Logis

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 2 décembre 2022 18:06
À : TELLES Flavie
Cc : TIERCELIN Arnaud ; GEORGEAULT Vincent ; Xavier MEYER ; Hugues HOURDIN ; Arnaud PAQUIN
Objet : RE: DRAC: Demande de subvention (La Chaslerie)
 
Madame,

Merci beaucoup.

On est convenus avec M. TIERCELIN que je (ou "La SVAADE") complèterai (complètera) ce formulaire dès qu'on saura à quoi s'en tenir pour le choix du maître d'ouvrage.

Quant au devis de M. PAQUIN, il vous a déjà été envoyé à tous trois de la D.R.A.C., dans sa version révisée, par courriel du 28 octobre dernier.

Bien cordialement,

PPF

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De : TELLES Flavie
Envoyé : vendredi 2 décembre 2022 17:34
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : TIERCELIN Arnaud ; GEORGEAULT Vincent
Objet : DRAC: Demande de subvention (La Chaslerie)
 
Bonjour monsieur,

Vous avez sollicité une aide financière de l’Etat pour l’étude de faisabilité du site de la Chaslerie à Donfront-en-Poiraie.

Je vous adresse en pièce jointe le formulaire de demande de subvention pour cette opération.

Je vous remercie de nous le retourner accompagné des pièces demandées dont les devis non signés.

Pour information , la DDFIP n’engagera les fonds qu’après instruction du dossier par nos services et les documents fournis doivent être concordants pour éviter tout refus (adresse du RIB en cohérence stricte avec les informations de l’acte de propriété et/ou de l’adresse du propriétaire). En tout état de cause il ne doit subsister aucune discordance quant au bénéficiaire des crédits, son identité et l’ensemble de ses coordonnées, bancaires y compris.

Monsieur GEORGEAULT, en copie du présent message assurera l’instruction de votre demande.

Je reste à votre disposition pour toute information concernant cette demande.

Bien cordialement

Flavie TELLES
Coordinatrice administrative et budgétaire
Adjointe au CRMH
Pôle patrimoine et architecture
13 bis rue de Saint-Ouen, 14052 CAEN cedex 4
02 31 38 39 12 – 06 60 33 19 11
www.culture.gouv.fr/Regions/Drac-Normandie

 (Fin de citation)
Les compagnons de Franck LIEGEAS arriveront lundi matin.

Enfin !

Outre les travaux prévus sur les dépendances de la cave et dans ce bâtiment ainsi que dans la charretterie, ils devraient vérifier l'état de l'ensemble des couvertures, notamment sur le logis (où j'avais lésiné en en confiant la restauration à l'un de leurs concurrents, basé à Parigny (Manche) et qui s'était révélé incompétent), sur la chapelle (dont des choucas ont brisé un abat-sons) et sur la charretterie (où le gel a eu raison de tuiles défectueuses).

J'attends également d'eux qu'ils me donnent leur avis sur l'état sanitaire des poutres trouvées sur "Leboncoin", l'une des deux étant destinée à permettre la restauration du colombage intérieur de la charretterie, l'autre à être remise à la disposition du vendeur s'il y a, comme je le crains depuis que j'ai pu les voir sur toutes faces, le moindre problème de qualité.
Carole m'interroge anxieusement sur la température dans les pièces du bâtiment Nord où nous accueillerons dans le prochains jours trois petits Parisiens âgés de trois à huit ans.

Voici les réponses :
. 12,7° C dans la cuisine transformée en "pièce de vie" ;
. 13,3 ° C dans le petit salon où couchera Garance
. 15°4 dans sa chambre transformée en dortoir pour accueillir deux petits-fils à ses côtés ;
. et 15,8 ° C dans le cabinet de toilettes que nous partagerons joyeusement.

Je ne vois à ce stade qu'une seule solution :


P.S. (à 8 heures) : Pour le fun, 7°8 C dans la salle-à-manger du logis (qui bénéficie toutefois de la proximité de la cuisine).

Quant aux autres pièces du logis ou de toute l'aile Ouest, je n'y pénètre même plus. On reverra ça au printemps.

Rassurons-nous, tout cela pourra être mieux chauffé quand la "problématique du pavement-cailloutis de la cour" aura été résolue. Merci à la conservation régionale des monuments historiques d'avoir su inventer il y a trente-quatre mois cette difficulté administrative supplémentaire et ô combien pertinente !

Il faudra également trouver les sous pour ces menus travaux.
Ça tombe bien, c'est l'époque des vœux !
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mercredi 11 janvier 2023 14:33
À : (...)@culture.gouv.fr
Cc : Xavier MEYER ; Arnaud PAQUIN ; C. F. ; T. F.
Objet : Chaslerie - Dossiers en cours
 
Cher Monsieur,

Il ressort d'une visite avant-hier à la Chaslerie de Mme COURTOIS et de M. AUBIN que la Région préférerait qu'une personne physique soit le maître d'ouvrage de l'"étude préalable d'ensemble" (budget de l'ordre de 50 000 €) et de la restauration des menuiseries extérieures du logis (budget de l'ordre de 500 000 €).

Pouvez-vous m'indiquer, après les courriels de saisine que je vous avais adressés à l'automne dernier, de quels documents complémentaires vous auriez encore besoin pour que vos dossiers vous apparaissent complets ?

Pour info, les numéros de téléphone de la DRAC (02 31 38 39 40) et de vous (02 31 38 39 (...)), tels que je les connais, sont H.S. semble-t-il.

A très bientôt, tous mes vœux pour 2023 pour vous, les vôtres... et la sortie enfin des dossiers de la Chaslerie de leurs ornières.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

En raison de la réforme des retraites, mon "officier traitant" à la D.R.A.C. devrait travailler quelques mois de plus. Pour moi, c'est une bonne nouvelle dans la mesure, notamment, où il connaît bien le dossier. J'espère que ce délai nous permettra de mettre enfin tous ces papiers dans les bons circuits, c'est-à-dire de lancer enfin les réalisations concrètes.

S'agissant de la restauration des menuiseries extérieures du logis, ça ne fait jamais que sept ans que, pour des raisons diverses et plus intéressantes les unes que les autres, ça bloque.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 14 Janvier 2023
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse - Logis
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Avec l'aide de Jean-Michel GALLET, je commence à réfléchir à l'endroit où je pourrais trouver un dallage de granit qui, par sa couleur et sa texture, me convienne.

J'en vois deux usages possibles :
- soit comme sol de la salle-à-manger du logis ; il faudrait alors que son épaisseur soit compatible avec le chauffage par le sol envisagé ;
- soit comme fond de la pièce d'eau à rétablir dans l'avant-cour de la Chaslerie.
Excellente conversation téléphonique avec Arnaud PAQUIN. Nous sommes prêts à bondir dès que nous aurons reçu les feux verts.
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De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 30 janvier 2023 07:20
À : Grégory Vannobel Bee+ <gregory@beeplus.fr>
Objet : Chaslerie

Monsieur,

Comme vous le savez, la conservation régionale des monuments historiques a choisi, il y a trois ans, de bloquer le chantier de la Chaslerie en arguant du classement parmi les monuments historiques du pavement-cailloutis de la cour.

Par ailleurs, nous en sommes toujours à attendre les feux verts administratifs à notre demande de lancer enfin notre "étude préalable d'ensemble" dont la fin de votre étude serait un sous-ensemble.

Il semble toutefois que toutes ces contraintes soient susceptibles d'être levées dans les mois ou l'année qui viennent, ce qui vous permettra de reprendre le dossier sans parasitages absurdes qui échappent à notre contrôle.

Pourriez-vous cependant m'indiquer par retour de courriel quel serait le diamètre des réservations à prévoir pour amener aux deux ailes du manoir et en provenance de la charretterie tous les fluides qu'il est envisagé d'y délivrer, isolation thermique comprise le cas échéant ?

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

P.S. (à 18 heures 30) : Ce courriel est déjà obsolète. Igor m'a en effet démontré qu'il serait beaucoup plus facile que les tuyaux en cause entrent au rez-de-chaussée du colombier en traversant sa façade Sud à une bonne profondeur (60 cm, me dit-il, pour les mettre hors-gel). Les faire passer sous le seuil d'entrée dans le colombier et à une pareille profondeur serait ainsi évité. Ainsi, l'installation ne se trouverait plus en risque fort d'être parasitée par les drainages mis en place le long des façades (ici la façade Est de l'aile Ouest) qui ne pourraient pas ne pas s'y déverser de façon très inopportune.

Argument retenu, merci Igor !

En plus, cela viderait de beaucoup de sa substance le débat avec la conservation régionale à propos de la préservation du sol de la cour, débat potentiellement d'autant plus absurde que, de ce côté-ci, il n'est pas contestable que ce sol n'a jamais été, depuis trois siècles au moins, qu'un très vulgaire et quelconque cailloutis.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 1er Février 2023
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Electricité - Logis - Aile "de la belle-mère"
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 1 février 2023 12:50
À : Grégory Vannobel Bee+ <gregory@beeplus.fr>
Objet : RE: Chaslerie

OK. Merci de me l'avoir rappelé.

Avec tous les contretemps que nous avons subis, je l'avais oublié.

Cordialement,

PPF

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De : Grégory Vannobel Bee+ <gregory@beeplus.fr>
Envoyé : mercredi 1 février 2023 12:48
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Chaslerie

Bonjour M. Fourcade,

Sur le plan que nous avions fait dans l'étude de faisabilité, nous avions indiqué l'ensemble des fourreaux et leurs diamètres :


Cordialement,

Grégory Vannobel
Dirigeant
06 37 98 62 69
gregory@beeplus.fr

(Fin de citation)
Les confirmations des demandes de subventions à l'Etat et à la Région pour l'"étude préalable d'ensemble" sont parties ce matin. Ce ne sont jamais que des rééditions des demandes déjà présentées en septembre dernier, si ce n'est que, à l'intention de la D.R.A.C., j'ai dû remplir un formulaire inédit supplémentaire.
La demande de subvention à la D.R.A.C. pour la "tranche A" des menuiseries extérieures du logis vient de partir, avec tous devis déjà transmis en septembre dernier, plus le nouveau formulaire inédit rempli, je l'espère, comme il convient.

Je ne vérifie pas depuis combien de temps la D.R.A.C. et moi échangeons des courriels, des devis, et diverses autres paperasses au sujet de ces menuiseries.
Mais, sans nul doute, ça doit faire plus de sept ans et le premier coup de rabot n'a toujours pas pu être donné.

J'espère qu'il pourra l'être à l'automne 2023, en temps utile pour enclencher une "tranche B" au tout début de 2024...
Je rappelle que je ne suis en rien à l'origine du raffinement consistant à distinguer entre ces deux tranches, je me borne à m'adapter aux contraintes que je subis.
La confirmation de la demande de subvention à la Région pour la restauration des menuiseries extérieures du logis est partie.

Ce n'est jamais, à peu de choses près, que la redite de la demande présentée le 26 septembre dernier aux mêmes interlocuteurs.

Il me faut encore écrire, sur le même sujet, au conseil départemental de l'Orne. Je compte le faire après-demain mais ce sera compliqué en raison de la compatibilité quelque peu perfectible entre les réglementations des différentes strates du mille-feuilles administratif.
Vérification faite, cela fera bientôt dix ans (!!!) que je dialogue avec la conservation régionale des monuments historiques de Normandie (avant même l'arrivée en poste de l'actuel conservateur régional et la complexification des procédures qui n'a fait que croître et embellir depuis cette époque) pour essayer d'organiser la restauration des menuiseries extérieures du logis.

Voici, par exemple, le texte du courriel que j'avais envoyé à la D.R.A.C. le 17 janvier 2014 :

(Début de citation)

Le 17/01/2014 09:24, Pierre-Paul Fourcade a écrit à Arnaud Tiercelin :

> Cher Monsieur,
>
> M. MAFFRE est passé à la Chaslerie hier après-midi.
>
> Il fait facilement part de ses premières impressions, de sorte qu'il a critiqué diverses réalisations. Je dois dire que je n'ai pas trouvé que ses remarques étaient dénuées de pertinence, il me semble avoir l'œil.
>
> Sur le fond, il semble considérer qu'il serait utile de disposer d'une "étude" pour définir les châssis des portes et fenêtres du logis ; il considère qu'il ne serait pas gênant que ces châssis ne soient pas d'un modèle analogue à l'actuel (ou aux fenêtres du bâtiment Nord, approuvées en leur temps par M. RONSSERAY). Nous nous étions déjà posé la question avec M. RONSSERAY et nous avions opté, au contraire, pour une cohérence forte en la matière. Mais, écoutant M. MAFFRE, je ne suis pas indifférent à la rationalité de sa démarche, même si je sais que mon épouse et mon aîné seraient des plus réservés sur l'idée de devoir, de fil en aiguille et par exemple, mettre ensuite au rebut le décor (que j'ai toujours trouvé assez moche) du salon du logis. Bref, procéder rationnellement risquerait de me conduire à des dépenses supérieures à celles que j'imaginais, et vous savez que je fais déjà le maximum. Mais il me semble que vous m'aviez dit un mot, lors de notre dernier entretien, sur la possibilité que l'Etat subventionne une telle "étude". Auriez-vous l'amabilité de me rafraîchir la mémoire sur ce point ?
>
> Bien entendu, si une "étude" était décidée, je redéploierais mon programme 2014 pour rester dans les ordres de grandeur évoqués lors de notre dernier entretien.
>
> On a aussi dit un mot avec M. MAFFRE de mes interrogations, en liaison avec mon aîné, sur le mode de chauffage de la Chaslerie. Là aussi, des conseils sérieux me seraient utiles, notamment et d'abord pour savoir où faire passer des tuyaux avant de restaurer le dallage des sols ou les enduits des murs.
>
> Bien cordialement,
>
> PPF


(Fin de citation)

Il est ainsi prouvé qu'à ce jour, cela fait neuf ans et dix-sept jours au moins que nous enfilons des perles à ce seul sujet (sans parler des autres, au moins aussi affriolants comme la très hautement invraisemblable "problématique du pavement-cailloutis de la cour", pour ne citer qu'elle ; on sait qu'il n'a été trouvé rien de mieux par un très talentueux et très digne interlocuteur obligé pour bloquer de fait, il y a désormais trois ans, et sans le moindre souci de valeur ajoutée, les moindres travaux impliquant la desserte des bâtiments en cause par des tuyauteries de chauffage, c'est-à-dire de fait la quasi-totalité du chantier).

Bientôt dix ans d'un côté et trois de l'autre !
Et qui imagine encore que tous les records ne sont pas faits pour être battus ?

Allez, pour se donner du cœur à l'ouvrage, on reprend tous ensemble avec moi : "VIVE LA FRANCE ET LES JOUEURS D'ACCORDEON, Y A DU CIEL BLEU ET DU SOLEIL PARTOUM ET DES AMOUREUX QUI S'DONNENT D'LA JOIE !"
Puisque je viens de changer d'interlocutrice au conseil départemental de l'Orne, Forence CAILLET-BARANIAK y ayant succédé à Servanne DESMOULINS-HEMERY, j'ai pensé utile de préparer, à l'intention de la première, un historique du dossier ouvert il y a bientôt dix ans dans l'espoir de restaurer les menuiseries extérieures du logis. Je m'apprête en effet à lui écrire pour solliciter un subvention et je ne pense pas inutile de lui préciser où nous en sommes de cette si importante affaire.

Cet historique se veut aussi exact et dépassionné que possible. Y transparaît néanmoins mon indignation face au comportement très désagréable et non professionnel de Benoît MAFFRE, architecte du patrimoine. J'ai en revanche limité au maximum l'explicitation de mes sentiments lors de la volte-face de décembre 2017 de mon aîné. Et je n'ai dit mot des difficultés que j'ai longtemps éprouvées pour trouver, au sein de la corporation d'architectes bénéficiant d'un monopole légal selon moi mal contrôlé, un interlocuteur dont les qualités tant professionnelles qu'humaines me satisfassent ; heureusement et grâce à Arnaud PAQUIN, architecte du patrimoine, cette étape est désormais franchie pour ma plus grande satisfaction et dans l'intérêt bien compris du chantier et du monument.

Chacun pourra retirer de cet historique les conclusions qu'il voudra. Pour ma part, je relève la lourdeur, le pointillisme et souvent les absurdités de l'appareil réglementaire mis en place et appliqué par l'Etat et, pour ce qui est des autres strates du mille-feuilles administratif, la difficulté pour leurs élus d'arrêter une réglementation transparente et de s'y tenir et, surtout, les incohérences des dispositifs résultant d'une insuffisance très manifeste des efforts de coordination minimale entre les divers représentants de la "puissance publique" qui pullulent en la matière. Il paraît ainsi regrettable que, quelles que soient les qualités individuelles de ces derniers, ils semblent trop souvent se complaire dans un positionnement bureaucratique hors-sol, bien éloigné des réalités du terrain, telles que vécues au quotidien par les particuliers maîtres d'ouvrage de travaux de restauration de monuments historiques, ce qui est d'autant plus frustrant pour ces derniers qu'ils demeurent inexorablement et indiscutablement les payeurs finals.

Ceci est mon premier jet pour la première partie de cet historique, lorsqu'il était question des "tranches 1 et 2". Bien que j'aie fait très attention, il peut s'être glissé dans mon laïus des erreurs factuelles ou des oublis significatifs, ce dont je prie mes lecteurs, quels qu'ils soient, de bien vouloir m'excuser.

Comme on n'arrête pas le progrès et, ainsi qu'on le sait, alors que la moindre pièce de chêne ou de fer n'a toujours pas été façonnée pour ce programme que j'espérais lancer il y a près de dix ans, il est désormais question de "tranches A et B", sujet sur lequel je m'exprimerai prochainement :

Je poursuis tant bien que mal la rédaction de mon pensum consacré à l'historique du dossier ouvert il y a près de dix ans, dans l'espoir d'une restauration, de mon vivant, des menuiseries extérieures du logis.

Cet exercice est doublement pénible pour moi :
- d'une part parce qu'il me faut plonger dans des archives très volumineuses et peu ragoûtantes en espérant en extraire la substantifique moelle ;
- d'autre part parce que tout cela remet sous mes yeux les preuves de l'invraisemblable lourdeur des innombrables paperasses en cause ainsi de la totale inefficacité, du moins à ce jour, de tous les efforts consentis.

Pour essayer de me redonner du cœur à l'ouvrage, voici l'état provisoire de cette prose ô combien indigeste à 7 heures du matin ce jour :

Au fur et à mesure que j'exhume des paperasses en lien avec le sujet, je complète ma prose.

En voici l'état aujourd'hui à midi :


Qui osera contester que je suis un saint pour supporter sans broncher (ou presque) de telles avanies ?

En tout cas, j'imagine mal mon aîné capable de me succéder pour soutenir le feu roulant d'un tel siège. Qui d'ailleurs, doté d'un minimum de lucidité, accepterait de dialoguer sans relâche, pendant si longtemps et sans davantage de résultats tangibles, avec autant d'interlocuteurs aussi distingués ?

Je vous le dis : il faut être fou à lier pour entreprendre ou pour poursuivre en France la restauration d'un monument historique privé !
Heureusement pour la Chaslerie, ça ne tombe pas trop mal, tel est bien mon cas !
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mercredi 8 février 2023 06:29
À : CAILLET Florence <caillet-baraniak.florence@orne.fr>
Cc : Xavier MEYER ; C. F.
Objet : Manoir de la Chaslerie - Subventions relatives au menuiseries extérieures du logis - "Tranche 1", "tranche 2" et future tranche imminente.

Madame,

Comme vous le savez, je suis en train de préparer une demande de subvention au conseil départemental de l'Orne pour me permettre de financer les travaux que je souhaiterais mener au second semestre 2023 sur certaines menuiseries extérieures du logis, menuiseries classées parmi les monuments historiques.

A cette occasion, je prépare une note à votre intention, comportant en annexe un historique des démarches effectuées depuis près de dix ans auprès de mes différents interlocuteurs officiels, sans d'ailleurs que les premières pièces de bois ou de fer destinées à ces menuiseries soient encore sorties du moindre atelier d'artisan. Ainsi que je vous l'avais expliqué lorsque vous m'aviez fait l'honneur de visiter la Chaslerie le 21 septembre dernier, arriver à rendre compatibles les diverses réglementations édictées par l'Etat, le conseil régional de Normandie et le conseil départemental de l'Orne, pour ne pas parler de l'ADEME ou d'autres institutions officielles intervenant dans ces domaines, s'avère au pied du mur quasiment impossible, de sorte que je ne manque jamais de solliciter de mes interlocuteurs un peu de bienveillance dans l'application de leurs réglementations à mon cas pratique. Je tâcherai de préciser dans ma note à votre intention des voies pour essayer de surmonter ces difficultés dans le cas du conseil départemental de l'Orne.

Puis-je cependant vous demander à ce stade de quel délai je dispose pour que cette demande de subvention puisse donner lieu à réalisation selon un calendrier compatible avec mes autres contraintes ? A ce sujet, la D.R.A.C. conditionne, m'y dit-on, le subventionnement de la "tranche B" à la réalisation d'une "tranche A destinée à remplacer les tranches 1 et 2 précédentes", "tranche A" en cours de mise en place. Je précise que ce vocabulaire quelque peu abscons, dont je vous avais parlé lors de votre visite, est explicité dans cette annexe historique. Ainsi, il serait très important pour moi que les premiers travaux concrets sur les menuiseries sur lesquelles portera ma nouvelle et très prochaine demande au conseil départemental de l'Orne puissent être réalisés au cours du second semestre 2023, faute d'avoir hélas pu l'être plus tôt pour les raisons dont cette annexe historique vous permettra, je l'espère, de saisir la complexité.

Par ailleurs, en préparant cette annexe historique, j'ai retrouvé la copie de la lettre que, le 7 avril 2021, j'avais adressée, avec ses propres annexes justificatives, au conseil départemental de l'Orne pour solliciter le paiement de 5 954,55 € de subventions, somme se décomposant en 2 363 € au titre de la restauration de la charpente et de la couverture du colombier, 1 896 € au titre de la "tranche 1" de restauration des menuiseries extérieures du logis et 1 695,55 € au titre de la "tranche 2". Or, et sans doute à tort, je ne retrouve pas la trace du règlement de ces sommes, ce qui m'alerte compte tenu du fait qu'en m'annonçant, par lettre du 7 novembre 2017, la décision du conseil départemental en date du 7 juillet 2017 relative à la "tranche 1", le président Christophe de BALORRE avait précisé que je disposais "d'un délai de quatre ans à compter de cette notification pour en demander le versement". Puis-je donc vous prier de vérifier de votre côté si ce règlement a bien eu lieu ?

Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de ma considération distinguée.

Pierre-Paul FOURCADE
06 12 96 01 34

(Fin de citation)
Enfin j'en ai fini de mon premier jet de cet historique du dossier des menuiseries extérieures du logis. Mais je n'ai pas réussi à pondre moins de sept pages.

A ma décharge - je pense que tout le monde en conviendra - la matière est particulièrement indigeste :


Bien sûr, relisant tout ceci, je me dis moi aussi : à quoi bon tant d'efforts ? Tant d'efforts pour si peu de résultats autres qu'une accumulation de paperasses supplémentaires...
Je viens de modifier ou de compléter aux deux entrées suivantes ma prose sur l'historique que l'on sait :

- Le 15 décembre 2021, la D.R.A.C. demande que soit définie une nouvelle tranche de travaux de restauration des menuiseries extérieures du logis, destinée à être substituée aux « tranches 1 et 2 » précédentes. Elle précise qu’à l’occasion de la mise en place de cette nouvelle tranche, il sera demandé par le Trésor public à Pierre-Paul FOURCADE de rembourser la part déjà réglée des subventions de l’Etat au titre des « tranches 1 et 2 » ne correspondant pas aux honoraires d’architectes du patrimoine.

- Le 30 janvier 2023, Chantal JOURDAN, députée de l’Orne intervenue auprès du maire de Domfront-en-Poiraie, informe Pierre-Paul FOURCADE que, selon cet élu, « les projets individuels menés sur le territoire » peuvent « prétendre à des subventions » au titre du « projet MORIN de développement du tourisme médiéval domfrontais ».


Il me semble que ces compléments étaient nécessaires.

P.S. (à 6 heures 30) : Ayant pris connaissance de ma prose, Carole objecte deux remarques :

- "A la lecture de la fin de ta première partie, les gens vont comprendre que tu touches plus de subventions que tu ne dépenses ;
- surtout, ils vont se dire qu'eux ne touchent pas de subventions quand ils changent leurs fenêtres."

Que pourrais-je répondre à ceci, sinon qu'il y aura toujours des cons ou même que les cons nous cernent ? Eux au moins n'ont pas à subir tous ces emmerdements sans fin ni les invraisemblables surcoûts qui les accompagnent, voire en résultent.

P.S. 2 (à 17 heures 30) : Carole insiste pour que je modifie ma rédaction du passage en question.

Voici donc ce que je prévois :

Au terme de cette première période qui s'étale, travaux administratifs préparatoires inclus, sur plus de sept ans, et sans que la moindre pièce de bois ou de fer n’ait encore été façonnée pour commencer la restauration des menuiseries extérieures en cause, Pierre-Paul FOURCADE a, sauf erreur, dépensé 26 418 € au titre des seuls frais de dossier et, certes, encaissé 29 360 € de subventions. Mais, comme on le voit à travers les chiffres suivants, toutes les subventions reçues à ce stade déjà tardif ou presque toutes ont été absorbées sans contestation possible par les seuls honoraires d’architectes du patrimoine ou d’un « assistant à maîtrise d’ouvrage » dont l’intervention a paru indispensable pour maintenir le contact avec leur corporation (et l'on ne dit rien ici des surcoûts, qui résulteront immanquablement des spectaculaires délais en cause, sur les factures à venir des artisans) :

Au moins là, on ne pourra pas dire que je ne mets pas les points sur les "i".
Je crois que j'ai trouvé une façon très simple, sans avoir à lui transmettre mon pensum historique, de saisir ma nouvelle interlocutrice au conseil départemental de l'Orne au sujet de ma troisième demande de subvention pour les menuiseries extérieures du logis.

Il me semble en effet que j'ai réussi à mettre en phase les réglementations de l'Etat, du conseil régional de Normandie et, ce qui restait encore à réaliser, du conseil départemental de l'Orne. Inutile de jouer au modeste, je pense que c'est là un vrai tour de force.

Cela m'a demandé beaucoup de travail d'imaginer cette approche très allégée mais je pense que le résultat en vaut la peine. Et, si par extraordinaire Mme CAILLET-BARANIAK ou tout autre de mes interlocuteurs souhaitait se pencher sur cet historique, il leur suffirait de se reporter ci-après.

P.S. (à 23 heures 45) : En effet, je précise que mon interlocutrice, interrogée ce matin, m'a répondu souhaiter lire ledit pensum.