appliquez une TVA à 20 %. Ce taux de TVA ne pourrait-il pas être ramené à 5,5 % puisqu'il s'agit, me semble-t-il, d'un "diagnostic de performance énergétique, réalisé hors obligation réglementaire", dépense éligible au CITE et "indissociablement liée" aux travaux qui seront mis en oeuvre.

Enfin, je rappelle que le passage en commission est prévu pour le 9 mai.

Sur ces bases, à quelle date pourriez-vous intervenir et de quels documents supplémentaires auriez-vous besoin ?

Cordialement,

PPF

(fin de citation)

Sur la T.V.A., je tente le coup mais sans illusion.

P.S. : La société coopérative Idée m'a confirmé que mon courriel était bien conforme à nos échanges et précisé que la T.V.A. applicable est de 20 % (contrairement à celle applicable à une autre usine à gaz dénommée "études DPE").

Sur ces bases, je l'ai mandatée en la priant de faire diligence.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 7 Avril 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII
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Voilà, j'ai trouvé de quoi occuper Igor à l'intérieur des bâtiments au cours des prochains jours de pluie.

Il pourra badigeonner de chaux certains murs de mon bureau, colonisés par les chiures de mouches...

7 avril 2016.

... ou bien, également dans la tour Louis XIII, rejointoyer intérieurement les murs des combles (ce qui aura l'avantage de me pousser à reprendre mes rangements d'archives).

On va cependant profiter de l'absence de Carole pendant un ou deux week-ends pour donner la priorité à l'effacement de fissures déjà apparues au mur Sud de sa chambre que, comme on s'en souvient, j'avais martyrisé de diverses façons il y a un peu plus de deux ans :

7 avril 2016.

7 avril 2016.

Déjà, Igor a commencé à déplacer les meubles et bâcher tout ce qu'il pouvait car ce chantier va faire pas mal de poussière :

7 avril 2016.

Bien sûr, les jours où il ne pleuvra pas, Igor tâchera de terminer le deuxième petit pont, ainsi qu'il s'y est remis ce matin entre deux ondées :

7 avril 2016.

Un visiteur de notre site favori me signale une cheminée de granit à vendre dans le secteur d'Athis. Il m'explique qu'elle se trouve sur une vieille terre protestante, dans un bâtiment daté de 1693 (donc 8 ans après la révocation de l'édit de Nantes). C'est peut-être ce qui explique son caractère austère, que je trouve ici très sec.

8 avril 2016.

Je doute qu'elle intéresse mon aîné pour le futur salon de l'"aile de la belle-mère", d'autant qu'elle ne fait que 1,70 m de large.

Mais peut-être pourrait-elle trouver sa place dans la cave, si sa hauteur est compatible avec l'espace disponible, ce dont je doute.

J'irai la voir mardi.

P.S. : A la réflexion, je pense qu'elle ferait tâche dans la cave, bâtiment beaucoup plus rustique. Alors, peut-être dans la ferme ? Mais où dans la ferme ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 11 Avril 2016
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
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J'ai demandé à Igor de faire le nécessaire pour que la chambre de Carole soit prête pour le week-end prochain.

11 avril 2016.

11 avril 2016.

11 avril 2016.

11 avril 2016.

En fait, il y avait beaucoup plus de micro-fissures que celles que j'avais repérées :

11 avril 2016.

11 avril 2016.

11 avril 2016.

Je crois que je vais finir par me demander si je n'y avais pas été trop fort naguère en le chargeant de désépaissir le mur Sud de cette pièce, afin de gagner de la place pour loger l'alcôve et son fenestrou ainsi que pour élargir, autant que faire se pouvait, l'embrasure de la fenêtre.