Maçonnerie-carrelage

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 2 Octobre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave
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J'ai enfin revu Igor et Valentin hier. Je les ai tout de suite remis au travail, direction la maison de Toutou. On va donc bientôt savoir si la potion administrée par Patrick CHOPIN aux récents torchis fonctionne ou non...

1er octobre 2011, finies les vacances ! Igor et Valentin dans l'abri de jardin de la cave (ou

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 2 Octobre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Chapelle
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Claude PRUNIER a commencé, il y a huit jours, à carreler l'entrée du bâtiment Nord :

24 septembre 2011, les premières tomettes posées dans l'entrée du bâtiment Nord.

Il réutilise là, comme on le sait, des tomettes anciennes de 16 x 16 où l'on peut encore observer les traces du passage d'un chat il y a environ 300 ans :

25 septembre 2011, qui de nous est assuré, comme ce chat du Beaujolais, que la Terre portera encore la trace de son passage trois siècles après notre disparition ?

Le travail avance à un rythme de sénateur :

24 septembre 2011, le chantier au terme de la première journée de travail.

1er octobre 2011, le chantier au terme de la deuxième journée de travail.

Claude PRUNIER en est arrivé, à ce stade, à préparer la suite du chantier. Ainsi, il a déjà ragréé le sol de ma future "chambre mortuaire" et s'assure du bon équerrage de la pièce :

1er octobre 2011, début du chantier de carrelage dans la chambre au rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

Je voudrais qu'une fois ce travail achevé, ces tomettes brillent comme si elles avaient été posées il y a longtemps. A ce sujet, Gontran ACHARD de la VENTE m'a expliqué comment il avait procédé dans son salon, où il a posé lui-même, il y a une vingtaine d'années, des tomettes 9 x 9 de la tuilerie de la Bretèche qui sont du plus bel effet. Il a d'abord nettoyé les tomettes à l'acide chlorhydrique dilué, les a laissé sécher pendant plusieurs semaines puis les a gorgées de cire d'abeille en solution dans de l'essence de térébenthine, avant de les nettoyer de nouveau, cette fois à la térébenthine.

Voici donc ce que je devrais faire dans le bâtiment Nord comme, d'ailleurs, à la chapelle. Mais je ne suis pas sûr d'être aussi vaillant que Gontran...

Voici le courriel que j'ai adressé à la responsable du service des bâtiments de France à Alençon. Je le cite ici car il est bon que les tiers qui consulteraient éventuellement ce site aient, sur la question de la protection de la Chaslerie au titre de la législation sur les monuments historiques, toutes les données du dossier. Je précise que ce rappel ici aura également pour avantage - et ce n'est pas le moindre - de permettre à tous ceux qui en auraient besoin (et pour commencer, moi, mes fils, mes successeurs) de retrouver ces documents importants dispersés dans diverses chemises pas toujours bien rangées, en tout cas à la Chaslerie.

(début de citation)

Madame,

Comme je vous l'ai signalé vendredi, il ressort de contacts avec vos collaborateurs qu'il semble exister un débat quant à la bonne compréhension de l'extension de la protection au titre des M.H. sur le manoir de la Chaslerie. Cette question est bien entendu très importante pour la poursuite du programme de restauration du manoir puisqu'elle emporterait des conséquences négatives si l'interprétation restrictive était fondée.

Je me suis donc replongé dans mes dossiers et suis en mesure de vous communiquer la copie de documents officiels montrant que l'information de vos services semble incomplète et que, par voie de conséquence, leurs conclusions, telles qu'elles me parviennent, seraient à corriger.

Comme vous le savez, la protection de la Chaslerie est intervenue en trois étapes :

1 - Par arrêté ministériel du 2 novembre 1926, l'ensemble du manoir, de ses dépendances et des murs alentours a été inscrit à l'I.S.M.H. A l'époque, l'administration ne se livrait pas à une énumération ponctuelle des parties protégées ; elle se bornait le plus souvent à protéger un ensemble ; en particulier, il était entendu que, dans ce cadre et sauf mention contraire, toute protection relative aux extérieurs valait également pour les intérieurs ; seules les pièces préparatoires de l'arrêté explicitaient, dans la meilleure des hypothèses, l'extension de l'arrêté.

C'est ce qui s'est passé à la Chaslerie, à l'initiative d'Edouard HERRIOT, président du conseil, qui avait découvert le manoir lors d'une cure à Bagnoles et en a rendu compte dans son ouvrage "Dans la forêt normande". Je me suis procuré à Paris, dans les services de la direction du patrimoine, la "description sommaire du monument" datant d'août 1923, qui constitue la seule pièce explicative de l'arrêté de 1926, pièce dont je vous transmets ci-joint la copie :

Page 1 du rapport préparatoire à l'arrêté de 1926.

Page 2 du rapport préparatoire à l'arrêté de 1926.


On constate que :
- les dépendances situées à l'Ouest du manoir, qualifiées de "fermes" sont bien citées sur ce document ; à ce seul titre, on peut donc affirmer que les bâtiments de la ferme de la Chaslerie sont inscrits à l'I.S.M.H., tant pour leurs extérieurs que pour leurs intérieurs ;
- de même, le jardin est cité, donc protégé, étant entendu qu'il est décrit comme étant "circonscrit de trois côtés par un fossé de dix mètres de largeur et de deux à trois de profondeur" (il n'avait pas dû être curé depuis longtemps) ; à ce seul titre, ce que nous appelons aujourd'hui la terrasse et le "Pournouët" sont protégés, y compris les douves qui les entourent et les murs qui les délimitent.

2 - Par arrêté préfectoral du 26 octobre 1993, l'inscription à l'I.S.M.H. a été étendue à l'allée principale du manoir.

A l'occasion de cet arrêté, la D.R.A.C. de Caen a récapitulé sur un plan (dont copie jointe), qu'ils m'ont communiqué, l'implantation des protections au titre des deux premiers arrêtés :

Plan annexé à l'arrêté de 1993.


3 - Par arrêté ministériel du 4 juillet 1995, un certain nombre de parties inscrites à l'I.S.M.H. en 1926 ont vu leur degré de protection augmenté par classement parmi les monuments historiques ; à cette occasion, aucune des parties précédemment inscrites et qui n'ont pas été classées n'a vu sa protection diminuer.

Ainsi, "la terrasse située à l'est du manoir supportant l'ancien jardin avec ses murs de clôture et de soutènement, ses douves et le bief situé à l'angle nord-est ainsi que le bief amont" ont été classés parmi les monuments historiques. La ferme et ses dépendances n'étant pas évoqués dans ce dernier arrêté demeuraient donc inscrites au titre de l'arrêté de 1926 :

Page 1 de l'arrêté de classement de 1995.

Page 2 de l'arrêté de classement de 1995.


Comme la situation devenait complexe, Mme SINCE, qui avait instruit le classement, a récapitulé les niveaux de protection sur le plan joint (fourni ici, pour des raisons techniques, en deux pages mais mon original tient en une) :

Plan annexé à l'arrêté de 1995 (moitié gauche).

Plan annexé à l'arrêté de 1995, moitié droite.

Ce plan a d'ailleurs permis de corriger certaines imprécisions du plan de 1993. Tel qu'il se présente, il constitue un document officiel de la D.R.A.C. et montre sans ambiguïté que :
- la ferme et toutes ses dépendances (même celles en colombages qui avaient dû être démontées compte tenu de leur dangerosité suite à l'incurie de précédents occupants) sont inscrites à l'I.S.M.H.;
- le classement parmi les M.H. couvre la totalité de l'espace colorié en rouge sur le plan, à l'est du manoir, en particulier l'intégralité des fossés des douves et toutes les maçonneries attenantes (y compris celles dont l'existence n'était plus, à de minimes vestiges près, qu'un souvenir avant que je ne m'en préoccupe).

C'est dans le cadre de cette protection ainsi entendu que je veille à restaurer le manoir de la Chaslerie et l'ensemble de ses dépendances et maçonneries. Il est connu et, je pense, apprécié, que je le fasse de façon parfaitement transparente puisque tous détails sont fournis en temps réel sur un site internet ouvert au public.

C'est en particulier dans ce cadre que j'ai sollicité, à ce stade verbalement mais en obtenant un accord de principe de vos collaborateurs ("réservation de crédits"), des subventions de l'Etat pour :
- une étude préalable que je souhaite confier à Mme Lucyna GAUTIER et qui couvrirait, entre autres, la restauration de la ferme de manière à lui redonner son aspect initial de longère (j'attends encore le dernier devis de Mme GAUTIER qui a été freinée par les échos qu'elle entendait chez vous sur la protection de la ferme ainsi que de sa grange détruite, après restauration, par la tempête de 1999) ;
- la restauration de ce que j'appelle "le mur Ouest de la douve Nord" ; or il se trouve que je me suis rendu compte dernièrement du fait que le cubage de maçonnerie à restaurer sur ce mur serait très sensiblement supérieur à celui du mur Ouest de la douve Sud (sur la base de l'expérience duquel j'avais formulé ma première demande) ; j'ai donc recontacté vos services dès que je m'en suis aperçu, voici environ un mois, et, là encore, j'ai obtenu l'information qu'une seconde tranche de crédits serait programmée pour 2012.

Ceci étant, il n'est pas clair pour moi de savoir si la restauration du mur Ouest de la douve Nord est dispensée ou non de l'intervention d'un architecte. Lucyna GAUTIER, qui a pris l'attache de vos services, me dit que son intervention n'est pas nécessaire. Le fait est qu'il n'y a pas eu d'architecte pour la restauration du mur Ouest de la douve Sud, ni d'ailleurs pour la restauration du mur de terrasse ; pourtant, j'avais obtenu des subventions de l'Etat à l'époque.

Au total et en résumé, je vous prie de bien vouloir :
- me confirmer que les informations que je vous ai rappelées ont bien ôté de votre esprit tout doute sur l'extension de la protection de la Chaslerie, c'est-à-dire en particulier sur les faits que la ferme et inscrite et le mur classé ;
- m'indiquer si, pour la restauration du mur, je peux réglementairement me passer d'un architecte ;
- me confirmer que je peux vous adresser sans tarder, sur la base de nos derniers entretiens avec vos services, une demande de subvention pour la première tranche de restauration du mur Ouest de la douve Nord.

Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes salutations distinguées.

Pierre-Paul FOURCADE

(fin de citation)

N.D.L.R. : Pour la commodité de lecture de ce message, j'ai inséré les documents invoqués dans le corps du texte alors qu'ils sont simplement annexés à mon courriel.

Il faut enfin savoir qu'en plus des documents que j'ai reproduits ici, il y en a d'autres que je n'ai pas encore cités afin de ne pas allonger inconsidérément mon message.
Igor EREMIA
rédigé le Lundi 3 Octobre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Cave - Murs divers
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bonsoir!

Nous commencé à 8:30
valentin repare des fissures quireste a faire
je melangee l'argile avec du sable
apres valentin a commence le torchi et moi a mis les cages pour oiseaux

3 octobre 2011, la mise en place des nichoirs dans la façade Est de l'abri de jardin de la cave.

J'ai recu des informations sur le fundation pour mur apres nous avons continue le torchi
nous nous sommes arretes a 17:30
12:30-13:30 nous avons dejune
et demain je fait le terasment avec le minipelle et valentin continuera avec torchi
bonne soiree!

N.D.L.R. : J'ai demandé à Igor de me rendre compte chaque jour de l'avancement des travaux menés à bien avec Valentin. Ceci est son premier message. Je mettrai en ligne ses rédactions lorsqu'il y aura une information significative à rapporter.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 9 Octobre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
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Claude PRUNIER a fini de poser les tomettes, pour cette tranche-ci de travaux, dans le bâtiment Nord. Voici ce que cela donne :

8 octobre 2011, la fenêtre vers le fournil dans la

8 octobre 2011, la fenêtre vers la cour, dans la

8 octobre 2011, vue en enfilade, de la chambre mortuaire vers l'entrée en passant par le dégagement.

Il était temps de choisir la couleur des joints pour terminer cette pose, étant entendu que le chauffage par le sol impose un certain type de matériaux dilatables. Voici où Carole et moi en étions arrivés de notre dernière sélection :

8 octobre 2011,

Finalement, c'est la couleur de l'échantillon le plus à gauche sur la photo précédente que nous avons choisie.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 11 Octobre 2011
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage
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Un autre problème administratif à résoudre afin que le chantier de la Chaslerie soit en règle :

Valentin n'a pas de numéro français de Sécurité Sociale. Toutes les démarches entreprises à ce jour par lui comme par moi pour le faire immatriculer sont restées sans effet. On nous balade de guichet en guichet, de la mairie de La Haute Chapelle à la caisse d'assurance maladie de l'Orne (où l'on met 6 semaines pour vous faire une réponse d'attente sans que, d'ailleurs, rien ne suive) puis dans les bureaux de l'U.R.S.S.A.F. à Alençon. Là, on m'explique que je ne peux déclarer Valentin en utilisant les chèques emploi-service même s'il est "homme toutes mains". Je réponds que l'administration des chèques emploi-service consultée m'avait assuré que si. On me déclare que c'est à tort, que je dois passer par l'U.R.S.S.A.F. et qu'il m'en coûtera la bagatelle de charges sociales supplémentaires représentant 10 % environ du salaire de l'intéressé.

C'est de l'U.R.S.S.A.F. apparemment et seulement d'elle que dépend l'attribution d'un numéro de Séc. Soc. à Valentin et je crois comprendre que, sans un tel numéro, le système des chèques emploi-service ne peut recevoir mes déclarations. J'essaye de me défendre, on me répond qu'on comprend bien que les chèques emploi-service ne m'intéressent qu'en raison de l'avantage fiscal qui leur est attaché. J'explique que ce dernier ne joue pas du tout pour moi, du fait de la spécificité fiscale des monuments historiques.

On ne me croit pas et me laisse entendre que je risque d'être contrôlé et de devoir payer des pénalités si je n'obtempère pas en basculant sous l'égide de l'U.R.S.S.A.F.

J'essaye encore d'argumenter en signalant qu'avec le système des chèques emploi-service, il me suffit de déclarer en ligne le nombre d'heures travaillées et le montant du salaire pour que le bulletin de paye soit établi par la machine, alors qu'avec l'U.R.S.S.A.F., je suis obligé de perdre un grand nombre d'heures pour essayer de me tenir au courant de changements réglementaires incessants qui ne m'intéressent aucunement car j'ai d'autres chats à fouetter et ne suis pas équipé d'un service de paye comme une société du CAC 40. De tout cela, mon interlocutrice n'a cure.

Donc je vais devoir étudier patiemment tout un tas de nouvelles paperasses. Si je comprends bien, il faut que Valentin commence par produire un acte de naissance faisant apparaître le détail de sa filiation et... fournisse une traduction de celui-ci par un interprète assermenté. Heureusement que la Roumanie fait partie de l'Union européenne car, sinon, qu'est-ce que ça serait ?

A moins que, pour me simplifier la vie, je ne décide de me passer des services de ce salarié, d'autant que sa carte de séjour expire en janvier prochain.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 13 Octobre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers - Géologie - Désultoirement vôtre !
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Voici le bâtiment qu'Igor et Valentin s'apprêtent à démonter afin d'en récupérer les pierres :

13 octobre 2011, la façade avant du bâtiment à démonter.

13 octobre 2011, la façade arrière.

Les pierres n'ont pas la bonne couleur pour mes murs, de sorte que nous ne pourrons les réutiliser, dans nos futurs travaux, que pour les parements en contact direct avec la terre. Ceci n'est pas gênant car nous ne manquerons pas de telles configurations dans les murs de douves à restaurer, à commencer par le mur Ouest de la douve Nord sur lequel les travaux sont imminents et seront lancés dès que j'aurai reçu l'arrêté de subvention.

En outre, ces pierres sont à aller chercher à 6 km au Nord-Ouest de la Chaslerie, ce qui ajoute des frais de transport.

Mais j'ai pu les négocier à un prix très raisonnable. D'autant qu'il y en a de surcroît une bonne quantité déjà à terre, ce qui nous facilitera la tâche :

13 octobre 2011, des pierres qu'il ne reste plus qu'à charger.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 19 Octobre 2011
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage
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Faute d'alternative, je me suis résolu à passer sous les fourches caudines de l'U.R.S.S.A.F. Je conserve en effet un très mauvais souvenir du fonctionnement de cette administration, à l'époque où je lui déclarais mes salariés, c'est-à-dire jusqu'à 2005, je crois.

On verra si, depuis lors, ils ont fait des progrès. Sinon, je rebasculerai mes déclarations vers le dispositif des chèques emploi-services dès qu'Igor et Valentin disposeront enfin d'un numéro français de Sécurité Sociale attribué par ces individus. Avec les CESU, au moins, je sais que cela fonctionne bien.

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Les nouvelles de l'économie ne sont pas brillantes et font craindre la probable mise en oeuvre prochaine d'une politique de rigueur. On pourrait imaginer que les enveloppes disponibles pour les travaux de restauration des monuments historiques puissent être touchées. Bien sûr, ce serait absurde car cela se traduirait par la mise au chômage rapide d'artisans qui contribuent vivement à l'emploi. En outre, la mise hors circuit d'artisans spécialisés ferait rapidement perdre un savoir-faire précieux pour entretenir un cadre de vie grâce auquel la France est une destination privilégiée pour les touristes, ce qui n'est pas neutre pour la balance commerciale, par ailleurs bien souffreteuse. Donc, à dire vrai, je ne crois pas qu'il faille trop s'inquiéter de ce côté-là.

Je suis cependant pressé de recevoir l'arrêté de subvention que j'attends à propos du mur Ouest de la douve Nord, ceci pour deux ou trois raisons :
- d'une part, il y a urgence à intervenir, ne serait-ce que pour ne pas mettre davantage en péril le fournil du manoir, inscrit à l'I.S.M.H. (et, accessoirement, déjà restauré, d'ailleurs à mes frais exclusifs) ;
- d'autre part, les travaux sur le mur Ouest de la douve Nord devraient pouvoir être lancés officiellement dans les meilleurs délais, pour me permettre d'occuper intelligemment mes salariés pendant quelques mois ; à défaut, je ne sais pas bien comment je pourrais meubler leur plan de charge.

Et pourquoi ne pas évoquer également l'arrivée prochaine de la saison froide qui n'est jamais propice aux travaux de terrassement ni aux chantiers lourds en général ?

Ceci dit, après tous les contretemps subis, comme l'on sait, pour des questions oiseuses (et désormais résolues dans un sens tout-à-fait correct), le contact est bien établi avec l'architecte. Donc on devrait pouvoir enfin avancer officiellement, vite et convenablement. Je l'espère du moins.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 21 Octobre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers
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Finalement, pour des raisons de sécurité, j'ai préféré charger Philippe JARRY, mon terrassier, de démonter le bâtiment de Lonlay-l'Abbaye dont j'ai acheté les pierres. Il a fait place nette :

nettoyage par le vide.

Il reste peut-être quelques menus détails à régler entre Normands de souche et Normand d'adoption. En attendant, la plupart des pierres sont arrivées près de mon chantier en cours ; il y en aurait 70 m3, ce qui constitue un bon lot :

21 octobre 2011, il y a là de quoi s'occuper un petit moment...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 22 Octobre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers
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Entre Normands de souche et Normands d'adoption, on doit se comprendre ! Igor et Valentin sont donc allés récupérer les pierres qui manquaient encore à l'appel, parmi les plus belles car les Normands sont gens de goût.

22 octobre 2011, Valentin et les pierres d'angle.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 31 Octobre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers
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Mes Normands de Lonlay ne doivent pas être mécontents du "deal" précédent : ils me proposent 15 m3 de pierres supplémentaires. C'est topé, Philippe JARRY est chargé du transbordement !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 6 Novembre 2011
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Fournil du manoir - Murs divers - Météo - Désultoirement vôtre !
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J'ai un problème que je vous soumets.

Je dois remonter un mur, faute de quoi un bâtiment déjà restauré à mes frais exclusifs serait vite en péril. Je rémunère deux maçons que je paye, certes, à l'heure mais je ne puis décemment les garder longtemps inemployés, d'autant que ce sont de bons gars et qu'ils ont besoin de travailler pour subvenir à leurs besoins. La saison avance ; déjà le sol est boueux et cela ne va pas s'arranger au cours des prochaines semaines, de sorte que tout retard supplémentaire va vite obliger à repousser le démarrage des travaux au printemps prochain ; le grossiste vient de me livrer des matériaux nécessaires pour le mur et, à cette occasion, nous avons pu constater que le sol supporte mal le passage d'engins lourds comme le tracteur dont les maçons ont besoin pour travailler :

5 novembre 2011, le sol à proximité du futur mur Ouest de la douve Nord.

Or, pour respecter la réglementation applicable aux monuments historiques, il conviendrait, en toute rigueur, que j'attende un dernier coup de tampon sur un dernier document officiel avant de commencer à engager les travaux.

Je vous pose la question : si vous étiez à ma place que feriez-vous ?

Guy HEDOUIN
rédigé le Dimanche 6 Novembre 2011
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Murs divers
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Bonjour,

Des agglos à la Chaslerie, qu'est-ce qui vous arrive ?

Le bon sens avant tout, qu'est-ce que vous risquez, pas grand chose, je ne pense pas que demain matin à l'aube l'ABF de service viendra sur le chantier vous contrôler.

Cela fait un moment que l'on n'a plus de photos de suivi du chantier, seriez-vous en manque de "pellicules" ????

Bonne journée !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 6 Novembre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Murs divers
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@ Guy HEDOUIN :

Les agglos sont destinés à doubler le mur du côté où il doit retenir la terre ; il est prévu un espacement d'une bonne vingtaine de centimètres entre les agglos et le mur (lui-même de 80 cm d'épaisseur au moins), l'espace intermédiaire devant être rempli de gravier afin de constituer un drain. Il y a en effet des sources non loin du fournil du manoir.

Quant aux photos, je vois que rien ne vous échappe ! ;-))

Ce matin, j'ai donné mon accord pour l'achat d'un lot d'environ 40 m3 de pierres à Domfront. Le vendeur a su s'adapter à l'évolution des conditions du marché, ce qui m'a agréablement surpris.

Philippe JARRY ira chercher ces pierres. Le terrain à la Chaslerie étant désormais boueux, il ne pourra plus les déposer le long de la départementale, comme ici où l'on voit une partie du lot de Lonlay livrée cette semaine...

11 novembre 2011, une partie des pierres récemment achetées à Lonlay.

... ni, "a forrtiori", à proximité de l'entrée du chantier du mur Ouest de la douve Nord :

11 novembre 2011, une autre partie du lot de pierres récemment achetées à Lonlay.

Philippe JARRY devra donc livrer les pierres de Domfront à "la carrière", c'est-à-dire à 600 m environ au Sud du manoir. Dans tous les cas de figure, les pierres étant ainsi livrées en vrac, un tri s'imposera, qui occupera Igor et Valentin pendant un bon moment.

Je précise que les pierres de Domfront du lot d'aujourd'hui sont destinées à approvisionner le futur chantier de restauration des douves de la Chaslerie, à savoir le mur d'escarpe, les deux biefs et le pont. Afin de tenir compte des inévitables (?) délais administratifs, Lucyna GAUTIER est d'ores et déjà en charge de l'"étude préalable" de ce projet puis, dès que possible, du dépôt des demandes d'autorisations et de subventions, indispensables en l’occurrence.

En une journée, Igor a réussi à mettre en panne la mini-pelleteuse et le tracteur "Valtra", dont un flexible a littéralement explosé, entraînant une pluie d'huile. Il est vrai qu'il terrasse en force, sans doser l'effort du matériel. Avec Valentin, il ont donc dû poursuivre... à la pelle !

11 novembre 2011,

En attendant le retour de notre sauveur, Maxime, retenu par ses obligations sportives (on se rappelle peut-être que ce fringuant jeune homme essaye, avec des succès mitigés, il faut bien le dire, d'arrêter des ballons au fond de filets de foot...), je vais devoir adapter leur programme de travail : direction le bâtiment Nord, pour un lavage des tomettes à l'acide, dilué, bien entendu (je crois qu'il faudra quand même que j'y veille...).