Hier soir, alors que la façade Est de la ferme était trop à l'ombre pour qu'il puisse continuer à y travailler, Pascal a commencé à déplacer les pierres des chambranles de la future porte Sud, afin de leur donner l'écartement de 102 cm que j'avais réclamé. Voici la photo que j'ai alors prise, bien que la pile de mon appareil n'ait plus permis d'actionner le flash (ce qui explique la très mauvaise qualité de cette photo) :En regardant cette image, je me suis persuadé ce matin qu'on était en train de commettre une erreur.
Je viens donc de demander à Pascal de démonter ses débuts de chambranles afin de déplacer cette pierre vers l'extérieur du bâtiment. Après tout, elle est belle, autant qu'on la voie et qu'elle puisse encore remplir convenablement le rôle pour lequel elle avait été taillée !
Maçonnerie-carrelage
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 19 Novembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
rédigé le Vendredi 19 Novembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 20 Novembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Plomberie-chauffage - Electricité - Ferronnerie - Menuiserie - Peinture - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
rédigé le Samedi 20 Novembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Plomberie-chauffage - Electricité - Ferronnerie - Menuiserie - Peinture - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
Le linteau de chêne qu'a posé Pascal sur la fenêtre Sud-Est de la ferme ne me convient pas en l'état. Je le trouve beaucoup trop sec, il jure avec les linteaux voisins :Pascal m'a cependant montré qu'il n'avait pas de meilleure pièce de bois dans le stock. Je lui ai donc demandé de vieillir ce linteau à la hachette et à la brosse métallique.
Pascal m'a aussi expliqué ce matin que, sur la partie centrale de la façade Est de la ferme (c'est-à-dire la plus ancienne), la restauration des ouvertures imposera de faire tomber le parement extérieur de pierres pour le remonter avec de bons matériaux. Il m'a convaincu que, si nous ne procédions pas de la sorte, la solidité du bâtiment en serait affectée. Je lui ai donc donné mon accord.
Ce nouvel exemple illustre que la restauration de vieilles maçonneries montées à l'argile entraîne souvent beaucoup plus loin qu'on ne l'aurait imaginé au départ. Bien entendu, cette complication aura des incidences sur le calendrier des prochains travaux.
Puisqu'à la réflexion, j'ai décidé de faire poser une porte vitrée sur le bâtiment Nord du manoir, il va falloir réduire la largeur de l'ouverture correspondante. Or l'électricien que je viens de retenir pour prendre, dans ce bâtiment, le relais d'un collègue défaillant est prêt à intervenir dans deux semaines ; il faut donc que je demande à Pascal de s'occuper, toutes affaires cessantes, de la maçonnerie de cette porte. Dès que cette maçonnerie sera achevée, le menuisier DUVEAU pourra commencer la fabrication de l'huisserie que je lui ai commandée. Une fois l'électricien passé, le plombier pourrait poser ses tuyaux de chauffage par le sol et déplacer la chaudière actuelle vers la pièce du rez-de-chaussée de la tour Louis XIII. Au printemps, le peintre DUBOURG devrait revenir s'occuper du dressing de l'étage du bâtiment Nord ; il pourrait alors peindre la nouvelle porte de M. DUVEAU.
Dans ce contexte, il serait raisonnable que nous nous fixions comme objectifs à atteindre par Pascal avant Noël, outre le rétrécissement de cette porte du bâtiment Nord, la finition des travaux sur les trois ouvertures du rez-de-chaussée de l'extension Sud de la ferme. Après quoi, il serait temps de songer au plafond de la future cuisine de la ferme et aux ouvertures de la façade Est de la partie centrale du même bâtiment.
Comme il est prévu que Roland BOUSSIN revienne au printemps installer la charpente restaurée du fournil de la ferme et poser les tuiles correspondantes, il pourrait alors découvrir l'extension Sud de la ferme avant que Pascal n'en arase la maçonnerie jusqu'au niveau des sablières du reste de ce bâtiment.
Quant au forgeron, Roland FORNARI, il serait souhaitable, pour le bon ordre du dossier de la subvention reçue pour les grilles de la façade Est du manoir, qu'il ait posé ces dernières avant la fin de l'année. Mais, à dire vrai, mon programme 2010 de travaux est déjà tellement chargé que je ne verrais pourtant pas trop d'inconvénients à ce qu'il continue à prendre tout son temps ; je ne le relancerai donc pas dans l'immédiat.
Pascal m'a aussi expliqué ce matin que, sur la partie centrale de la façade Est de la ferme (c'est-à-dire la plus ancienne), la restauration des ouvertures imposera de faire tomber le parement extérieur de pierres pour le remonter avec de bons matériaux. Il m'a convaincu que, si nous ne procédions pas de la sorte, la solidité du bâtiment en serait affectée. Je lui ai donc donné mon accord.
Ce nouvel exemple illustre que la restauration de vieilles maçonneries montées à l'argile entraîne souvent beaucoup plus loin qu'on ne l'aurait imaginé au départ. Bien entendu, cette complication aura des incidences sur le calendrier des prochains travaux.
Puisqu'à la réflexion, j'ai décidé de faire poser une porte vitrée sur le bâtiment Nord du manoir, il va falloir réduire la largeur de l'ouverture correspondante. Or l'électricien que je viens de retenir pour prendre, dans ce bâtiment, le relais d'un collègue défaillant est prêt à intervenir dans deux semaines ; il faut donc que je demande à Pascal de s'occuper, toutes affaires cessantes, de la maçonnerie de cette porte. Dès que cette maçonnerie sera achevée, le menuisier DUVEAU pourra commencer la fabrication de l'huisserie que je lui ai commandée. Une fois l'électricien passé, le plombier pourrait poser ses tuyaux de chauffage par le sol et déplacer la chaudière actuelle vers la pièce du rez-de-chaussée de la tour Louis XIII. Au printemps, le peintre DUBOURG devrait revenir s'occuper du dressing de l'étage du bâtiment Nord ; il pourrait alors peindre la nouvelle porte de M. DUVEAU.
Dans ce contexte, il serait raisonnable que nous nous fixions comme objectifs à atteindre par Pascal avant Noël, outre le rétrécissement de cette porte du bâtiment Nord, la finition des travaux sur les trois ouvertures du rez-de-chaussée de l'extension Sud de la ferme. Après quoi, il serait temps de songer au plafond de la future cuisine de la ferme et aux ouvertures de la façade Est de la partie centrale du même bâtiment.
Comme il est prévu que Roland BOUSSIN revienne au printemps installer la charpente restaurée du fournil de la ferme et poser les tuiles correspondantes, il pourrait alors découvrir l'extension Sud de la ferme avant que Pascal n'en arase la maçonnerie jusqu'au niveau des sablières du reste de ce bâtiment.
Quant au forgeron, Roland FORNARI, il serait souhaitable, pour le bon ordre du dossier de la subvention reçue pour les grilles de la façade Est du manoir, qu'il ait posé ces dernières avant la fin de l'année. Mais, à dire vrai, mon programme 2010 de travaux est déjà tellement chargé que je ne verrais pourtant pas trop d'inconvénients à ce qu'il continue à prendre tout son temps ; je ne le relancerai donc pas dans l'immédiat.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 23 Novembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
rédigé le Mardi 23 Novembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
Comme je le lui avais demandé, Pascal a "fatigué" le linteau neuf de la fenêtre Sud-Est de la ferme :Dans l'immédiat, il s'occupe de la porte Sud de cette dépendance. Sur la photo suivante, on voit que c'était une bonne idée de faire ressortir la pierre de seuil. Pascal pense, cette fois-ci, à incorporer dans sa maçonnerie des gaines pour les fils électriques...Enfin, il m'assure que l'ouverture de la porte du bâtiment Nord du manoir aura été réduite en largeur d'ici la fin de la semaine prochaine.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 24 Novembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Bâtiment Nord
rédigé le Mercredi 24 Novembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Bâtiment Nord
Ce matin, Bernard a tondu l'herbe devant le manoir. Ce sera la dernière fois de l'année :De son côté, Pascal a commencé à intervenir sur la porte extérieure du bâtiment Nord :En milieu d'après-midi, outre le linteau, tout le côté droit a été démonté, parfois au marteau-piqueur :Je précise que le marteau-piqueur était nécessaire uniquement là où Pascal était déjà intervenu, il y a quelques mois, lorsque nous avions changé la pierre de seuil.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 25 Novembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Bâtiment Nord
rédigé le Jeudi 25 Novembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Bâtiment Nord
Le chambranle droit de la porte extérieure du bâtiment Nord est en cours de remontage ; cette fois-ci, nous n'aurons pas oublié l'électricité :Le soir étant tombé vite aujourd'hui, Pascal a dû s'interrompre plus tôt que d'habitude. Il a dû retailler le granite du dessus car je lui avais demandé, comme d'habitude, d'ouvrir l'embrasure de la porte. Voici où il en est rendu en fin de journée :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 26 Novembre 2010
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Electricité - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère" - Ferme et son fournil - Animation, fêtes, visites - A la Chaslerie - Vie des associations - Annonces
rédigé le Vendredi 26 Novembre 2010
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Electricité - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère" - Ferme et son fournil - Animation, fêtes, visites - A la Chaslerie - Vie des associations - Annonces
Roland BOUSSIN est revenu aujourd'hui à la Chaslerie pour compléter les échafaudages du fournil de la ferme, en compagnie de son gendre et bras droit, Franck LIEGEAS :Nous avons discuté du calendrier de ses futures interventions. Son équipe devrait restaurer à l'atelier la charpente du fournil pendant les prochaines semaines. Il faudra qu'au préalable, il aille récupérer des poutres qui m'ont été vendues sur les conseils de Jean LEMARIE, mon ami antiquaire-brocanteur.
Roland me promet son retour à la Chaslerie pour la fin janvier, afin de commencer sur place les travaux de charpente et de couverture de ce fournil. Je lui ai demandé qu'à cette occasion, il découvre l'extension Sud de la ferme, afin que Pascal puisse ensuite restituer son aspect de longère. Dans cette perspective, il serait souhaitable que Lucyna GAUTIER, l'architecte, puisse dessiner les lucarnes destinées à remplacer les fenêtres du 1er étage de cette extension ; Roland BOUSSIN m'indique toutefois qu'elle a dû repartir en Pologne, pour y être au chevet de sa mère.
En discutant avec Roland, je me suis aperçu que la charpente du corps de la ferme avait bougé. Cela m'est apparu au niveau de la sablière Ouest :Roland m'a expliqué que ce désordre était dû aux travaux réalisés à l'intérieur du bâtiment. Nous y avons en effet retiré des sommiers et deux cloisons intérieures, de sorte que le poids de la couverture a tendance à faire s'écarter les murs. En raison des délais courus entre cette modification, il y a quatre ans déjà (comme le temps passe vite, à la Chaslerie !), et la reprise qui n'est toujours pas intervenue, le désordre risquerait de se développer si nous n'y parions vite. Il va donc falloir remonter prioritairement l'une des cloisons intérieures. Voici donc une mauvaise nouvelle mais, heureusement, nous nous sommes aperçus du problème à temps.
Avec Roland, nous avons également programmé ses travaux sur les écuries du manoir avant la fin de 2011. A défaut de respecter cette échéance, je risquerais en effet de perdre le reliquat de la subvention accordée par le conseil général de l'Orne et ce serait stupide. Je vais cependant tâcher d'obtenir du conseil général qu'il relâche cette contrainte, assez gênante en l'état de mes autres priorités.
De son côté, Pascal a fini de remonter le jambage droit de la porte extérieure du bâtiment Nord :La photo suivante permet de mieux voir en quoi a consisté son intervention :L'embrasure de la porte a été nettement ouverte et ... nous avons pensé en temps utile à l'électricité !
Quant à Bernard, il a achevé de couper l'herbe devant le manoir :Tout est donc en ordre pour dimanche prochain (après-demain) à 11 h 30 : il y aura alors messe en latin à la chapelle de la Chaslerie, qu'on se le dise !
Roland me promet son retour à la Chaslerie pour la fin janvier, afin de commencer sur place les travaux de charpente et de couverture de ce fournil. Je lui ai demandé qu'à cette occasion, il découvre l'extension Sud de la ferme, afin que Pascal puisse ensuite restituer son aspect de longère. Dans cette perspective, il serait souhaitable que Lucyna GAUTIER, l'architecte, puisse dessiner les lucarnes destinées à remplacer les fenêtres du 1er étage de cette extension ; Roland BOUSSIN m'indique toutefois qu'elle a dû repartir en Pologne, pour y être au chevet de sa mère.
En discutant avec Roland, je me suis aperçu que la charpente du corps de la ferme avait bougé. Cela m'est apparu au niveau de la sablière Ouest :Roland m'a expliqué que ce désordre était dû aux travaux réalisés à l'intérieur du bâtiment. Nous y avons en effet retiré des sommiers et deux cloisons intérieures, de sorte que le poids de la couverture a tendance à faire s'écarter les murs. En raison des délais courus entre cette modification, il y a quatre ans déjà (comme le temps passe vite, à la Chaslerie !), et la reprise qui n'est toujours pas intervenue, le désordre risquerait de se développer si nous n'y parions vite. Il va donc falloir remonter prioritairement l'une des cloisons intérieures. Voici donc une mauvaise nouvelle mais, heureusement, nous nous sommes aperçus du problème à temps.
Avec Roland, nous avons également programmé ses travaux sur les écuries du manoir avant la fin de 2011. A défaut de respecter cette échéance, je risquerais en effet de perdre le reliquat de la subvention accordée par le conseil général de l'Orne et ce serait stupide. Je vais cependant tâcher d'obtenir du conseil général qu'il relâche cette contrainte, assez gênante en l'état de mes autres priorités.
De son côté, Pascal a fini de remonter le jambage droit de la porte extérieure du bâtiment Nord :La photo suivante permet de mieux voir en quoi a consisté son intervention :L'embrasure de la porte a été nettement ouverte et ... nous avons pensé en temps utile à l'électricité !
Quant à Bernard, il a achevé de couper l'herbe devant le manoir :Tout est donc en ordre pour dimanche prochain (après-demain) à 11 h 30 : il y aura alors messe en latin à la chapelle de la Chaslerie, qu'on se le dise !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 29 Novembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Météo - Désultoirement vôtre !
rédigé le Lundi 29 Novembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Météo - Désultoirement vôtre !
Par un froid de -5° C, Pascal est en train de démonter le chambranle gauche de la porte extérieure du bâtiment Nord :A la visiteuse du site qui m'a dit s'y perdre entre toutes les ouvertures en cours de restauration simultanée, je destine la photo suivante, à rapprocher de celle diffusée ici le 6 novembre dernier :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 5 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Plomberie-chauffage - Electricité - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
rédigé le Dimanche 5 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Plomberie-chauffage - Electricité - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
Il se confirme donc que M. DELTA est un champion, je l'avais déjà compris quand il avait, d'une chiquenaude, remis en marche pour la Sainte Anne les w.-c. sous le grand escalier. Il m'avait alors expliqué où se trouvaient les vannes, il en avait même déplacé une pour rendre son accès plus commode. Mais je l'avais écouté d'une oreille distraite car les questions de plomberie, comme d'ailleurs d'électricité et, plus généralement, de fluides divers (TV, branchements internet, "immeubles intelligents") m'ont toujours cassé les pieds ; je préfère mille fois le stable, le solide, comme la maçonnerie, la ferronnerie, voire la charpente, la couverture, ou même la menuiserie ; question de tempérament sans doute, longue ascendance terrienne peut-être.
Tout ceci me donne envie de me replonger dans les écrits du Sire de GOUBERVILLE, ou plutôt dans la préface et résumé qu'avait produits Emmanuel LEROY-LADURIE, si toutefois l'inondation d'hier me permet de réouvrir mon exemplaire (voir "Repères bibliographiques"). Je tâcherai donc de reparler, un jour prochain en "Sujets divers", du confort des manoirs bas-normands au XVIème siècle. Car, pendant quelques heures, j'ai pu me croire, absence de tout confort oblige, revenu en ces lointaines époques.
Et puisque tout doit finir en chansons, "mais où sont les neiges d'antan ?"
Tout ceci me donne envie de me replonger dans les écrits du Sire de GOUBERVILLE, ou plutôt dans la préface et résumé qu'avait produits Emmanuel LEROY-LADURIE, si toutefois l'inondation d'hier me permet de réouvrir mon exemplaire (voir "Repères bibliographiques"). Je tâcherai donc de reparler, un jour prochain en "Sujets divers", du confort des manoirs bas-normands au XVIème siècle. Car, pendant quelques heures, j'ai pu me croire, absence de tout confort oblige, revenu en ces lointaines époques.
Et puisque tout doit finir en chansons, "mais où sont les neiges d'antan ?"
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 6 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Plomberie-chauffage - Electricité - Ferronnerie - Logis - Bâtiment Nord - Charretterie - Ferme et son fournil
rédigé le Lundi 6 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Plomberie-chauffage - Electricité - Ferronnerie - Logis - Bâtiment Nord - Charretterie - Ferme et son fournil
Merci à Guy HEDOUIN et à la sympathique famille DESHAYES de prendre des nouvelles du vieil ours dans son antre ! Tout va rentrer dans l'ordre, petit à petit !
Voici des photos que j'ai prises ce matin au rez-de-chaussée de la cage d'escalier, à côté du w.-c. que M. DELTA avait remis en état de marche. On voit l'argile déposée sur l'affreux carrelage industriel, simili rustique et à joints en ciment, qu'avaient fait poser là mes prédécesseurs :Les meubles ont souffert, notamment au niveau de leurs pieds. L'eau qui ruisselait s'est en effet accumulée dans la cuvette en forme de pédiluve existant entre ce carrelage hideux et la pierre de seuil (c'est d'ailleurs, ici, un nouvel exemple de ce qui peut arriver quand on succède à des gens qui ont fait réaliser des travaux aussi stupides que moches) :Passons cependant aux choses plus réjouissantes.
Ce matin, Pascal est déjà à pied d'oeuvre, il remonte le chambranle gauche de la porte extérieure du bâtiment Nord. Il s'est excusé d'avoir mal coupé l'eau, comme je le lui avais pourtant demandé en temps utile...J'attends la visite de l'électricien E.J.S. Il doit commencer son intervention dans le bâtiment Nord et je souhaite être présent pour dialoguer avec lui. Rien n'est plus laid que des fils électriques installés sans goût, et l'on se souvient peut-être que j'avais congédié son prédécesseur pour cette raison.
J'attends aussi le retour de Roland BOUSSIN. Je voudrais qu'il me donne son avis sur un important lot de poutres, solives, arbalétriers et autres pièces de charpente que l'on me propose au démontage et à l'achat. Cela pourrait nous aider pour restaurer la ferme...
Je viens enfin de relancer Roland FORNARI. Il est au travail, le lustre de la charretterie est prêt, les idées sur les lanternes progressent, la grille du puits est terminée, les grilles de la façade Est sont en cours de montage (ou de modification), il poursuit ses réflexions sur la grande grille, donc tout va bien !
Voici des photos que j'ai prises ce matin au rez-de-chaussée de la cage d'escalier, à côté du w.-c. que M. DELTA avait remis en état de marche. On voit l'argile déposée sur l'affreux carrelage industriel, simili rustique et à joints en ciment, qu'avaient fait poser là mes prédécesseurs :Les meubles ont souffert, notamment au niveau de leurs pieds. L'eau qui ruisselait s'est en effet accumulée dans la cuvette en forme de pédiluve existant entre ce carrelage hideux et la pierre de seuil (c'est d'ailleurs, ici, un nouvel exemple de ce qui peut arriver quand on succède à des gens qui ont fait réaliser des travaux aussi stupides que moches) :Passons cependant aux choses plus réjouissantes.
Ce matin, Pascal est déjà à pied d'oeuvre, il remonte le chambranle gauche de la porte extérieure du bâtiment Nord. Il s'est excusé d'avoir mal coupé l'eau, comme je le lui avais pourtant demandé en temps utile...J'attends la visite de l'électricien E.J.S. Il doit commencer son intervention dans le bâtiment Nord et je souhaite être présent pour dialoguer avec lui. Rien n'est plus laid que des fils électriques installés sans goût, et l'on se souvient peut-être que j'avais congédié son prédécesseur pour cette raison.
J'attends aussi le retour de Roland BOUSSIN. Je voudrais qu'il me donne son avis sur un important lot de poutres, solives, arbalétriers et autres pièces de charpente que l'on me propose au démontage et à l'achat. Cela pourrait nous aider pour restaurer la ferme...
Je viens enfin de relancer Roland FORNARI. Il est au travail, le lustre de la charretterie est prêt, les idées sur les lanternes progressent, la grille du puits est terminée, les grilles de la façade Est sont en cours de montage (ou de modification), il poursuit ses réflexions sur la grande grille, donc tout va bien !
Guy HEDOUIN
rédigé le Lundi 6 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Liens divers - Vie du site
rédigé le Lundi 6 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Liens divers - Vie du site
Effectivement, c'est un vrai dégât des eaux.
Il est certain que la pierre de seuil est fort mal posée.
Connaissez vous la société Fauvel dans la Manche à Moon sur Elle?
Elle réalise beaux carrelages de qualité, voici son site:
http://www.fauvel.fr/. En espérant que ce lien fonctionne.
Vous pourrez voir ces carreaux à Domfront, à l'église de Notre-Dame-sur-l'eau.
Bonne journée !
Il est certain que la pierre de seuil est fort mal posée.
Connaissez vous la société Fauvel dans la Manche à Moon sur Elle?
Elle réalise beaux carrelages de qualité, voici son site:
http://www.fauvel.fr/. En espérant que ce lien fonctionne.
Vous pourrez voir ces carreaux à Domfront, à l'église de Notre-Dame-sur-l'eau.
Bonne journée !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 7 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Animation, fêtes, visites - Météo - Vie des associations - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mardi 7 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Animation, fêtes, visites - Météo - Vie des associations - Désultoirement vôtre !
@ Brigitte BUCHOT :
Diable, c'est un véritable interrogatoire ! Merci en tout cas pour votre message, auquel je vais essayer de répondre.
La photo est sombre et c'est à dessein. Je voulais en effet montrer à quel point il faisait nuit, ce matin, à 7 h 30 à la Chaslerie. Si vous voulez bien y prêter attention, vous apercevrez toutefois, sur la gauche de la photo, l'ombre du logis, et au centre la porte cochère. Cette photo peut être rapprochée, notamment, de deux autres prises la semaine dernière, par temps de neige, du même endroit. Ceci dit, j'admets bien volontiers que cette photo quasiment noire n'est pas la meilleure que j'ai prise...
Oui, je vis en ce moment à temps plein à la Chaslerie. Vous avez compris qu'il faut être quelqu'un d'un peu spécial pour accepter, après dix-neuf ans de travaux, d'habiter dans un local encore dépourvu des agréments minimaux, comme on dit, du confort moderne. Question d'habitude, ou de tempérament. Nos ancêtres, dans les cavernes, devaient disposer d'encore moins de confort que moi, je pense. Cela ne les a pourtant pas empêchés d'engendrer les belles pousses que nous sommes, incontestablement.
La température est fraîche, à l'intérieur du logis, c'est indéniable. Or il faudrait brûler un stère de bois par journée et par cheminée, déménager les bûches salirait mes cachemires et mes mains et, en plus, 80 à 90 % de la chaleur partirait directement dans l'atmosphère. Donc j'y ai renoncé, du moins quand je suis seul. Mais on dit que le froid conserve...
Les conditions de visite sont explicitées en début de l'onglet "Visite" de ce site internet.
La nuit dernière, j'ai trouvé la température agréable, ainsi que je m'en suis rendu compte lorsque, lors de chacune de mes insomnies, j'ai traversé la cour pour me rendre à mon bureau et rédiger l'un de ces messages qui, à l'évidence, captivent les habitués, ce qui me réjouit toujours.
Le programme des travaux est modulable selon les conditions atmosphériques. La semaine dernière, j'ai néanmoins demandé à Pascal, le maçon, de s'abstenir de revenir car il faisait trop froid, même pour les travaux intérieurs dont je peux remonter le niveau de priorité. De façon générale, je sais que mon maçon a besoin de travailler pour nourrir sa famille et je veille à l'employer autant que faire se peut. Je suis d'avis que j'ai des responsabilités à son égard, et désireux de les assumer le moins mal possible.
J'espère vous avoir éclairée mieux que la photo qui vous a frappée, ce qui ne devait pas être trop difficile.
Diable, c'est un véritable interrogatoire ! Merci en tout cas pour votre message, auquel je vais essayer de répondre.
La photo est sombre et c'est à dessein. Je voulais en effet montrer à quel point il faisait nuit, ce matin, à 7 h 30 à la Chaslerie. Si vous voulez bien y prêter attention, vous apercevrez toutefois, sur la gauche de la photo, l'ombre du logis, et au centre la porte cochère. Cette photo peut être rapprochée, notamment, de deux autres prises la semaine dernière, par temps de neige, du même endroit. Ceci dit, j'admets bien volontiers que cette photo quasiment noire n'est pas la meilleure que j'ai prise...
Oui, je vis en ce moment à temps plein à la Chaslerie. Vous avez compris qu'il faut être quelqu'un d'un peu spécial pour accepter, après dix-neuf ans de travaux, d'habiter dans un local encore dépourvu des agréments minimaux, comme on dit, du confort moderne. Question d'habitude, ou de tempérament. Nos ancêtres, dans les cavernes, devaient disposer d'encore moins de confort que moi, je pense. Cela ne les a pourtant pas empêchés d'engendrer les belles pousses que nous sommes, incontestablement.
La température est fraîche, à l'intérieur du logis, c'est indéniable. Or il faudrait brûler un stère de bois par journée et par cheminée, déménager les bûches salirait mes cachemires et mes mains et, en plus, 80 à 90 % de la chaleur partirait directement dans l'atmosphère. Donc j'y ai renoncé, du moins quand je suis seul. Mais on dit que le froid conserve...
Les conditions de visite sont explicitées en début de l'onglet "Visite" de ce site internet.
La nuit dernière, j'ai trouvé la température agréable, ainsi que je m'en suis rendu compte lorsque, lors de chacune de mes insomnies, j'ai traversé la cour pour me rendre à mon bureau et rédiger l'un de ces messages qui, à l'évidence, captivent les habitués, ce qui me réjouit toujours.
Le programme des travaux est modulable selon les conditions atmosphériques. La semaine dernière, j'ai néanmoins demandé à Pascal, le maçon, de s'abstenir de revenir car il faisait trop froid, même pour les travaux intérieurs dont je peux remonter le niveau de priorité. De façon générale, je sais que mon maçon a besoin de travailler pour nourrir sa famille et je veille à l'employer autant que faire se peut. Je suis d'avis que j'ai des responsabilités à son égard, et désireux de les assumer le moins mal possible.
J'espère vous avoir éclairée mieux que la photo qui vous a frappée, ce qui ne devait pas être trop difficile.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 7 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère" - Ferme et son fournil - Géologie - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mardi 7 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère" - Ferme et son fournil - Géologie - Désultoirement vôtre !
A la suite de mon achat de la pierre de seuil de la mairie de Saint-Bômer, l'information semble s'être répandue dans le pays qu'il y avait, à la Chaslerie, un bon acheteur de matériaux anciens.
Le fait est qu'un agriculteur distant de 5 bons kilomètres du manoir m'a proposé, il y a une dizaine de jours, de lui acheter un important lot de pierres (plus de 200 m3) et la charpente correspondante. M'étant rendu sur place et fort de mon récent savoir en géologie, j'ai pu lui déclarer immédiatement que ses pierres ne m'intéresseraient pas, car ce sont des pierres de grain et non du grès comme celles que je recherche. En revanche, j'ai souhaité recueillir l'avis d'un professionnel à propos des poutres, solives et arbalétriers. A première vue, il me semblait toutefois que le lot serait bon à prendre, notamment dans la perspective de mes travaux sur la ferme.
Roland BOUSSIN et son gendre sont donc venus ce matin expertiser ce lot. Hélas, il s'agit, non de chêne comme je le croyais mais, pour l'essentiel, de châtaignier, gélif de surcroît. En outre, le coût du démontage rendrait mon achat prohibitif. Donc j'ai décliné la proposition, un peu déçu je dois le reconnaître.
Roland, son gendre et moi nous sommes ensuite restaurés de concert chez Eric ANDRE, au "routiers" de Domfront : Puis, nous sommes allés jeter un coup d'oeil sur un lot de poutres que j'ai achetées à 20 km de la Chaslerie. La facture fait état de poutres en chêne mais, là encore, c'est du châtaignier. J'aurai donc une explication avec la vendeuse.
De retour à la Chaslerie, Roland et son gendre ont pris des mesures de l'écurie du manoir. La restauration de sa charpente et de sa couverture est en effet programmée pour l'été prochain et il sera bientôt temps de préparer à l'atelier les pièces de bois destinées à remplacer celles qui sont trop abîmées, nombreuses sur ce bâtiment. Pendant ce temps, Pascal a terminé son travail sur la porte extérieure du bâtiment Nord : A droite du linteau, il y a toutefois deux ou trois pierres que je n'aime pas, je trouve que leur couleur jure avec le reste. Pascal m'assure cependant qu'une fois les joints restaurés, la différence ne sera plus notable.
Le fait est qu'un agriculteur distant de 5 bons kilomètres du manoir m'a proposé, il y a une dizaine de jours, de lui acheter un important lot de pierres (plus de 200 m3) et la charpente correspondante. M'étant rendu sur place et fort de mon récent savoir en géologie, j'ai pu lui déclarer immédiatement que ses pierres ne m'intéresseraient pas, car ce sont des pierres de grain et non du grès comme celles que je recherche. En revanche, j'ai souhaité recueillir l'avis d'un professionnel à propos des poutres, solives et arbalétriers. A première vue, il me semblait toutefois que le lot serait bon à prendre, notamment dans la perspective de mes travaux sur la ferme.
Roland BOUSSIN et son gendre sont donc venus ce matin expertiser ce lot. Hélas, il s'agit, non de chêne comme je le croyais mais, pour l'essentiel, de châtaignier, gélif de surcroît. En outre, le coût du démontage rendrait mon achat prohibitif. Donc j'ai décliné la proposition, un peu déçu je dois le reconnaître.
Roland, son gendre et moi nous sommes ensuite restaurés de concert chez Eric ANDRE, au "routiers" de Domfront : Puis, nous sommes allés jeter un coup d'oeil sur un lot de poutres que j'ai achetées à 20 km de la Chaslerie. La facture fait état de poutres en chêne mais, là encore, c'est du châtaignier. J'aurai donc une explication avec la vendeuse.
De retour à la Chaslerie, Roland et son gendre ont pris des mesures de l'écurie du manoir. La restauration de sa charpente et de sa couverture est en effet programmée pour l'été prochain et il sera bientôt temps de préparer à l'atelier les pièces de bois destinées à remplacer celles qui sont trop abîmées, nombreuses sur ce bâtiment. Pendant ce temps, Pascal a terminé son travail sur la porte extérieure du bâtiment Nord : A droite du linteau, il y a toutefois deux ou trois pierres que je n'aime pas, je trouve que leur couleur jure avec le reste. Pascal m'assure cependant qu'une fois les joints restaurés, la différence ne sera plus notable.
Guy HEDOUIN
rédigé le Mardi 7 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
rédigé le Mardi 7 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
Bonsoir,
Je vois que vous avez continué votre cure d'amaigrissement, si j'en crois une certaine photo.
Lors de mon passage à la Chaslerie, j'ai fait quelques photos, dont une de la porte que vous restaurez. Moi, j'aurais demandé au maçon de mettre de plus petites pierres, comme sur la photo. L'appareillage est trop régulier ; même avec les joints, cela se verra.
Peut-être avez-vous une photo de face de ce bâtiment ? On ne pense pas toujours à faire des photos avant de démolir, cela peut rendre service.
Bonne soirée.
Je vois que vous avez continué votre cure d'amaigrissement, si j'en crois une certaine photo.
Lors de mon passage à la Chaslerie, j'ai fait quelques photos, dont une de la porte que vous restaurez. Moi, j'aurais demandé au maçon de mettre de plus petites pierres, comme sur la photo. L'appareillage est trop régulier ; même avec les joints, cela se verra.
Peut-être avez-vous une photo de face de ce bâtiment ? On ne pense pas toujours à faire des photos avant de démolir, cela peut rendre service.
Bonne soirée.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 7 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord - Animation, fêtes, visites - Vie des associations
rédigé le Mardi 7 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord - Animation, fêtes, visites - Vie des associations
@ Guy HEDOUIN :
Je trouve votre ton badin et même un tantinet moqueur en cette fin de soirée. Que vous arrive-t-il, vous êtiez jusque là si sérieux dans vos interventions sur ce site ? Serait-ce d'avoir été libéré des glaces qui vous bloquaient ces derniers jours ?
Je voudrais vous rassurer.
D'abord, ce n'est pas moi qui ai bu seul les quatre bouteilles que vous voyez, sur la table des "routiers", en plus de la carafe. Chez Eric ANDRE (voir son adresse et ses coordonnées sous l'onglet "Liens"), on déjeune fort correctement pour 11 €Â€, boissons comprises servies sans compter. Mais quand même ! Les deux cadavres de bouteilles de gauche avaient été laissés là par d'autres clients qui nous avaient précédés. Quant aux deux nôtres, elles sont loin d'être vidées (au moins sur la photo), même à trois. Et, avec l'esprit d'observation qui vous caractérise, plus vos attaches vikings, vous comprendrez vite que, dans nos verres, il y avait du bon cidre du coin. Voici donc un premier mystère résolu, je l'espère. Mais c'est vrai, il me reste encore pas mal d'efforts à faire pour retrouver ma taille-mannequin...
Deuxièmement, les pierres. Là, je ne saisis pas bien ce que vous voulez dire sur la trop grande régularité que vous croyez déceler dans le travail de Pascal. Certes, votre photo est excellente et la lumière rasante permet de se faire une idée très précise du (ou plutôt des) type(s) d'appareillage des pierres sur les deux murs, celui Sud du bâtiment Nord et celui Ouest du logis. Je ne saurais donc trop vous conseiller de ne pas attendre davantage pour vous inscrire au concours-photo que nous organisons (voir le règlement du concours sous l'onglet "Vie de l'association"). C'est gratuit, vous me paraissez très doué, et vous auriez de grandes chances de le gagner, même s'il y a déjà plusieurs concurrents de qualité en lice.
Mais je cesse de persifler (même si j'aime assez ça...). Plus sérieusement, vous voyez bien sur votre photo qu'il y a au moins deux appareillages des grès des murs, et deux autres des granites des ouvertures :
- Sur la partie du logis que vous apercevez sur votre photo, les fenêtres ont été percées vers le milieu du XVIIIème siècle. C'est à cette époque que le mur Ouest du logis a été bouché à cet endroit pour masquer la cicatrice occasionnée par la disparition d'un bâtiment qui avait été construit en deça et le long du mur d'enceinte Nord de la cour. On voit que les grès sont assez régulièrement posés et que les granites le sont très régulièrement, c'était le tout début de l'industrialisation des carriers. Ce faisant, la facture de cette partie de mur est quelque peu plus sèche que celle des autres parties des murailles du logis, que l'on n'aperçoit pas sur votre photo.
- Quant au bâtiment Nord, je vous rappelle, puisqu'apparemment la photo vous en avait échappé, à quel point les percements d'ouverture opérés par mes prédécesseurs il y a moins de cinquante ans étaient moches et ratés, comme hélas un peu trop de leurs interventions, à mon goût, du moins. Regardez donc ces fenêtres carrées. N'est-ce pas littéralement abominable ? On se croirait presqu'en face d'un mas provençal, ce qui n'a rien à faire ici...Quant au grès, comme ce mur est très ancien, il est posé très irrégulièrement. Depuis que Pascal a commencé à réduire la largeur de ces ouvertures, je lui donné instruction d'atténuer la sécheresse des granites qu'avaient employés mes prédécesseurs et qui n'étaient, du moins pour toutes les fenêtres, rien d'autre que du réemploi sec de pierres tombales du secteur, ne l'oublions pas. Je remontre la photo qui en témoigne :Si vous fréquentez des ayants-droit d'une famille CHEMINEAU de Domfront, vous pourrez toujours leur demander s'ils reconnaissent cette inscription.
Voici très exactement la porte (et la fenêtre au-dessus) avant mes travaux :Alors, cher M. HEDOUIN, pourriez-vous me préciser, à ce stade de mes explications, quelles pierres de Pascal vous paraissent encore trop grosses ou trop régulièrement posées ? Ceci, étant entendu que je ne démolis pas mais que je me borne à corriger des horreurs ou à remédier à une trop longue incurie.
Je trouve votre ton badin et même un tantinet moqueur en cette fin de soirée. Que vous arrive-t-il, vous êtiez jusque là si sérieux dans vos interventions sur ce site ? Serait-ce d'avoir été libéré des glaces qui vous bloquaient ces derniers jours ?
Je voudrais vous rassurer.
D'abord, ce n'est pas moi qui ai bu seul les quatre bouteilles que vous voyez, sur la table des "routiers", en plus de la carafe. Chez Eric ANDRE (voir son adresse et ses coordonnées sous l'onglet "Liens"), on déjeune fort correctement pour 11 €Â€, boissons comprises servies sans compter. Mais quand même ! Les deux cadavres de bouteilles de gauche avaient été laissés là par d'autres clients qui nous avaient précédés. Quant aux deux nôtres, elles sont loin d'être vidées (au moins sur la photo), même à trois. Et, avec l'esprit d'observation qui vous caractérise, plus vos attaches vikings, vous comprendrez vite que, dans nos verres, il y avait du bon cidre du coin. Voici donc un premier mystère résolu, je l'espère. Mais c'est vrai, il me reste encore pas mal d'efforts à faire pour retrouver ma taille-mannequin...
Deuxièmement, les pierres. Là, je ne saisis pas bien ce que vous voulez dire sur la trop grande régularité que vous croyez déceler dans le travail de Pascal. Certes, votre photo est excellente et la lumière rasante permet de se faire une idée très précise du (ou plutôt des) type(s) d'appareillage des pierres sur les deux murs, celui Sud du bâtiment Nord et celui Ouest du logis. Je ne saurais donc trop vous conseiller de ne pas attendre davantage pour vous inscrire au concours-photo que nous organisons (voir le règlement du concours sous l'onglet "Vie de l'association"). C'est gratuit, vous me paraissez très doué, et vous auriez de grandes chances de le gagner, même s'il y a déjà plusieurs concurrents de qualité en lice.
Mais je cesse de persifler (même si j'aime assez ça...). Plus sérieusement, vous voyez bien sur votre photo qu'il y a au moins deux appareillages des grès des murs, et deux autres des granites des ouvertures :
- Sur la partie du logis que vous apercevez sur votre photo, les fenêtres ont été percées vers le milieu du XVIIIème siècle. C'est à cette époque que le mur Ouest du logis a été bouché à cet endroit pour masquer la cicatrice occasionnée par la disparition d'un bâtiment qui avait été construit en deça et le long du mur d'enceinte Nord de la cour. On voit que les grès sont assez régulièrement posés et que les granites le sont très régulièrement, c'était le tout début de l'industrialisation des carriers. Ce faisant, la facture de cette partie de mur est quelque peu plus sèche que celle des autres parties des murailles du logis, que l'on n'aperçoit pas sur votre photo.
- Quant au bâtiment Nord, je vous rappelle, puisqu'apparemment la photo vous en avait échappé, à quel point les percements d'ouverture opérés par mes prédécesseurs il y a moins de cinquante ans étaient moches et ratés, comme hélas un peu trop de leurs interventions, à mon goût, du moins. Regardez donc ces fenêtres carrées. N'est-ce pas littéralement abominable ? On se croirait presqu'en face d'un mas provençal, ce qui n'a rien à faire ici...Quant au grès, comme ce mur est très ancien, il est posé très irrégulièrement. Depuis que Pascal a commencé à réduire la largeur de ces ouvertures, je lui donné instruction d'atténuer la sécheresse des granites qu'avaient employés mes prédécesseurs et qui n'étaient, du moins pour toutes les fenêtres, rien d'autre que du réemploi sec de pierres tombales du secteur, ne l'oublions pas. Je remontre la photo qui en témoigne :Si vous fréquentez des ayants-droit d'une famille CHEMINEAU de Domfront, vous pourrez toujours leur demander s'ils reconnaissent cette inscription.
Voici très exactement la porte (et la fenêtre au-dessus) avant mes travaux :Alors, cher M. HEDOUIN, pourriez-vous me préciser, à ce stade de mes explications, quelles pierres de Pascal vous paraissent encore trop grosses ou trop régulièrement posées ? Ceci, étant entendu que je ne démolis pas mais que je me borne à corriger des horreurs ou à remédier à une trop longue incurie.
Guy HEDOUIN
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère"
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère"
Bonjour,
Je vous remercie pour toutes vos explications, je vais essayer d'être un peu plus clair.
Comme un dessin vos mieux qu'un long discours, je trouve qu'il eut mieux valu des pierres plus petites au dessus du linteau :Un arc de décharge eut été bien également, comme sur la photo ci-dessous : Je vous répondrai un peu plus longuement dans la journée.
Bonne matinée.
Je vous remercie pour toutes vos explications, je vais essayer d'être un peu plus clair.
Comme un dessin vos mieux qu'un long discours, je trouve qu'il eut mieux valu des pierres plus petites au dessus du linteau :Un arc de décharge eut été bien également, comme sur la photo ci-dessous : Je vous répondrai un peu plus longuement dans la journée.
Bonne matinée.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord
@ Guy HEDOUIN :
Je suis heureux que les arcs de décharge sur les portes et fenêtres de la façade Ouest de la cour reçoivent ainsi votre agrément.
Car c'est moi qui en ai fait disposer trois que mes prédécesseurs, tout à leur irrépressible frénésie de percement d'ouvertures, ici également, avaient évidemment oubliés, ce qui n'était au demeurant qu'un moindre défaut compte tenu du reste de leurs interventions. En voici la preuve : Quant à la porte du bâtiment Nord, je n'ai pas jugé utile d'y faire insérer de tels arcs qui, comme leur nom l'indique, ne servent que pour autant qu'il y ait du poids à décharger. Or, comme le montre la photo mise en ligne hier en réponse à votre précédent message, le poids que supporte le linteau en question, un robuste granite, est limité du fait de la présence, au-dessus, d'une fenêtre et, somme toute, de peu de maçonneries. Il s'agit d'ailleurs, très exactement, de celles qui étaient déjà là il y a quinze jours, ainsi que vous pourrez le vérifier puisque vous avez toutes les preuves ici.
J'espère vous avoir répondu convenablement.
Je suis heureux que les arcs de décharge sur les portes et fenêtres de la façade Ouest de la cour reçoivent ainsi votre agrément.
Car c'est moi qui en ai fait disposer trois que mes prédécesseurs, tout à leur irrépressible frénésie de percement d'ouvertures, ici également, avaient évidemment oubliés, ce qui n'était au demeurant qu'un moindre défaut compte tenu du reste de leurs interventions. En voici la preuve : Quant à la porte du bâtiment Nord, je n'ai pas jugé utile d'y faire insérer de tels arcs qui, comme leur nom l'indique, ne servent que pour autant qu'il y ait du poids à décharger. Or, comme le montre la photo mise en ligne hier en réponse à votre précédent message, le poids que supporte le linteau en question, un robuste granite, est limité du fait de la présence, au-dessus, d'une fenêtre et, somme toute, de peu de maçonneries. Il s'agit d'ailleurs, très exactement, de celles qui étaient déjà là il y a quinze jours, ainsi que vous pourrez le vérifier puisque vous avez toutes les preuves ici.
J'espère vous avoir répondu convenablement.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Terrassement - Ferme et son fournil - Météo - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Terrassement - Ferme et son fournil - Météo - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
Tel le philosophe de Rembrandt, Pascal a travaillé aujourd'hui sous un escalier tournant. Le voici commençant à creuser le fossé de fondation d'un futur mur de refend : Il faut dire qu'avec la neige qui est tombée et le vent, il a vite renoncé à remonter davantage le chambranle gauche de l'ouverture de la ferme vers son fournil : Ce soir, à la lumière électrique, le fossé est terminé. Pascal devrait pouvoir couler le béton demain. Ensuite, Pascal aura à remonter, sur cette nouvelle fondation, un mur de pierres pour séparer le futur salon de la ferme de la future grande salle du rez-de-chaussée. Ce mur de refend devrait fournir un support bienvenu à la charpente dont, depuis des travaux intérieurs datant de quatre ans, le poids portait trop directement sur les murs extérieurs du bâtiment.
Guy HEDOUIN
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord - Animation, fêtes, visites - Vie des associations
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord - Animation, fêtes, visites - Vie des associations
Vous avez parfaitement répondu à mes interrogations, mais des pierres plus petite sous le linteau ne seraient pas mal.
Je trouve l'appareillage du logis très joli, que l'éclairage rasant met bien en valeur.Vous semblez utiliser du ciment, la chaux naturelle ne vous dit rien ?
Pour pouvoir participer au concours-photo, il faudrait que j'habite plus prés de vous, car en une journée on n'aura pas tous les éclairages nécessaires.
Je trouve l'appareillage du logis très joli, que l'éclairage rasant met bien en valeur.Vous semblez utiliser du ciment, la chaux naturelle ne vous dit rien ?
Pour pouvoir participer au concours-photo, il faudrait que j'habite plus prés de vous, car en une journée on n'aura pas tous les éclairages nécessaires.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 9 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Liens divers - Vie du site
rédigé le Jeudi 9 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Liens divers - Vie du site
@ Guy HEDOUIN :
Pascal me répond qu'il utilise, pour l'intérieur des murs, du "Baticem" qu'il mélange à du sable dans les proportions requises avec un tiers de sable de Bayeux et deux tiers de sable de concassage de Tinchebray.
Pour les joints, il invoque le "secret de fabrication".
Pascal me répond qu'il utilise, pour l'intérieur des murs, du "Baticem" qu'il mélange à du sable dans les proportions requises avec un tiers de sable de Bayeux et deux tiers de sable de concassage de Tinchebray.
Pour les joints, il invoque le "secret de fabrication".
Guy HEDOUIN
rédigé le Jeudi 9 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Liens divers - Vie du site
rédigé le Jeudi 9 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Liens divers - Vie du site
Bonjour,
Merci de votre réponse. Pour moi, Baticem est un ciment.
Je vous donne mon secret de fabrication des joints à la Bézirie. Je n'utilise que de la chaux naturelle de St Astier NHL 3,5, à laquelle on mélange dans les proportions suivantes:
- 1 part de chaux,
- 1 part de Bayeux,
- 1/2 part de sable de Loire pour la teinte,
- 1/2 part de sable de rivière pour le grain.
Lorsque je maçonne, je n'utilise que de la chaux St Astier :
- 1 part de chaux,
- 2 parts de Bayeux.
S vos joints sont faits au ciment blanc, sur des murs anciens montés à la terre argileuse,vous allez faire remonter l'humidité dans vos murs. La chaux laisse respirer un mur.
Le site de St Astier est http://www.c-e-s-a.fr/
Bonne journée !
Merci de votre réponse. Pour moi, Baticem est un ciment.
Je vous donne mon secret de fabrication des joints à la Bézirie. Je n'utilise que de la chaux naturelle de St Astier NHL 3,5, à laquelle on mélange dans les proportions suivantes:
- 1 part de chaux,
- 1 part de Bayeux,
- 1/2 part de sable de Loire pour la teinte,
- 1/2 part de sable de rivière pour le grain.
Lorsque je maçonne, je n'utilise que de la chaux St Astier :
- 1 part de chaux,
- 2 parts de Bayeux.
S vos joints sont faits au ciment blanc, sur des murs anciens montés à la terre argileuse,vous allez faire remonter l'humidité dans vos murs. La chaux laisse respirer un mur.
Le site de St Astier est http://www.c-e-s-a.fr/
Bonne journée !