Message #44745

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 26 Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
Pas facile pour moi de suivre notre chantier favori ces jours-ci alors que je dois m'absenter aussi souvent.

Ce matin, "les PICAULT" m'apprennent qu'ils sont venus hier matin couler le béton des côtés du passage entre le colombier et le salon de l'"aile de la belle-mère". Il viennent juste de le décoffrer :

26 septembre 2018.

26 septembre 2018.

26 septembre 2018.

26 septembre 2018.

26 septembre 2018.

J'observe l'épaisseur de la dalle dans l'ex-"salon de la belle-mère" (et dire qu'il faudra sans doute faire sauter tout ça, sans chance de récupérer la moindre tomette)...

26 septembre 2018.

... et je note que le bois de la première travée de l'escalier est vermoulu (au moins au niveau de la première marche) :

26 septembre 2018.

Il ne reste plus qu'à couler le linteau de ce passage :

26 septembre 2018.

Nicolas et "Gillou" commencent à fabriquer le coffrage de ce nouveau linteau :

26 septembre 2018.

Commentaires

Nicomède
rédigé le Mercredi 26 Septembre 2018
J'aime beaucoup le rendu du béton brut et le contraste qu'il offre avec les pierres. Je ne sais pas si cela sera l''aspect définitif.
C'est parfaitement conforme à l'esprit de la Charte de Venise :
↑ Charte de Venise, art. 9, en matière de restauration, « tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps »

N.D.L.R. : Je comprends cette appréciation mais ne le partage pas dans le cas d'espèce.

Je mets du béton à cet endroit principalement pour des raisons de coûts et de hauteur de plafond et parce qu'il s'agira de locaux techniques. Le béton sera enduit de chaux : on a réservé 3 cm d'épaisseur pour cela.

Quant à la "Charte de Venise", c'est selon moi une belle connerie quand elle empêche de recréer, dans les règles de l'art, un décor très largement disparu. Je pense ici, tout spécialement, aux peintures murales de notre chapelle favorite (j'avais posé la question à l'époque de leur restauration ; aujourd'hui, de toutes façons, je n'aurais plus les sous).