Logis

Très longue conversation téléphonique ce matin avec l'architecte du patrimoine en charge de la "mission n°2", à propos, principalement, du projet d'aménagement de l'aile Ouest du manoir. Ce projet avait été redéfini fin août sur les bases suivantes :
- suppression de l'ascenseur (ce qui permet de prévoir des salles d'eau de surfaces moins riquiquies),
- création d'un passage, au rez-de-chaussée, entre les anciennes écuries et le rez-de-chaussée de la tour Louis XIII,
- substitution de lucarnes appropriées aux horribles "casts" actuels du brisis Ouest des anciennes écuries.

Cette architecte du patrimoine m'avait transmis hier soir, par courriel, des plans dont j'avais le plus grand mal à prendre connaissance, donc à comprendre les subtilités. La conversation ne s'en est pas trouvée facilitée. Malgré cela et au terme de ces échanges, j'ai retiré l'impression que le dossier a été très sérieusement étudié par elle qui a déjà réfléchi à toutes les questions que je lui posais. Les plus délicates portaient sur des espaces disponibles pour accéder, sans se fracasser le crâne, à des w.-c. qui seraient prévus dans l'emprise de l'ancien "salon de l'aile de la belle-mère". D'autres de mes questions étaient relatives à l'accès à la "chambre des tourtereaux".
Régis FOUILLEUL est venu ce matin changer le réducteur de pression sur le circuit alimentant le manoir favori en eau :

17 septembre 2020.

17 septembre 2020.

Le modèle actuel est de taille réduite par comparaison au précédent, qui doit dater des années 1950 ou 1970 :

17 septembre 2020.

Régis a eu la bonne idée d'installer le nouveau réducteur à côté du compteur d'eau...

17 septembre 2020.

17 septembre 2020.

... ce qui a permis de supprimer un regard :

17 septembre 2020.

Par ailleurs, à l'angle du bâtiment Nord, le contenu de la trappe a pu être simplifié. Régis m'a montré qu'on avait bien prévu, l'an dernier, de pouvoir alimenter en eau l'aile Ouest grâce à un tuyau mis en place dans la cour (j'avais des doutes à ce sujet ; et le fait est qu'une correction aurait été délicate à ce stade du chantier) ; il n'y a donc plus lieu de se soucier des geysers apparus cet été à l'Ouest de l'aile Ouest :

17 septembre 2020.


A la suite de cette intervention du plombier, le terrain a été remis en état aux abords du manoir afin que les visiteurs des prochaines "Journées du patrimoine" (ici, dimanche après-midi) ne risquent pas de se blesser.
On me signale qu'un homme toutes mains de nationalité française, plâtrier de formation, serait sur le marché. Il vient de perdre son emploi à la suite de la séparation de ses employeurs, un couple d'étrangers propriétaire de deux châteaux normands. Il devrait me contacter pour qu'on se rencontre.
Bernard DAVY, très actif maire-adjoint de Domfront-en-Poiraie, est venu hier soir, à mon invitation, discuter des voies et moyens d'obtenir de la région Normandie qu'elle participe au financement des travaux de restauration du manoir favori.

L'idée serait pour commencer que Carole et moi signions au profit de la "S.V.A.A.D.E." un bail emphytéotique du modèle de celui dont avait bénéficié, en 1992, l'association alors dénommée "Les amis du manoir de la Chaslerie" (l'actuelle "A.R.D.A.M.C.").

Cette forme de financement de notre chantier favori m'a été indiquée par un sympathique voisin, rencontré par hasard dernièrement et que je remercie beaucoup du tuyau.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : vendredi 25 septembre 2020 08:03
À : (...)architecte@gmail.com
Cc : C.F. ; sarl.boussin.liegeas <sarl.boussin.liegeas@orange.fr>
Objet : Chaslerie - APS

Madame,

Mon épouse, à qui je raconte votre visite de chantier d'avant-hier, me rappelle qu'il ne faut pas oublier, au stade de nos réflexions, l'arrivée des tuyaux divers au 1er étage de la tourelle Sud. Elle a raison.

De mon côté, je me dis qu'on aurait dû demander au bureau d'études "Bee+" de réfléchir au chauffage de la "cave" et de la ferme, sur la base de notre aquathermie. Peut-être n'est-il pas trop tard ? Car je n'exclus pas de rendre habitable la moitié Sud de la ferme, ne serait-ce que pour loger un homme toutes-mains.

Pour la ferme (comme d'ailleurs pour la cave où l'isolation de la couverture serait à ajouter), je dispose d'un ou de deux vieux permis de construire (du temps des GAUTIER, mari puis femme) et il y a eu notamment des réflexions pour redonner à cette dépendance son aspect de longère initial (la surélévation de la partie la plus au Sud étant très moche puisque la ligne de faîtage a alors été conservée), ce qui me semblerait l'idée la plus appropriée.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Lors de nos deux ou trois derniers échanges téléphoniques, et aussi lors de la récente réunion de chantier, l'architecte du patrimoine m'a laissé entendre qu'il faudrait revoir à la hausse l'enveloppe de ses honoraires. Elle qui a un grand sens de l'écoute doit se dire qu'il n'en va pas de même pour moi.

En vérité, je me demande si nous ne serions pas déjà partis dans une phase de tension comme celle qui avait précédé le lâchage en rase campagne d'un de ses prédécesseurs.

Il va donc falloir que je me replonge dans le dossier pour savoir combien d'honoraires j'ai déjà réglés aux uns et aux autres pour obtenir enfin la pose de sept lucarnes. Inutile de dire que ça me casse les pieds. Je devrai aussi vérifier ce que cette architecte du patrimoine a prévu dans ses deux contrats, particulièrement touffus et abscons puisque dictés par son ordre professionnel. En fait, je l'ai laissée y écrire ce qu'elle voulait et il m'a toujours semblé qu'en tout état de cause, les honoraires prévus pour les menuiseries extérieures sont très généreux, surtout s'agissant d'un travail hautement répétitif et déjà sur-documenté.

Si je cherche les autres points qui m'agacent dans cette affaire, je ne peux que relever le fait qu'en dépit de l'urgence invoquée de longue date, une poutre pourrie et des portes H.S. en sont toujours à attendre qu'un architecte du patrimoine (ou assimilé) veuille bien s'occuper enfin de leur restauration. Je suis d'avis qu'il faudra un jour se demander si ces lenteurs ou viscosités maintes fois constatées ne résultent pas directement du mode de rémunération imposé, en pourcentage du coût des travaux.
Petit divertissement sans prétention à la mode SketchUp :

Cordialement

N.D.L.R. : Merci beaucoup pour cette sympathique contribution !

Pour le moment, je n'ai pas beaucoup de succès pour me faire transférer par les architectes du patrimoine les fichiers que vous avez souhaités.

On se demande bien pourquoi...
Il se tiendra cette après-midi, à Paris, chez Carole, une importante réunion avec l'architecte du patrimoine au cours de laquelle je serai censé préciser le calendrier du chantier de restauration de la Chaslerie.

La chose est très difficile pour moi, même en faisant abstraction de toutes les contraintes autres que la financière qui m'assaillent en permanence.

Pour s'en tenir à la contrainte financière qui, elle, me paraît commander tout le reste car, contrairement aux autres, elle n'est pas artificielle ni négociable, les choses se présentent de la façon suivante :

1) En vidant mes poches, en continuant à me serrer la ceinture comme j'y suis habitué et en engloutissant dans ce programme le produit de la vente de "Pontorson", je disposerai au maximum de 500 000 € d'apport personnel.

2) Face à cela, je ne sais pas quelle est l'ampleur du programme à financer, même en m'en tenant aux dépenses prioritaires suivantes et aux pratiques antérieures de subvention de la part de l'Etat ou du département :
. les tranches 1 et 2 de restauration des menuiseries extérieures du logis : leur budget total est de 150 000 €, dont peuvent être déduits la moitié de ce montant en subventions ; après ces tranches 1 et 2, il y aura des tranches 3 et 4 d'un montant comparable mais pour lesquelles je ne sais pas si je pourrai obtenir des subventions ;
. la chaufferie centrale : le budget en est de l'ordre de 150 000 € sans qu'il y ait de subvention et tout l'aval est à prévoir, pour lequel je ne dispose d'aucun chiffrage ;
. la moitié Nord du logis, y compris la poutre pourrie, les désordres du conduit de la cheminée du 1er étage, la salle de bains à créer de fond en comble et deux pièces à restaurer profondément : budget encore inconnu ; peu de subventions à attendre ;
. la cage d'escalier du logis : il reste un rogaton de subvention à consommer, que je risque de me faire sucrer, mais il faudra d'abord que les fenêtres et les radiateurs soient en place, détail oublié par un précédent architecte du patrimoine ;
. le colombier, afin d'en rendre habitables au moins deux pièces, sans même évoquer l'escalier à créer ni les salles d'eau, ni le rez-de-chaussée : budget encore inconnu ; pas de subvention à attendre ;
. quelques portes H.S. dont certaines posent des problèmes de sécurité signalés ;
. la cour : budget encore inconnu ; pas de subvention à attendre.

3) Dans mon cas, l'un des leviers essentiels de mon programme de travaux tient à la possibilité de réduire en conséquence le montant de mes impôts, notamment l'impôt sur le revenu.

Or, en l'état de mes comptes, mon "programme de détaxation" est saturé pour un moment. Autrement dit, il n'y a, pour un an ou deux au moins, aucun avantage fiscal pour moi à précipiter le rythme des travaux. Ni même, tant les curseurs sont au taquet (je pense ici aux "déficits fonciers reportables" que je dilapide), à entreprendre de quelconques travaux. De ce point de vue qui est le mien, je n'aurais à faire face qu'aux dépenses que je considère comme incompressibles (celles tenant à l'emploi d'un salarié ou bien celles d'urgence, comme le rétablissement, l'été dernier, de la desserte en eau du manoir).

4) Pour sortir de cette situation de blocage, je ne vois que deux pistes :
- soit obtenir de quelqu'un qui y aurait avantage qu'il porte le programme de travaux ; j'avais imaginé un montage cet été par lequel, pour 100 de mes euros investis, l'individu en question, dont le taux marginal d'imposition est supposé de 45 %, aurait permis de faire face à 100/55 fois plus de dépenses, soit 181 € de travaux (sans même composer les effets résultant du fait que, face aux 81 € de travaux supplémentaires, l'individu en question pourrait se prévaloir, pour la même raison, d'une cascade de retombées positives). Mais le candidat rêvé pour un tel montage a objecté des desiderata absurdes face à ma recommandation ;
- soit obtenir de la Région qu'elle prenne sa part, soit 20 à 30 %, du programme, du moins pour la partie qui remplirait ses critères compliqués (mais compréhensibles, notamment l'interposition d'une association d'intérêt général) ; pour 100 d'apport personnel, on pourrait alors financer au mieux 100/70 fois plus de dépenses, soit 143 € de travaux.

En cumulant les deux effets - rêvons un peu -, pour 100 € d'apport personnel, c'est 1,81*1,43 fois plus de travaux qui seraient financés, soit plus de 250 €. Donc, pour mes 500 000 € d'apport personnel, ce sont 0,5 à 1,3 M€ de travaux qui, toutes choses égales par ailleurs, pourraient être envisagés.

Devant une telle incertitude, que voulez-vous que je réponde à ceux (en fait, celles) qui me demandent de préciser mon calendrier ? Sinon que leur question n'a pas de sens pratique ou que je suis littéralement dans l'impossibilité, en l'état du dossier, d'en dire davantage !

Voilà pourquoi, tout simplement, la priorité pour l'architecte du patrimoine me paraît qu'elle se concentre sur la "purge" des dossiers qui sont supposés en avoir besoin. Le temps des réalisations pourra venir ensuite.
J'ai expliqué hier matin qu'à la condition qu'un individu ayant un taux d'imposition marginal de 45 % sur ses revenus porte le chantier, alors, pour 100 € que je lui prêterais, il pourrait, sans même prendre en compte les subventions imaginables, financer 181 € de travaux. J'ai ajouté que ceci résulte d'un calcul de l'effet direct mais qu'il y aurait lieu de tenir compte également de retombées indirectes éventuelles. Il convient de donner une idée de cet effet de composition. Procédons à ce calcul.

En première approche, les 181 € de travaux coûtent, nets d'IR, 100 € à l'individu en question. Autrement dit, la première année, l'individu en question peut, pour 100 € que je lui prête, envisager raisonnablement d'engager 181 € de travaux.

La deuxième année, l'individu paye 81 € de moins d'IR que ce à quoi il serait tenu sans ces travaux. Il peut réinvestir en travaux ces 81 €. A ce stade, il a donc engagé 181 + 81 = 262 € de travaux pour 100 que je lui ai prêtés et les 81 qu'il a bien voulu mettre au pot. Ces 81 € de travaux de l'année 2 lui procureront 81*0,45 = 36 € d'économie d'IR l'année 3.

La troisième année, l'individu récupère 36 € au titre de l'impôt, somme qu'il peut réinvestir en travaux.

Et ainsi de suite.

Au total, pour 100 € que je lui prête et 81 € qu'il finance d'une autre façon, ledit individu rend possible la réalisation de 100*1,81*1,81 = 327 € de travaux. Soit quatre fois sa propre mise, ce qui n'est pas rien !

Certes, me dira l'individu, il pourrait être tenu, avant mon décès, de me rembourser la moitié des 100 € prêtés (l'autre moitié étant susceptible de lui revenir au titre de l'héritage, modulo les droits de succession). Et il aurait dû trouver par ailleurs les 81 € nécessaires l'année 1.

En effet. Ceci dit, pour être en droit de procéder à ces déductions, l'individu devrait détenir à tout le moins la nue-propriété des parties du manoir faisant l'objet des travaux considérés. Or celle-ci a un prix. A mon âge (68 ans) et selon les barèmes officiels, ce prix est de 50 % de la valeur du bien libre (dès le 1/1/23, il n'en sera plus, dans le cas d'espèce, que de 40 %).

Quant à la valeur du bien libre, je dispose d'une évaluation argumentée du cabinet LE NAIL à ce sujet, évaluation qui avait permis de répondre utilement au fisc il y a quelques années, lors d'un contrôle dont j'avais fait l'objet. Depuis cette époque, les prix de ce genre de propriétés ont baissé. En outre, à la Chaslerie, l'état actuel du chantier justifierait une dépréciation supplémentaire. Enfin, la conclusion d'un bail emphytéotique en faveur de la S.V.A.A.D.E., telle qu'envisagée pour avoir une chance d'attirer la manne régionale, ne manquerait pas de réduire une nouvelle fois la valeur marchande du bien.

Tout cela pour dire que, vu de ma fenêtre, il faudrait être assez obtus pour ne pas chercher à tirer, d'une manière ou d'une autre, parti de mon raisonnement, quitte à le compléter à la marge.
Hier et aujourd'hui, j'ai encore discuté le bout de gras avec mon vendeur de tomettes anciennes :

8 octobre 2020.

8 octobre 2020.

8 octobre 2020.

8 octobre 2020.

(C'est la même, recto et verso, qui est présentée ci-dessus sous deux angles différents).

Mon interlocuteur continue de rêver en refusant de tenir un juste compte des réalités suivantes :
- l'écroulement des valeurs des antiquités de ce type,
- les aléas de ces objets, tant en termes de surface totale (aucune certitude sur celle qui pourrait être couverte par le lot en cause) que d'usure (quelle est la proportion de celles qui sont trop usées pour être réutilisées ?) ou encore de dimensions individuelles (ces tomettes sont très irrégulières donc nécessiteront, pour leur pose, un carreleur particulièrement soigneux).

Je lui ai dit que je ne serai plus intéressé après le 20 octobre prochain, date à laquelle je pourrais procéder à un autre achat (d'un objet qui n'a rien à voir avec des tomettes mais "such is life"). Lui me demande d'attendre le 10 novembre (facile à retenir pour moi, c'est la date-anniversaire de ma sœur). On verra bien. Je suis toujours disponible quand on me présente des objets intéressants. Mais il ne faut quand même pas trop s'illusionner, je ne suis pas disposé à accepter n'importe quoi à n'importe quelles conditions.

Le fan club a-t-il un avis sur la valeur de telles tomettes vernissées, sachant qu'elles ont une dizaine de centimètres de côté et, selon toute vraisemblance, plus de 250 ans ?

En ces temps de pandémie, serais-je hors-sol de me poser ce type de questions ? Après avoir évoqué ce soir, avec mon cadet, de tout autres sujets, j'en arrive à me le demander.
A propos de la "mission n°2" :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 12 octobre 2020 08:18
À : (...)architecte@gmail.com>
Objet : RE: Demande signature contrat

Faites des contrats beaucoup moins longs et beaucoup moins compliqués et ça m'encouragera à en prendre connaissance. Ceux de Benoît MAFFRE, par exemple, tenaient en 4 pages. Je pourrais vous retrouver ceux de ses prédécesseurs, qui de mémoire, n'étaient pas plus longs.

Bien cordialement,

PPF

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De : (...)architecte@gmail.com>
Envoyé : lundi 12 octobre 2020 08:00
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Demande signature contrat

Bonjour,

Pour information, j'attend les contrats signés pour transmettre les documents à Bee+.

Merci de me les faire parvenir rapidement,

Bien cordialement,

(...)

(Fin de citation)
Importante réunion ce matin, au manoir favori, avec Eric FAUCONNIER, directeur du "Pays du bocage", syndicat mixte regroupant trois communautés de communes (Putanges-Val d'Orne, Andaines-Passais et Domfront-Tinchebay Interco) et une communauté d'agglo (Flers Agglo). Le "Pays du bocage" agit comme "Pôle d'équilibre territorial et rural" (P.E.T.R.) et intervient notamment dans la préparation et le suivi (dans le cadre de la "clause de revoyure") du "contrat d'aménagement" avec la Région Normandie.

Il s'agissait pour moi de présenter sommairement le manoir, son programme de travaux et ses projets d'animation (dans le cadre de la S.V.A.A.D.E.) et de m'informer sur les aides envisageables du côté de la Région.

Des dossiers précis devront être préparés, pour lesquels les travaux actuels de l'architecte du patrimoine seront des plus utiles.

Accessoirement, j'ai montré les derniers plans reçus de l'architecte et Eric FAUCONNIER a bien voulu se charger de les scanner pour les transformer en "fichiers pdf", ce qui me permettra de ne pas retarder leur transformation en image 3D grâce à Jean THUAUDET que je remercie encore pour son initiative remarquable et ses contributions.

P.S. (à 18 h 30) : Dès ce soir, Eric FAUCONNIER m'a fait parvenir la version "pdf" des plans de l'architecte du patrimoine, reçus sous forme-papier le 5 octobre dernier. J'ai pu transmettre immédiatement ces fichiers à Jean THUAUDET afin de lui permettre de perfectionner encore sa simulation 3-D du manoir favori.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 23 Octobre 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis
0
J'avais demandé à Sébastien LEBOISNE de réparer le revêtement "provisoire-qui-dure" du sol du grand salon du logis. Ces dalles de bois aggloméré avaient été posées là, il y a près de trente ans, par M. DOUCIN, menuisier à Briouze, pour remplacer un parquet de style "Versailles" mais collé et non chevillé et très mal entretenu, installé là, comme les horribles boiseries de cette pièce, par mon prédécesseur des années 50.

A ce propos, il peut être indiqué que la D.R.A.C. m'a fait savoir qu'il convient de conserver ces boiseries, ce qui montre une fois de plus qu'elle et moi n'avons pas toujours la même échelle de valeurs ; je suis en effet à la disposition de qui le souhaite pour démontrer que ces boiseries, provenant d'un appartement parisien d'époque Troisième République sont une (...) à tous égards : matériaux très bas de gamme, découpe bâclée des panneaux muraux, assemblage raté de ceux-ci, volets intérieurs mal intégrés, etc.

Mais revenons aux dalles de bois aggloméré. Certaines n'ont pas supporté, le 12 août dernier, le passage sur roulettes de l'orgue de Sébastien DAUCE. Il en est résulté des bâillements du sol. Peut-être des lambourdes ont-elles bougé.

Sébastien m'apprend qu'au niveau de la porte d'entrée dans ce salon, et même ailleurs dans la pièce, le sol est vermoulu :

23 octobre 2020.

Il essaye néanmoins de remédier le mieux possible à cette situation, aux principaux points de fragilité d'ores et déjà constatés :

23 octobre 2020.


P.S. (du 25 octobre 2020 à 9 heures) : En ce qui concerne les boiseries en question, j'ajoute quelques commentaires.

A ma connaissance, l'installation de celles-ci, qui a dû être réalisée dans les funestes (pour la Chaslerie) années 50, n'a jamais été soumise à autorisation des prédécesseurs de la D.R.A.C. Il me semble que ceci devrait rendre mes interlocuteurs contemporains plus réceptifs à mes remarques à propos de cette verrue.

Néanmoins, je comprends qu'habitué à ouvrir, comme ils disent, plusieurs chantiers en parallèle sans jamais en terminer aucun, je puisse les affoler, de sorte qu'ils puissent se crisper et mettre ma parole en doute.

En fait, tout peut être expliqué, ce que je n'ai pas toujours pris le temps de faire.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 24 Octobre 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis
0
Sébastien LEBOISNE vient de me transmettre les deux photos qu'il a prises hier après-midi, lors de son intervention dans le salon du logis. On voit les lambourdes qu'il a ajoutées et, surtout, que le sol de la pièce est en béton (encore un chouette souvenir du prédécesseur des années 50, à faire disparaître à la première occasion, par exemple quand on affectera les boiseries à un usage compatible avec leur qualité) :

23 octobre 2020.

23 octobre 2020.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 29 octobre 2020 14:13
À : (...)architecte@gmail.com>
Cc : C.F. ; T.F.
Objet : RE: DEMANDE RESTITUTION CONTRAT SIGNÉ

Je ne vois pas en quoi le respect de la personne, la vôtre ni celle de quiconque, serait le moins du monde en cause dans cette affaire, par quelque bout que je la regarde.

Je demande un peu de bon sens : tous les autres architectes bénéficiant d'un monopole légal auxquels j'ai eu affaire (et ils ont été de plusieurs types et genres) ne m'ont jamais imposé un tel diktat.

Je n'ai pas l'âge non plus de me faire forcer la main sans raison (à supposer que je l'aie jamais eu).

Bien cordialement,

PPF

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De : (...)architecte@gmail.com>
Envoyé : jeudi 29 octobre 2020 14:07
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: DEMANDE RESTITUTION CONTRAT SIGNÉ

Bonjour,

Je vous rappelle, pour respect de ma personne, que ce. Contrat ne sera pas rédigé autrement.
Merci de votre compréhension.
Ce n’est pas négociable.
Je suis architecte, architecte du patrimoine avec plus de 16 ans d’expérience professionnelle, pas JURISTE, pas. SECRÉTAIRE, PAs SECRETAIRE ADMINISTRATIVE, ni FISCALISTE.

Bien cordialement,

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 29 octobre 2020 13:49
À : (...)architecte@gmail.com
Objet : Re: DEMANDE RESTITUTION CONTRAT SIGNÉ

J'ajoute que votre manque total de flexibilité sur le sujet alors que ce projet de contrat est un monstre ne facilite pas les choses.

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Le jeu. 29 oct. 2020 à 13:46, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :

Le confinement va nous donner le temps de regarder tout ça à tête reposée.

Bien cordialement,

PPF

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From: (...)architecte@gmail.com>
Sent: Thursday, October 29, 2020 1:00:56 PM
To: Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Subject: DEMANDE RESTITUTION CONTRAT SIGNÉ

Bonjour,

Je suis toujours dans l’attente d’un exemplaires des pièces de contrat signés.
Je vous le demande gentiment une nouvelle fois.
Il faut me les envoyer au :
(...)
Bien cordialement,

(...) Architecte du Patrimoine

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : jean thuaudet
Envoyé : mercredi 4 novembre 2020 17:18
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : RE : Service svp

Bien reçu vos photos. Merci

Effectivement je crains de ne pouvoir utiliser les photos en l’état à cause des ombres , mais elles me seront utiles néanmoins pour en récupérer des parties , et je reconstituerai ces façades comme je l’ai fait pour la ferme… où j’ai fait disparaître le tracteur d’un côté, et les sacs de gravas de l’autre côté !

Pour ce qui est de la Charretterie , oui, mon dallage est erroné . C’était une astuce pour compenser la différence de niveau entre les 2 bâtiments. Je vais voir comment je vais m’en sortir. Pour intégrer ces modèles sur Google Earth, ces différences de niveau sont ma bête noire …

Pour illustrer mes propos, je vous joins une courbe des niveaux que j’ai construite justement à partir de google earth , -11 m depuis la route jusqu’à la chapelle, - 3 m entre le bout du mur de la Chapelle et l’autre extrémité au niveau du fournil du manoir, - 1,5m au sein de la charretterie , etc … :

Mais ce sont ces difficultés, entre autres toiture vrillée, dôme, girouette originale, etc …, qui donnent du sel à l’ouvrage !

Et concernant la niche de Sainte-Anne sur la Chapelle, elle est présente mais elle n’est peut-être pas suffisamment visible ! J’essaierai de corriger cela.

La suite au prochain épisode …

Cordialement,

Jean Thuaudet

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 4 novembre 2020 15:49
À : jean thuaudet
Objet : RE: Service svp

Cher Monsieur,

Pas de souci, l'épreuve n'est pas si terrible, du moins dans mon cas et pour cette fois-ci.

Bravo pour votre impressionnant travail ! Je n'aurais guère à ajouter que la niche de la Sainte-Anne sur la chapelle :

4 novembre 2020.

Et à corriger l'emplacement du dallage devant la charretterie :

4 novembre 2020.

4 novembre 2020.


Pour le reste, voici les photos demandées, mais la lumière violente à cette heure et l'état du chantier nuisent à leur qualité :

4 novembre 2020.

4 novembre 2020.

4 novembre 2020.

4 novembre 2020.

4 novembre 2020.

4 novembre 2020.


Bien cordialement,

PPF

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De : jean thuaudet
Envoyé : mercredi 4 novembre 2020 14:48
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Service svp

Bonjour M. Fourcade,

Tout d’abord, je vous souhaite un prompt rétablissement dans l’épreuve que vous traversez.

Par cette belle journée, je me serais déplacé avec plaisir afin de prendre quelques photos pour mes travaux, mais, confinement oblige, je dois rester bloqué chez moi.

C’est la raison pour laquelle je m’adresse à vous, pourriez-vous me faire parvenir par mail des photos des façades intérieures du manoir, c’est à dire du logis, des écuries, et de votre logis d’habitation, chacune prise d’un seul tenant si possible.

Je progresse dans mes modélisations, mais je dois vous avouer que je peine à « plaquer » les différents bâtiments sur le relief du site.

J’ai refait tous les bâtiments du village, qui me paraissent plus réalistes que lors de mes précédentes esquisses et dont je vous envoie quelques extraits :


Toute observation de votre part sera la bienvenue.

Dans l’attente de vous lire,

Bien cordialement,

Jean Thuaudet

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 23 novembre 2020 04:07
À : (...)architecte@gmail.com>
Objet : RE: Retour contrats

Si cela peut aider, je peux, comme déjà proposé, rechercher les contrats des prédécesseurs de M. MAFFRE.

Tous ces exemples confirmeraient que la cohérence que vous invoquez ici est au contraire totale.

Bien cordialement,

PPF

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De : (...)architecte@gmail.com>
Envoyé : lundi 23 novembre 2020 01:53
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Retour contrats

Bonjour,

l’ordre et moi-même n’avons pas à nous occuper de l’administratif des confrères. Votre argument n’est pas cohérent.
Il s’agit ici de mes contrats et mes droits, vos droits pour notre collaboration.

Bien cordialement

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 23 novembre 2020 00:09
À : (...)architecte@gmail.com
Cc : C. F.
Objet : RE: Retour contrats

Bonjour !

Profitez-en pour leur demander si le modèle de contrat de M. MAFFRE, que je vous ai transmis il y a déjà un certain temps, est conforme à leurs prescriptions.

Si oui, il ne resterait qu'à s'aligner et ça débloquerait la situation immédiatement.

Bien cordialement,

PPF

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De : (...)architecte@gmail.com
Envoyé : lundi 23 novembre 2020 00:04
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Retour contrats

Bonjour,

Cela fait aujourd’hui deux mois que je vous ai envoyé les contrats concernant la mission partielle de restauration du manoir à signer.

Si je n’ai pas de nouvelles de votre part avant mercredi, je suis dans le devoir de signifier cette situation auprès du service juridique de l’ordre des architectes.

En espérant une issue favorable à cette situation,

Bien cordialement,

(...)
Architecte du Patrimoine

(Fin de citation)