Il y avait un beau soleil couchant hier, sur la ferme, quand je suis allé voir où en était Pascal :Le matin, il avait essayé de continuer à remonter le chambranle gauche de la porte Sud. Mais, comme il faisait trop froid, il avait vite dû s'interrompre et emmitoufler son travail, par crainte du gel :Il s'était donc replié dans le bâtiment pour démonter des solives puis détacher l'escalier, avant de continuer à curer le mur au niveau du futur mur de refend :Une nouvelle fois, il a constaté que l'argile des murs avait été remplacée par de l'avoine, accumulée là par des générations de rongeurs à l'époque où la moisson était entreposée dans le bâtiment :Ce matin, il a coulé le béton dans le fossé prévu pour la fondation du mur de refend :Le temps que le béton sèche, il m'a suggéré d'installer dans l'ouverture récemment modifiée dans le bâtiment Nord du manoir la porte récupérée dans l'extension de la ferme. Il m'a expliqué qu'il valait mieux freiner le menuisier tant qu'il reste des travaux importants à réaliser dans ce bâtiment Nord, car le va et vient des matériaux risquerait d'abîmer une porte neuve. C'est là une idée que je n'avais pas eue, tant j'étais las de l'horrible porte blanche de mauvaise qualité de mes prédécesseurs. L'idée de Pascal m'a semblé judicieuse et je lui ai donné mon feu vert. Dans l'après-midi, il a donc transplanté cette porte de style "art déco" :Puis, il l'a peinte en rouge :Il m'a proposé de peindre en doré les sculptures de fleurs sur cette porte mais là, je ne l'ai pas suivi. Quoi qu'il en soit, je pense qu'il pourra bientôt compléter l'inscription de son véhicule pour qu'on y lise "Pascal MAIZERAY, maçonnerie, rénovation, menuiserie, peinture". En tout cas, une fois de plus, il m'a épaté !
Maçonnerie-carrelage
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 10 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Peinture - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Météo - Désultoirement vôtre !
rédigé le Vendredi 10 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Peinture - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Météo - Désultoirement vôtre !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 10 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Peinture - Logis - Généalogie et sagas familiales - Désultoirement vôtre !
rédigé le Vendredi 10 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Peinture - Logis - Généalogie et sagas familiales - Désultoirement vôtre !
Pauvre grand-oncle Paul, une fois de plus, il est le témoin de tristes événements !
Ce matin, en quittant ma chambre et en descendant le grand escalier du manoir, je me suis en effet aperçu qu'il y avait des fissures dans le mur, derrière son buste :De même, au niveau du rez-de-chaussée, la peinture se détache du mur dès qu'on le touche :Avant-hier, lorsque j'ai téléphoné à mon assureur, Groupama, mon interlocutrice m'a rappelé que mon assurance comportait une franchise de 732 € en matière de dégât des eaux. Je lui ai dit que je ne pensais pas que les dégâts sur le mobilier atteindraient ce montant mais j'ai réservé mes droits pour ce qui concerne le contenu des meubles et le mur. Carole n'a pas encore vérifié le contenu des meubles car, en cette saison, elle ne vient plus à la Chaslerie. Mais on dirait bien que, pour les murs, j'ai eu raison d'être prudent.
Ce matin, en quittant ma chambre et en descendant le grand escalier du manoir, je me suis en effet aperçu qu'il y avait des fissures dans le mur, derrière son buste :De même, au niveau du rez-de-chaussée, la peinture se détache du mur dès qu'on le touche :Avant-hier, lorsque j'ai téléphoné à mon assureur, Groupama, mon interlocutrice m'a rappelé que mon assurance comportait une franchise de 732 € en matière de dégât des eaux. Je lui ai dit que je ne pensais pas que les dégâts sur le mobilier atteindraient ce montant mais j'ai réservé mes droits pour ce qui concerne le contenu des meubles et le mur. Carole n'a pas encore vérifié le contenu des meubles car, en cette saison, elle ne vient plus à la Chaslerie. Mais on dirait bien que, pour les murs, j'ai eu raison d'être prudent.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 11 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Logis
rédigé le Samedi 11 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Logis
Pour la première fois depuis le dégât des eaux du dernier week-end, j'ai eu l'idée d'aller voir si la façade Est du logis avait été touchée.
Hélas, la réponse est positive : 6 jours après, on discerne nettement les traces d'humidité sur les joints, juste au-dessous de l'endroit où la canalisation avait cédé :Même les menuiseries de cette façade portent la marque de l'eau :Je ne sais pas comment tout cela va évoluer avec le gel.
En tout cas, j'avais rendez-vous mardi prochain (le 14) chez Groupama. Cette fois-ci, on n'échappera pas à l'expertise et, franchise ou pas, l'indemnisation pourrait être salée pour l'assureur !
N.D.L.R. du 17 juillet 2012 : Groupama ayant, malgré des primes très élevées, décidé de ne rien indemniser (à part les dégâts sur des bouquins), j'ai résolu de changer d'assureur. Il ne faut quand même pas se moquer du monde !
Hélas, la réponse est positive : 6 jours après, on discerne nettement les traces d'humidité sur les joints, juste au-dessous de l'endroit où la canalisation avait cédé :Même les menuiseries de cette façade portent la marque de l'eau :Je ne sais pas comment tout cela va évoluer avec le gel.
En tout cas, j'avais rendez-vous mardi prochain (le 14) chez Groupama. Cette fois-ci, on n'échappera pas à l'expertise et, franchise ou pas, l'indemnisation pourrait être salée pour l'assureur !
N.D.L.R. du 17 juillet 2012 : Groupama ayant, malgré des primes très élevées, décidé de ne rien indemniser (à part les dégâts sur des bouquins), j'ai résolu de changer d'assureur. Il ne faut quand même pas se moquer du monde !
Guy HEDOUIN
rédigé le Samedi 11 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis
rédigé le Samedi 11 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis
Bonsoir,
C'est inquiétant de voir toute cette humidité, est-ce que les fissures de l'escalier correspondent à cette partie de mur?
Je pense que votre assurance va dépêcher un expert.
Il faudrait une grande période de beau temps pour assécher tout cela.
Cette porte est très jolie, beau travail.
N.D.L.R. du 17 juillet 2012 : A l'évidence, Guy HEDOUIN évoque ici la seule porte Est du logis.
C'est inquiétant de voir toute cette humidité, est-ce que les fissures de l'escalier correspondent à cette partie de mur?
Je pense que votre assurance va dépêcher un expert.
Il faudrait une grande période de beau temps pour assécher tout cela.
Cette porte est très jolie, beau travail.
N.D.L.R. du 17 juillet 2012 : A l'évidence, Guy HEDOUIN évoque ici la seule porte Est du logis.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 11 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Logis
rédigé le Samedi 11 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Logis
@ Guy HEDOUIN :
Oui, l'humidité visible et les fissures ont la même origine et se trouvent de part et d'autre du même mur.
C'est Pascal qui avait restauré la porte, je lui transmettrai vos compliments.
Oui, l'humidité visible et les fissures ont la même origine et se trouvent de part et d'autre du même mur.
C'est Pascal qui avait restauré la porte, je lui transmettrai vos compliments.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 13 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Menuiserie - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
rédigé le Lundi 13 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Menuiserie - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
L'électricien E.J.S., de Domfront, est venu ce matin prendre la relais du confrère défaillant que j'avais congédié il y a quelques mois :Enfin, on devrait pouvoir avancer dans la restauration intérieure du bâtiment Nord. Le plombier est prêt à intervenir, pour installer le chauffage par le sol, dès qu'E.J.S. en aura fini. En revanche, la restauration des boiseries de la chambre du rez-de-chaussée prendra sans doute beaucoup plus de temps que prévu, à la suite de l'incendie de l'atelier de Sébastien LEBOISNE, l'ébéniste.
A la ferme, avant de maçonner le mur de refend, Pascal installe les tuyaux et réservations pour l'eau. Nous avons défini l'emplacement de la porte de séparation entre le salon et la grande salle. Sur la proposition de Pascal, je prévois une double porte de 1,60 m de large au total, dont les deux volets seront sur rail et s'escamoteront dans l'épaisseur du mur.Cette fois, le remontage du mur de refend est bien parti. Mais je dois rappeler à Pascal de ne pas oublier de passer des gaines pour l'électricité. Décidemment, il est fâché avec cette idée...
A la ferme, avant de maçonner le mur de refend, Pascal installe les tuyaux et réservations pour l'eau. Nous avons défini l'emplacement de la porte de séparation entre le salon et la grande salle. Sur la proposition de Pascal, je prévois une double porte de 1,60 m de large au total, dont les deux volets seront sur rail et s'escamoteront dans l'épaisseur du mur.Cette fois, le remontage du mur de refend est bien parti. Mais je dois rappeler à Pascal de ne pas oublier de passer des gaines pour l'électricité. Décidemment, il est fâché avec cette idée...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 14 Décembre 2010
Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des occupants de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Pouvoirs publics, élus locaux
rédigé le Mardi 14 Décembre 2010
Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des occupants de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Pouvoirs publics, élus locaux
Il fallait apparemment qu'Henri LEVEQUE soulignât, sur ses plans et sur sa correspondance, qu'il était conseiller général de l'Orne pour que ses projets abracadabrantesques de percement des façades de la Chaslerie eussent une chance de recevoir l'agrément de l'administration des affaires culturelles (ou de ce qui en tenait lieu, à l'époque). Mais qui oserait certifier que les passe-droits n'existent plus de nos jours ?En tout cas, le "chef d'orchestre" savait mettre le paquet quand un projet lui tenait à cœur comme celui-ci. Voici le courrier qu'il adressa au président du conseil général de l'époque pour le convier à des agapes en vue de fêter le succès de son lobbying :Certes, sur le papier, son projet paraissait raisonnable. Cela prouve seulement que rien ne vaut un bon plan pour comprendre un "projet architectural".Sur les plans, hélas, le projet se révélait plus problématique.
Les façades se retrouvaient percées de multiples ouvertures nouvelles, souvent mal dessinées ou mal positionnées :
- 2 au niveau du 1er étage de la façade Est du colombier, particulièrement ratées selon moi car trop proches des sablières et déséquilibrant cette façade :- 5 (excusez du peu !) sur la façade Est de l'écurie (au niveau du rez-de-chaussée) :- et encore 5 autres sur la façade Ouest : Donc, au total, c'était rien de moins que 12 nouvelles ouvertures dont Henri LEVEQUE entendait affliger quelques mètres de façade de ces malheureux bâtiments !
Le projet était particulièrement bancal, ainsi que le démontrent, à elles seules, les implantations prévues pour les escaliers : un véritable plat de spaghettis, ça sort de partout, ça va n'importe où :
- dans la "salle à manger", un bizarre effet de seuil avec deux marches arrondies pour descendre et un escalier droit pour monter- au niveau du 1er étage, un véritable dédale, absolument sans queue ni tête : - au 2ème étage, un nouvel escalier coincé sous le brisis, donc peu praticable :Bref, ces plans étaient nullissimes, de quelque point de vue que l'on se place, celui du style comme celui du confort.
La réalité des travaux n'a pas tout à fait correspondu au projet... elle l'a encore dégradé. Ainsi :
- dans la salle à manger, les dalles de pierre prévues au sol ont été remplacées par des tomettes riquiquis, de surcroît jointoyées au ciment ; un mur prévu en pierres a été remplacé par une cloison de parpaings ;
- les fameux escaliers du genre spaghetti ont été fabriqués sur un modèle bas de gamme ;
- les salles d'eaux ont toutes été ratées, etc...
Mon problème est que tout cela semble tellement foireux qu'au bout de 20 ans de chantier à la Chaslerie, je ne sais toujours pas par quoi remplacer ces trucs, notamment pour ce qui concerne les escaliers. Pour les ouvertures, j'en ai pris mon parti ; ce serait d'ailleurs très difficile d'en reboucher car les cicatrices se verraient comme le nez au milieu de la figure.
Rappelez-moi ce qu'écrivait M. Jacques BROCHARD à propos de son illustre (?) parent ! Ah, oui, il vantait "son goût et son intelligence des choses du passé" !
Qui donc, dans les parages, savait que nous avions un voisin doté d'un tel sens de l'"understatement" ?
P.S. (du 26 juin 2020) : Lorsque j'ai rédigé ce message, il y a déjà 10 ans, j'avais omis de relever que tous les enduits intérieurs, qui devaient être réalisés en plâtre, l'avait été en ciment. Un ciment très dur, d'ailleurs.
Depuis lors, je me suis évertué à faire disparaître un maximum des traces du passage sur terre du père de mon vendeur. Par exception, j'ai conservé dans le colombier les quatre ouvertures percées au niveau du 2ème étage ; ce n'est pas la difficulté de dissimuler la cicatrice qui m'a finalement retenu, mais la prise en compte de la lumière qu'apportent ces percements audit étage (ma future "chambre des tourtereaux"). Il n'empêche que jamais je ne me serais permis des percements de cette taille et si carrés au ras des sablières. Et jamais, si j'avais été fonctionnaire de la D.R.A.C. (ou de ce qui en tenait lieu à l'époque), je n'aurais autorisé de telles incongruités.
Les façades se retrouvaient percées de multiples ouvertures nouvelles, souvent mal dessinées ou mal positionnées :
- 2 au niveau du 1er étage de la façade Est du colombier, particulièrement ratées selon moi car trop proches des sablières et déséquilibrant cette façade :- 5 (excusez du peu !) sur la façade Est de l'écurie (au niveau du rez-de-chaussée) :- et encore 5 autres sur la façade Ouest : Donc, au total, c'était rien de moins que 12 nouvelles ouvertures dont Henri LEVEQUE entendait affliger quelques mètres de façade de ces malheureux bâtiments !
Le projet était particulièrement bancal, ainsi que le démontrent, à elles seules, les implantations prévues pour les escaliers : un véritable plat de spaghettis, ça sort de partout, ça va n'importe où :
- dans la "salle à manger", un bizarre effet de seuil avec deux marches arrondies pour descendre et un escalier droit pour monter- au niveau du 1er étage, un véritable dédale, absolument sans queue ni tête : - au 2ème étage, un nouvel escalier coincé sous le brisis, donc peu praticable :Bref, ces plans étaient nullissimes, de quelque point de vue que l'on se place, celui du style comme celui du confort.
La réalité des travaux n'a pas tout à fait correspondu au projet... elle l'a encore dégradé. Ainsi :
- dans la salle à manger, les dalles de pierre prévues au sol ont été remplacées par des tomettes riquiquis, de surcroît jointoyées au ciment ; un mur prévu en pierres a été remplacé par une cloison de parpaings ;
- les fameux escaliers du genre spaghetti ont été fabriqués sur un modèle bas de gamme ;
- les salles d'eaux ont toutes été ratées, etc...
Mon problème est que tout cela semble tellement foireux qu'au bout de 20 ans de chantier à la Chaslerie, je ne sais toujours pas par quoi remplacer ces trucs, notamment pour ce qui concerne les escaliers. Pour les ouvertures, j'en ai pris mon parti ; ce serait d'ailleurs très difficile d'en reboucher car les cicatrices se verraient comme le nez au milieu de la figure.
Rappelez-moi ce qu'écrivait M. Jacques BROCHARD à propos de son illustre (?) parent ! Ah, oui, il vantait "son goût et son intelligence des choses du passé" !
Qui donc, dans les parages, savait que nous avions un voisin doté d'un tel sens de l'"understatement" ?
P.S. (du 26 juin 2020) : Lorsque j'ai rédigé ce message, il y a déjà 10 ans, j'avais omis de relever que tous les enduits intérieurs, qui devaient être réalisés en plâtre, l'avait été en ciment. Un ciment très dur, d'ailleurs.
Depuis lors, je me suis évertué à faire disparaître un maximum des traces du passage sur terre du père de mon vendeur. Par exception, j'ai conservé dans le colombier les quatre ouvertures percées au niveau du 2ème étage ; ce n'est pas la difficulté de dissimuler la cicatrice qui m'a finalement retenu, mais la prise en compte de la lumière qu'apportent ces percements audit étage (ma future "chambre des tourtereaux"). Il n'empêche que jamais je ne me serais permis des percements de cette taille et si carrés au ras des sablières. Et jamais, si j'avais été fonctionnaire de la D.R.A.C. (ou de ce qui en tenait lieu à l'époque), je n'aurais autorisé de telles incongruités.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 15 Décembre 2010
Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Menuiserie - Peinture - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des occupants de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Généalogie et sagas familiales
rédigé le Mercredi 15 Décembre 2010
Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Menuiserie - Peinture - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des occupants de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Généalogie et sagas familiales
Deux ans après le décès de sa mère, François LEVÊQUE écrivit au conservateur régional des monuments historiques pour présenter son programme de "remise en état" de la Chaslerie : Comme cela avait déjà été le cas avec sa signature, je suis frappé par son écriture, si introvertie, si appliquée, que je trouve aux antipodes de celle de son père, qui me paraissait à la fois tonique et désordonnée (ne témoignait-elle pas, sous toutes réserves quant à mes aptitudes de graphologue, d'un tempérament, disons, de bon vivant, exubérant et peut-être même hâbleur ?).
Je n'ai retrouvé que deux factures qui corroborent plus ou moins ce courrier : A la lecture de ces documents, je comprends que c'est François LEVÊQUE qui fit restaurer le pavillon Louis XIII où se trouve mon bureau. Les tomettes en ont été choisies avec goût ; il y a là une boiserie sympathique, à défaut d'être parfaite, loin s'en faut. Mais c'est au niveau de la charpente que le choix du lamellé-collé, sans doute par souci d'économie, paraît le plus contestable. Et le granite qui fut sculpté pour servir de linteau à la lucarne Est n'est pas une réussite, même s'il est probable que les précédents propriétaires en étaient fiers (puisqu'il orne un article sur la Chaslerie dans un ouvrage paru, à leur époque, à la "Sélection du Reader's Digest", sous la référence donnée en "repères bibliographiques").
François LEVÊQUE partagea sans doute la décision du choix des coloris des menuiseries de l'ensemble des bâtiments et des carrelages du bâtiment Nord. Le blanc des fenêtres était une erreur (si j'en crois les propos d'un expert en la matière, Jean-Jacques ROUCHERAY, du château de Pont-Rilly, près de Valognes), d'ailleurs très répandue mais heureusement réversible. Le bleu méditerranéen (andalou ?) de l'entrée, de la cuisine et du cabinet de toilettes du bâtiment Nord ainsi que de la chambre du logis témoignait d'un goût qui n'est pas du tout le mien. J'ai donc fait sauter tout cela dès que j'ai pu, y compris au marteau-piqueur :Il est vraisemblable que l'intervention la moins heureuse, et de loin, de François LEVEQUE ait consisté dans l'aménagement du bâtiment Nord. Est-ce lui qui fut à l'origine du percement de toutes les horribles fenêtres carrées que j'y ai connues ? Certes, elles donnaient de la lumière à l'intérieur du bâtiment, mais quel désastre pour les façades, notamment celle sur cour. Comme l'on sait, j'ai cherché à corriger ce que j'ai trouvé, et cela n'a pas été facile. Mais le plus problématique était à l'intérieur de ce bâtiment : selon moi, c'était particulièrement mal conçu et mal réalisé ; j'ai donc estimé devoir tout reprendre, presqu'à zéro. (Je dis presque car, parfois, je me demande si je n'aurais pas dû supprimer l'ancien plancher en béton du cabinet de toilettes du premier étage, ou bien déplacer vers le logis la porte d'entrée de ce bâtiment Nord ; mais ceci est une autre histoire, dont je reparlerai peut-être plus tard) :De François LEVEQUE, je pense ne disposer d'aucune photo. Est-ce lui, toutefois, qu'on aperçoit dans la cour, vers le milieu des années 1970, alors qu'il était peut-être encore en bonne santé et fier de sa Chaslerie ?
Je n'ai retrouvé que deux factures qui corroborent plus ou moins ce courrier : A la lecture de ces documents, je comprends que c'est François LEVÊQUE qui fit restaurer le pavillon Louis XIII où se trouve mon bureau. Les tomettes en ont été choisies avec goût ; il y a là une boiserie sympathique, à défaut d'être parfaite, loin s'en faut. Mais c'est au niveau de la charpente que le choix du lamellé-collé, sans doute par souci d'économie, paraît le plus contestable. Et le granite qui fut sculpté pour servir de linteau à la lucarne Est n'est pas une réussite, même s'il est probable que les précédents propriétaires en étaient fiers (puisqu'il orne un article sur la Chaslerie dans un ouvrage paru, à leur époque, à la "Sélection du Reader's Digest", sous la référence donnée en "repères bibliographiques").
François LEVÊQUE partagea sans doute la décision du choix des coloris des menuiseries de l'ensemble des bâtiments et des carrelages du bâtiment Nord. Le blanc des fenêtres était une erreur (si j'en crois les propos d'un expert en la matière, Jean-Jacques ROUCHERAY, du château de Pont-Rilly, près de Valognes), d'ailleurs très répandue mais heureusement réversible. Le bleu méditerranéen (andalou ?) de l'entrée, de la cuisine et du cabinet de toilettes du bâtiment Nord ainsi que de la chambre du logis témoignait d'un goût qui n'est pas du tout le mien. J'ai donc fait sauter tout cela dès que j'ai pu, y compris au marteau-piqueur :Il est vraisemblable que l'intervention la moins heureuse, et de loin, de François LEVEQUE ait consisté dans l'aménagement du bâtiment Nord. Est-ce lui qui fut à l'origine du percement de toutes les horribles fenêtres carrées que j'y ai connues ? Certes, elles donnaient de la lumière à l'intérieur du bâtiment, mais quel désastre pour les façades, notamment celle sur cour. Comme l'on sait, j'ai cherché à corriger ce que j'ai trouvé, et cela n'a pas été facile. Mais le plus problématique était à l'intérieur de ce bâtiment : selon moi, c'était particulièrement mal conçu et mal réalisé ; j'ai donc estimé devoir tout reprendre, presqu'à zéro. (Je dis presque car, parfois, je me demande si je n'aurais pas dû supprimer l'ancien plancher en béton du cabinet de toilettes du premier étage, ou bien déplacer vers le logis la porte d'entrée de ce bâtiment Nord ; mais ceci est une autre histoire, dont je reparlerai peut-être plus tard) :De François LEVEQUE, je pense ne disposer d'aucune photo. Est-ce lui, toutefois, qu'on aperçoit dans la cour, vers le milieu des années 1970, alors qu'il était peut-être encore en bonne santé et fier de sa Chaslerie ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 15 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Bâtiment Nord
rédigé le Mercredi 15 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Bâtiment Nord
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 18 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Bâtiment Nord
rédigé le Samedi 18 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Bâtiment Nord
Pascal a continué, en cette fin de semaine, d'encastrer des fils électriques. Voici son travail sur le mur Sud du bâtiment Nord, dans la pièce la plus grande dont je n'ai pas encore décidé de l'affectation : bureau de Madame, salon d'hiver, bibliothèque ou salle de jeux pour les petits-enfants...
Remarquez, dans cette pièce, les gros granites de l'angle Nord-Ouest du logis. C'était du costaud !Une nouvelle fois, je suis admiratif de l'ordre que Pascal sait entretenir sur ses chantiers :
Remarquez, dans cette pièce, les gros granites de l'angle Nord-Ouest du logis. C'était du costaud !Une nouvelle fois, je suis admiratif de l'ordre que Pascal sait entretenir sur ses chantiers :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 24 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Anecdotes - Désultoirement vôtre !
rédigé le Vendredi 24 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Anecdotes - Désultoirement vôtre !
"On succède à des incompétents, etc..." (air connu). C'est ce que doit penser E.J.S. en prenant le relais, sur le bâtiment Nord, d'un électricien défaillant.
Le fait est que le prédécesseur a laissé un vrai bazar, aussi bien à l'arrivée des fluides dans le bâtiment, à son angle Nord-Ouest (dans la future chambre du rez-de-chaussée)... ... qu'à l'emplacement des futurs disjoncteurs... ... ou qu'au passage vers la grande salle et sous le futur escalier :E.J.S. a estimé nécessaire d'abandonner nombre de gaines posées par le prédécesseur et d'en faire passer de nouvelles. Comme la dalle est déjà en place, il faut alors intervenir le long des murs. J'espère que cela ne compliquera pas le travail du plombier lorsqu'il installera prochainement le circuit de chauffage par le sol. De son côté, Pascal poursuit sa tâche sur le mur de refend entre le salon et la grande salle de la ferme. On aperçoit sur les photos suivantes l'amorce des réservations pour les futures portes coulissantes : Enfin, Pascal m'a aidé hier à déménager mon mobilier de Caen où il ne me reste donc qu'à rendre bientôt les clés.
Le fait est que le prédécesseur a laissé un vrai bazar, aussi bien à l'arrivée des fluides dans le bâtiment, à son angle Nord-Ouest (dans la future chambre du rez-de-chaussée)... ... qu'à l'emplacement des futurs disjoncteurs... ... ou qu'au passage vers la grande salle et sous le futur escalier :E.J.S. a estimé nécessaire d'abandonner nombre de gaines posées par le prédécesseur et d'en faire passer de nouvelles. Comme la dalle est déjà en place, il faut alors intervenir le long des murs. J'espère que cela ne compliquera pas le travail du plombier lorsqu'il installera prochainement le circuit de chauffage par le sol. De son côté, Pascal poursuit sa tâche sur le mur de refend entre le salon et la grande salle de la ferme. On aperçoit sur les photos suivantes l'amorce des réservations pour les futures portes coulissantes : Enfin, Pascal m'a aidé hier à déménager mon mobilier de Caen où il ne me reste donc qu'à rendre bientôt les clés.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 29 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil - Météo - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mercredi 29 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil - Météo - Désultoirement vôtre !
Pascal a continué à remonter le mur de refend de la ferme. Il maçonne désormais "à la mode du XVIIIème siècle", c'est-à-dire qu'il choisit ses pierres avec soin et les aligne consciencieusement. C'est, dans le cas d'espèce, un travail un peu trop soigné à mon goût mais, tant que la pierre est disponible, je ne voudrais pas freiner son zêle :Comme la température s'est nettement radoucie, il a cependant choisi de redonner la priorité aux travaux extérieurs sur la ferme, interrompus depuis un bon mois. Ainsi, la restauration du gros-oeuvre de l'ouverture Sud-Est a été achevée aujourd'hui (le rejointoiement reste encore à reprendre). Sur la photo suivante, on voit d'ailleurs, en haut à gauche que la charpente, soulevée par la tempête de 1999, n'a toujours pas été reprise : Dans la foulée, Pascal s'est remis à restaurer l'ouverture Sud, c'est-à-dire la future porte vers le fournil :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 31 Décembre 2010
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Charretterie - Ferme et son fournil
rédigé le Vendredi 31 Décembre 2010
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Charretterie - Ferme et son fournil
L'idée de restaurer une seconde fois la grange de la ferme est nouvelle. Je ne l'ai eue qu'hier matin, en attendant la visite de Lucyna GAUTIER.
Plusieurs facteurs ont déclenché cette idée :
- d'abord, Pascal, toujours soucieux que je lui maintienne son plan de charge, m'en avait parlé ;
- deuxièmement, il vient de me signaler que son ami Hervé BESNIER est désormais au chômage, l'entreprise de charpente qui l'employait étant en faillite ; il y a peut-être là moyen d'abaisser le coût de restauration de ce bâtiment détruit par la tempête de 1999 ;
- troisièmement, la charretterie récemment restaurée n'est pas assez large pour abriter le tracteur Valtra dont la pelle dépasse comme les pinces d'un bernard-l'hermite ;
- quatrièmement, le tracteur Ford ne pourra plus rester sous la ferme si Walter entreprend de restaurer ce bâtiment ;
- cinquièmement, la mini-pelle et le John Deere sont actuellement garés sous l'écurie et cet encombrement n'est pas idéal même si la sécurité de cet abri est bonne ;
- sixièmement, la question du garage des voitures particulières des occupants de la ferme est à résoudre.
Bref, j'ai demandé à Lucyna de préparer un dossier à toutes fins utiles. A la différence de la grange précédente, ouverte vers le Nord, celle-ci donnerait vers le Sud. J'espère donc que les prochaines tempêtes l'épargneraient.
Plusieurs facteurs ont déclenché cette idée :
- d'abord, Pascal, toujours soucieux que je lui maintienne son plan de charge, m'en avait parlé ;
- deuxièmement, il vient de me signaler que son ami Hervé BESNIER est désormais au chômage, l'entreprise de charpente qui l'employait étant en faillite ; il y a peut-être là moyen d'abaisser le coût de restauration de ce bâtiment détruit par la tempête de 1999 ;
- troisièmement, la charretterie récemment restaurée n'est pas assez large pour abriter le tracteur Valtra dont la pelle dépasse comme les pinces d'un bernard-l'hermite ;
- quatrièmement, le tracteur Ford ne pourra plus rester sous la ferme si Walter entreprend de restaurer ce bâtiment ;
- cinquièmement, la mini-pelle et le John Deere sont actuellement garés sous l'écurie et cet encombrement n'est pas idéal même si la sécurité de cet abri est bonne ;
- sixièmement, la question du garage des voitures particulières des occupants de la ferme est à résoudre.
Bref, j'ai demandé à Lucyna de préparer un dossier à toutes fins utiles. A la différence de la grange précédente, ouverte vers le Nord, celle-ci donnerait vers le Sud. J'espère donc que les prochaines tempêtes l'épargneraient.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 31 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Désultoirement vôtre !
rédigé le Vendredi 31 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Désultoirement vôtre !
Voici quelques vues de l'histoire de la grange de la ferme (j'utilise l'article défini singulier comme s'il n'y en avait jamais eu qu'une ; en réalité, il y en a eu au moins trois, dont le plan cadastral en vigueur avant celui issu du dernier remembrement porte témoignage ; mais, deux de ces trois granges avaient déjà été démontées il y a 20 ans, lorsque j'ai découvert la Chaslerie, et elles n'ont jamais été remontées depuis).
D'abord, deux photos de 1997 montrant l'état de la grange quand je l'ai achetée avec la ferme, l'une prise de l'Ouest-Nord-Ouest... ... l'autre du Sud-Ouest :Ensuite, une photo postérieure à la restauration, en 1998, par Roland BOUSSIN :Enfin, deux vues consécutives à la tempête de 1999, la première prise du Nord-Est......la seconde, de l'Ouest-Nord-Ouest :Devant ces dernières photos, on comprend sans doute que je ne souhaite plus exposer l'ouverture de la future grange aux vents dominants et que j'envisage, avant de remonter éventuellement cette dépendance au même endroit, une rotation d'un quart de tour dans le sens des aiguilles d'un montre...
D'abord, deux photos de 1997 montrant l'état de la grange quand je l'ai achetée avec la ferme, l'une prise de l'Ouest-Nord-Ouest... ... l'autre du Sud-Ouest :Ensuite, une photo postérieure à la restauration, en 1998, par Roland BOUSSIN :Enfin, deux vues consécutives à la tempête de 1999, la première prise du Nord-Est......la seconde, de l'Ouest-Nord-Ouest :Devant ces dernières photos, on comprend sans doute que je ne souhaite plus exposer l'ouverture de la future grange aux vents dominants et que j'envisage, avant de remonter éventuellement cette dépendance au même endroit, une rotation d'un quart de tour dans le sens des aiguilles d'un montre...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 2 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Désultoirement vôtre !
rédigé le Dimanche 2 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Désultoirement vôtre !
J'ai retrouvé des photos des deux dépendances de la ferme, deux autres granges, qui ont dû être démontées voici 25 ans environ, à l'initiative sans doute des précédents propriétaires de la ferme, les VANNIER.
C'étaient des granges du modèle traditionnel dans le Domfrontais, avec un soubassement de pierres et des murs à colombage en torchis. L'une était située au Sud de la ferme, et même au Sud de la mare que j'ai fait combler, sur un terrain qui appartient actuellement au fonds VINCENT : A l'arrière-plan de cette première photo, on aperçoit la 3ème grange de la ferme, celle que j'avais fait restaurer mais que la tempête de 1999 a ruinée.La deuxième, implantée à l'Est de la ferme, là où se trouve aujourd'hui le gadage, était d'un modèle moins imposant :Je ne sais quand ces granges avaient pu être édifiées, sans doute dans le courant du XIXème siècle.
Alors que les bâtiments de pierres de la Chaslerie respectent un plan-masse à angles droits, les granges paraissent avoir été positionnées au petit bonheur la chance, sans que l'on comprenne la logique de leurs implantations.
C'étaient des granges du modèle traditionnel dans le Domfrontais, avec un soubassement de pierres et des murs à colombage en torchis. L'une était située au Sud de la ferme, et même au Sud de la mare que j'ai fait combler, sur un terrain qui appartient actuellement au fonds VINCENT : A l'arrière-plan de cette première photo, on aperçoit la 3ème grange de la ferme, celle que j'avais fait restaurer mais que la tempête de 1999 a ruinée.La deuxième, implantée à l'Est de la ferme, là où se trouve aujourd'hui le gadage, était d'un modèle moins imposant :Je ne sais quand ces granges avaient pu être édifiées, sans doute dans le courant du XIXème siècle.
Alors que les bâtiments de pierres de la Chaslerie respectent un plan-masse à angles droits, les granges paraissent avoir été positionnées au petit bonheur la chance, sans que l'on comprenne la logique de leurs implantations.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 3 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Abords, Avenue, terrasse - Murs divers - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Désultoirement vôtre !
rédigé le Lundi 3 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Abords, Avenue, terrasse - Murs divers - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Désultoirement vôtre !
Chaque fois que je regarde d'anciennes photos de la Chaslerie, je me dis qu'il fallait être fou pour se lancer dans sa restauration il y a 20 ans.
Revenons en effet sur l'exemple du bûcher de l'arrière-cour et jetons un coup d'œil sur les photos que j'en ai prises avant son démontage.
La première que je conserve est juste consécutive au débroussaillage de juillet 1991 :La photo suivante atteste que son état était irrattrapable, tant les pièces de bois étaient abîmées, de même que les soubassements, les sablières ou les pannes ; seules les bûches qu'il abritait le maintenaient encore debout :Rapidement, la place fut nettoyée :A cette époque, le fournil du manoir avait été sauvé. Mais alors, le mur entre le manoir et le fournil appelait des soins urgents...
Revenons en effet sur l'exemple du bûcher de l'arrière-cour et jetons un coup d'œil sur les photos que j'en ai prises avant son démontage.
La première que je conserve est juste consécutive au débroussaillage de juillet 1991 :La photo suivante atteste que son état était irrattrapable, tant les pièces de bois étaient abîmées, de même que les soubassements, les sablières ou les pannes ; seules les bûches qu'il abritait le maintenaient encore debout :Rapidement, la place fut nettoyée :A cette époque, le fournil du manoir avait été sauvé. Mais alors, le mur entre le manoir et le fournil appelait des soins urgents...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 3 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Tour Louis XIII - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie
rédigé le Lundi 3 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Tour Louis XIII - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie
Poursuivons notre promenade parmi les anciennes dépendances aujourd'hui disparues.
Il y avait ainsi, à gauche de l'allée qui descend de la D 22, une grange qui avait été construite en trois morceaux, à trois époques différentes sans doute (au moins deux). La photo suivante, prise de l'arrière-cour et où l'on aperçoit Walter (à droite, à côté de son cousin William), permet de comprendre où elle se trouvait :Si l'on préfère, voici une autre idée de son emplacement :Sur la photo précédente, on reconnaît à gauche la tour Louis XIII, à droite le bûcher désormais démonté ; on aperçoit aussi dans le lointain la grange de la ferme qui a été détruite par la tempête de 1999.
La grange en trois tronçons que nous évoquons n'était pas laide, de prime abord : Mais le tronçon de gauche était totalement vermoulu, donc dangereux, et il fallut vite l'éliminer :En réalité, cette grange était inrestaurable ainsi qu'en témoigne aussi la photo suivante :Elle fut donc démontée :Quelques années plus tard, les terrassiers effacèrent même toute trace du terre-plein où cette grange avait un jour été bâtie :
Il y avait ainsi, à gauche de l'allée qui descend de la D 22, une grange qui avait été construite en trois morceaux, à trois époques différentes sans doute (au moins deux). La photo suivante, prise de l'arrière-cour et où l'on aperçoit Walter (à droite, à côté de son cousin William), permet de comprendre où elle se trouvait :Si l'on préfère, voici une autre idée de son emplacement :Sur la photo précédente, on reconnaît à gauche la tour Louis XIII, à droite le bûcher désormais démonté ; on aperçoit aussi dans le lointain la grange de la ferme qui a été détruite par la tempête de 1999.
La grange en trois tronçons que nous évoquons n'était pas laide, de prime abord : Mais le tronçon de gauche était totalement vermoulu, donc dangereux, et il fallut vite l'éliminer :En réalité, cette grange était inrestaurable ainsi qu'en témoigne aussi la photo suivante :Elle fut donc démontée :Quelques années plus tard, les terrassiers effacèrent même toute trace du terre-plein où cette grange avait un jour été bâtie :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 4 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Peinture - Cave - Ferme et son fournil - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mardi 4 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Peinture - Cave - Ferme et son fournil - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
Ce message et le suivant seront consacrés à deux dépendances que, par exception avec une grange de la ferme, j'ai choisi de restaurer. Il s'agit aujourd'hui de deux dépendances de la cave, son appentis et l'abri de jardin que j'appelle la "maison de Toutou". A l'origine en effet, cette "maison de Toutou" était une dépendance de la ferme.
Commençons par l'appentis de la cave. Voici un peu plus de 20 ans, c'était un poulailler qui avait été édifié sommairement contre le pignon Ouest de ce bâtiment. On l'aperçoit au fond de la photo suivante, émergeant difficilement des ronces qui avaient colonisé le terrain qui me fut vendu en 1991 ; au premier plan, l'herbe est coupée normalement : en effet, ce terrain-ci appartenait alors aux VANNIER et non aux LEVEQUE... Dès 1991, je fis démonter ce poulailler qui avait été bricolé là de façon ingénieuse puisqu'il était possible d'envoyer des graines aux poules sans sortir de la cave :Les fondations de béton du nouvel appentis furent coulées en juillet 1998 :Puis le maçon d'alors et son employé commencèrent à édifier les soubassements...... avant d'interrompre leur ouvrage pour permettre au charpentier-couvreur d'intervenir... ... ce qui fut fait dans les mois suivants :Fin 2009, le bois des colombes fut enfin protégé des intempéries :A ce jour, il a enfin été porté remède aux infiltrations d'eau qui, depuis plus de 10 ans, pénétraient dans cet appentis tous les hivers. On sait en effet que Pascal a drainé la cave et son appentis à l'automne dernier (il en a été rendu compte sous cet onglet). Ce n'était certes pas du luxe : On sait également qu'il reste à poser prioritairement du torchis entre les pièces de bois de cet appentis avant qu'enfin il soit hors d'eaux. A terme, cette dépendance devrait abriter la chaufferie de la cave et son électro-ménager bruyant ou volumineux. Du moins, si Thibaud prend effectivement mon relais, ce qui reste à voir.
Voici en tout cas l'une des dernières photos de cet appentis :[img:700]2010_08_10_04 - Copie - Copie.jpg,10 août 2010, l'appentis de la cave dans son état juste avant le drainage.[/img]
Commençons par l'appentis de la cave. Voici un peu plus de 20 ans, c'était un poulailler qui avait été édifié sommairement contre le pignon Ouest de ce bâtiment. On l'aperçoit au fond de la photo suivante, émergeant difficilement des ronces qui avaient colonisé le terrain qui me fut vendu en 1991 ; au premier plan, l'herbe est coupée normalement : en effet, ce terrain-ci appartenait alors aux VANNIER et non aux LEVEQUE... Dès 1991, je fis démonter ce poulailler qui avait été bricolé là de façon ingénieuse puisqu'il était possible d'envoyer des graines aux poules sans sortir de la cave :Les fondations de béton du nouvel appentis furent coulées en juillet 1998 :Puis le maçon d'alors et son employé commencèrent à édifier les soubassements...... avant d'interrompre leur ouvrage pour permettre au charpentier-couvreur d'intervenir... ... ce qui fut fait dans les mois suivants :Fin 2009, le bois des colombes fut enfin protégé des intempéries :A ce jour, il a enfin été porté remède aux infiltrations d'eau qui, depuis plus de 10 ans, pénétraient dans cet appentis tous les hivers. On sait en effet que Pascal a drainé la cave et son appentis à l'automne dernier (il en a été rendu compte sous cet onglet). Ce n'était certes pas du luxe : On sait également qu'il reste à poser prioritairement du torchis entre les pièces de bois de cet appentis avant qu'enfin il soit hors d'eaux. A terme, cette dépendance devrait abriter la chaufferie de la cave et son électro-ménager bruyant ou volumineux. Du moins, si Thibaud prend effectivement mon relais, ce qui reste à voir.
Voici en tout cas l'une des dernières photos de cet appentis :[img:700]2010_08_10_04 - Copie - Copie.jpg,10 août 2010, l'appentis de la cave dans son état juste avant le drainage.[/img]
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 4 Janvier 2011
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Menuiserie - Terrassement - Cave - Ferme et son fournil - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Météo - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mardi 4 Janvier 2011
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Menuiserie - Terrassement - Cave - Ferme et son fournil - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Météo - Désultoirement vôtre !
Examinons maintenant comment a été restaurée, à ce stade, la "maison de Toutou", cette nouvelle dépendance de la cave.
A l'origine, cette construction se trouvait à l'angle Nord-Est de la parcelle de la ferme...... où elle servait d'abri aux moutons de mes voisins Jean-Paul et Christine VANNIER : Dès mon achat de la ferme, en 1993, je fus convaincu de l'impossibilité de la restaurer sur place mais aussi de l'opportunité de la transplanter à côté de la cave. Il fallut donc la démonter :Nous eûmes ainsi confirmation qu'il n'y avait rien à récupérer...... de sorte qu'elle fut finalement rasée :Avec l'accord de l'administration des affaires culturelles, j'entrepris de la rebâtir une centaine de mètres plus au Sud. Le maçon auquel je recourais alors creusa des fossés pour les fondations du nouvel édicule...... mais choisit ce moment pour disparaître définitivement du chantier. Roland BOUSSIN ne voulut pas attendre que je lui trouve un successeur, donc que les soubassements soient réalisés, avant de me livrer la superstructure :Il me poussa donc à prendre le risque d'une installation on ne peut plus précaire :La tempête de 1999, quelques mois plus tard, démontra que le pari avait été mauvais. Elle prouva également que le travail de Roland BOUSSIN avait été là de médiocre qualité, puisqu'au lieu de cheviller les pièces de bois, il s'était bien trop souvent contenté de les clouer. Bref, la tempête ravagea l'édicule :Inutile de préciser que je ne félicitai pas Roland BOUSSIN. Le recrutement d'un maçon salarié permit, avec plusieurs années de retard, de régler la question des soubassements :Je fis appel à un charpentier tiers pour reprendre convenablement les pièces de bois, cette fois en les chevillant :Pour conclure, je précise qu'après que je lui ai battu froid pendant quelque temps, je me suis réconclilié avec Roland BOUSSIN. Il est maintenant convaincu qu'à la Chaslerie, on ne cherche pas à réaliser des décors de théâtre mais des constructions solides et traditionnelles. La leçon n'a donc pas été perdue, je pense.
Comme sur l'appentis de la cave, il reste à poser le torchis entre les pièces de bois. Mais il faudrait également penser vite à la porte et aux deux fenêtres de ce petit abri de jardin, désormais drainé comme l'on sait.
A l'origine, cette construction se trouvait à l'angle Nord-Est de la parcelle de la ferme...... où elle servait d'abri aux moutons de mes voisins Jean-Paul et Christine VANNIER : Dès mon achat de la ferme, en 1993, je fus convaincu de l'impossibilité de la restaurer sur place mais aussi de l'opportunité de la transplanter à côté de la cave. Il fallut donc la démonter :Nous eûmes ainsi confirmation qu'il n'y avait rien à récupérer...... de sorte qu'elle fut finalement rasée :Avec l'accord de l'administration des affaires culturelles, j'entrepris de la rebâtir une centaine de mètres plus au Sud. Le maçon auquel je recourais alors creusa des fossés pour les fondations du nouvel édicule...... mais choisit ce moment pour disparaître définitivement du chantier. Roland BOUSSIN ne voulut pas attendre que je lui trouve un successeur, donc que les soubassements soient réalisés, avant de me livrer la superstructure :Il me poussa donc à prendre le risque d'une installation on ne peut plus précaire :La tempête de 1999, quelques mois plus tard, démontra que le pari avait été mauvais. Elle prouva également que le travail de Roland BOUSSIN avait été là de médiocre qualité, puisqu'au lieu de cheviller les pièces de bois, il s'était bien trop souvent contenté de les clouer. Bref, la tempête ravagea l'édicule :Inutile de préciser que je ne félicitai pas Roland BOUSSIN. Le recrutement d'un maçon salarié permit, avec plusieurs années de retard, de régler la question des soubassements :Je fis appel à un charpentier tiers pour reprendre convenablement les pièces de bois, cette fois en les chevillant :Pour conclure, je précise qu'après que je lui ai battu froid pendant quelque temps, je me suis réconclilié avec Roland BOUSSIN. Il est maintenant convaincu qu'à la Chaslerie, on ne cherche pas à réaliser des décors de théâtre mais des constructions solides et traditionnelles. La leçon n'a donc pas été perdue, je pense.
Comme sur l'appentis de la cave, il reste à poser le torchis entre les pièces de bois. Mais il faudrait également penser vite à la porte et aux deux fenêtres de ce petit abri de jardin, désormais drainé comme l'on sait.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 4 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Météo - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mardi 4 Janvier 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Météo - Désultoirement vôtre !
Pendant que j'explique les dépendances à colombage de la Chaslerie, Pascal et E.J.S. continuent à travailler.
Pascal a presque terminé la porte Sud de la ferme. Le linteau de grès a été posé... ... de même qu'a été coulé le linteau intérieur en béton :Cependant, compte tenu du froid, Pascal s'est de nouveau déplacé vers l'intérieur de la ferme :Quant à l'électricien E.J.S., il devrait avoir achevé cette semaine son intervention au rez-de-chaussée du bâtiment Nord :
Pascal a presque terminé la porte Sud de la ferme. Le linteau de grès a été posé... ... de même qu'a été coulé le linteau intérieur en béton :Cependant, compte tenu du froid, Pascal s'est de nouveau déplacé vers l'intérieur de la ferme :Quant à l'électricien E.J.S., il devrait avoir achevé cette semaine son intervention au rez-de-chaussée du bâtiment Nord :