Maçonnerie-carrelage

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 1er Juillet 2013
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Je viens à l'instant de toper avec M. COOS de l'entreprise BODIN. C'est en effet cette entreprise, recommandée par le maçon de Guy HEDOUIN et par une personnalité de confiance, qui remporte mon appel d'offres pour la restauration de l'escalier de granit du logis. Lors de nos contacts, M. COOS m'a fait excellente impression, ainsi que deux autres entreprises, plus petites que BODIN et locales, avec lesquelles j'aurai peut-être l'occasion de collaborer sur d'autres tranches de travaux moins délicates. Au passage, je remercie M. José COLLADO, conseiller général de l'Orne, et notre sculpteur préféré, Pascal POIRIER, de m'avoir fait connaître ces deux maçons voisins.

J'attends de savoir quand l'entreprise BODIN compte débarquer ici avec tous ses appareils.

Bonjour,

Pour tout savoir sur le coq que vous admiriez à Bayeux, voyez ceci.

Coq gaulois doré.

Mon maçon accepte de se rendre à la Chaslerie, mais pour le moment, ne sait pas quand.

Je vous informerai en temps utile.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Merci beaucoup, ce coq est magnifique, il aurait toute sa place à la Chaslerie quand je saurai l'y protéger des goupils qui traînent toujours dans le secteur...

Je précise que le maçon de Guy HEDOUIN sera interrogé et sollicité à propos des pigments de chaux à badigeonner sur les murs de la chambrette en soupente du bâtiment Nord.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 10 Juillet 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Bâtiment Nord
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Jonathan et Igor sont en train de déposer sur les murs et le plafond de la chambrette en soupente ce qui devrait constituer l'avant-dernière couche de chaux :

10 juillet 2013.

Il me semble qu'elle devrait être sympa, cette thurne...

Pour le plancher de la même pièce, j'ai reçu hier un premier devis, compatible avec une installation avant la fin juillet. Je souhaite des planches de "chêne blanc" (je veux dire sans nœuds), de largeurs inégales (entre 16 et 24 cm), de 23 mm d'épaisseur, d'une longueur égale à celle de la pièce en question et qui seraient posées, sur lambourdes de chêne, perpendiculairement au mur sur cour.

Il va également falloir que je retrouve rapidement un radiateur en fonte que je chargerai M. PADET de décaper et de repeindre (je trouve qu'il l'a très bien fait pour la grille du domicile du Docteur LENEGRE à Domfront).

Ensuite, on essayera de remettre la main sur des étagères à caser dans le coin bas de la pièce. A défaut, il faudra en refaire fabriquer.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 11 Juillet 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
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J'ai demandé à Igor et Jonathan d'enduire de la même chaux le plafond de la chambrette en soupente. La couleur tabac s'estompera au séchage et, en attendant, confère au volume biscornu une ambiance virile. Mais je me demande si je ne suis pas en train de commettre une ânerie. Est-ce une bonne idée de traiter ainsi le plafond ?

11 juillet 2013.

Je me dis qu'au pire, il sera facile de badigeonner tout ça de chaux d'une autre couleur.

Quel est l'avis des visiteurs et, surtout, des visiteuses du site ?

J. X.
rédigé le Vendredi 19 Juillet 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Cave - Ferme et son fournil
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Comment se comporte votre enduit sur siporex après séchage ? J'ai vu des murs enduits avec un mélange terre et chaux fait par un potier dans une ferme restaurée c'était très beau et très agréable au toucher, on m'avait expliqué que ça devait réguler l'humidité et la température. Vous avez une potière dans vos relations, elle doit connaître, mais c'est plus adapté à vos dépendances qu'au manoir. Les encadrements de portes avaient été faits en branches et baliveaux écorcés ça donnait un petit côté art nouveau pas du tout anachronique.

Cordialement

N.D.L.R. : Excellente rafale de questions à laquelle je vais tâcher de répondre dans des commentaires de ce message. Laissez-moi le temps d'aller prendre quelques photos pour illustrer mes réponses.

De votre côté, n'hésitez pas à m'envoyer des photos, notamment à propos de ces encadrements de porte rustiques que vous évoquez.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 22 Juillet 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
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Dans le souci de pouvoir poser des objets sur l'appui de la fenêtre, au fond de l'entrée du bâtiment Nord, j'avais visé trop bas. Le stylobate de l'escalier avait ultérieurement pris en écharpe un coin de l'appui :

18 juillet 2013, l'appui de fenêtre avant rectification.

J'ai donc demandé à Igor de surélever cet appui. Pour parfaire son travail, il dispose en ce moment des tomettes du même modèle que sur le sol :

22 juillet 2013, la pose de tomettes sur l'appui de fenêtre de l'entrée du bâtiment Nord.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 24 Juillet 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
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Encore un meuble qui va me faire bénir par Carole ! Ou que mes fistons vont vouloir me piquer...

Jean LEMARIE et son fils Joseph m'ont livré ce soir un truc que la maison LEMARIE m'avait vendu il y a belle lurette et gardait en dépôt pour moi. Il s'agit d'un miroir + porte-manteaux + porte-chapeaux (pour mes "Stetsons") + vide-poches + porte-parapluies (porte-ombrelles pour les plus optimistes), de style 1900, en bois laqué de couleur crème :

24 juillet 2013, Jean et Joseph LEMARIE.

Je souhaitais en effet découvrir quelle allure cette usine à gaz donnerait à l'entrée du bâtiment Nord et réfléchir à la couleur dont il faudrait le cas échéant la repeindre.

Car Igor a commencé aujourd'hui les travaux de préparation de l'enduit de cette pièce.

24 juillet 2013, la pose du grillage en plastique sur les placos.

Comme vous le voyez, nous progressons donc petit à petit. Sinon avec sagesse.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 1er Aout 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Ferme et son fournil - Liens divers - Vie du site
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Je me demande si on n'est pas en train de commettre une grave erreur de restauration.

J'ai été alerté par un artisan du genre écolo-anar, charpentier de son état, venu le week-end dernier à la Chaslerie présenter son devis (d'ailleurs astronomique) relatif aux écuries . Il a, semble-t-il, intéressé la jeune classe thibalducienne à ses propos sur les bonnes façons d'isoler thermiquement l'"aile de la belle-mère". Et moi qui écoutais, il m'a gâché le moral quand il a expliqué comment, lors d'une rénovation, isoler le sol des bâtiments anciens.

Le fait est que j'éprouvais un doute quant aux travaux réalisés au sol du fournil de la ferme. Mais Freddy JARDIN, qui pensait à son chauffage électrique par le sol, et Jonathan, qui a étudié la maçonnerie comme on l'enseigne aujourd'hui, ayant l'air de parler un même langage, mon doute s'était vite évanoui. A tort apparemment.

J'ai donc demandé son avis à Guy HEDOUIN, qui m'a fourni un document de Tiez Breiz que je trouve, pour une fois, médiocrement rédigé.

Le problème vient de ce que, sous la dalle de béton Portland et sous le polyane, Jonathan a disposé et tassé un lit de sable au-dessus d'une couche de gravier. D'après ce que nous a dit le charpentier anar-écolo et d'après ce que confirme Tiez Breiz, il n'y a rien de tel pour favoriser, par capillarité, la remontée de l'humidité du sol sous le polyane, d'où la seule issue aboutit à rendre humide le pied des murs et à y faire apparaître du salpêtre. Il me semble que, dans le fournil de la ferme, la question de l'humidité du sol est importante : il y avait, juste derrière ce bâtiment, une mare que j'ai fait drainer et reboucher ; et un visiteur de notre site favori s'était interrogé - je ne l'ai pas oublié car son propos m'avait paru pertinent - sur l'efficacité de l'évacuation du drainage extérieur au bâtiment.

Or, dans la tour Nord-Est, fermée hermétiquement depuis l'hiver dernier et que nous avons rouverte il y a 3 jours (afin que sa chambre du rez-de-chaussée puisse bientôt abriter de nouveau la jeune classe waltérophile qui s'annonce), nous avons constaté l'apparition de chevelures blanches de salpêtre sur les murs. Ainsi, l'humidité se marie très mal avec le ciment dont mes prédécesseurs - ces incompétents notoires - avaient enduit les murs de cette petite chambre, comme partout ailleurs hélas. Et je n'ai pas encore confirmation, ne les ayant toujours pas défoncés, que les sols du rez-de-chaussée du logis soient largement en béton de Portland.

Idem, en entrant récemment dans la chapelle pour l'aérer, j'ai vu du salpêtre à beaucoup trop d'endroits. Et j'ai le vague souvenir que, sous les tomettes, un maçon précédent avait procédé comme Jonathan dans le fournil de la ferme, à savoir en superposant gravier, sable damé, polyane et béton Portland.

Donc, si cela ne tenait qu'à moi, je demanderais à Igor et Jonathan de détruire le nouveau sol du fournil de la ferme et de recommencer le travail sur les bases recommandées par le charpentier et Tiez Breiz. Et tant pis pour l'argent perdu avec le mauvais premier travail.

Mais je m'interroge encore : le nouveau sol sera-t-il compatible avec le chauffage électrique par le sol prévu dans cette dépendance ? Je suppose que celui-ci (et l'isolation qui l'accompagne) doit être posé sur un sol parfaitement sec, d'où le polyane et le béton Portland précédents. Si l'on suit maintenant les recommandations du charpentier et de Tiez Breiz, ne risque-t-on pas de faire quelque chose d'incompatible avec ledit chauffage électrique par le sol ?

Les avis de visiteurs compétents de notre site favori sont recherchés (notamment Guy HEDOUIN et le maçon dont il m'a parlé). J'aurais besoin de décider très vite car le béton Portland sera parfaitement sec dans dix jours, de sorte que sa destruction sera ensuite plus difficile, j'imagine.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 7 Aout 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Bâtiment Nord
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Je suis très satisfait de l'aspect de la seconde couche d'enduit de chaux sur le siporex. Les marques disgracieuses ont totalement disparu :

5 aoüt 2013, dans la chambrette en soupente.

J'ai donc demandé à Igor de passer une seconde couche d'enduit sur les autres murs de cette pièce, ainsi que sur le plafond.

Du coup, cela m'a obligé à repousser de dix jours la pose du parquet.

Cette année, le "rallye Bellefontaine" nous a fait visiter Vitré et ses environs. Compte tenu des interrogations soulevées actuellement par la restauration de la Chaslerie, j'en ai profité pour faire un peu d'espionnage industriel.

Ainsi, j'ai relevé :
- dans une cave ancienne, un type de drainage original, en pourtour d'un sol en béton :

7 août 2013, exemple de drainage d'une cave voûtée à Vitré.

- différents types de balustres qui pourraient inspirer la jeune classe thibalducienne pour l'"aile de la belle-mère" :

7 août 2013, un escalier extérieur à Vitré.

7 août 2013, Carole s'entretenant avec Marie-Annick de SAINT-MELOIR.

7 août 2013.

7 août 2013.

7 août 2013.

- une boiserie très bien sculptée mais mal peinte :

7 août 2013, au fond, Pol LE BIGOT, qui coordonne le "rallye Bellefontaine".

7 août 2013.

7 août 2013.

- une boiserie beaucoup plus simple mais bien peinte (pour ma future "chambre mortuaire" ?) :

7 août 2013, Patrice FORGET, notre guide, dans le salon de l'ancienne sous-préfecture.

7 août 2013.

7 août 2013.

- une grille d'entrée de parc, chez Madame de SEVIGNE aux Rochers, qui pourrait servir de modèle à la grille à installer sur le mur entre le manoir et la chapelle :

7 août 2013, grille aux Rochers.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 13 Aout 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord
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Jacqueline et Guy HEDOUIN sont venus nous présenter Eric GRAVEY, tailleur de pierres et maçon à l'ancienne, basé à Tourville-sur-Sienne (02 33 45 67 21 ; 06 70 88 61 58).

13 août 2013, mondanités dans le fournil du manoir.

Eric GRAVEY devrait revenir en octobre enduire d'un produit de finition "Argilus" les murs de ma chambrette en soupente. Il est possible que je le charge ensuite de démonter la cheminée de mon ex-chambre (celle que Carole trouve trop austère et qui provient du manoir de Mebzon).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 23 Aout 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
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Comme indiqué précédemment, la jeune classe thibalducienne nous a convaincus de ne donner à la grande pièce en soupente, au 1er étage du bâtiment Nord, qu'un usage de chambre à coucher. Exeunt la baignoire, le lavabo et la cuvette de w.-c. qui devaient l'équiper.

Installer, comme je l'envisageais, un lit 2-places avec la tête sous la partie basse de la pente n'a pas convenu non plus. Ce lit se voit assigner un autre emplacement, la tête contre le mur Sud de la pièce et le pied vers la lucarne.

Problème : dans ce coin, l'espace est particulièrement compté ; border un lit à cet endroit se transforme vite en asana inédite. Etant aussi souple qu'un verre de lampe (je parle ici du seul physique...), je risquerais vite des lumbagos carabinés.

Exemple d'asana.

Donc j'ai pris une décision forte : gratter 30 cm dans le mur Sud en question, en complément des 30 autres que j'avais déjà fait retirer par un précédent maçon afin de rendre la pièce moins exiguë. Mais qu'on se rassure : le mur est assez épais pour supporter ces érosions successives, d'autant que le précédent maçon avait lourdement chargé ce mur de "Baticim".

En clair, Igor en bave un maximum au marteau-piqueur pour effectuer le travail demandé.

23 août 2013, Igor au

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 28 Aout 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
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L'entreprise BODIN, choisie pour restaurer les marches de granit de l'escalier du logis, est à pied d'œuvre depuis lundi. Le compagnon chargé de ce travail est M. Sébastien DUVAL (02 33 40 20 33, 07 81 21 35 31) de Briouze, titulaire d'un C.A.P. de tailleur de pierres, avec 10 ans d'expérience dont 6 chez BODIN. Il me fait excellente impression.

28 août 2013, Sébastien DUVAL, de l'entreprise BODIN.

Il a commencé par libérer les marches et les dalles de leurs abominables joints de ciment dus à mes inénarrables prédécesseurs, cette admirable parentèle que l'on sait :

28 août 2013, un palier libéré de ses joints en ciment.

A cette occasion, il m'a fait observer que ces joints en ciment étaient très minces et avaient été posés à même le charbon et les cendres résultant de l'incendie, c'est-à-dire sans aucun soin ni goût, ce qui, au moins ici, lui facilitera la tâche.

28 août 2013, entre deux marches, un bout de bois brûlé.

Puis il a commencé à laver le granit à grande eau (sans même utiliser de lessive Saint-Marc), ce qui a fait ressortir que la pierre avait rougi sous l'effet du feu :

28 août 2013, le granit rougi par l'incendie de 1884.

Bonne nouvelle cependant : Sébastien estime qu'il n'aura pas à changer de marche et qu'il pourra toutes les restaurer ; je craignais qu'il ne soit indispensable d'en changer deux, ainsi que divers autres maçons consultés dans le cadre de mon appel d'offres me l'avaient affirmé. Or nous n'aurions certainement pas réussi à retrouver le même grain, la même couleur ni le même travail de la pierre, donc cela aurait fait tâche.

En pratique, les travaux lourds débuteront la semaine prochaine. Sébastien ne sait pas encore par quel bout il commencera. Ce chantier pourrait durer deux mois.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 28 Aout 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
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Et le jeune Igor, me demanderez-vous ?

28 août 2013, dans la grande chambre en soupente.

Ce jeune homme a presque fini de faire maigrir le mur contre lequel sera adossée la tête du lit de la grande chambre en soupente. A noter qu'il a découvert, dans la maçonnerie, une pièce de bois (non pas celle qui se trouve en haut de l'étai mais une autre, juste derrière), vraisemblablement le linteau d'une ouverture oubliée.

Bientôt, place à la chaux !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 31 Aout 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
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La distance entre les sorties de gaînes électriques et le mur du fond (à droite de la photo) indique de combien nous avons élargi cette moitié de la grande chambre en soupente :

31 août 2013, le pied du mur Sud de la grande chambre en soupente.

Nous avons retrouvé des graines de céréales entre les pierres montées à la terre :

29 août 2013, les graines entre les pierres.

Nous en avions remontées à la lumière d'analogues dans le mur Ouest de la ferme.

Cela prouve qu'avant sa transformation ratée par la parentèle que l'on sait, le bâtiment Nord servait également de grange, au moins à l'étage.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 3 Septembre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Beaucoup de nouvelles aujourd'hui sur le chantier de l'escalier du logis :

- Sébastien DUVAL, le tailleur de pierres de chez BODIN, s'est blessé ce week-end en bricolant du placo. Il n'est pas revenu hier et se trouve placé en arrêt de travail pour quinze jours ;
- l'équipe de perceurs de pierres a néanmoins commencé son travail ce matin ; il s'agit en fait d'une firme cherbourgeoise, "Prodifix", qui intervient ici comme sous-taitant de BODIN ; il était prévu que toutes les marches des deux dernières volées de l'escalier seraient percées d'ici demain soir ; mais l'équipe de "Prodifix" avance beaucoup plus lentement qu'escompté ; en effet, ils trouvent dans le mur d'échiffre de la "pierre de feu", beaucoup plus dure que le granit ; cela use prématurément les diamants dont l'extrémité de chaque mèche est pourvue ; cette équipe s'interrompra donc demain soir mais devra revenir lorsque le congé de Sébastien cessera.

En fait, le travail en cours consiste à percer chaque marche sur toute sa longueur ; le percement est attaqué à travers le mur d'échiffre de l'escalier et s'effectue tandis qu'un flux d'eau continu refroidit la mèche, elle-même tubulaire et prolongée par des rallonges en tant que de besoin :

3 septembre 2013, une perceuse au travail.

Ainsi, une carotte de pierre de 2,10 m de long et de 32 mm de diamètre est extraite de chaque marche :

3 septembre 2013, bout de carotte correspondant à une pierre en grès du mur d'échiffre.

Les eaux de refroidissement ruissellent de toutes parts dans la cage d'escalier, y compris à partir des cassures les plus imperceptibles des marches ; ces eaux sont régulièrement pompées afin d'éviter que le rez-de-chaussée du logis ne se transforme en pédiluve.