Maçonnerie-carrelage

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 30 Aout 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Et, pendant ce temps, Igor et Valentin poursuivent leur petit bonhomme de chemin :

30 août 2011, éclairage du matin sur le muret à l'Ouest de la ferme.

Ici, le travail est ralenti par le fait qu'Igor monte une maçonnerie à double parement, ce qui est luxueux mais a l'avantage de me montrer de quoi il sera capable pour la suite des travaux que je compte lui confier :

30 août 2011, vue sur le parement du muret destiné à être enterré.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 31 Aout 2011
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Je suis en train de me procurer des devis pour la restauration du mur Ouest de la douve Nord. A cette occasion, je me rends compte du fait que ce mur est beaucoup plus important que son pendant au Sud de la chapelle (c'est-à-dire le mur Ouest de la douve Sud).

A la douve Sud, la maçonnerie avait en effet 12 mètres de long sur 2 de haut, ce qui représentait un cubage de 20 m3. A la douve Nord, les travaux projetés pour très bientôt auront 15 mètres de long et 5 de haut, de sorte que le cubage en sera de 60 m3. Les bases sur lesquelles j'avais imaginé le coût de ces travaux étaient donc exagérément optimistes, le rapport étant de 1 à 3, ce qui, évidemment, change tout, et dans le mauvais sens.

Il va falloir que je signale sans tarder cet état de fait aux services des affaires culturelles, ceci à toutes fins utiles...

P.S. : En regardant les photos des travaux sur le manoir, je m'aperçois que la restauration des 120 m3 du muret de terrasse a duré de septembre 2006 à août 2009, certes avec des interruptions fréquentes. La restauration des 20 m3 du mur Ouest de la douve Sud s'est étalée de novembre 2007 à mars 2008. Et celle du mur entre la chapelle et le manoir, de janvier à octobre 2008 (pour l'essentiel).

Il paraît donc fortement probable que, même en commençant fin septembre 2011 les travaux du mur Ouest de la douve Nord, nous débordions largement sur 2012. Il va donc falloir programmer ces travaux sur deux exercices.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 2 Septembre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave - Ferme et son fournil - Murs divers - Météo - Désultoirement vôtre !
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Je ne sais pas encore comment nous terminerons le muret à l'Ouest de la ferme, quelle en sera (seront) la (les) hauteur(s), s'il sera rectiligne ou bien si, au-delà des deux escaliers d'ores et déjà en place, je ne souhaiterai pas que le muret soit plus élevé. Peut-être aussi déciderai-je de rebâtir les constructions, partiellement en pierres, partiellement en colombages, qui se situaient dans le prolongement de la partie de terrain engravillonnée, entre la ferme et son fournil ; le fait est qu'un édifice à cet endroit permettrait d'abriter le matériel actuellement entreposé dans la ferme et qu'il va falloir dégager de là avant de pouvoir poursuivre les travaux sur ce bâtiment, notamment dans sa partie centrale et sa partie Nord.

Pour le moment, Igor et Valentin achèvent la maçonnerie de l'essentiel du muret entre les deux escaliers :

2 septembre 2011, le muret entre les deux escaliers.

2 septembre 2011, Igor et Valentin en train d'achever la partie centrale du muret à l'Ouest de la ferme.

Afin de me laisser le temps de réfléchir à ce que je désire pour terminer ce muret, je vais demander à Igor et Valentin de consacrer la semaine prochaine à la pose du torchis aux endroits où il doit être restauré : l'appentis, l'annexe et deux cloisons intérieures de la cave, plus une cloison intérieure du fournil de la ferme.

J'espère qu'ainsi les colombages de la Chaslerie seront finis pour la fin de la semaine prochaine, étant entendu qu'Igor et Valentin seront en vacances dans leur pays au cours des dix jours suivants. Pendant leurs congés, j'essayerai de régler les questions de devis relatifs au muret Ouest de la douve Nord, afin de pouvoir en lancer les travaux aussi tôt que possible après les Journées du patrimoine. J'ai en effet un double souci : ne pas lancer de nouveaux travaux de terrassement avant ce rendez-vous, afin que la Chaslerie soit le plus en beauté possible ; mais ne pas, pour autant, être gêné par le retour du mauvais temps, au fur et à mesure que nous entrerons dans l'automne.

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L'équipe de Roland BOUSSIN l'attendait de pied ferme hier matin sur le chantier car il devait venir fixer les tuiles faîtières sur le fournil de la ferme. Ses compagnons avaient donc commencé à poser les tuiles dûment panachées en débutant curieusement par les rives et les lignes faîtières :

2 septembre 2011, une équipe qui attend le boss.

Malgré la chaleur caniculaire, Roland s'est acquitté de cette tâche avec son soin habituel :

2 septembre 2011, la pose du faîtage du fournil de la ferme.

2 septembre 2011, un compagnon travaille sur le pourtour de la cheminée.

A l'occasion de sa venue sur ce chantier, Roland m'a expliqué que, pour la couverture du four du fournil, il préférait modifier ce qui était prévu par son charpentier ; les rives ne déborderont donc guère du cylindre de la maçonnerie. Nous sommes convenus qu'Igor et Valentin s'occuperaient du rampannage correspondant la semaine prochaine, prioritairement avant leurs travaux de torchis.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 3 Septembre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Cave - Ferme et son fournil
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Puisque le programme est chargé avant leur départ en congés, Igor et Valentin sont revenus ce matin poser des litos entre les colombes afin de pouvoir y enrouler les torches nécessaires :

3 septembre 2011, la pose des litos, préalable à la pose de torchis.

Hier, Bernard a dégagé la "bonne terre" à côté du muret de la ferme, afin de leur permettre de puiser là l'argile qu'ils auront à mélanger à de la paille pour préparer ces torches :

2 septembre 2011, Bernard dégage la bonne terre...

2 septembre 2011, ... pour découvrir l'argile qui sera utilisée pour confectionner le torchis.

Guy HEDOUIN
rédigé le Samedi 3 Septembre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave
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Bonjour,

Vous me copierez 100 fois le mot liteau ! Blague à part, les travaux avancent bon train.

Pour l'argile, il faut la prendre bien en-dessous de la terre arable, elle sera de meilleure qualité.

Bonne journée !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 7 Septembre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil
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L'équipe de Roland BOUSSIN poursuit son travail sur le fournil de la ferme :

7 septembre 2011, le côté Sud du fournil de la ferme.

Roland a souhaité modifier la découpe de la couverture du four et je pense qu'il a eu raison, l'aspect en est ainsi rendu moins agressif, plus enveloppant :

7 septembre 2011, le fournil de la ferme vu du Nord-Ouest ; en aperçoit Igor en train de rampanner le cylindre du four.

Régis me dit que la couverture de ce bâtiment pourrait être achevée ce vendredi.

7 septembre 2011, Régis en train de placer les premières tuiles sur le four du fournil de la ferme.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 7 Septembre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Sculpture - Cave - Ferme et son fournil
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Dans la niche située sur le pignon Est du fournil de la ferme, Igor a replacé la statue inrestaurable que l'on sait. Il l'a solidement arrimée :

7 septembre 2011, la statue non identifiée a retrouvé sa place sur le fournil de la ferme.

Pendant qu'il rampanne le four du même fournil, Valentin a commencé à poser le torchis sur la "maison de Toutou" (ou annexe de la cave) :

7 septembre 2011, début de la pose du torchis sur la

Notre voisin Claude FAVERIS a bien voulu nous prêter sa plateforme en béton pour y mélanger l'argile et la paille sous les roues d'un tracteur et je l'en remercie. J'aime beaucoup voir enfin la couleur de l'argile locale entre les colombes laissées à l'air libre depuis trop d'années. Mais cette vision ne durera pas puisque j'ai prévu de faire recouvrir le torchis de chaux de tous les côtés, du moins extérieurement, ce dont Igor et Valentin se chargeront à leur retour de congés.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 8 Septembre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Le fait de travailler à deux aide beaucoup Igor et Valentin pour poser le torchis. Valentin prépare les torches et les dispose à cheval sur les liteaux tandis qu'Igor les écrase en les croisant à l'intérieur du bâtiment :

8 septembre 2011, travail sur le torchis de la

Ceci dit, je m'aperçois que mes prévisions étaient encore une fois trop optimistes. Alors que je pensais que, ce soir, ils en auraient fini avec l'appentis de la cave comme avec son annexe, ils n'ont en fait traité que trois quarts de l'annexe et rien sur l'appentis. Ils poursuivront donc à leur retour de congés.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 11 Septembre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse - Murs divers - Entretien du site - Vie du site
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Savez-vous à quoi correspond cette petite tâche rouge à peine perceptible dans l'herbe, au milieu des photos suivantes ?

10 septembre 2011, un tâche rouge mystérieuse...

10 septembre 2011, la même, vue de l'autre côté.

Eh bien, je ne vous le dirai pas. Du moins, pas tout de suite. Cherchez donc un peu !

P.S. : Je n'arrive pas à télécharger les deux photos en question. Bizarre...

P.S. 2 (du 12 septembre 2011) : Je m'aperçois que je m'étais trompé dans les dates de ces deux photos. Après que j'ai corrigé cette erreur, il n'y a plus eu de problème. N'en déplaise à Guy HEDOUIN...

La question du choix des tomettes à poser au sol du bâtiment Nord était pendante depuis trop longtemps. Carole ne s'étant toujours pas prononcée utilement, je me suis résolu à tirer sur le stock de matériaux entreposé dans la cave. En l'occurence, j'ai retenu les tomettes jaune pâle de dimensions 16x16 achetées à mon beau-frère Denis dans le Beaujolais, à Moulin-à-Vent précisément. Ce sont les mêmes que celles que j'ai déjà réutilisées dans la chapelle. Elles recouvraient le sol des combles d'un manoir que Denis restaure à sa façon ; c'est dire qu'elles sont d'origine, sans doute de la seconde moitié du 17ème siècle ; surtout, elles ne sont pas du tout usées ; comme elles étaient posées à la chaux, il a été facile de les récupérer sans casse.

L'artisan à qui j'ai demandé de les reposer dans le bâtiment Nord est Claude PRUNIER. Celui-ci me dit que, compte tenu du mode de chauffage du bâtiment Nord par le sol, il ne pourra pas coller ces tomettes à la chaux ; il lui faudra utiliser une colle moderne ; donc, une fois posées, ces tomettes seront irrécupérables. Et dire qu'on appelle cela le progrès...

Dans l'immédiat, aidé de Bernard, Claude PRUNIER trie mon stock avant de nettoyer l'ensemble au kärcher :

17 septembre 2011, le tri et le calibrage des tomettes stockées dans la cave et destinées au rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

Je sais que je ne dispose pas de la quantité suffisante de ces tomettes pour l'ensemble du rez-de-chaussée du bâtiment Nord. Selon mes calculs, il devrait m'en manquer une petite dizaine de m2. Je me réserve donc de demander à FAUVEL de m'en fabriquer d'autres, sans doute d'une autre couleur, ce qui permettrait, le moment venu, de ménager une transition avec la salle-à-manger du logis.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 20 Septembre 2011
Maçonnerie-carrelage - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
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Grâce à un antiquaire-brocanteur du secteur (autre que Jean LEMARIE), j'ai été mis sur la piste de beaux granits sculptés à une douzaine de kilomètres au Sud de la Chaslerie. D'après les photos communiquées, il y avait là de quoi récupérer des encadrements de portes et de fenêtres, et même des étagères, pour améliorer la restauration en cours de la ferme de la Chaslerie. Ces photos montrent l'état des lieux avant l'été 2011, c'est-à-dire avant qu'un maçon local n'intervienne sur cette bâtisse :

Non sans mal, j'ai réussi à entrer en contact avec le propriétaire de l'ancien manoir en ruine en question, un gros bonhomme bronzé mais essoufflé, poitrail ouvert sur une chaîne en or, roulant en coupé décapotable Mercedes bicolore (exactement le genre de beauf que j'apprécie, comme vous pouvez vous en douter). Le fait est que ce play-boy sur le retour a réussi à se faire rouler dans la farine dans les grandes largeurs par ce maçon qui, sous prétexte de récupérer les grès, a carrément mis à bas l'édifice et rendu impossible la réutilisation ordonnée des granits. Aujourd'hui, les granits sont en effet ensevelis sous des monceaux de grès auxquels ils sont mélangés sans qu'aucun relevé n'ait été dressé en temps utile.

Une fois encore, que dire devant tant de bêtise, de laisser-aller et d'insensibilité dudit beauf ainsi que devant tant de malignité de son maçon ?

Le 11 septembre dernier, je vous avais demandé à quoi pouvait, selon vous, correspondre la petite tâche rouge au milieu de la terrasse, près du fournil du manoir. L'aviez-vous trouvé ?

Voici la solution.

Désireux de ne pas retarder la restauration du mur Ouest de la douve Nord, j'avais demandé au terrassier, Philippe JARRY, de venir me voir afin que nous définissions ce que j'attendais de lui. La petite tâche rouge en question, de même qu'une autre déposée de l'autre côté de la douve, était sensée redonner l'alignement du mur, donc l'axe des terrassements à entreprendre.

Philippe JARRY a profité du temps redevenu clément pour commencer son ouvrage. Voici d'abord la vue de son chantier à partir de la terrasse. Il est clair qu'en l'espace de deux semaines, le panorama a beaucoup évolué :

23 septembre 2011, le chantier de la douve Nord aperçu de la terrasse en regardant vers le Nord.

Je suis descendu dans la douve pour constater la profondeur de ces terrassements :

23 septembre 2011, les travaux de Philippe JARRY vus du fond de la douve Nord.

C'est assez vertigineux :

23 septembre 2011, le fournil du manoir vu du fond des terrassements de la douve Nord.

Hélas, je ne suis pas assez calé pour reconnaître les diverses couches géologiques que l'on observe là, en particulier la couche inférieure noire, de l'argile molle dont l'aspect me rappelle l'ardoise broyée (sur la photo suivante, mes clés donnent l'échelle) :

24 septembre 2011, peut-être de l'ardoise dans quelques millions d'années ?

En fait, Philippe JARRY est loin d'avoir terminé sa part du chantier. A ce jour, il n'a dégagé que la partie Sud de la fosse nécessaire pour les travaux de restauration. Il a cependant creusé une voie d'accès en pente au bas du chantier, afin de permettre aux maçons d'y amener leurs pierres (c'est dans cette voie provisoire qu'il a garé sa pelleteuse) :

23 septembre 2011, le passage vers le bas du chantier de la douve Nord.

Une fois que Philippe JARRY aura achevé son intervention, Igor et Valentin devront couler les fondations de béton armé qui assiéront désormais le mur restauré. Il ne faudra pas attendre, de crainte que le mauvais temps ne transforme trop rapidement ce chantier en bourbier.

Dans un deuxième temps, les maçons devront aller démonter une vieille bâtisse à Lonlay afin d'en récupérer les pierres qui serviront au parement intérieur du futur mur Ouest de la douve Nord. Pour le parement visible, nous emploierons des grès de la bonne couleur, alors que ceux de Lonlay sont trop pâles selon moi.

Mon souhait est qu'un maximum de ce mur ait pu être relevé avant que le temps ne se gâte trop. Ce combat sera difficile mais on fera au mieux. En tout cas, Igor et Valentin sont assurés d'être occupés là pendant quelques mois.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 24 Septembre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
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Claude PRUNIER, le carreleur, a nettoyé les tomettes au kärcher dans la cour ; les traces de chaux sur le gravier témoignent de ce travail :

24 septembre 2011, traces de chaux dans la cour du manoir.

Il a ensuite entreposé les tomettes ainsi récurées dans la future "salle de jeux des petits-enfants" (s'il m'est donné un jour d'en avoir...) :

24 septembre 2011, une partie du stock de tomettes qui sera utilisé au rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

Ce matin, nous discutons du calepinage que je souhaite avant qu'il ne commence à carreler l'entrée du bâtiment Nord :

24 septembre 2011, essais de calepinage dans l'entrée du bâtiment Nord.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 28 Septembre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave - Météo - Désultoirement vôtre !
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Igor et Valentin, dont j'ai fini par retrouver la trace sur mon radar, seront de retour demain après-midi sur le chantier. Nul doute que la température estivale leur rappelera leurs (longues ?) vacances en Roumanie.

Je leur ai demandé de poursuivre jusqu'au week-end les travaux sur le torchis. Celui-ci craquelle un peu trop, à mon goût. Mes experts favoris, Patrick CHOPIN et Marc CHALUFOUR, recommandent le premier de recouvrir le torchis déjà posé de barbotine, le second de mélanger un peu de sable au torchis encore à poser.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 29 Septembre 2011
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Murs divers
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On sait que le mur Ouest de la douve Nord aura la forme d'un rectangle posé verticalement sur sa longueur. La longueur est de 15 mètres et, en compagnie de Philippe JARRY, j'ai mesuré la profondeur du trou qu'il a creusé ; nous avons trouvé 3,80 mètres, à quoi s'ajoutera la hauteur du parapet, de l'ordre d'un bon mètre (comme pour le mur comparable, à l'Ouest de la douve Sud).

Lucyna GAUTIER, l'architecte du patrimoine qui a obtenu le permis, me recommande de donner à ce mur une épaisseur de 80 cm, c'est-à-dire identique à celle du mur de terrasse (déjà restauré) ou du mur d'escarpe des douves (à restaurer), c'est-à-dire sensiblement plus que celle des murs qui n'ont pas à soutenir des masses de terre. Cela représentera donc 60 m3 de maçonnerie, soit le tiers environ du mur de terrasse et, selon mes premières approximations, un petit sixième du futur mur d'escarpe. Autrement dit, la restauration du mur Ouest de la douve Nord pourra constituer, pour les maçons et pour moi, un bon entraînement à la restauration du mur d'escarpe. On pourra extrapoler le temps que nous consacrerons au premier, et les difficultés que nous rencontrerons, pour avoir une idée du défi que représente la restauration du second (que je considère encore comme le point d'orgue des travaux qui pourraient être réalisés de mon vivant à la Chaslerie).

A titre d'exemple, Lucyna préconise que, pour ce mur Ouest de la douve Nord, nous prévoyions, sur les 15 mètres de la longueur, une fondation de béton armé de 1 m de large et 1 m de profondeur. Je trouve que 1 m de profondeur est beaucoup. En effet, aucun des murs de la Chaslerie n'est profondément fondé et tous les murs anciens ont été montés à l'argile sans que jamais n'apparaisse la moindre fissure. De plus, la pression de la terre située à l'Ouest du mur Ouest de la douve Nord sera largement contrebalancée par la terre des bords de la douve puisque celle-ci a "grosso modo", une forme de "V" ou, à tout le moins, de "U" aux côtés très ouverts ; d'une manière ou d'une autre, ce contrebalancement devrait, selon moi, atténuer les tensions, même verticales, sur la base du mur. Ceci dit, afin de ne pas prendre de risque, je veillerai à ce que la fondation en béton de ce mur ait une profondeur très largement suffisante, au moins de 80 cm.

A ce jour, le fossé est prêt. On n'attend plus que les maçons pour commencer à bétonner. Ce devrait être fait la semaine prochaine.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 1er Octobre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Cave
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Contrairement à ce que je leur avais demandé, Igor et Valentin n'ont toujours rien entrepris pour remédier aux problèmes constatés dans leur torchis.

1er octobre 2011, les craquelure à l'intérieur de l'abri de jardin de la cave, paroi Ouest.

1er octobre 2011, les craquelure à l'intérieur de l'abri de jardin de la cave, paroi Sud.

Une fois de plus, tout se passe comme si on ne s'était pas compris. Ou bien il faudrait admettre qu'en Roumanie, on se comporte parfois comme des touristes au Club Méditerranée ? Ne vais-je pas devoir leur remonter les bretelles ?