Igor avançait à un bon rythme sur le deuxième petit pont.

Il va pourtant falloir que je l'interrompe bientôt car d'autres priorités apparaissent :

- à la demande de Thierry BOURRE, il devrait aller couper les ronces du côté de l'"Avenue Fourcade" ;

- à la demande de la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS, il faudra qu'il aille restaurer les espaces entre sablières du colombier et rejointoyer le haut des murs sous les sablières déplacées pour leur propre restauration ;

- à ma demande, il va falloir couper de nouveau l'herbe aux abords immédiats du manoir et finir de tailler diverses haies, notamment celle sur la D22 car, quand on sort de la propriété, on ne voit plus les voitures qui arrivent de la gauche, souvent à toute allure malgré le panneau.

Comme prévu, les travaux sur le deuxième petit pont...

... ont fini par être suspendus :

Pour Igor, priorité, de nouveau, à l'entretien des abords !

Igor a commencé à restaurer les maçonneries entre sablières. Alors qu'il se proposait de scier les lattes du parquet des combles qui le gênaient pour accéder à son espace de travail, je lui ai suggéré de se borner à en retirer certaines, de manière à permettre leur repose si mon aîné désire conserver ce parquet :

Un coulis de chaux a ensuite été déversé de manière à s'infiltrer dans les anfractuosités des murs...

... ce qui a permis de confirmer que ce travail n'était pas du luxe puisque du coulis est ressorti dans la chambre située sous les compbles :

Enfin, Igor a disposé un mortier de chaux jusqu'au bas desdites sablières, du moins côté Sud à ce stade :

Discutant hier avec mon aîné, j'ai compris qu'il envisageait de faire disparaître le plafond en sapin de sa chambre au 2ème étage du colombier. J'en déduis que le plancher des combles vit peut-être ses derniers jours, ce qui, en soi, me semble une bonne nouvelle.

Igor aura donc peut-être pris trop de soin du parquet actuel. Le fait est qu'il a achevé son travail entre les sablières des façades Est et Sud. Pour ce qui concerne les deux autres, il attend que les greffes des sablières extérieures soient terminées.

Dans l'immédiat, Igor continue à entretenir les abords. Il enlève actuellement les mauvaises herbes dans le chemin vers la cave. Il y a du boulot !

Heureusement, il y a aussi de bons artisans au travail à la Chaslerie.

Ainsi, la S.A.R.L. PICAULT Maçonnerie Charpente de Domfront (02 33 96 44 87 ; 06 08 01 54 64) est venue couler la dalle au-dessus du chauffage électrique par le sol, dans le fournil de la ferme :

Elle l'a fait une fois que l'électricien E.J.S. a vérifié le bon état de son installation.

Le résultat me semble très encourageant. J'ai demandé à M. PICAULT de se charger également de la pose des tomettes anciennes qu'il s'est procurées, m'a-t-il dit, en Mayenne mais dont il attend encore la livraison.

La semaine dernière, Igor a enfin pu reprendre ses travaux de maçonnerie sur le 2ème petit pont, interrompus depuis le début de juin:

Il a "rétabli le caractère maritime" du fossé détourné depuis le début du chantier, à la mi-novembre 2014 :

Le voici en train de débarrasser l'arche de ses bois d'étai :

Le résultat est très satisfaisant, aussi bien vu de l'Est...

... que de l'Ouest :

Sur cette vue du Sud, le fossé de dérivation a donc disparu :

Igor a ensuite terrassé les abords Nord du petit pont...

... avec un résultat tout aussi concluant :

Puis il a poursuivi son travail sur les côtés du pont :

La semaine prochaine, il devrait pouvoir couler la dalle de béton de la chaussée.

Le 2ème petit pont, hier soir, vu de l'Ouest...

... ou vu de l'Est :

La prochaine étape sera d'en couler le tablier en béton armé. Pour essayer de donner suite à une critique de Benoît MAFFRE, j'ai demandé à Igor s'il pourrait le paver comme à Montal ou comme sur cette chaussée du Devon :

Sa réponse est négative, ce serait un trop gros travail et notre grès schisteux, très dur, ne se prêterait pas à la taille nécessaire. Je pense qu'il a raison ; faute de meilleure solution, on en restera donc à notre dallage en "opus incertum".

Pour nous consoler et garder bonne conscience, il ne nous restera plus qu'à appliquer ici la "loi de FORNARI" selon laquelle, comme l'on sait, "une erreur répétée est un parti architectural"...

Au cours de la semaine écoulée et malgré la canicule, Igor a pu couler le tablier de béton du 2ème petit pont :

Il a dû terminer de couler de la chaux en haut des murs du colombier, ce qui a occasionné de nombreux va-et-vient entre la bétonnière, près du petit pont, et le manoir...

... et nécessité avant toute intervention le nettoyage de l'entre-sablières, ici côté Nord :

Enfin, pour permettre la poursuite de l'intervention du plombier dans le fournil de la ferme, il a dû s'armer d'un marteau-piqueur pour dégager la voie de futures canalisations :

Par ailleurs, l'entreprise PICAULT a livré les tomettes pour le fournil de la ferme :

Elles devraient être posées la semaine prochaine.

Dans le fournil de la ferme, la journée a commencé par un balayage soigneux du chantier :

Igor en a profité pour faire le ménage dans le four :

Puis Michel POTTIER, compagnon de M. PICAULT, a commencé à coller les tomettes :

En fin de journée, un petit quart de la surface de la pièce principale a ainsi été traité :

Du côté du colombier, la journée a été marquée, pour l'essentiel, par la 5ème réunion de chantier de M. MAFFRE :

La S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS était représentée par Franck LIEGEAS qui a dialogué très utilement avec l'architecte :

Je retiens pour ma part que, dans l'angle Nord-Ouest de la sablière extérieure basse, la greffe sera recommencée selon la bissectrice :

Le coyautage des brisis sera réalisé avec, entre autres, un sous-larmier court :

Enfin, si la D.R.A.C. l'autorise (mais je ne vois pas pourquoi elle s'y opposerait), les lucarnes seront à capucine, avec une couverture d'ardoises qui devra épouser l'arrondi des linteaux ; il n'est donc pas question de reproduire l'affreux bricolage en zinc sur des frontons droits dont nous avaient gratifiés les prédécesseurs :

Retenons également qu'Igor a fini de restaurer l'entre-sablières en haut du mur Nord du colombier.

Pour une jeune mère de Metz qui, paraît-il, a découvert dès hier soir, grâce à notre site favori, son père au travail à la Chaslerie :

Michel POTTIER a jointoyé les tomettes posées depuis le début de la semaine. Ce travail, soigneusement effectué, a belle allure :

La poursuite de ce chantier est toutefois reportée au milieu de la semaine prochaine car le fournisseur des tomettes est souffrant et nous sommes en panne alors qu'une petite moitié de la surface prévue est encore à recouvrir.

A noter qu'avant de couler les joints, Michel POTTIER badigeonne la surface des tomettes de lait car cela facilite ensuite l'épongeage des surplus.

Vendredi soir, Igor a souhaité me parler de sa situation, de ses espoirs de carrière, de sa vie avec Gina, et je l'ai longuement écouté, me bornant à lui redire gentiment que, de mon côté, les curseurs étaient hélas bloqués.

Et puis, la nuit portant conseil, j'ai eu l'idée d'une évolution possible que nous pourrions étudier en bonne intelligence puisque, entre nous, la confiance a toujours été là, jamais atteinte, de sorte que l'on peut réfléchir en toute transparence, en adultes de bonne volonté. Nous allons ainsi rechercher dans quelle mesure et comment Igor pourrait renoncer à son statut de salarié pour devenir un auto-entrepreneur.

De même, parce que je me rends compte que nous n'arrivons plus à contrôler la végétation aux abords de la Chaslerie, je vais me renseigner sur la possibilité de trouver à Pôle Emploi un jeune de qualité, en faveur de qui nous pourrions essayer de bâtir un "emploi d'avenir". Cela supposerait de mettre en place un "groupement d'employeurs", ce qui me semble aisé (et pourrait intéresser des voisins qui auraient également besoin d'assistance pour entretenir leurs propres jardins), et, surtout, de trouver le bon candidat.

Dans le fournil de la ferme, Igor a dû meuler un appui d'ouverture...

... pour permettre son habillage en tomettes, selon le modèle déjà appliqué dans le bâtiment Nord :

Comme les joints sont plus foncés que les murs, il est possible que nous ayons à rebadigeonner ceux-ci à la chaux teintée de jaune.

Jonathan a passé une tête pour nous saluer :

Le second lot de tomettes ayant fini par nous parvenir, Michel POTTIER en poursuit la pose dans le fournil de la ferme :

Ce soir, la pose est quasiment achevée (sauf dans la partie "salles d'eaux" où elle n'est pas commencée).

Il est prévu que Jean LEMARIE livre quelques meubles le 23 juillet prochain pour ce fournil. De même, on attend le lit à baldaquin fabriqué par Sébastien LEBOISNE. Il serait en effet commode de pouvoir coucher un couple d'amis dans ce fournil pour la petite fête familiale prévue pour la prochaine Sainte-Anne. Ici aussi, je ne suis pas sûr du tout qu'on arrive à tenir ce calendrier.

Dans le fournil de la ferme, Michel POTTIER termine les joints des tomettes...

... tandis qu'Igor commence à poser, dans le futur cabinet de toilettes, les cornières pour le placo :

Puis Igor pulvérise de l'eau sur le mur Sud du fournil avant de le rebadigeonner de chaux (ici, au début de la 3ème couche depuis hier) :

Jean LEMARIE a déposé hier soir quelques meubles qu'il gardait en dépôt et que je lui avais achetés pour le fournil de la ferme :

Pendant qu'Igor passait une nouvelle 3ème couche de badigeon de chaux sur le mur Nord du fournil, Sébastien LEBOISNE a livré ce matin et installé son lit à baldaquin :

Puis, aidé par son apprentis, il a pris les mesures de la future séparation entre la future salle d'eau et la future cuisinette :

Ceci dit, je compte dormir dès ce soir dans ce fournil afin de prendre conscience des équipements manquants et de bien visualiser quelles seraient leurs encombrements et agencements souhaitables (je pense ici, notamment, à la porte d'entrée dans la salle d'eau, ainsi qu'au meuble de séparation entre la salle d'eau et la cuisinette). Il faudra aussi que je commande des tringles à Roland FORNARI pour les futurs rideaux du lit ; pour les tissus, je pensais aux créations de Bertrand Dumas de Mascarel.

Après que M. DELTA est passé hier modifier l'implantation de ses tuyaux d'arrivée d'eau, Igor est en train d'achever la pose de placo dans le futur cabinet de toilettes du fournil de la ferme :

Il faudra ensuite qu'il rehausse la dalle à l'emplacement du bac à douche pour que le plombier puisse sceller celui-ci avant que l'entreprise PICAULT ne revienne finir la pose des tomettes. J'espère que tout ceci sera possible avant la fin de la semaine.

Après le choix et la pose du carrelage des murs, il faudra que M. DELTA installe la cuvette des w.-c., le lavabo et les robinets de douche, sans oublier la cabine de douche qui reste encore à trouver.

Puis il faudra définir le meuble de séparation entre le futur cabinet de toilettes et la future kitchenette. Puis que Sébastien LEBOISNE le fabrique et le pose.

Enfin, la "Miroiterie flérienne" sera chargée de disposer des miroirs intelligemment, compte tenu du fenestrou sur lavabo, ce qui ne pourra en tout état de cause être envisagé qu'à partir de septembre prochain. La dernière fois que je m'étais adressé à cet artisan, pour le cabinet de toilettes de l'étage du bâtiment Nord, j'avais été très satisfait de son travail mais avais trouvé ses délais de réalisation beaucoup trop longs. Cette fois-ci, le patron a changé et le nouveau me promet de faire diligence.

P.S. : Igor va couler le complément de dalle cet après-midi, afin que M. DELTA puisse installer le bac à douche dès demain matin, ce qui permettra à M. POTTIER de terminer la pose des tomettes jeudi après-midi :

Par ailleurs, j'ai demandé à Igor de retirer le placo sur la joue droite de l'embrasure du fenestrou Sud du cabinet de toilettes :

En effet, avec ce placo, il n'était plus possible d'ouvrir le fenestrou Sud avec un angle suffisant pour le déposer. En plus, j'envisage la fixation de miroirs sur ces joues. Donc Igor va devoir meuler la pierre pour gagner l'espace nécessaire afin que l'on puisse aussi ouvrir ce fenestrou sans risquer de casser le miroir de droite.

Coup de chapeau ce matin au plombier, M. DELTA, qui a réussi, malgré un emploi du temps chargé, à sceller le bac à douche du fournil de la ferme :

Il a même apporté les catalogues qui m'ont permis, dans la foulée, de choisir les modèles du robinet de douche et de cuvette des w.-c.

Le prochain facteur bloquant à lever est le carrelage de cette salle d'eau. Je devrais rencontrer un carreleur demain après-midi, qui m'apporterait des échantillons. Mais, en attendant, je vais aller faire un tour au magasin "Porcelanosa" de Flers.

P.S. : Ce soir, Igor a fini de meuler la joue droite du fenestrou Sud. Il a ainsi gagné 4 cm d'épaisseur, utiles pour le jeu du battant. Franck LIEGEAS et Christopher ont bien voulu compléter les linteaux, insuffisants depuis la pose du placo, en y vissant et chevillant des pièces de chêne :

Quant au carrelage mural, inutile de perdre son temps au "Porcelanosa" de Flers : il n'y a personne pour s'occuper des clients et, en plus, les prix ne sont pas fournis sur les échantillons présentés. En revanche, chez le "Aubade" voisin, j'ai peut-être trouvé le revêtement que je retiendrai.

P.S. 2 : Tant qu'à faire, j'ai demandé à Igor de meuler le bas du soubassement, à côté de l'emplacement de la future cuvette de w.-c., ceci afin de pouvoir y disposer plus commodément un ratelier porte-journaux :

Il me semble que la meilleure place pour un radiateur électrique porte-serviettes serait au-dessus. Problème : il n'y a que 40 cm disponibles en largeur ; il faudra donc que je cherche à Paris l'instrument de bonnes dimensions.

Et c'est ainsi, petit à petit, sans idée préconçue, que nous découvrons les problèmes à résoudre, il est vrai nombreux dans les salles d'eau.

L'équipe de Franck LIEGEAS met en place l'isolation au-dessus des chevrons. Le travail me paraît très soigné, notamment au niveau des lucarnes :

Je vois qu'Igor a disposé sur le conduit de cheminée un boudin de chaux blanche afin de favoriser l'étanchéité :

Enfin, Thierry s'efforce toujours de régler les largeurs des planches qui, sur les sablières basses, prennent l'isolation en sandwich tout en permettant le coyautage :