Maçonnerie-carrelage

La lucarne Sud n'a pas résisté aux travaux de mercredi après-midi :

15 avril 2015.

Pour le reste, nous avons constaté que des oiseaux avaient profité des malfaçons des lucarnes pour construire leurs nids (voir au milieu à droite de la photo suivante) :

15 avril 2015.

15 avril 2015.

Nous avons eu confirmation du fait que les pannes présentent toute la même faute de fixation :

15 avril 2015.

Je me suis interrogé sur ce qui me semble improvisé et précaire dans certains renforts :

15 avril 2015.

Enfin, j'ai examiné l'infâme bricolage de vieilles installations électriques :

15 avril 2015.

Nouvel examen, jeudi dernier, des combles du colombier.

Les solives des lucarnes sont souvent H.S., au point qu'on peut s'interroger sur leur état lors de la restauration d'avant-guerre :

16 avril 2015, lucarne Sud-Est.

Je parle d'avant-guerre car je me suis replongé dans la "Photothèque" de notre site favori et me suis donc souvenu que la couverture que nous nous apprêtons à arracher était antérieure aux interventions d'Henri LEVÊQUE. Ce dernier a commis suffisamment d'âneries pour qu'on ne le charge pas, en plus, des bourdes de ses prédécesseurs (peut-être de la tante dont il hérita la Chaslerie) :

La Chaslerie au moment où la couverture actuelle du colombier venait d'être refaite.

Poursuivons l'examen des lucarnes. Décidément, tout cela n'est pas brillant :

16 avril 2015, lucarne Sud.

16 avril 2015, lucarne Sud.

16 avril 2015, lucarne Sud-Est.

Pour la première fois, j'ai pris des photos du volume clos situé sous les terrassons du colombier. Il y a là une accumulation de crottes (de quoi ?) assez considérable :

16 avril 2015.

Coup d'œil circulaire...

16 avril 2015.

16 avril 2015.

16 avril 2015.

16 avril 2015.

... puis en hauteur :

16 avril 2015.

16 avril 2015.

16 avril 2015.

On y verra plus clair quand le plancher de ce volume aura été retiré.

P.S. : En tout cas, la vieille photo que je viens de remettre en ligne rappelle que les châssis des lucarnes et l'isolation des combles du colombier étaient bien dus, eux, à Henri LEVÊQUE. Je confirme donc expressément que ce type était nul, incompétent, pingre et m'as-tu-vu.

A dire vrai, nous n'avons pas attendu longtemps pour faire disparaître le plafond en frisette du dernier étage du colombier :

18 avril 2015.

18 avril 2015.

18 avril 2015.

18 avril 2015.

Immédiatement, on respire beaucoup mieux dans ce volume...

18 avril 2015.

18 avril 2015.

... mais les bricolages que l'on découvre dans les angles ne sont pas plaisants...

18 avril 2015.

18 avril 2015.

18 avril 2015.

18 avril 2015.

... d'autant que, là au moins, il est désormais prouvé que les pannes ne tenaient pas que grâce aux seuls chevrons...

18 avril 2015.

... ce qui, soit dit en passant, me paraît confirmer qu'à l'origine, les terrassons étaient recouverts de tuiles et non d'ardoises.

A l'occasion de l'arrachage des vieilles isolations du colombier...

20 avril 2015.

... nous avons eu le plaisir d'amorcer un débat technique nourri sur la paternité des étrons observés.

J'ai demandé à Igor d'établir pour nous une typologie des fuselages accumulés depuis un siècle :

20 avril 2015.

20 avril 2015.

Certes, la méthode ne garantit pas la fraîcheur des produits.

Voici néanmoins, mon stylo servant toujours d'étalon, un échantillon représentatif des reliefs en question que je suis donc en mesure de livrer à votre sagacité :

20 avril 2015.

Je n'ai pas manqué de transmettre à M. MAFFRE et à la jeune classe concernée copie des photos dont j'ai retrouvé la trace ce matin.

Mon aîné m'écrit ceci : "Merci!
Elles sont très intéressantes ces photos.
Ca fait bizarre de voir ce bâtiment si différent.
Les encadrements sont vraiment crades..."

Quant à M. MAFFRE, il n'a pas tardé non plus à réagir : "Merci pour ces photos.
Elles confirment bien que les communs étaient très souvent aménagés/modifiés suivant les besoins.
En revanche, je pense que la menuiserie posée grossièrement en applique est probablement l'ancienne porte d'entrée du corps de logis, ce qui est très intéressant !
Qu'en pensez-vous ?"

A quoi j'ai répondu ceci : "Je viens de mesurer la menuiserie de style Louis XV. J'ai pris les cotes à l'extérieur, entre les montants fixes de bois qui entourent la porte.
Donc : largeur :125,5 cm.
hauteur (y compris le jet d'eau) : 252.
J'ai ensuite pris les cotes analogues des portes d'entrée du logis sur cour :
largeur : 124
hauteur : 268.
Je ne suis pas assez calé pour conclure.
Quant au style, ça me paraîtrait, à première vue, un peu bizarre de clôturer le logis avec des portes Louis XV."
Hier matin, j'ai émergé de mon bureau à 10 heures passées.

Igor était en train de s'escrimer pour faire démarrer la bétonnière :

6 mai 2015.

Un peu plus loin, dans les nouvelles terres, Thierry BOURRE, au volant de sa mini-pelleteuse...

6 mai 2015.

... était hilare...

6 mai 2015.

... et m'a accueilli avec une vanne salace :

6 mai 2015.

Plus sages, ses compagnons déposaient les plants en motte (achetés chez LEMONNIER) dans les sillons fraîchement formés :

6 mai 2015.

6 mai 2015.

Dans l'après-midi d'hier, il pleuvait tellement qu'Igor n'a pu couler le béton des fondations du deuxième petit pont :

6 mai 2015.

J'ai voulu monter dans les échafaudages. Comme aurait dit mon père, il pleuvait "comme vache qui pisse" :

6 mai 2015.

Il en fallait plus pour m'arrêter :

6 mai 2015.

Roland BOUSSIN et ses compagnons, transformés en acrobates et dument harnachés, étaient en train d'arrimer sous le vent les bâches du parapluie :

6 mai 2015.

6 mai 2015.

De mon côté, trouvant la lumière belle, j'ai mitraillé les alentours...

6 mai 2015.

6 mai 2015.

6 mai 2015.

6 mai 2015.

6 mai 2015.

6 mai 2015.

6 mai 2015.

Dommage qu'entre les équipes de Thierry BOURRE et celles de Roland BOUSSIN, il y ait eu tant de camionnettes pour gâcher un peu mes photos.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 9 Mai 2015
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse
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Depuis quelques mois, Igor s'est occupé principalement des arbres et des fleurs de notre manoir favori. Il l'a fait à sa façon, sérieuse, réfléchie mais, au moins à mes yeux, volontiers un peu lente.

Le retour des beaux jours lui permet de revenir à ses premières amours, à savoir la maçonnerie. Je lui ai laissé carte blanche pour concevoir un deuxième petit pont pour enjamber le fossé de séparation entre le terrain qui se trouve derrière la cave et ce que j'appelle les "terres nouvelles", c'est-à-dire les terres que j'ai achetées aux voisins VINCENT l'an dernier.

Le premier petit pont, construit l'an dernier, m'avait donné toute satisfaction. Pour le deuxième, le fossé à franchir est un peu plus large, nettement plus profond et, en plus, il y a deux difficultés, d'une part un talus à enjamber au passage, d'une façon gracieuse si possible, d'autre part, le confluent, du côté amont, d'un second petit ruisseau. Tout ceci explique, m'a dit Igor, que son deuxième petit pont sera nettement plus large que le premier.

7 mai 2015.

Les fondations ayant fini par être coulées entre deux averses, Igor commence à maçonner les piles du pont :

7 mai 2015.

7 mai 2015.

7 mai 2015.

7 mai 2015.

Laissons Igor travailler à son rythme qui, ici, est bon. Je m'assure simplement, en dialoguant avec lui, qu'une fois terminé, ce petit pont supportera sans problème le passage du "Valtra", notre gros tracteur rouge.

J'estime que si - comme tout le donne à penser - Igor réussit ce deuxième petit pont, je pourrai lui confier, sinon la conception, car il la partagera avec moi, du moins l'entière réalisation du pont qui devra franchir le canal amont des douves, derrière la chapelle. Mais nous n'en sommes pas encore là du programme de restauration et il est probable qu'auparavant, Igor aura dû intervenir, à la demande du fiston, dans l'"aile de la belle-mère" et, à la mienne, dans la cave de la ferme, la cuisine du bâtiment Nord et, peut-être aussi, dans la moitié Nord du logis.

Il faut que, dans trois jours, pour recevoir les 1 000 VTTistes à leur "point de ravitaillement de la Chaslerie" ainsi que leurs familles et amis que l'on espère au moins aussi nombreux qu'eux, la Chaslerie soit en beauté.

J'ai donc demandé à Igor d'interrompre son travail de maçonnerie sur le deuxième petit pont et de tondre l'herbe aux alentours du parcours balisé :

11 mai 2015.

Il me dit qu'il va commencer par tailler les charmilles pour la première fois de l'année. Il faudra aussi aménager un parking à côté des pilastres sur la D22. C'est également l'occasion de sortir les bancs de jardin. Enfin, je contacte mon assureur pour vérifier si mon contrat inclut une police de responsabilité civile compatible avec cet afflux exceptionnel de visiteurs.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 18 Mai 2015
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Ferme et son fournil
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M. DELTA est passé ce matin au fournil de la ferme. Il s'est borné à changer le futur tuyau d'évacuation du lavabo en lui en substituant un de moindre diamètre :

18 mai 2015.

Cette fois, il est d'avis que la dalle doit être coulée sur l'installation de chauffage électrique avant que les revêtements de placo ne soient fixés sur les murs du cabinet de toilettes puis que le bac de douche ne soit installé.

Igor ayant des doutes sur sa compétence pour couler cette dalle, je pense faire appel à un maçon ayant pignon sur rue. Justement, j'en ai remarqué un qui travaille à la restauration d'une vieille maison, place Saint-Julien à Domfront ; son travail me semble de bonne qualité ; je pense donc faire appel à lui.

Igor a continué de travailler sur le deuxième petit pont...

18 mai 2015.

18 mai 2015.

... jusqu'à ce que je lui demande de rejointoyer la souche de cheminée du colombier, du moins dans la partie que cachait jusque là la couverture :

18 mai 2015.

18 mai 2015.

18 mai 2015.

Lorsqu'il pioche le ciment qui n'avait pas manqué d'être utilisé, il y a une bonne cinquantaine d'années, pour colmater ce conduit, les pierres se détachent. A l'intérieur du conduit, on aperçoit un vieux tube métallique, qui fut longtemps relié à une chaudière installée au rez-de-chaussée :

18 mai 2015.

Ce tube serait à remplacer par un (ou deux) tube(s) neuf(s), l'un peut-être pour une nouvelle chaudière au rez-de-chaussée, l'autre à coup sûr pour la cheminée de la chambre du 1er étage.