Maçonnerie-carrelage

J'ai oublié hier de signaler de nouveau à mon aîné qu'il serait bon de remédier aux infiltrations d'eau entre la tour Louis XIII et les écuries :

8 décembre 2014.

Si l'on ne fait rien, des extrémités de poutres vont finir par pourrir.

Il faudrait démonter et remonter le parement intérieur de ce mur, en substituant de bons produits à la terre. Cela me permettrait en outre d'employer utilement Igor quand il pleut, comme ce matin.

Conversation téléphonique constructive et agréable avec M. MAFFRE qui va mettre en route la demande d'autorisation de l'étude préalable relative aux châssis de portes et fenêtres de la Chaslerie.

Nous sommes tous les deux conscients que nous devrons trouver une moins mauvaise solution compte tenu de toutes les contraintes de l'exercice (difficulté pratique, mais pas impossibilité, de modifier autrement qu'à la marge les encadrements de granit ; nécessité de choisir un parti qui ne jure avec aucune des réalisations diverses de maçonnerie des prédécesseurs depuis des siècles).

J'ai souhaité un phasage dans le temps, sinon de cette étude, du moins de la mise en œuvre de ses préconisations, d'une part parce que je n'aurais pas les moyens d'engager ma fraction de travaux ("a priori" ceux du logis) dans un délai bref, d'autre part parce que la finalisation des projets pour l'"aile de la belle-mère" ne pourra qu'être postérieure à l'adoption d'un parti définitif pour les aménagements intérieurs de cette aile.

Cet après-midi, M. MAFFRE recevra à son cabinet M. BOUSSIN et mon aîné pour lancer le chantier de restauration de la charpente et de la couverture du colombier. Lors de notre dernière conversation téléphonique, M. MAFFRE m'a indiqué qu'il souhaiterait profiter de l'occasion pour aborder d'autres sujets avec mon fils. A ce stade, je suis resté muet mais, ce matin, à la réflexion, je lui ai adressé le courriel suivant :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Lors de notre récente conversation téléphonique, vous m'avez indiqué que vous réfléchissiez à des aménagements inédits du projet de mise en habitabilité de l'aile de la belle-mère (percement de fenêtres sur la façade Ouest et nouveau système d'escaliers avec entrée par les écuries). Je vous ai dit que je laissais mon aîné dialoguer avec vous sur ces sujets.

Voici cependant quelques idées supplémentaires qui peuvent vous être utiles à ce stade de vos réflexions et discussions :

- Pourquoi ne pas englober dans votre projet le rez-de-chaussée de la tour Louis XIII ? J'avais fait installer là un dallage de compétition qui pourrait être transplanté dans votre nouvelle entrée, par exemple. J'avais prévu que cette pièce peu éclairée et dotée d'une cheminée bricolée par mes prédécesseurs pourrait recevoir une nouvelle chaudière alimentant, outre l'aile de la belle-mère, le bâtiment Nord et même le logis ; pourquoi ne pas conserver cette idée de chaufferie et utiliser, pour le reste, le volume de cette pièce comme arrière-cuisine de l'aile de la belle-mère ?

- Si vous deviez repenser les escaliers, cela pourrait donner l'occasion de reboucher une ouverture particulièrement ratée par mes prédécesseurs, à savoir la porte sur cour du "salon de la belle-mère" ; cette ouverture est d'autant plus gênante qu'elle jouxte la porte vitrée de la cuisine, c'est-à-dire une ouverture ancienne et, aux vitres près, dans son jus.

- A priori, l'idée de percer de nouvelles ouvertures sur la façade Ouest de l'aile de la belle-mère ne m'enchante guère. Dans le cadre du début de l'application du projet de la précédente architecte, j'avais bouché deux fenêtres moches au 1er étage des écuries et réduit une 3ème ; dans le projet en question, je n'aimais guère la hauteur de la fenêtre remplaçant la porte utilisée actuellement par le tracteur John Deere car elle introduisait un hiatus par rapport aux deux fenêtres voisines du rez-de-chaussée du colombier. Bref, si vous deviez repenser cette façade, il serait bon de réduire en contrepartie l'importance pratique de l'allée vers la D22 et de remonter d'autant le standing de l'Avenue historique, au Sud du manoir. Ceci pose un problème de financement.

- Essayez de ne pas oublier la question du remplacement des horribles casts dont votre consœur nous a hélas gratifiés.

- Tant qu'on y est, il peut être judicieux de prévoir un accès au comble de la tour Louis XIII à partir du 1er étage des écuries ; actuellement, il faut être yogi pour accéder à ce volume, par une échelle planquée dans un placard de mon bureau. Vous pourriez même envisager de transformer ce comble en bureau de mon fils ou en chambre pour ses amis (il y a de très belles vues de là-haut).

- Je sais que mon fils aime beaucoup sa chambre actuelle, au 2ème étage du colombier. Peut-être devrait-il en faire une chambre d'amis et s'installer à l'étage au-dessous, qui a également une très belle vue vers le Sud. Ceci pourrait vous donner l'occasion de restaurer les boiseries de cette pièce, où dormait le chapelain du XVIIIème. Je pense que ce serait une excellente chose.

Bon travail et bien cordialement,

PPF

(fin de citation)

Coups de fil ce matin à M. TIERCELIN puis à M. MAFFRE pour relancer le programme de travaux de 2015. Je vise une étude préalable (si j'ai bien compris, il faut désormais dire "étude de diagnostic" : on n'arrête pas le progrès !) sur les châssis de portes et fenêtres restant à restaurer, plus la restauration d'un certain nombre de portes et fenêtres du logis (au moins celles de la cage d'escalier ; un peu plus si je trouve les sous).

Il me reste toujours, en effet, à lancer une partie des travaux du "programme 2014" (à savoir les grilles au 1er étage du logis, plus la fin de la restauration des maçonneries de sa cage d'escalier). J'attends pour le faire d'avoir encaissé les subventions promises pour les travaux déjà réalisés.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 20 Février 2015
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Cette fois-ci, on dirait bien qu'Igor en a assez de travailler sous la pluie dans les plantations. Il est venu ce matin me demander si je n'avais pas de travail pour lui à l'intérieur de bâtiments. Je lui ai proposé de prendre le relais de Jonathan pour finir de cicatriser une saignée due aux précédents propriétaires, située au niveau du premier demi-palier du grand escalier du logis :

20 février 2015.

20 février 2015.

Il faudrait également qu'il grimpe dans les combles du colombier et de la tour Louis XIII car j'entends que des volatiles s'y sont encore réfugiés, en passant par je ne sais où, et y mènent grand train.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 5 Mars 2015
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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Il demeure assez difficile de rendre compatibles un chantier de restauration de monument historique et une vie sociale minimale. Carole aura de nouveau l'occasion de le vérifier quand, les beaux jours aidant, elle reviendra à la Chaslerie.

En attendant, j'ai demandé à Igor de démonter le plancher provisoire qu'en vue du mariage, il avait fallu installer à grands frais dans l'ancienne cuisine afin de la transformer en dortoir. Je crois qu'en tout et pour tout, 4 bambins y auront dormi quelques heures le 26 juillet dernier. Bien, n'insistons pas sur cet épisode qui avait, comme vous pouvez vous en douter, entraîné divers débats familiaux...

Voici l'aspect de cette ancienne cuisine ce matin, presque prête à recevoir une future bibliothèque, par exemple :

5 mars 2015.

5 mars 2015.

Mais où sont passés tous les lits que Carole avait voulu installer là ?

Les voici, dans la salle-à-manger du logis, elle aussi en attente de travaux :

5 mars 2015.

Vous voyez bien que je n'exagérais pas quand je prétendais que, cette année encore, nous devrions vivre à peu près comme des ours.

D'ailleurs, c'est bien connu, je n'exagère jamais. Hum...

Ce matin, en revenant de Paris, j'ai fait étape chez M. MAFFRE, notre excellent architecte, pour un point sur les dossiers de travaux en cours ou prévus.

Pour la restauration de la charpente et de la couverture du colombier, on attend toujours que Roland BOUSSIN veuille bien émettre un calendrier auquel il se tienne enfin.

Pour la fin du "programme 2014" de travaux :
- je suis prêt à passer commande à Roland FORNARI des grilles du premier étage du logis. J'attends qu'il me confirme qu'il se sent capable de les réaliser ;
- en ce qui concerne la cage d'escalier du logis, M. BRESSON est prêt à poser certaines menuiseries intérieures ; j'ai néanmoins freiné le retour de l'entreprise BODIN dans l'attente du règlement des subventions réclamé depuis le 23 décembre dernier ; en outre, il reste quelques menus travaux de plomberie ou d'électricité à terminer avant que le maçon ne puisse utilement revenir ; troisièmement, je m'interroge sur l'opportunité de restaurer les enduits avant que des nouveaux châssis de portes et fenêtres ne soient posés ; enfin, je me dis qu'il serait préférable d'attendre que la restauration de mon ex-chambre au 1er étage du logis soit bien avancée avant de risquer d'exposer des enduits frais au passage d'ouvriers.

Avant de lancer l'étude préalable sur les châssis des portes et fenêtres, on attend que l'arrêté de subvention soit écrit en termes en phase avec la demande et que le taux de la subvention corresponde au moins aux pratiques habituellement en vigueur en la matière.

Pour l'aménagement intérieur de l'"aile de la belle-mère", M. MAFFRE ne verrait que des avantages à ce que mon aîné fasse enfin part de ses observations sur le schéma envisagé il y a quelques mois. Je sais que ce fiston tient à disposer d'une cheminée dans son salon. De mon côté, j'ai proposé d'englober la tour Louis XIII dans le projet.

Enfin, s'agissant de mon rêve de bibliothèque dans le bâtiment Nord, M. MAFFRE est très réservé sur le principe de cet aménagement à cet endroit. Il m'invite à consacrer les fonds encore disponibles à l'avancement prioritaire de la restauration de la salle-à-manger et de mon ex-chambre dans le logis. Ce faisant, il pousse dans le même sens que Carole et le fiston, ce qui commence à faire beaucoup pour mes résistances de sumotori. Ceci ne m'empêchera pas, en tout état de cause, de traiter rapidement le plancher et de la plafond de cette ancienne cuisine.

Je viens d'adresser à M. MAFFRE le courriel suivant :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Si vous en êtes d'accord, je souhaite vous confier la mission de préparer et de suivre la restauration de la tranche de travaux suivante : "Moitié Nord du logis (salle-à-manger, chambre au dessus et intérieur de la tour Nord-Est)". Le rez-de chaussée de la tour serait consacré à ma bibliothèque-bureau et l'étage, à la SdB (avec baignoire) de la chambre.

Bien cordialement,

(fin de citation)

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Mars 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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M. BRESSON vient de me téléphoner pour me demander où en sont mes projets avec lui.

Je lui ai répondu que, pour la bibliothèque, le programme dans l'ancienne cuisine avait du plomb dans l'aile mais que l'on pourrait installer, le moment venu, des étagères au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est. Certes, je ne pourrais plus disposer ma table à cartes dans cette dernière pièce qui ne serait plus qu'un bureau mais le nombre de mètres de rayonnages devrait ne pas être significativement moindre. En tout état de cause, le plafond de l'ancienne cuisine devra être restauré, ce qui pourrait nécessiter l'intervention de M. BRESSON, pour coffrer la poutre moche et, le cas échéant, disposer des solives comme au Grand Tote.

Pour ce qui concerne les portes intérieures de la cage d'escalier du logis, on attend toujours les pentures de Roland FORNARI. Il faut également que je reçoive les subventions de la première tranche du "programme 2014". Par ailleurs, il faut que je voie avec M. MAFFRE si on demande à l'entreprise BODIN de revenir vite pour poser certains enduits sur tout ou partie des murs de la cage d'escalier du logis ou si on attend d'avoir avancé dans la restauration de châssis de portes et de fenêtres ou, même, de la salle-à-manger et de mon ex-chambre dans le logis, de manière à ne pas risquer d'endommager des enduits frais.

Pour l'étude préalable relative aux châssis des portes et fenêtres de la Chaslerie, qui conditionne la réalisation des travaux correspondants, notamment par M. BRESSON, j'ai sollicité une subvention de l'Etat. Mais - une fois n'est pas coutume (la dernière fois, c'est moi qui m'étais trompé dans la préparation d'un dossier) - je m'interroge sur l'instruction de cette affaire : je n'ai pas reçu de réponse à la question que j'ai posée, j'ai en revanche obtenu une réponse à une question que je n'ai pas posée et, si l'on s'en tient à la lettre du courrier reçu, les travaux projetés seraient rendus impossibles donc l'étude préalable en question, inutile ; enfin, le taux de subvention apparent est inférieur à celui attendu. Je n'ai pas manqué d'informer mon nouvel interlocuteur officiel désigné de cet état de fait.

Donc gardons le moral, tout baigne, comme d'hab !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Mars 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Logis
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Ma conversation avec M. BRESSON ce matin m'a donné envie d'aller faire un tour dans la pièce du rez-de-chaussée de la tour Nord-Est, celle où j'envisage désormais d'installer ma bibliothèque.

Cette pièce sert actuellement de chambre à mon cadet, quand il m'honore d'une visite. Elle est meublée, pour l'essentiel, d'un lit à baldaquin que j'ai d'ailleurs fait rallonger, histoire de caser le 1 m 96 de cet apôtre.

Il ressort de mon inspection que la hauteur de plafond est élevée, ce qui est favorable pour une bibliothèque. Sur les murs, on retrouve partout le maudit ciment si cher à mes prédécesseurs. Il faudra décaper tout ça et prévoir un enduit de chaux.

Au mur Nord, une fissure me donne l'impression de s'élargir. A vérifier. A son retour, je demanderai à Igor de poser un cavalier de plâtre.

12 mars 2015, le mur Nord.

Il y a deux fenêtres, donc deux embrasures, dont l'une (sans doute celle tournée vers l'Est) pourrait accueillir mon bureau.

12 mars 2015, le mur Est.

L'autre, vers le Sud, contient un radiateur en fonte, non raccordé depuis des lustres.

12 mars 2015, le mur Sud.

On remarque également 4 meurtrières aux 4 coins de la pièce, qui seront à mettre en valeur mais qui prendront de la place au milieu des rayonnages.

La porte de sortie vers la salle-à-manger du logis est très basse mais le linteau est en granit. Il faudra donc que je m'y habitue.

12 mars 2015, le mur Sud.

Au total, tout cela n'est pas immense mais devrait pouvoir me suffire.

Bien sûr, il faudra changer le sol (horribles carreaux bas de gamme, identiques à ceux de la salle-à-manger et à ceux que j'ai déjà virés de l'entrée du logis). De même, il y aura lieu de restaurer le plafond car il a pris l'eau pendant la période où la couverture de cette tour était H.S.

Bref, comme toujours à la Chaslerie, tout sera à reprendre du sol au plafond, en faisant disparaître, là comme ailleurs, la "signature" de mes prédécesseurs des années 1950.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 17 Mars 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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M. MAFFRE, que j'ai appelé ce matin, est d'accord pour préparer et superviser la restauration de la moitié Nord du logis.

Dans un premier temps, il devra, avec deux collaborateurs, en prendre les cotes précises qui nous manquent. J'espère que cette étape pourra être franchie assez vite, de manière à ne pas retarder l'instruction des demandes d'autorisation administrative et de subvention qu'il faudra ensuite mettre dans les tuyaux.

Il y va de l'occupation d'Igor au cours des prochains mois puisque c'est lui que je compte charger de retirer tous les matériaux moches, et Dieu sait s'il y en a, dont nous sommes redevables à l'avant-dernier prédécesseur. Si, pour une raison ou pour une autre, les feux verts nécessaires devaient tarder, il faudrait que je trouve d'autres tâches à confier, dans l'intervalle, à ce garçon. Il va sans dire que, quitte à le payer comme c'est normal, j'aimerais autant que ce ne soit pas pour peigner la girafe.

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De retour à la Chaslerie, Carole s'est déchaînée...

21 mars 2015.

21 mars 2015.

21 mars 2015.

... contre les rosiers qui n'avaient qu'à bien se tenir :

21 mars 2015.

Il sera intéressant de voir s'ils résistent à ce traitement de choc qui me semble un peu tardif.

De mon côté, j'ai réglé son compte à une araignée (de chez CHISTREL, est-il besoin de le préciser ?).

P.S. et N.B. : Les faits que j'aie transformé en chantier l'ancienne cuisine du bâtiment Nord et en grenier la salle-à-manger du logis sont en revanche passés comme une lettre à la poste.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 2 Avril 2015
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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Notre mécano favori, le jeune Maxime, vient de passer me voir. Son diagnostic est clair :
- aucun des tracteurs n'est entretenu convenablement ; tous ont besoin d'une vidange, la dernière remontant souvent à plusieurs années ; le système de coupe du John Deere est à remettre en état ;
- la bétonnière a passé l'hiver dehors ; elle aussi a besoin d'une vidange ;
- le matériel doit passer toutes les nuits à l'abri, même quand on s'en sert.

A transmettre à Igor, avec un bon savon mérité.

P.S. : Engueulé Igor.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 9 Avril 2015
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
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Je confirme que le "Siporex" est un très mauvais matériau de construction, au moins pour les usages que je pensais possibles. Certes, celui qu'on a utilisé pour monter les cloisons intérieures du bâtiment Nord était fin, par souci de ne pas perdre de précieux cm2. Mais on a constaté qu'il ne présentait aucune résistance à rien et que, par voie de conséquence, il était vite constellé de micro-fissures.

Depuis quelques mois, j'en fais de nouveau l'expérience dans ma chambrette en soupente. Voici ce qu'on observe désormais entre une panne (portée par deux fermes distantes de 2 mètres environ, la cloison se trouvant à mi-distance des deux fermes) et le cadre de la porte d'accès au palier :

9 avril 2015.

De ce côté-ci de la cloison, le Siporex a été revêtu d'un grillage léger de plastique puis enduit d'un produit fixateur et enfin de chaux. De l'autre côté, là où est l'escalier, j'ai préféré que la chaux soit déposée sur du placo et il n'y a aucune fissure.

Je vais donc demander à Igor de fixer un placo sur cette face-ci également puis d'enduire ce placo de chaux. Ceci devrait suffire pour faire disparaître cette horrible fissure. Du moins je l'espère.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 11 Avril 2015
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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Dans la boîte aux lettres hier soir, un courrier du 8 avril 2015 de la D.R.A.C. m'annonçant le versement de 80,66 % de la subvention qui m'avait été allouée le 1er juillet 2014 pour la restauration des parties inscrites du "programme 2014".

Ma demande, envoyée le 23 décembre 2014, portait sur 80,70 % de cette subvention. Cette fois-ci, je m'étais donc trompé de peu dans mes calculs.

Afin de faciliter la tâche des compagnons de Roland BOUSSIN, Igor a commencé à arracher l'isolation intérieure des combles du colombier.

C'est un produit à base végétale mais, selon son habitude, le père de mon vendeur n'avait pas manqué de le faire badigeonner de ciment ; ultérieurement, un textile y avait été collé puis peint :

15 avril 2015, le brisis Ouest ; l'ancien placard a été enlevé.

15 avril 2015, l'angle Nord-Ouest ; remarquez la vue sur les écuries.

Très vite, Igor constate que ce ne sont pas les pannes qui soutiennent les chevrons mais l'inverse ; je comprends qu'on ne va pas tarder à découvrir de nouvelles horreurs de ce genre :

15 avril 2015, panne accrochée aux seuls chevrons (cas du brisis Ouest).

Voici le bas de la lucarne Sud ; on voit que le cadre et le jet d'eau sont cuits et archi-cuits, malgré une restauration à la résine datant de 2009 seulement, qui n'a donc pas tenu ; on observe également le jour (cf la petite tâche verte, en vue directe sur l'herbe en contrebas) entre le plancher et le bas du châssis, ce qui laisse très mal augurer de ce qu'on découvrira lorsqu'on aura arraché l'isolant :

15 avril 2015, le bas de la lucarne Sud.

On continue l'inspection. Ici le brisis Nord, donc une vue sur l'intérieur des écuries :

15 avril 2015, l'angle Nord-Ouest.

D'autres pannes, fixées aux seuls chevrons (ici sur le brisis Nord ; en fait, on découvrira de tous côtés ce montage pour le moins inattendu) :

15 avril 2015, assemblage à la con.

On attaque le brisis Est...

15 avril 2015, le brisis Est.

... et l'on constate que le châssis de la lucarne Nord-Est était fixé au seul isolant, de sorte que l'étanchéité de la lucarne n'était nullement assurée :

15 avril 2015, le montant Sud de la lucarne Nord-Est.