Maçonnerie-carrelage

Alexandre HOFFMANN
rédigé le Samedi 21 Décembre 2019
Livre d'or - Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Murs divers
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Bonsoir,
Voici un exemple de canalisation convergente des eaux d'une cour d'une maison forte du 79 avec puits central :

Laroulière.


Cordialement,

N.D.L.R. : Merci beaucoup. Intéressant !

Ici, j'ai représenté l'éventuel point de convergence sous forme d'un rond sur mon croquis. Mais l'appareillage des pierres ne laisse rien entrevoir de particulier dans la cour favorite. Rien qui ressemble à un puits, en particulier.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 22 Décembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Désultoirement vôtre ! - Anecdotes
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A 20 heures 45, c'est-à-dire il y a une minute, j'ai entendu un nouveau contingent de pierres ou de briques débouler à l'intérieur du conduit de la cheminée Nord du logis.

L'urgence d'une réparation sérieuse ne fait plus aucun doute.

P.S. (du 23 décembre 2019 à 9 heures) : Nous en sommes ce matin à 16 pierres ou briques échouées sur le parquet du 1er étage du logis :

23 décembre 2019.


Après avoir prévenu hier l'architecte du patrimoine, j'écris ce matin à la D.R.A.C.
J'apprends qu'Igor et Daniel (que j'appelle désormais le "brexiter") se sont réconciliés :


Je vais donc pouvoir, au titre de l'APIJOMM, recruter Daniel en C.D.D. à temps partiel à compter du début de 2020.

Puisque nous en sommes à redéménager les pavés de la cour, mon idée serait de confier à ces deux jeunes gens le soin de remplacer, dans la charretterie, le sol en terre battu actuel par un pavage de "qualité FOURCADE". Cette charretterie est, comme l'on sait, ouverte vers le Nord et les abondantes précipitations récentes ont transformé son sol en bouillabaisse. Il est temps de réagir.

Et, si possible également, on tâchera de canaliser les eaux de pluie dans l'allée qui descend de la D22. Chaque année, cette allée très empruntée arrive au printemps ravinée et ça finit par me coûter cher de la faire remettre en état avec la même périodicité.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 23 décembre 2019 15:32
À : (...)architecte@gmail.com>
Cc : C. F. ; T. F.
Objet : RE: Chaslerie - Signalé

Plus précisément, la partie la plus fragile et qui s'écroule est surtout le haut du muret intérieur au conduit. C'est lui qui avait été monté en briques après l'incendie de 1884 et on n'y a pas touché lors des "travaux RONSSERAY" de charpente-couverture d'il y a une douzaine d'années. Ceci dit, il y a aussi des pierres qui tombent ; celles-ci doivent provenir de l'intérieur, autre que ce muret, dudit conduit. En fait, on peut se demander si ce ne sont pas toutes les parties hautes du conduit, visibles de l'extérieur, qui sont plus ou moins mûres.

Bien cordialement,

PPF

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De : (...)architecte@gmail.com>
Envoyé : lundi 23 décembre 2019 15:24
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; (...)@culture.gouv.fr>
Objet : Re: Chaslerie - Signalé

Bonjour,

oui, donc j'ai raison, ce sont les maçonneries intérieures de la cheminée qui sont fragilisées. Car ce sont les seules parties exposées aux vents. La consolidation des cheminées a du être réalisé avec les travaux de couverture. D'où mon incompréhension. Dès lors, ce sont des travaux qui sont différents de la consolidation des charpentes.

Bien à vous,

(...)
Architecte DPLG - Architecte du Patrimoine
(...)

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Le lun. 23 déc. 2019 à 14:07, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :

Madame,

Je me suis sans doute mal exprimé. L'âtre (si c'est bien la partie au sol ou bien le fond visible de la cheminée) n'est pas en cause. Pas plus que le fait que j'ai démonté la "cheminée de Mebzon" qui était une ânerie supplémentaire (la liste est longue) de mon prédécesseur des années 1950, en fait une parfaite incongruité puisque cette cheminée date du début de la guerre de 100 ans, ce qui n'a rien à faire dans notre logis.

Les pierres et briques qui tombent ces jours-ci viennent en effet de beaucoup plus haut, près de la sortie du conduit de la cheminée. L'exposition directe et immédiate de cette sortie aux courants d'air, à la pluie et au gel a fini par porter sa marque et le phénomène semble s'accélérer. D'où ces questions d'échafaudage que j'évoquais précédemment comme étant probablement la principale cause du coût des réparations. Je joins un croquis pour tâcher de clarifier ma présentation.

Dans mon courriel de ce matin à M. TIERCELIN (dont vous étiez en cc), j'ai parlé d'une "nouvelle tranche" subventionnable qui couvrirait la question des "poutres pourries" et cette nouvelle question du conduit de la cheminée. A dire vrai, il faudrait, pour bien faire, déclarer à la DRAC que je vais faire installer par BODIN une cheminée Renaissance en granit roux originaire de Bellou-en-Houme (que je viens tout juste d'acheter et qui doit m'être livrée vers le 6 janvier) à la place de l'ancienne "cheminée de Mebzon" que j'ai fait déposer proprement par BODIN (mais, à dire vrai, sans autorisation, cette turpitude étant connue de la DRAC).

Mon idée est que, compte tenu des délais mis pour transformer une idée en travaux concrets, il ne faut pas hésiter à avoir plusieurs trains sur les rails en même temps. Or la 3ème tranche des menuiseries extérieures du logis est déjà dans les limbes, de même que la question des "poutres pourries". Donc, ce matin, je n'ai complété qu'à la marge. Nous aurons aussi, dès que possible, à faire subventionner les menuiseries extérieures de l'aile Ouest qui sont toutes sub-claquantes (notamment celles du colombier et de la tour Louis XIII, ainsi que celles de l'ancien salon de l'"aile de la belle-mère", que j'aimerais restaurer avant de passer le relais à mon aîné ; je précise que celles du colombier sont particulièrement prioritaires à mes yeux car elles conditionnent l'habitabilité de ce bâtiment qu'avec ma famille, je souhaite aussi prochaine que possible).

N'hésitez pas à m'appeler si mes propos vous paraissent encore obscurs.

Bien cordialement,

PPF

N.B. : La "cheminée de Mebzon", proprement démontée et sur palettes, est à vendre. Je n'en ai nulle part l'usage ici. Si vous connaissez des amateurs...

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De : (...)architecte@gmail.com>
Envoyé : lundi 23 décembre 2019 12:07
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; (...)@culture.gouv.fr>; CORESPA
Objet : Re: Chaslerie - Signalé

Bonjour,

Je fais aussi vite que possible.
Je gère le dossier par urgence comme vous l'avez constaté avec le passage des artisans sur le chantier.

Si vous avez eu des chutes de briques, cela veux dire que votre atre de cheminée n'est pas stable. Cela est surprenant car les travaux de couverture ont été conduits il y a quelques années.

Bien cordialement,

(...)
Architecte DPLG - Architecte du Patrimoine
(...)

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Le dim. 22 déc. 2019 à 20:49, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :

https://www.chaslerie.fr/blog/message/47617

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Après qu'Igor m'a reparlé du problème, je ne suis pas sûr d'arriver à le faire coopérer avec Daniel sur le même chantier. Ceci ne me simplifie pas la vie.

Ce matin, j'avais chargé Igor de poursuivre le curetage de la cour. Mais il vaut peut-être mieux que je conserve cette tâche pour Daniel.

Donc, cette après-midi, j'ai demandé à Igor de poursuivre la pose de lattes de parquet entre les chevrons du colombier. A quelques détails dans les angles et aux lucarnes près, on peut dire que le travail est terminé au niveau des brisis :

27 décembre 2019.

Pour ce qui concerne l'habillage de l'intérieur des lucarnes, Igor me dit à juste titre être gêné tant que les menuiseries des ouvertures n'ont pas été posées. J'espère que celles-ci pourront être fabriquées dans des délais pas trop éloignés afin qu'Igor puisse parfaire son travail à ces endroits avant la fin de son contrat.

Enfin, pour ce qui est du dessous des terrassons, il vaut mieux attendre que je nous ai trouvé suffisamment de lattes de parquet anciennes en chêne ciré pour que les terrassons soient équipés à partir d'un seul lot homogène.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 4 Janvier 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Logis - Bâtiment Nord
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Le plafond de la pièce du rez-de-chaussée de la tour Nord-Est :

4 janvier 2020.

4 janvier 2020.

4 janvier 2020.

4 janvier 2020.

Du travail ni fait, ni à faire, des matériaux de merde (années 1950...), je déteste cela.

J'observe un point d'humidité dans un angle :

4 janvier 2020.

Il correspond à un autre point d'humidité que j'avais remarqué à l'étage au-dessus :

4 janvier 2020.

Il faudra surveiller ça. Cela correspond au petit muret qui se trouve au Sud de la petite terrasse du dessus de l'arrière-cuisine du bâtiment Nord.
Beaucoup d'échanges aujourd'hui avec l'architecte du patrimoine, par courriels et au cours d'une longue conversation téléphonique. J'essaye de faire comprendre mes priorités et mes contraintes ; elle me rappelle l'intérêt d'avancer de façon ordonnée d'un point de vue administratif, ce qui, du moins de mon point de vue, n'est pas forcément compatible.

A l'occasion de ces échanges, j'ai exhumé des photos de 2007, lorsque Claude MARTIN jointoyait l'extérieur du conduit de la cheminée Nord du logis. On y voit notamment le cloisonnement intérieur de ce conduit, celui qui a une tendance marquée à partir en brioche dès que le vent souffle fort, comme on s'en est alarmé dernièrement :

14 juin 2007.

18 juin 2007.

18 juin 2007.

19 juin 2007.

19 juin 2007.

19 juin 2007.

19 juin 2007.

7 septembre 2007.

Avant de se lancer dans la restauration de cette cloison intérieure, beaucoup de questions pratiques sont à régler de manière à avancer de façon documentée et professionnelle. Par exemple (liste non limitative) :
- comment déterminer la hauteur à restaurer (intervention d'un drone, descente d'une caméra dans le conduit) ?
- quel type de restauration prévoir (démontage/remontage et de quoi, et/ou application d'un enduit) ?
- quels échafaudages prévoir, si nécessaire ?
- à quel stade se concerter avec la D.R.A.C. (s'agissant d'un conduit classé parmi les monuments historiques) ?
Puisque Cédrick COOS ne répond plus à mes appels téléphoniques depuis belle lurette, j'ai voulu aller voir où l'entreprise BODIN en est rendue de son chantier de restauration des forges de Varennes, très grassement subventionné par la "mission BERN" :

12 janvier 2020.

12 janvier 2020.

12 janvier 2020.

On ne découvre guère sur ce chantier des preuves d'une activité débordante :

12 janvier 2020.

12 janvier 2020.

12 janvier 2020.

12 janvier 2020.

12 janvier 2020.

12 janvier 2020.

12 janvier 2020.

12 janvier 2020.

12 janvier 2020.

12 janvier 2020.

12 janvier 2020.

12 janvier 2020.

12 janvier 2020.

12 janvier 2020.

12 janvier 2020.

12 janvier 2020.

12 janvier 2020.


Ainsi, je ne suis pas le seul chez qui les choses traînent. Je me pose donc la question d'un changement de maçon.

P.S. (du 13 janvier 2020 à 9 heures) : J'ai enfin réussi à joindre Cédrick. Il s'excuse et m'assure qu'il ne m'oublie pas. Il m'apprend que Sébastien DUVAL est son chef de chantier aux forges de Varennes, avec une équipe de 4 maçons, et que ce chantier va durer trois ans. Mais il veillera à libérer Sébastien et un compagnon de temps à autre pour venir travailler à notre chantier favori.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 17 Janvier 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 17 janvier 2020 18:53
À : (...)architecte@gmail.com
Cc : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>; bodin.ste@gmail.com <bodin.ste@gmail.com>; C.F. ; T.F.
Objet : RE: DOMFRONT - Manoir de la Chaslerie - Facture réglé travaux concernant les menuiseries

Madame,

J'avais réglé d'avance, le 26/12/17, la facture de BODIN relative à la 1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis. Ceci dans le contexte particulier de la mise en place du prélèvement à la source. Il y en avait pour (...) €.

Je vais vous rechercher le document.

Par ailleurs, la cheminée du Houlme m'a été livrée ce matin. A première vue, je suis déçu, elle est moins complète et plus simple qu'attendu.
Il est donc des plus possibles que j'en reste à l'idée d'installer dans la chambre la cheminée de la Julinière (à la place de celle de Mebzon).

S'agissant de la cheminée de la Julinière, j'avais fait un crobard juste avant son démontage que j'ai mis en ligne, à l'époque, sur le site favori. Voici aussi des photos.

Un avantage supplémentaire qu'il y aurait à utiliser la cheminée de la Julinière est qu'elle comporte une niche latérale qui pourrait fort judicieusement être employée dans la chambre, là où il y a trace d'un passage, à droite de la cheminée (voir photos et cotes dans les deux messages en question).

Certes, la cheminée de la Julinière est dans un granit pas suffisamment roux pour ici. Mais Cédrick COOS m'a affirmé qu'il n'y aurait aucune difficulté à la maquiller/patiner (je ne sais plus quel est le bon terme) si nécessaire.

Bien cordialement,

PPF

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De : (...)architecte@gmail.com
Envoyé : vendredi 17 janvier 2020 18:23
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; CORESPA <yl-corespa@orange.fr>; Bodin Entreprise <bodin.ste@gmail.com>
Objet : DOMFRONT - Manoir de la Chaslerie - Facture réglé travaux concernant les menuiseries

Bonjour,

Pourriez-vous m'envoyer la copie de la facture réglée concernant les travaux de maçonnerie liés aux menuiseries extérieures ?
Bien cordialement,

(...)
Architecte DPLG - Architecte du Patrimoine

(Fin de citation)
J'ai reçu, ce matin, la visite de Jérôme ZUCCONNI, de "Logis-Nature", accompagné de son ami Jean HOURANY :

17 janvier 2020.

Nous avons visité le chantier favori de fond en comble, y compris la chapelle et la cave, en nous attachant plus particulièrement aux problèmes posés par l'isolation thermique.

Il s'agissait pour moi, avant tout, de faire prendre conscience à mes interlocuteurs des dimensions et particularités de notre chantier favori, afin de leur permettre de me conseiller en toute connaissance de cause, s'ils le veulent bien, lors de la phase de travaux à venir.

Je retiens notamment qu'ils m'ont donné leur premier avis sur l'isolation des combles du logis, de l'aile Ouest (y compris la tour Louis XIII dont ils ont trouvé la charpente bas de gamme - travaux des années 1970 -) et de la cave :
- dans le logis, on pourra faire beaucoup de choses ;
- dans le colombier, ils se sont interrogés sur la bonne ventilation de la charpente sous les lattes de parquet (la norme étant de laisser 2 cm à l'air pour circuler) ;
- dans la cave, ils ont conclu que, dès lors qu'on accepterait de ne plus voir les chevrons mais seulement les pannes et les croix de Saint-André, on pourrait fort bien arriver à un résultat satisfaisant sans avoir à découvrir.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 20 Janvier 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Murs divers
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Un voisin m'a appris vendredi soir qu'il me donne un lot de pierres du type de celles avec lesquelles notre manoir favori a été construit dans ses parties datant de plus de quatre siècles. La condition est qu'Igor vienne faire place nette chez lui.

Je n'ai pas l'usage prochain de ces pierres mais elles pourraient être bienvenues le jour où serait enfin restauré le mur d'escarpe de nos douves favorites. (J'espère que ce sera avant que les poules n'aient de dents).

Donc j'ai accepté ce don dont je remercie ce sympathique voisin.
La restauration des vieilles pierres requiert, de la part des maîtres d'ouvrage, quelques moyens matériels, beaucoup d'énergie et infiniment de patience.

Dans mon cas, les premiers sont limités mais je crois que je ne manque ni de la deuxième, ni de la troisième, bien que celle-ci ne soit pas éternelle.

En plus de tout ça, il vaut mieux, sans doute, y faire preuve de ce que l'on pourrait appeler "de la diplomatie". Ce rayon du magasin n'est pas mon fort et, pour dire la vérité, j'ai toujours trouvé (à de très rares exceptions près) les diplomates (au moins ceux de carrière que j'ai eu l'occasion de connaître, et ça m'est arrivé) emmerdants au possible. C'est mon côté plébéien assurément.

Quoi qu'il en soit :

(Début de citation)

De : (...)
Envoyé : lundi 20 janvier 2020 12:18
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : CORESPA <yl-corespa@orange.fr>; C.F. ; T.F. ; A.-V.F.
Objet : Re: DOMFRONT - Manoir de la Chaslerie - Menuiseries extérieures Mise à jour des estimations

Bonjour,

Nous allons nous limiter aux travaux concernant les menuiseries extérieures et la poutre de la "salle dévastée" car il s'agit de l'objet de la commande.
Bien cordialement,

(...)
Architecte DPLG - Architecte du Patrimoine

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Le lun. 20 janv. 2020 à 12:05, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :

Madame,

On pourrait même compléter cette liste.

Voici de premières idées dans le prolongement de nos précédents échanges :
- phase 0a : les lucarnes du colombier (il existe un reliquat de subvention sur la restauration de la charpente et de la couverture du colombier)
- phase 0b : les lucarnes des écuries (je pense que le reliquat 0a pourrait suffire à couvrir ces dépenses ; c'est toutefois à vérifier par mes soins)
- phase 0c : la porte de l'arrière-cuisine du logis vers l'arrière-cour (c'est urgent (...))
- phase 1a : les menuiseries extérieures du logis telles qu'elles ont été subventionnées au titre de la tranche 1 (c'est-à-dire hors ferronneries des fenêtres - point à vérifier sur les devis soumis lors de la demande de subvention - et hors peinture ; mais couvrant - à vérifier - la tour Sud-Ouest sans les menuiseries métalliques, la "salle dévastée" au 1er étage au-dessus du salon et la cage d'escalier y compris la porte sur cour ; subvention couvrant sous ces réserves les honoraires d'architecte de cette tranche, les menuiseries, la maçonnerie et les grilles de deux fenêtres, sachant que (...) avait mal travaillé et que "Fer Art Forge" est passé derrière pour corriger) ;
- phase 1b : les compléments nécessaires mais pas encore subventionnés de la tranche 1 : peinture et ferronneries des menuiseries, plus le cas échéant les menuiseries métalliques de la tour Sud-Ouest ;
- phase 2a : les menuiseries extérieures de la tranche 2 telles qu'elles ont été subventionnées (à la demande de (...), on casait dans cette tranche les honoraires d'architecte des tranches 2 et 3 au moins) ;
- phase 2b : les compléments nécessaires mais pas encore subventionnés de la tranche 2 ;
- phase 2c : les enduits de la cage d'escalier du logis (il reste un rogaton de subvention en souffrance) ;
- phase 3 : la tranche 3 des menuiseries extérieures du logis ; dossier à mettre au point ;
- tranche A : la problématique particulière de la chambre au 1er étage Nord du logis, à savoir les "poutres pourries", la souche qui se casse la figure et le remontage d'une cheminée (qu'en l'état de mes réflexions je souhaiterais être celle de la Julinière) ;
- tranche B : mon futur bureau-bibliothèque au 1er étage du colombier (plafond, boiseries et étagères, fenêtres, porte) ;
- tranche C : la "chambre des tourtereaux" (combles du colombier) : le sol, les 2 portes et les 4 fenêtres ;
- tranche D : le rez-de-chaussée du colombier : chaufferie centrale (si le bureau d'études arrive à avancer...), coin cuisine, w-c, SdB ;
- tranche E : la salle-à-manger du logis, le RC de la tour NE : un plafond peint manorial, un sol manorial compatible avec le chauffage par le sol, enduits sur les murs
- tranche F : Le 1er étage Nord du logis (chambre et SdB dans la tour NE) : sols, murs, plafond, SdB ;
- tranche G : le calepinage de la cour (il faut que le bureau d'études nous dise quels tuyaux passer et où) ;
- tranche H : la cuisine et l'arrière-cuisine du bâtiment Nord ;
- tranche I : le CdT du RC du bâtiment Nord (douche, w-c, lavabo) ;
- tranche J : le RC de la tour Louis XIII ;
- tranche K : l'isolation des combles du logis ;
- tranche L : l'isolation des combles de la tour Louis XIII ;
- tranche M : en vrac, lucarnes et portes de la tour Louis XIII, porte de la cour à l'arrière-cour ;
- tranche N : mise hors gel de la chapelle ;
etc

Les tranches notées par un numéro sont plus ou moins dans l'ordre chronologique. Pas les tranches notées par une lettre, il faut tenir compte de contraintes diverses qu'il serait trop long d'expliciter ici.

Tout ceci est donné ici à titre indicatif : il y a du pain sur la planche !

Ce programme débouchera, je l'espère, sur un relais par mon aîné à horizon de 5 ans (et même si je n'ai pas pu mener à bien tous ces points).

Haut les cœurs et bien cordialement,

PPF

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De : (...)
Envoyé : lundi 20 janvier 2020 11:12
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; CORESPA <yl-corespa@orange.fr>
Objet : Re: DOMFRONT - Manoir de la Chaslerie - Menuiseries extérieures Mise à jour des estimations

Comme convenu la synthèse économique comprendra
une phase 0
une phase 1a
une phase 1b
puis phase 2
puis phase 3.

Bien cordialement,

(...)
Architecte DPLG - Architecte du Patrimoine

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Le lun. 20 janv. 2020 à 10:52, (...) a écrit :

Bonjour,

Suite à notre réunion avec la DRAC, les dessins des menuiseries ont été modifiés.

En conséquence le chiffrage des travaux liés à la réalisation des menuiseries extérieures a été mis à jour.

Vous trouverez ci-joint l'ensemble des devis et des dessins qui ont amené à réaliser le tableau récapitulatif des montants des travaux.

Bien cordialement,

(...)
Architecte DPLG - Architecte du Patrimoine

(Fin de citation)
J’ai toujours pensé que l’humour constituait la plus puissante des armes contre la bêtise, l’obscurantisme, le fanatisme, le désespoir, l’absurdité de l’existence et Terry Jones fut sans conteste l’un des plus brillants soldats de cette cause au sein de la merveilleuse et pacifique armée des Monty Python.

N.D.L.R. : Le sage a dit : "On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui".

J'en ai encore reçu une illustration intéressante, bien qu'assez inattendue, du moins par moi, et pas plus tard que ce matin.

Peut-être aussi faudrait-il se méfier également des gens qui, avec beaucoup d'insistance, vous disent ou, même, vous écrivent à tout bout de champ qu'ils apprécient votre franchise. Il n'est pas exclus qu'ils puissent être les mêmes.

N.D.L.R. 2 (à 21 h 30) : Je viens d'avoir mon aîné au téléphone. Je lui avais préalablement transmis la copie d'échanges de courriels de ce matin afin qu'il puisse, à tête reposée et en faisant abstraction de tout ce qui peut biaiser ma propre appréciation, me donner son avis sur le clash en question.

Son avis est clair : il n'y avait pas lieu de prendre la mouche après mon courriel de la veille (qui a amusé mon aîné) ; mon interlocuteur aurait donc adopté une position injustifiée.

Voici qui me soulage après que j'ai essayé plusieurs fois, sans y réussir, de joindre téléphoniquement mon interlocuteur pour essayer de recoller les morceaux. Mais, au moins à propos de cette affaire, me voici conforté dans ma propre appréciation.

C'est bon d'avoir quelqu'un avec qui pouvoir échanger dans de tels cas.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 24 Janvier 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Aile "de la belle-mère"
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Sébastien LEBOISNE est venu ce matin prendre les mesures des lucarnes du colombier :

24 janvier 2020.

Pour ce qui concerne la fourniture de planches pour dissimuler le "Skytech" des écuries sans cacher les chevrons (à l'instar de ce qu'Igor termine dans le colombier), je lui ai donné mon accord sur une quantité de 20 m2 afin qu'il puisse affiner son devis.

Avec l'aide d'Igor, il a pris les mesures du boîtier à prévoir derrière la fontaine à installer sur le mur Nord de la cour, près du passage vers l'arrière-cour.

Enfin, il a récupéré le compresseur et un projecteur laissés par son compagnon sur notre chantier favori. Il va donc falloir que j'achète un compresseur pour permettre à Igor de poursuivre sa tâche de menuiserie entre les chevrons.

Il est ainsi probable que, dans l'immédiat, je doive redéployer Igor sur d'autres travaux. Comme le jointoiement des murs à l'intérieur du rez-de-chaussée du colombier.
Un coup de fil d'un ami, hier matin, m'a sensibilisé aux faits que je devrais réfléchir à mieux définir les priorités de mon chantier et qu'au lieu de donner l'impression que je me mets en position d'attendre de l'aide extérieure pour un programme pléthorique, je devrais me concentrer sur quelques tranches de travaux aisément réalisables qui donneraient aux occupants du manoir un minimum d'espace vital, compatible avec une vie familiale plus normale.

Son conseil n'est certes pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Il témoigne, à mes yeux, de l'extrême difficulté que j'éprouve, même vis-à-vis de personnes disposées au mieux à mon égard, à partager les enchaînements que je vis au quotidien et que je relate non moins fréquemment - peut-être avec excès ? - via notre site favori.

Je vais donc m'efforcer à un exercice pédagogique consistant à expliquer une nouvelle fois comment j'en suis arrivé, dans un courriel du 20 janvier dernier à l'architecte du patrimoine, à lister de la manière suivante les tranches de travaux que je souhaiterais réaliser au cours des 5 prochaines années :

tranche A : la problématique particulière de la chambre au 1er étage Nord du logis, à savoir les "poutres pourries", la souche qui se casse la figure et le remontage d'une cheminée (qu'en l'état de mes réflexions je souhaiterais être celle de la Julinière) ;
tranche B : mon futur bureau-bibliothèque au 1er étage du colombier (plafond, boiseries et étagères, fenêtres, porte) ;
tranche C : la "chambre des tourtereaux" (combles du colombier) : le sol, les 2 portes et les 4 fenêtres ;
tranche D : le rez-de-chaussée du colombier : chaufferie centrale (si le bureau d'études arrive à avancer...), coin cuisine, w-c, SdB ;
tranche E : la salle-à-manger du logis, le RC de la tour NE : un plafond peint manorial, un sol manorial compatible avec le chauffage par le sol, enduits sur les murs
tranche F : Le 1er étage Nord du logis (chambre et SdB dans la tour NE) : sols, murs, plafond, SdB ;
tranche G : le calepinage de la cour (il faut que le bureau d'études nous dise quels tuyaux passer et où) ;
tranche H : la cuisine et l'arrière-cuisine du bâtiment Nord ;
tranche I : le CdT du RC du bâtiment Nord (douche, w-c, lavabo) ;
tranche J : le RdC de la tour Louis XIII ;
tranche K : l'isolation des combles du logis ;
tranche L : l'isolation des combles de la tour Louis XIII ;
tranche M : en vrac, lucarnes et portes de la tour Louis XIII, porte de la cour à l'arrière-cour ;
tranche N : mise hors gel de la chapelle ;
etc


Vue de ma fenêtre, cette liste ne constitue pas un inventaire à la PREVERT ni, encore moins, un catalogue de revendications face à un entourage, quel qu'il soit, que j'estimerais trop pesant pour ma petite personne. Elle présente, selon moi, un panorama des tâches qui me restent à accomplir pour que puisse prendre fin ma carrière de restaurateur de vieilles pierres et pour que je puisse passer le relais - j'espère toujours que ce soit au bénéfice de mon aîné - à la génération montante et dans de bonnes conditions. En tout cas, des conditions dictées en priorité par l'intérêt du monument dont j'ai provisoirement la charge ("ma danseuse" comme d'aucuns l'appellent).

Pour bien faire, il serait sans doute utile que je dresse un "diagramme P.E.R.T." explicitant les ordres logique et temporel dans lesquels ces tranches peuvent utilement se succéder. Il y a là une masse d'informations à rappeler car je comprends fort bien que, pour quelqu'un qui ne vit pas la chose au quotidien, on puisse tomber des nues devant ma liste et réclamer qu'y soient centrées les priorités. Mais voilà, je ne suis pas assez geek pour savoir utiliser les "templates" (je ne sais pas comment on dit en français) des diagrammes P.E.R.T. Donc, parce que c'est la façon de penser et de m'exprimer la plus naturelle pour moi, je vais exposer la question avec des mots.

En amont de cette liste, trois difficultés majeures du chantier ont, au moins à mes yeux, été résolues :
- le choix du combustible le plus approprié pour chauffer les bâtiments : ce site a relaté la façon dont je m'y suis pris, sans assistance de quiconque, pour arriver à la conclusion que la Chaslerie serait chauffée par aquathermie ; en l'état du dossier, après les forages menés avec succès à la fin de 2018, cette conclusion me paraît définitive ; l'étape logique et temporelle suivante est d'amener l'eau tiède à une chaufferie et d'équiper cette dernière et son aval, de préférence en vue d'un chauffage par le sol ; c'est là un budget très important à mon échelle, plus de 150 000 € sans aide de quiconque à espérer, que l'on peut scinder en deux phases : d'abord le bâtiment Nord et les volumes sur lesquels j'entends concentrer mes efforts d'habitabilité, à savoir la moitié Nord du logis et le colombier ; dans un second temps, qui concernera plus directement ma succession, le reste des bâtiments habitables, à savoir, pour l'essentiel, la moitié Sud du logis et le reste de l'aile Ouest (c'est-à-dire le volume actuel des écuries et la tour Louis XIII, pour autant qu'à la petite semaine, je n'aie pas suffisamment avancé dans cette tour) ;
- la définition d'un escalier pour desservir l'aile Ouest : c'est ce que j'appelle "l'escalier en facteur commun" devant desservir à la fois le colombier et le volume des écuries, étant noté que l'escalier mis en place dans les années 1950, toujours en usage à ce jour, est une horreur absolue ; or, en la matière, nous disposons depuis la mi-2018 d'une esquisse d'Arnaud PAQUIN, architecte du patrimoine qui a su, le premier, présenter un projet qui tienne la route ; ceci étant, j'exclus, pour des raisons financières et en l'absence d'aides extérieures envisageables, de mettre moi-même en oeuvre ce projet ; je continuerai donc, au moins à l'horizon de cinq ans qui est le mien, à emprunter l'escalier merdique actuellement en place ;
- la sélection d'un architecte du patrimoine acceptant de suivre mon chantier : la chose n'a été ni facile, ni rapide, de sorte que, longtemps privé du concours requis, au moins de fait, par les textes, j'ai dû me débrouiller seul ; des observateurs éclairés et très attentifs m'ont toujours dit que ce que je faisais était très réussi ; or je connais les défauts de mes réalisations dont je n'ai jamais manqué de parler, car c'est ma façon de vivre, sur le site favori : mes difficultés, mes doutes et mes remords sont ainsi consignés aussi bien que mes motifs de satisfaction mais je considère que je puis, sans forfanterie aucune, être fier de l'ensemble. Le débat actuel doit porter, selon moi, sur le rythme du travail demandé à l'architecte et accepté par elle, ce qui nous ramène à notre sujet principal, c'est-à-dire à mon courriel du 20 et à ce qui s'en est suivi.

Arrivé à ce stade de mon exposé (Carole me dit toujours que j'écris trop : autant me demander d'arrêter de respirer), j'éprouve le besoin de rappeler quelques enchaînements, évidents pour moi mais dont je conçois fort bien qu'ils puissent être perdus de vue par mes lecteurs :
- si l'on me dit que je devrais commencer par fournir à ma famille une cuisine digne de ce nom là où elle est prévue (après maints débats familiaux, parfois tendus), c'est-à-dire au rez-de-chaussée du bâtiment Nord, il faut que je rappelle qu'il serait absurde d'engager des frais à propos de cette cuisine sans régler simultanément le sort de l'arrière-cuisine, compte tenu des usages à terme de ces deux volumes : il y a en effet consensus familial pour installer l'électro-ménager bruyant dans l'arrière-cuisine ; donc, avant cela, il faut retirer de l'arrière-cuisine la vieille chaudière à fuel actuelle, donc avoir mis en place ailleurs une chaufferie efficace ; comme les travaux de chauffage sont coûteux et non aidés, il faut donc résoudre d'abord la question de l'implantation finale de la chaufferie ; à ce sujet, j'ai mandaté en juin 2019 un bureau d'études dont j'attends les conclusions puisque aucun architecte (au sens large) n'a accepté de m'épauler en la matière et que je suis incompétent, même aidé d'un excellent plombier (comme celui auquel je recours ces derniers temps), pour arrêter seul le bon dimensionnement et même le lieu de la future installation ;
- si l'on admet que je ne puis, en l'état du chantier, coucher, outre Carole et moi, plus d'un couple (dans le fournil de la ferme, ce qui m'expose à des réclamations) et de deux ou trois jeunes enfants, s'entassant avec elle dans la chambre de Carole, on conçoit qu'il serait souhaitable que je puisse rendre habitables deux chambres de plus que les deux actuelles, en soupente, du 1er étage du bâtiment Nord ; or la restauration de la chambre du 1er étage Nord du logis est conditionnée par le règlement préalable de la "problématique des poutres pourries" (dossier ouvert il y a plus de douze ans, sans effet à ce jour) et de la question récente de la restauration du conduit de cheminée qui part en brioche ; par ailleurs, la mise en service de la chambre sous les combles du colombier suppose, à tout le moins, que ses fenêtres soient changées, que des portes y soient installées et que je sache quoi faire au sol (c'est-à-dire au plafond de la pièce qui est en-dessous).

Donc, désolé de le redire mais je suis coincé dans ces deux directions, évidemment essentielles pour l'habitabilité.

Je reprends la question de l'habitabilité par l'autre bout, en supposant que l'on a compris pourquoi il est prioritaire qu'avant toutes choses, j'installe la future chaufferie. Considérons donc que la question du dimensionnement de l'installation a été résolue ainsi que celle, corrélative, de la meilleure implantation de cette chaufferie. Il faudra alors tirer les tuyaux amenant l'eau chauffée dans les circuits de chauffage des pièces d'habitation. Or ces tuyaux ne pourront, pour les premiers mètres, passer qu'à l'intérieur de la cour. Donc il faut d'abord avoir résolu, au moins partiellement, les questions posées par la découverte très récente d'un ancien pavage dans la cour. Comment rendre compatibles les égards éventuellement dus à cette relique (je suis demandeur de conseils) et le reste de la vie du chantier, sans parler du confort de mes proches (moi, j'accepte tout en cette matière, je crois l'avoir bien montré depuis le temps où je ne dispose toujours pas d'un endroit correct pour installer un simple bureau, pourtant essentiel pour moi compte tenu de mes contraintes et de mon mode de vie, largement sédentaire et studieux) ?

Donc voilà ce que je voulais dire en réponse à mon ami et à tous ceux qui éprouvent la même difficulté à comprendre mes soucis ici, en matière de chantier.

Qu'il soit clair cependant que je considère qu'après avoir bel et bien réglé (du moins je l'espère) les trois préalables principaux (le choix du combustible, l'escalier "en facteur commun" et une coopération efficace avec des prestataires diligents et compétents), le plus dur est fait : le train est sur les rails. Il faut juste s'assurer que la machine ne calera pas et que les rails auront été convenablement installés avant la progression de l'engin.

Désormais, ne devraient donc plus se poser, dans le cadre connu, que des questions de choix de modalités pratiques. Normalement, ce devrait être la phase la plus gratifiante d'un tel chantier, celle où l'on voit arriver les premières livraisons et autres mises en service après le très long tunnel des préalables et autres priorités que l'on s'était assignées, toujours, bien entendu, "dans l'intérêt prioritaire du monument". Ces priorités étaient concentrées, après la remise en ordre des abords, sur la mise hors d'eaux des bâtiments (pour laquelle il reste encore, ne l'oublions pas, quelques grosses étapes à franchir, notamment du côté de diverses menuiseries extérieures).
Bonjour,

Les pavés de la cour ayant valeur historique, est-il possible de les utiliser en réemploi après installation des canalisations et nivellement ? quelques allées en pavés nivelés pour le confort des déplacements.

Cordialement

N.D.L.R. : Très franchement, je n'en sais rien à ce stade. Il s'agit moins de pavés au sens où je l'entends que de pierres locales ordonnées de façons rationnelles bien que peu intelligibles à mon humble avis. Elles me semblent, pour beaucoup d'entre elles, très fatiguées et difficilement réutilisables en l'état. Bien sûr, quoi que l'on fasse, il y aura un gros travail de nivellement à effectuer car leur surface est très bahutée par suite de plusieurs siècles de manque d'entretien, sans parler des lacunes boueuses ni des limites apparentes du pavage initial.

Quant à l'enfouissement des canalisations de chauffage, il supposerait, en tout état de cause, que j'aie reçu au préalable les préconisations du bureau d'études mandaté. Il est vrai que, plus les semaines passent, plus je peux craindre qu'Igor ne soit plus ici pour se charger, avec le soin que nous lui connaissons, de travaux nécessaires.

On devrait sans doute en savoir davantage dans les prochaines semaines, le dossier ayant, semble-t-il, retenu également l'attention des meilleurs experts.