Logis

Difficile journée aujourd'hui.

Elle a commencé par des échanges téléphoniques, de courriels et de S.M.S. avec Arnaud PAQUIN et son assistant pour vérifier les devis reçus en vue de la restauration des menuiseries extérieures du logis. Lorsque tout ceci sera d'équerre, je devrai saisir la Région afin de solliciter de sa part une première subvention pour travaux.
Pas mal si on considère que je cherche à monter le dossier de demande d'une telle subvention depuis sensiblement plus d'un an, avec une réunion importante le 12 juillet dernier, c'est-à-dire il y a quasiment un an. Et, si elle m'est accordée, cette subvention mettra encore un certain temps à être mise en place effectivement...
Et il reste encore à définir en quoi pourrait consister la "tranche A à substituer aux tranches 1 et 2 précédentes", comme l'on sait. Donc encore beaucoup de paperasses et de discussions, celles-ci avec la D.R.A.C., avant que la première fenêtre restaurée puisse enfin être posée.
Et, pendant ce temps, les cours des matières premières n'arrêtent pas de monter alors qu'on se doute que les aides publiques pourraient pâtir de la conjoncture.

J'avais ensuite rendez-vous avec un terrassier (le nouvel employé de Philippe JARRY - plus exactement de sa fille - et successeur de Jérôme) grâce à qui j'ai pu vérifier que l'eau pluviale, tombant sur les "trottoirs" de la cour, s'évacue bel et bien et ne stagne pas quelque part sous les graviers et la bâche installés dernièrement dans la cour à la demande de Carole. La vérification, effectuée grâce un niveau à laser, a été concluante et positive, ce qui m'ôte un souci. Lorsqu'il avait mis en place lesdits "trottoirs", il y aura bientôt trois ans (comme je le dis parfois, "nous sommes dans le temps long"...), Igor avait donc bien calculé leur pente :

6 juillet 2022.

6 juillet 2022.


Puis, dans le courant de l'après-midi, j'ai reçu la visite de l'électricien recommandé par le propriétaire d'un manoir voisin.

Cet électricien m'a fait très bonne impression puisqu'il m'est apparu méthodique et rationnel dans sa recherche de l'amont de l'installation électrique de l'arrière-cuisine. Il a tout de suite diagnostiqué la cause des courts-circuits que provoque de longue date Carole quand elle met simultanément en marche deux appareils ménagers comme le lave-linge et le sèche-linge. J'ai retenu que l'intensité électrique qui dessert l'installation est insuffisante et qu'il faudrait une électricité triphasée (ou quelque chose de ce genre). Personne ne me l'avait dit jusqu'alors.

L'électricien a considéré que la solution du problème pouvait se trouver au tableau installé dans l'embrasure d'une ancienne porte de communication entre l'entrée du logis et la salle-à-manger :

6 juillet 2022.

Mais c'est là que l'affaire se complique beaucoup avec les "planchers provisoires" que j'ai fait installer, il y a moins de deux mois, dans la salle-à-manger et la cuisine. L'électricien a préconisé l'utilisation d'une scie-cloche afin de faire des trous dans ce plancher pour amener le câble d'alimentation dans l'arrière-cuisine en passant par la meurtrière Nord-Ouest de la tour Nord-Ouest :

6 juillet 2022.

6 juillet 2022.


Quand j'ai expliqué ceci à Igor, il a tout de suite réagi en me disant que ce serait très compliqué à cause des lambourdes qui se trouvent désormais sous le "plancher provisoire" de la salle-à-manger :

10 mai 2022.


Sur ce point, Igor a évidemment raison, ce qui pourrait me conduire à reconsidérer le calendrier de la mise en place de la solution aux problèmes des courts-circuits déclenchés par Carole. Le moins onéreux serait d'attendre que nous ayons reçu toutes les autorisations administratives relatives au passage des tuyaux d'aquathermie dans la cour pour lancer, simultanément, l'installation du chauffage par le sol dans la cuisine, l'arrière-cuisine et la moitié Nord du logis, d'une part, et la mise aux normes de l'installation électrique d'autre part. Commode... Dans l'immédiat, je me sens contraint de mettre la question en délibéré, ce qui est susceptible de m'amener à en rabattre très sensiblement dans mes ambitions récentes pour l'arrière-cuisine et, par voie de conséquence, de me conduire à relancer les travaux dans la cave.
Le préalable à ces derniers est l'intervention d'un charpentier. Or Franck LIEGEAS m'a dit hier ne pouvoir intervenir sur la cave de la Chaslerie avant septembre prochain. Donc pas facile de coordonner tout cela.
Carole m'encourage à lever le pied dans mes travaux car elle voit bien que tout cela me met sous une pression qui me pèse beaucoup et elle me demande désormais à quoi bon...
A quoi bon en effet ? C'est une question que je me pose de plus en plus souvent en raison de l'absence d'un relais familial. Continuer à travailler et à dépenser sans relâche dans le seul intérêt du monument a-t-il un sens pour moi, à mon âge et dans ma situation ? Vaste problème - du moins à mon échelle - sur lequel je bute depuis quelque temps déjà.

Arrivé sur ces entrefaites, le plombier m'a regardé d'un air qui m'a semblé quelque peu goguenard.
Certes il serait prêt à adapter l'installation de plomberie de l'arrière-cuisine pour en dissimuler aux regards un maximum de tuyaux, par exemple en les rapprochant du plafond en béton avant la pose d'un faux-plafond. Et tout ceci moins d'un mois après sa précédente intervention dans cette pièce. Mais il faudrait carotter des passages pour ses tuyaux dans une certaine maçonnerie.
Et, encore une fois, à quoi bon à mon âge, dans ma situation, alors que tout ceci serait également en attente de travaux plus lourds ?
Ces choix ne sont pas faciles pour moi qui n'ai jamais aimé faire les choses à moitié et sans ce que j'appelle la "qualité FOURCADE".
Là aussi, Carole me conseille d'en rabattre dans mes ambitions...

Heureusement pour moi, en fin de journée, une longue conversation téléphonique avec Eric de CATHEU m'a éclairé sur les points qui m'étaient apparus encore obscurs en matière de fiscalité des forêts privées.
Grâce à ses conseils avisés, je vais pouvoir, dans l'immédiat, concentrer mon attention sur les quelques questions à régler, qui vont me demander un travail administratif précis.
Ça au moins, je sais encore le faire !
Je suis actuellement absorbé par deux tâches :

1 - Réfléchir à l'enchaînement des travaux au cours des prochains mois :

Les deux derniers électriciens rencontrés m'ont convaincu que je dois, dès que possible, amener le triphasé dans le bâtiment Nord et, notamment, l'arrière-cuisine, et mettre à la terre, de façon coordonnée, l'ensemble de l'installation électrique.

La difficulté est de savoir comment a évolué l'installation électrique au cours des dernières années. Je n'avais pas d'électricien compétent ni fiable et nous n'avons fait que bricoler en permanence, sans documenter proprement les tubes et fils installés à la petite semaine. Il faut désormais remédier à cette absence criante de rigueur et de professionnalisme.

Je parcours donc sur mon ordi les photos que j'ai prises au cours des dernières années et je recherche si je peux trouver là quelque chose d'utile pour un technicien sérieux. C'est très long, très fastidieux, et je crains de ne pas trouver tout ce dont on aurait besoin.

En outre, amener comme il le faudra le triphasé du boîtier sous-dimensionné qui se trouve dans l'entrée du logis (dans l'embrasure d'une porte ancienne) vers l'arrière-cuisine va nécessiter l'ouverture du plancher provisoire récemment posé dans la salle-à-manger du logis et la cuisine du bâtiment Nord.

Je ne peux imposer ceci à ma famille en cette période estivale et les concerts d'octobre, sans parler de la disponibilité des artisans, obligent à se reporter à novembre au plus tôt.

D'ici là, on essayera néanmoins d'avancer dans l'arrière-cuisine. Parmi les tâches à programmer, je retiens :
- l'intervention du plombier pour coller au plafond un maximum de ses tuyaux ; ceci nécessitera un carottage préalable par Igor de la maçonnerie au-dessus du passage entre les deux parties de l'arrière-cuisine ;
- la pose d'un faux-plafond, au moins dans la première partie de l'arrière-cuisine, pour dissimuler les tripes de toutes ces tuyauteries et gaines techniques ;
- l'installation, dans la deuxième partie de l'arrière-cuisine et devant la chaudière du réfrigérateur qui nous reste sur les bras (et qui complète utilement celui de la cuisine, notamment quand nous recevons du monde) ;
- le changement de la porte entre l'arrière-cuisine et l'arrière-cour ; le projet d'Arnaud PAQUIN est prêt, on attend désormais que la D.R.A.C. le bénisse, y compris en l'incluant dans l'enveloppe de la "tranche A à substituer aux tranches 1 et 2 précédentes" (voir ci-dessous) ;
- l'installation d'une porte de séparation entre les deux parties de l'arrière-cuisine ; en effet, on ne sait toujours pas quand la D.R.A.C. pourra lever son veto, posé il y a trente mois désormais, empêchant de passer dans la cour, comme ce serait indispensable, les tuyaux de chauffage par aquathermie et les fils électriques, y compris la mise à la terre de l'ensemble des installations (ce veto non levé fait donc courir un risque important en termes de sécurité, risque dont je viens seulement de prendre conscience en discutant avec ces deux électriciens) ; tout ceci pour dire que, tant que je demeurerai obligé de prolonger la vieille chaudière au fioul, je devrai veiller à ce que ses inévitables fuites de fumée ne viennent pas souiller les murs et agencements de la première partie de l'arrière-cuisine (on a vu - encore récemment, juste avant l'intervention d'Igor - à quel point cet espace était devenu cradingue et repoussant alors qu'il abrite la buanderie, plus le cul d'un four intéressant et restauré il y a environ quatre ans) ;
- l'installation, dans la première partie de l'arrière-cuisine, d'un mobilier approprié, c'est-à-dire des rangements qui font tant défaut à ce jour ; mais, pour ceci, Sébastien LEBOISNE ne sera pas disponible avant un bon moment, surtout s'il doit, dans le même temps, commencer à réaliser la "tranche A".

2 - Définir les priorités en matière de restauration des menuiseries extérieures des bâtiments sur cour :

Je dispose enfin de premiers devis pertinents et à jour (avec la hausse des coûts que l'on peut imaginer) pour les menuiseries extérieures du logis, devis qui doivent encore être complétés car ils comportent certains oublis. Et il me faut encore préparer (avant le 14 juillet prochain sans faute) un courrier à la Région pour solliciter son aide. Et obtenir, parallèlement, tous les feux verts souhaités de la D.R.A.C. (autorisations et financements) et du conseil départemental (financements, alors que leur réglementation est particulièrement incommode).

Parmi ces travaux administratifs que je dois effectuer dans l'urgence, il y a le choix du contenu de la "tranche A des travaux de restauration des menuiseries extérieurs du logis", tranche A à substituer aux tranches 1 et 2 précédentes, ainsi que la D.R.A.C. en a reconnu l'utilité et me l'a demandé.

A cet égard, mes réflexions actuelles m'amènent à modifier les priorités précédemment définies. Je songe en effet, compte tenu de mon âge et du caractère de plus en plus réduit de mes moyens financiers, à privilégier la cage d'escalier du logis ainsi que la moitié Nord de ce bâtiment (soit la salle-à-manger, mon ancienne chambre à l'étage et la tour Nord-Est). Autrement dit, la deuxième "bulle" qui serait restaurée après le bâtiment Nord où nous devons nous terrer à la mauvaise saison.

Tout ceci en devant tenir compte, bien entendu, du veto de la D.R.A.C. sur la cour, c'est-à-dire sur l'installation du chauffage par le sol et aquathermie, tranche de travaux qui est, de plus et comme si ça ne suffisait pas, très fortement contrainte par mes moyens financiers.

Donc voilà, je rame sur des tâches et arbitrages difficiles et n'ai guère le temps, dans l'immédiat, de papillonner sur le site favori. On voudra bien le comprendre et m'en excuser.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 10 Juillet 2022
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Logis
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Parmi les points encore non traités dans les devis en ma possession, tout ce qui concerne la restauration de granits d'encadrement de fenêtres (notamment celles, sur cour, de la salle-à-manger)...

9 juillet 2022.

9 juillet 2022.

9 juillet 2022.

9 juillet 2022.

9 juillet 2022.

9 juillet 2022.

... et l'occultation par le ferronnier des deux meurtrières de l'étage de la tour Nord-Est :

9 juillet 2022.

9 juillet 2022.

9 juillet 2022.

9 juillet 2022.


Pour ce qui concerne le ferronnier, on pourrait sans doute extrapoler son devis pour les meurtrières du rez-de-chaussée de cette tour.
Mais, pour la reprise des granits, il va falloir que je recherche l'ancien devis de BODIN, ce qui ne sera vraisemblablement pas des plus aisés dans cette maison où mes caisses d'archives doivent souvent être changées de pièce.

P.S. (à 22 heures) : Je viens de retrouver l'ancien devis de BODIN. Il date de 2016, ce qui n'est pas optimal vu la hausse des coûts constatée. Mais, compte tenu du caractère relativement marginal de ce poste dans le cas d'espèce, on pourrait se contenter de cet ancien devis en raison de l'urgence de déposer divers dossiers, particulièrement celui auprès de la Région.
Mon interlocuteur à la Région me dit qu'il est trop tard pour présenter un dossier de demande de subvention avant les vacances d'été. Il faudra en outre remplir des formulaires sur une "plateforme de dématérialisation" dont sa collaboratrice me transmettra le lien quand elle rentrera de congé.

Arnaud PAQUIN reviendra au manoir favori le 18 ou le 20 juillet prochain. Son niveau à laser lui permettra de préparer des plans très précis des bâtiments sur cour, préalables utiles au bureau d'études "Bee +".

Malgré des difficultés diverses et les casse-tête administratifs, on essaye donc d'avancer en bon ordre.
En codicille à la facture qu'il m'a apportée ce matin, voici ce que note Julien LEMAIRE :

Malheureusement, il ne serait pas disponible pour intervenir avant l'année prochaine...

Par ailleurs, voici les coordonnées du copain qu'il me recommande pour poser un faux-plafond, dans la première partie de l'arrière-cuisine pour commencer :

Igor a pris quelques jours de congé pour recevoir sa famille, venue de Roumanie.

Arnaud PAQUIN repousse au 26 juillet prochain son rendez-vous au manoir favori.

Autant dire que, par ici, les prochaines journées devraient être on ne peut plus calmes.
La réunion avec Arnaud PAQUIN, cette après-midi, a été très constructive.

J'ai pu lui montrer les particularités et défauts de diverses maçonneries d'ouvertures du logis...

25 juillet 2022.

25 juillet 2022.

... qui n'avaient jamais été documentées convenablement, malgré mes demandes expresses à l'un de ses prédécesseurs que la qualité formelle de ses rédactions suffisait à faire considérer par la conservation régionale comme paroles d'Evangile. Comme on le sait, cet individu avait obstinément refusé de tenir compte de mes remarques, allant même jusqu'à déchirer son contrat après avoir vidé précipitamment l'enveloppe d'honoraires, illustrant par là, comme si c'était nécessaire, la morgue et les insuffisances personnelles majeures dont peuvent faire preuve divers titulaires du monopole légal que l'on sait.

Infiniment plus sympathique et judicieux dans son travail, Arnaud PAQUIN envisage de préparer une note, à l'intention de la conservation régionale, pour expliciter ses conclusions et, à cette occasion, documenter divers travaux que, dans les circonstances de l'époque, j'avais effectués sans autorisation dans le logis. Cette mise à jour de ses dossiers m'a été réclamée il y a trente mois par la conservation régionale à qui, grâce à Arnaud PAQUIN, nous allons enfin pouvoir donner satisfaction sur ce sujet.

Lors de son examen de ces maçonneries, Arnaud PAQUIN s'est aperçu que le travail effectué par un maçon réputé de qualité comporte divers défauts, tant pour la partie effectuée à mes frais exclusifs, que pour celle qui fut subventionnée.

Cela tombe bien, nous sommes encore dans les délais de la garantie décennale.

Pour le reste, Arnaud PAQUIN m'a montré l'ébauche de son projet de restauration de la ferme.
Ce projet a été établi selon mes instructions :
- redonner au bâtiment son ancien aspect de longère ;
- permettre de loger les artistes en résidence, selon les vœux et les ambitions de "La SVAADE" ;
- conserver un volume pour ranger outils et tracteurs.
A première vue, ce projet me satisfait. Carole a toutefois demandé, à juste titre, de recréer une sortie vers le parking du public, c'est-à-dire le verger, à l'Ouest du bâtiment.
Comme il l'a encore démontré hier, Arnaud PAQUIN écoute ce que je lui dis et analyse finement les particularités du monument que je lui signale. Il est donc à même de préparer des documents que je pourrais signer sans réserves, tant ses contributions me paraissent susceptibles d'être dignes du label "qualité FOURCADE".

Pour autant, le principal problème pratique que nous rencontrons est celui des délais de préparation de ces documents. Ceci n'est pas une critique de ma part car je comprends bien qu'Arnaud PAQUIN a en portefeuille de magnifiques monuments, d'une autre taille que la Chaslerie, de sorte qu'il doit partager son temps au mieux possible entre ses divers clients, ce qui ne doit pas être aisé.

Tout ceci pour dire que je suis alléché par les premières contributions, encore partielles à mes yeux, d'Arnaud PAQUIN mais tiraillé par le souhait de pouvoir fournir en temps utile aux entités subventionneuses les dossiers qu'elles me réclament pour réamorcer la pompe. A ce sujet, je crains que les sources ne se tarissent, tant je vois poindre tous les périls de l'heure, à commencer par une récession ravageuse due à l'aveuglement (au mieux) de nos dirigeants, par exemple en matière de politique énergétique.

Donc, d'un côté, j'aimerais pouvoir dès que possible obtenir d'Arnaud PAQUIN un dossier complet et de "qualité FOURCADE" sur l'ensemble du programme de travaux envisagés en liaison avec "La SVAADE". Mais je sais que ce sera délicat. Et de l'autre, j'ai le souci de ne pas laisser une nouvelle fois passer le tour de la Chaslerie lors des distributions de la manne publique.

Bref, que faut-il que je fasse ? Me cramponner à mon désir de pouvoir présenter un projet global suffisamment détaillé ? Ou bien, en rabattre dans mes ambitions méthodologiques, donc mettre dans les tuyaux un premier dossier, partiel et incomplet, qui m'obligerait à repasser plusieurs fois aux guichets pour solliciter les mêmes interlocuteurs, de façon itérative donc usante pour eux ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 4 Aout 2022
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Peinture - Logis
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Une lettre recommandée de la conservation régionale m'attendait, avec ses annexes, à la poste depuis quelques jours :


Il me revient désormais de définir et de soumettre à la D.R.A.C. ce que pourrait être le contenu de la "tranche A" de subventions, à substituer aux "tranches 1 et 2" précédentes.

Arnaud PAQUIN vient en effet de me communiquer son évaluation des travaux de maçonnerie annexes, plus son devis d'honoraires corrigé.

Il faudra également que je saisisse une nouvelle fois la Région, celle-ci à propos de la restauration de l'ensemble des menuiseries extérieures du logis (et les zakouskis subséquents).

En espérant qu'une fois l'étape de ces formalités franchie, on pourra enfin lancer ce chantier.
Selon les données collationnées par Arnaud PAQUIN, la restauration des menuiseries extérieures du logis devrait coûter 354 130,30 € H.T., soit, si l'on tient compte des honoraires d'architecte au taux de 11%, d'une T.V.A. de 10 % et d'aléas de chantier de 5%, un total de 454 012,70 € T.T.C.
Si l'on inclut dans ce programme la "problématique des poutres pourries" et le chemisage intérieur de la cheminée Nord, ces montants passent respectivement à 369 158,85 € H.T. et 473 280,10 € T.T.C.

Il ne me reste plus qu'à être excellent pour trouver des subventions.
Le moment paraît venu d'essayer de faire valoir "l'usine à gaz" que l'on sait.
Régis FOUILLEUL me rappelle que le tuyau bleu qui passe au plafond de la cuisine et derrière une trappe murale de mon dressing sert à alimenter en eau le cabinet de toilettes qui se trouve sous l'escalier du logis.

Je voulais le supprimer, le moment n'est donc pas encore venu.
Voici l'état présent (à 4 heures du matin) de ma rédaction du pensum que je destine au conservateur régional du patrimoine (je le mets en ligne pour m'encourager à avancer dans sa rédaction) :


Bien entendu, toute cette matière est compliquée et laborieuse à expliquer.

Je trouve que ce premier jet pèche en tout état de cause sous deux angles :
- mon style n'aidant certes pas, c'est, en l'état de ma rédaction, un redoutable étouffe-chrétien. Or je sais que "plus c'est long, moins c'est lu". Peut-être serait-il raisonnable que j'articule les choses différemment, par exemple en résumant ce laïus, quitte à renvoyer en annexe un maximum d'informations ;
- il serait utile, justifié et opportun que j'associe le bureau de "La SVAADE" à cette rédaction. Après tout, ils se trouvent bel et bien à mes côtés pour essayer de faire bouger le mammouth "dans l'intérêt du monument" (vaste programme, comme aurait dit le Général).
Dans le calme de la nuit, le Bon-Papa a des insomnies productives.

Voici, à 5 heures 30 du matin, le dernier état provisoire de sa prose ; celle-ci fait d'ores et déjà l'objet d'échanges nourris avec le bureau de "La SVAADE" :


P.S. (du 24 août 2022 à 11 heures) et N.B. : La version en ligne ci-dessus est celle qui résulte des dernières corrections et non plus celle d'hier à 5 heures 30 du matin. Dans ce texte, cette lettre partira demain avec toutes ses annexes.
Pour la seconde fois consécutive, Xavier MEYER n'aura pu assister à la réunion de chantier avec Arnaud PAQUIN puisque celui-ci a été retardé par des incidents sur un autre site. En revanche, Carole était présente cette fois-ci, comme la précédente.

Elle s'est beaucoup intéressée aux futures salles d'eau de la ferme. Arnaud PAQUIN nous enverra le fichier pdf de sa proposition tenant compte de ces remarques.

Pour le reste, nous avons recherché, grâce à un matériel de sourcier, la présence d'eau proche de la surface dans le secteur de la charretterie. A ce sujet, j'avoue avoir toujours été sceptique quant à la radiesthésie, même si je sais que des sommités scientifiques difficilement contestables par des béotiens comme moi se sont penchées sur la question, comme le père de Michel ROCARD. Quoi qu'il en soit, Arnaud PAQUIN y croie lui aussi...

23 août 2022.

... et a même initié Igor à cet art (?) :

23 août 2022.

23 août 2022.

Notre architecte du patrimoine favori estime ainsi avoir de bonnes raisons d'affirmer qu'il y a sans doute eu un puits dans la future chaufferie. Il conseille donc la mise en place, à l'occasion, d'un drainage intérieur profond débouchant, via la porte authentique, vers le manoir puis vers la douve Sud.

Pour ma part, j'ai tâché de ramener le débat à des sujets qui, comme explicité dans le pensum du jour, me semblent, sinon plus excitants, du moins plus immédiatement pratiques comme, par exemple :
- la fourniture d'un devis pour une "étude préalable d'ensemble" ;
- la fourniture d'un devis de maçon pour bien caler la "tranche A" que l'on sait (et les suivantes) ;
- la résolution de la "problématique du pavement-cailloutis de la cour", ce qui supposera au préalable la relance de la relation avec "Bee +", donc des plans au laser de compétition ;
- le retour enfin de Franck LIEGEAS sur le chantier favori pour y régler des questions en suspens depuis beaucoup trop longtemps à mes yeux (comme la revue de l'ensemble des couvertures, la pose de bardeaux sur les dépendances de la cave ou encore divers travaux intérieurs dans cette dernière), certaines réglées d'avance par mes soins depuis plus d'un an (de manière à ne pas subir toute la hausse des matériaux).

Arnaud PAQUIN projette de revenir à la Chaslerie sous quinzaine.

P.S. (du 25 août 2022 à 7 heures) : J'ai réussi à joindre Franck LIEGEAS hier. Il m'assure qu'il pourra intervenir à la Chaslerie à la mi-septembre. Il est prêt à participer à la prochaine réunion de chantier d'Arnaud PAQUIN.
Je viens de transmettre à mes interlocuteurs du conseil régional de Normandie tous - du moins je l'espère - justificatifs attendus de moi à l'appui de ma demande de subvention. En l'état du dossier, on ne traite à ce stade que des "menuiseries extérieures du logis".
Un courriel d'Arnaud PAQUIN m'annonce que la prochaine réunion de chantier aura lieu le 12 septembre. Outre Xavier MEYER, j'ai demandé à Franck LIEGEAS d'y participer. Je fais également signe à Cédrick COOS, de "BODIN", qui a répondu hier à ma lettre de juillet dernier.