Maçonnerie-carrelage

Bonsoir,

Lors du retour, des échos favorables me sont parvenus aux oreilles. Continuez et vérifiez bien que votre maçon emploie bien de la chaux. Une photo des sacs me renseignera. Lorsque vous restaurerez vos douves, pensez à l'enduit romain, afin d'assurer l'étanchéité.

Afin de servir au test dont nous avons parlé tout à l'heure, je vous joins une photo prise avec mon ancien appareil :

[Image introuvable]

une deuxième prise ce jour :

[Image introuvable]

et celle-ci passée à la moulinette d'un réducteur de pixels :

test 3

Bonne soirée et encore merci pour votre accueil !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 31 Mai 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Avant de rampanner le fournil, Pascal a souhaité consolider le potager de la ferme en y intercalant un granit qu'il a bouchardé :

31 mai 2011, Pascal à la boucharde.

Il a ensuite changé la couleur de certains joints destinés à rester visibles :

31 mai 2011, le coin du potager de la ferme.

Voici une chanson que ni Pascal, ni moi, ne siffloterions ce matin...

Pascal râle parce qu'en restaurant la charpente du fournil de la ferme, Roland BOUSSIN n'a pas, selon lui, tenu compte de la longueur du conduit de cheminée. Pascal va donc devoir surélever ce dernier, donc démonter puis remonter la collerette de pierres qu'il avait artistiquement disposée l'an dernier.

Dans l'immédiat, Pascal a entamé ses travaux de rampannage :

1er juin 2011, Pascal commence à rampanner le fournil de la ferme.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 1er Juin 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Pascal a consacré sa journée à rampanner le côté Nord du pignon Ouest du fournil de la ferme :

1er juin 2011, début du rampannage.

Il devrait poursuivre cette tâche la semaine prochaine.

Reste à décider si nous exhausserons ou non le conduit de cheminée, afin qu'il ne paraisse pas engoncé dans la toiture.
J'en suis à concevoir le programme du chantier pour les prochaines semaines.

Dans l'immédiat, Pascal s'occupe du rampannage du fournil de la ferme. Roland BOUSSIN m'a indiqué qu'il reviendrait dans une dizaine de jours pour poser les tuiles sur ce bâtiment. Philippe JARRY devrait installer la fosse septique début juillet. Il restera à planifier le travail du plombier et de l'électricien. En tout état de cause, j'aimerais pouvoir passer l'hiver prochain dans ce bâtiment enfin restauré et... chauffé. Ce serait alors, en l'état du chantier, le local le plus confortable de l'ensemble de la Chaslerie.

Sur la "maison de Toutou", j'attends pour la fin de cette semaine-ci la livraison des nichoirs par Denis DUVEAU. Il n'y aura donc plus d'obstacle pour que Pascal pose le torchis. Dans la foulée, nous en ferons sans doute de même sur l'appentis de la cave.

Lucyna GAUTIER devrait déposer aujourd'hui la demande de permis nécessaire (eh oui, incroyable mais vrai !) pour le mur Ouest de la douve Nord. Nous nous sommes finalement mis d'accord pour des grilles en fer et j'ai même commencé à évoquer le sujet dès ce matin avec Roland FORNARI. Dès que possible, Pascal attaquera la restauration de ce mur.

Roland FORNERI devrait livrer rapidement un certain nombre de ses oeuvres et lancer la fabrication de la grille pour le mur entre le manoir et la chapelle.

La poursuite de la restauration de la ferme pâtira nécessairement de la charge de ce programme. La prochaine tâche est d'y relever le linteau de la porte de séparation entre la future cuisine-salle à manger et le futur petit salon. J'ai demandé, il y a plusieurs semaines, à Sébastien LEBOISNE un devis pour le linteau de la cheminée ; ne voyant rien venir de sa part, je vais interroger Denis DUVEAU.

A ce stade, le chantier de la ferme est cependant à un tournant : devons-nous achever la restauration de la partie Sud, de manière à y rendre utilisable l'équivalent d'un logement de deux ou trois pièces (au rez-de-chaussée et au 1er étage, après avoir restitué l'aspect initial de longère) ou bien devons-nous continuer vers le Nord les travaux, en cherchant à nous limiter pendant une bonne année à la seule maçonnerie ? Quoi qu'il en soit, le jeune W.F. est très content de ce qu'il a pu inspecter ce week-end, c'est déjà une bonne chose.

Sur le bâtiment Nord, le test de dilatation est toujours en cours et se passe bien. Il faudrait que Carole décide enfin quelles tomettes poser au sol et choisisse l'équipement du cabinet de toilettes. En attendant, nous marquons le pas. Pour ce qui concerne la restauration des boiseries de ce que j'appelle (malgré les vives protestations de Carole) ma future "chambre mortuaire", Sébastien LEBOISNE ne l'a toujours pas commencée ; il m'a parlé du second semestre 2011, ce qui est bien long.

Sur l'"aile de la belle-mère", Lucyna devrait revenir vers Mr T. en septembre prochain. Je crois que c'est une excellente idée de la laisser désembrouiller les escaliers invraisemblables d'Henri LEVEQUE. Lucyna va aussi réfléchir à la distribution des pièces et, le cas échéant, faire des propositions pour modifier les ouvertures extérieures.

Quant à la cave, Nicolas GAUTIER et Lucyna ont redit à Mr T. l'incongruïté qu'il y aurait à percer les ouvertures auxquelles il pense à ce stade. Je n'exclus pas de mener à ma main le chantier de ce bâtiment, avec l'idée de démontrer à mon aîné qu'il est possible de le restaurer en veillant au confort et à la lumière mais sans dénaturer les volumes.

Bref, on le voit, ce ne sont ni le travail ni les projets qui manquent. Et ceci sans même évoquer l'allée principale, dont la restauration est reportée à plus tard.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 6 Juin 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil
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Pascal continue à ronchonner en rampannant le fournil de la ferme. Il n'est pas satisfait du travail des compagnons de Roland BOUSSIN au niveau de la cheminée. Selon lui, Roland a mal pris les cotes. Le fait est qu'il y a deux problèmes : d'une part, Pascal va devoir déplacer la collerette et prolonger le conduit ; d'autre part le haut des derniers chevrons ne pourra pas être abrité par les "rejets d'eau" prévus à cet effet, notamment pour celui de droite...

6 juin 2011, le problème selon Pascal.

... ce qui apparaît encore plus nettement après grossissement de l'image :

6 juin 2011, zoom sur la cheminée.

Il paraît que Roland conteste le bon centrage de la cheminée. Pascal me dit avoir vérifié. Connaissant la méticulosité de ce dernier, j'aurais tendance à lui donner raison. Mais je veux d'abord entendre Roland.

Le fait est que, si nous pouvons relativement facilement rehausser la cheminée, il est sans doute trop compliqué à ce stade (donc trop coûteux) de modifier les rejets d'eau.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 7 Juin 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Jean LEMARIE est passé livrer à la Chaslerie :

- un lot de granits pour servir de couronnement à une cheminée ; je ne sais pas encore où je l'emploierai, sur le fournil de la ferme ou sur la ferme elle-même :

7 juin 2011, les granits pour un couronnement de cheminée.

- un évier de granit roux, plus important que celui précédemment décrit ici (et visible en bas de la photo suivante) ; je ne sais pas non plus où je l'utiliserai...

7 juin 2011, l'évier de granit roux.

Révélation ce matin au réveil, digne assurément d' un comique troupier ! La nuit portant conseil, j'ai en effet eu l'idée d'implanter le nouvel évier dans l'embrasure d'une des deux fenêtres de la future cuisine du logis, au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est. Les dimensions collent parfaitement. De plus, il y a bien eu par là un évier...

8 juin 2011, la sortie de l'ancien évier de la tour Nord-Est.

... ce qui tombe d'autant mieux que l'évier livré hier est équeuté. Il suffira donc de déplacer la sortie, un jeu d'enfant pour Pascal.

Bien sûr, cela pose la question du potager à trouver pour compléter l'autre embrasure de fenêtre de cette future cuisine. Une idée serait de lancer un appel aux visiteurs du site. Une autre, que me suggère Pascal, est de lui confier le soin de tailler un granit, ni plus, ni moins. Cette proposition me plaît beaucoup et je suis heureux de voir les talents de Pascal s'épanouir ainsi à la Chaslerie.

Quant aux autres pierres livrées hier, celles du haut de conduit de cheminée, j'ai bien senti que Pascal rechignerait à les placer sur le fournil de la ferme ou sur la ferme elle-même, tant elles lui semblent lourdes. A mes yeux, elles confèreraient d'ailleurs trop de "manorialitude" à ces bâtiments de statut modeste. Mais je me dis qu'elles auraient toute leur place pour remplacer les mochetés chères à notre comique troupier, sur les écuries :

8 juin 2011, la cheminée ratée devra tôt ou tard être profondément remaniée.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 14 Juin 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil
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Mon salarié a réitéré ce matin son refus d'exhausser la cheminée du fournil de la ferme, alors qu'il m'avait le premier alerté sur la nécessité de cette intervention. Il est clair qu'il ne veut rien passer à Roland BOUSSIN.

Ce faisant, il manifeste, une fois de plus, une difficulté certaine à coopérer avec autrui. Cela fait d'ailleurs plusieurs semaines que son humeur s'est assombrie et que son rythme de travail s'est ralenti. Je ne sais s'il a des soucis personnels. Il est en effet d'un naturel peu causant, ou bien c'est moi qui détecte mal.

En tout cas, à peine arrivé sur le chantier, il a pris sur lui de le quitter pour - du moins je l'espère - réfléchir à la situation.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 15 Juin 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Le salarié dont j'attendais le retour ne s'est pas présenté sur le chantier ce matin. Je suis donc sans nouvelle de lui depuis hier en tout début de journée. Son attitude demeure inexpliquée. A ce stade, je la trouve inappropriée.

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Le salarié que j'attendais ne s'est pas rendu à l'entretien qui devait avoir lieu ce matin. Il ne m'avait pas prévenu de son absence. Cela risque de retarder sensiblement les travaux sur le fournil de la ferme. Or l'on sait que ce bâtiment devait me servir d'abri enfin chauffé pour me permettre de passer, le cas échéant, le prochain hiver ici.

Donc j'ai envoyé une seconde convocation. Un peu plus tard dans la matinée, j'ai fini par joindre cet employé en l'appelant sur son téléphone portable. Il m'a dit se trouver sur le chantier où il travaillerait désormais ; je suis incapable de dire si c'était vrai ou s'il cherchait à me provoquer. Je lui ai déclaré qu'il était bien entendu libre d'agir à sa guise mais que j'estimerais normal qu'il me présente une démission en bonne et due forme pour poursuivre ses activités sur un mode qu'il préfère, si tel est son souhait.

Bien entendu, je m'interroge sur la situation. J'ai le sentiment d'avoir toujours veillé à présenter le travail de ce salarié de la façon la plus positive, notamment sur ce site internet privé que, je le sais, il consultait volontiers, ou bien lors des fréquentes visites du public, très souvent hors de sa présence. C'était pour moi une façon parmi d'autres de l'encourager.

En résumé, mes appréciations volontairement louangeuses n'auraient-elles pas incité à le débaucher un maître d'ouvrage peu regardant sur les procédés et souple sur les modes de paiement ? C'est en tout cas, à ce stade du moins, la principale hypothèse que je serais enclin à retenir.

Denis DUVEAU
rédigé le Vendredi 24 Juin 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Ferme et son fournil
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M. FOURCADE

Afin de mettre en place les différentes croisées et châssis fixes dans le bâtiment dit "le fournil", le façonnage des feuillures dans les pierres de jambage et linteaux devront être sur le même aplomb et cela sur 50mm de profondeur pour prétendre à un travail de qualité.

Merci.

Cordialement,

Denis Duveau

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 25 Juin 2011
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Menuiserie - Ferme et son fournil
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Je remercie M. DUVEAU, "un des meilleurs ouvriers de France", pour son témoignage éclairant. Ce menuisier-ébéniste est en effet empêché de pouvoir prendre convenablement le relais du chantier.

J'ai demandé tout à l'heure à Roland BOUSSIN, le charpentier-couvreur, de retarder son intervention pour permettre l'exhaussement enfin du conduit de cheminée du fournil. A cette occasion, Roland m'a expliqué que les murs du fournil, n'ayant pas été remontés perpendiculairement les uns aux autres, l'avaient gêné dans son travail (comme cela avait déjà été le cas, l'an dernier, sur la charretterie). Compte tenu de l'angle nécessaire des couvertures, le conduit de cheminée s'avère trop court, de ce seul fait.

Par ailleurs, j'ai demandé à mon serrurier habituel de venir chiffrer les travaux nécessaires pour remplacer les serrures en cas de non-restitution des clés ; sur les conseils de ce serrurier, j'ai d'ailleurs dû, dès cet après-midi, signaler cette difficulté à la gendarmerie (il paraît que cela est nécessaire vis-à-vis des assureurs).

Enfin, il va me falloir retrouver les factures des fournisseurs avant de pointer l'état du stock résiduel (il va sans dire qu'au moment où je sors à peine du "pensum" de la déclaration de revenus, je me serais volontiers dispensé de cette corvée...).

J'ai reçu ce matin la lettre de démission que j'attendais. Je ne commenterai pas ce courrier ici, si ce n'est pour noter que le salarié en question n'entend pas, apparemment, respecter la période conventionnelle de préavis. Il va donc me falloir, avec l'aide de Bernard si possible, mettre à l'abri les matériels et matériaux de chantier encore présents à la Chaslerie.

Dans les prochaines semaines, le chantier du fournil de la ferme et celui de la ferme vont donc se trouver interrompus à mon grand regret. Je vais devoir me mettre rapidement en quête d'un nouveau collaborateur.

Malgré cette expérience finalement malheureuse, je n'oublie pas les bons souvenirs dont ce site témoigne surabondamment. Surtout, je conserve la volonté d'employer un maçon à temps plein, en qualité de salarié.

Parmi les prochains travaux importants pour lesquels j'ai besoin d'un professionnel, il y a en effet, outre la ferme sur laquelle on n'en est qu'au tout début du programme :
- la pose de torchis sur l'appentis de la cave et sur l'abri de jardin (ou "maison de Toutou") correspondant ;
- la restauration du mur Ouest de la douve Nord, pour laquelle une demande de permis de construire est en cours d'instruction ;
- la poursuite de la restauration intérieure du bâtiment Nord ;
- la restauration de l'intérieur du logis (qui se trouve toujours dans l'état où je l'ai acheté, donc où il y a encore beaucoup à entreprendre) ;
- la restauration du mur d'escarpe des douves et des biefs (il s'agit là d'un travail qui durera, à lui seul, deux ou trois ans, si j'en juge par mon expérience des murs que nous avons déjà restaurés) ; une étude préalable est en cours à ce sujet ;
- la restauration de l'intérieur de l'"aile de la belle-mère" ; aux dernières nouvelles, Mr T pourrait ne pas exclure de financer ces travaux-ci, sur la base d'une étude préalable qui, évoquant la distribution intérieure, aurait nécessairement des conséquences sur la forme et le positionnement des ouvertures.

En dépit de quelques vicissitudes, le moral se veut délibérément au beau fixe. "Mépriser les hauts, repriser les bas", cette ligne de conduite s'applique ici aussi. Car, malgré sa taille impressionnante à mon échelle, le projet conserve tout d'un petit bonheur, on tâche en tout cas de ne pas l'oublier.

Guy HEDOUIN
rédigé le Jeudi 30 Juin 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Bonjour,

Comme vous dites, il y a des hauts et il y a des bas, croire à ce que l'on fait et le faire dans l'enthousiasme, cela aide.

J'ose espérer que ce n'est pas le coup de "chaux" qui a fait déborder l'auget à "ciment". Peut-être était-il "réfractaire" à la chaux ?

Je vous souhaite d'en retrouver un qui soit sérieux et emploie la chaux.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 1er Juillet 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil
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Bernard a accepté, ce matin, de mettre à l'abri la bétonnière, les sacs de ciment et les sacs de chaux abandonnés sur le chantier depuis deux semaines :

1er juillet 2011, des sacs de chaux et une bétonnière à l'abandon.

... et voici les lieux après que Bernard y a remis un peu d'ordre :

1er juillet 2011, la façade Est de la ferme après le rangement de Bernard.

Bernard me dit avoir retrouvé, dans la ferme, des outils sur le devenir desquels je m'interrogeais. Il n'empêche qu'un état des lieux contradictoire me semblerait justifié en l'état du dossier.