J'admire votre amour des pierres et votre volonté de FAIRE LES CHOSES COMME ELLE DOIVENT ETRE FAITES alors pourquoi tout ce ciment ?

N.D.L.R. : J'ai déjà expliqué cela sur le site dernièrement, soit dans mes messages sous l'onglet "Maçonnerie", soit dans des commentaires de tels messages (cf le nombre autre que zéro qui apparaît en haut à droite du bandeau d'un message lorsqu'il y a des commentaires attachés à celui-ci).

En quelques mots :
- je confirme que je n'aime pas le ciment et le chasse partout où je le peux ;
- ici, au rez-de-chaussée du colombier, j'ai dû faire face à plusieurs difficultés et à certaines réalités :
. la présence de mérule dans au moins une poutre et dans le mur Est qui, bien que traitée vigoureusement à l'époque de sa détection, ne donnait pas envie de remettre du bois à cet endroit-là ;
. le fait que mon prédécesseur des années 1950 avait très bêtement décaissé le sol de cette pièce de 13 bons centimètres, ce qui, au 1er semestre de cette année 2018, a été à l'origine directe de 12 dégâts des eaux en six mois à cet endroit ; il fallait donc remblayer mais, du coup, les poutres auxquelles on se rabotait le crâne, auraient été beaucoup trop basses ; d'où l'idée de substituer un plafond en béton, aussi haut et mince que possible, au bricolage agricole antérieur ;
. l'idée de percer un passage entre le rez-de-chaussée du colombier et l'ex-"salon de l'aile de la belle-mère" voisin résulte directement du plan d'Arnaud PAQUIN, tel qu'il me l'a communiqué et que je l'ai mis en ligne en juillet dernier. Ce plan est de loin le meilleur que j'aie vu pour permettre l'habitabilité, avec un standing et un usage appropriés, de l'"aile de la belle-mère" ;
. l'usage qui sera désormais dévolu au rez-de-chaussée du colombier sera purement technique ou de commodités ; en particulier, l'implantation de la chaufferie centrale à cet endroit pousse à privilégier des matériaux appropriés et qui ne coûtent pas une fortune ; en l'état de mes finances, je suis particulièrement sensible à cette dernière dimension ;
. si nous avions dû traiter le percement de ce passage en pierres, j'aurais fait appel à BODIN qui ne sera pas disponible avant des mois ; afin de ne pas retarder le chantier sur un point critique, j'ai donc dû recourir à PICAULT, maçon local, établi à Domfront et avec qui j'ai développé une bonne relation de travail. Je dis que le point est critique car il m'a semblé que la solidité du plafond à venir aurait pu pâtir d'un percement postérieur du passage ; et j'avoue aussi que j'ai hâte de rendre ces locaux techniques utilisables : pensez donc, cela fait 27 ans que j'attends de pouvoir prendre un bain chez moi dans un local sympathique (je revendique ici, pour cet usage, le coin Sud-Ouest du rez-de-chaussée du colombier)...

Je ne sais si je vous aurai convaincu. Mais voici, en tout cas, ce que je peux vous dire à ce stade pour ma défense.