Logis

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 15 avril 2020 14:02
À : dHarcourt Isabelle
Objet : RE: Impact Covid 19 sur MH Privés: URGENT

Chère Isabelle,

A la Chaslerie, les recettes de l'ouverture au public ont toujours été symboliques, sauf très rares exceptions.

Du côté des charges, (je n'ai pu le 1er avril dernier renouveler le contrat d'un employé) (...) qui continuait de faire preuve, dans un contexte éprouvant (la famille de mon aîné n'étant pas encore guérie à l'époque), d'une voracité désormais insupportable pour moi.
En sens inverse, je soutiens activement un artisan de qualité qui rencontre des difficultés diverses (non-paiements de factures, arrêt des commandes, ruptures de chaînes d'approvisionnement, confinement des compagnons, etc) pour lui permettre de passer le cap.

J'espère que tout va bien du côté des vôtres.

Amicalement,

PPF

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De : dHarcourt Isabelle
Envoyé : mercredi 15 avril 2020 13:16
À : (...)
Objet : Impact Covid 19 sur MH Privés : URGENT

Chers adhérents, chers amis,

Le Covid 19 nous oblige à un confinement qui pose pour beaucoup d'entre nous des problèmes graves dans la gestion de leur monument : interruption de l'activité professionnelle, pertes importantes des revenus du monument lui-même…

La Demeure Historique se démène en tous sens pour faire valoir ces difficultés qui ne sont ni identifiées ni recensées, et y trouver remède. Elle est en contact étroit avec les ministères concernés et les élus.

Pour documenter et soutenir ces actions la DH a besoin de votre aide pour y donner corps et les relayer.

(Le) conservateur des monuments historiques à la DRAC de Normandie, me demande de lui faire parvenir un état de nos monuments privés normands les plus impactés par la crise Covid 19 pour répondre à son administration centrale alertée par ces actions :

(...)

Très cordialement,

Isabelle d'Harcourt
Déléguée Demeure Historique
Région Normandie
Membre du Conseil d’Administration

(Fin de citation)
Longues conversations avec l'architecte du patrimoine sur l'historique de mon chantier favori. Très bon climat de travail. Elle m'interroge notamment sur mes découvertes lorsque j'ai fait disparaître, dans le logis, dans la tour Louis XIII ou le colombier, tout le ciment ou les matériaux bas de gamme qui recouvraient sols et murs, sans oublier les cloisonnements et autres percements ratés des années 1950 (ou, semble-t-il désormais, des années 1970 aussi).

Elle est en effet très soucieuse de fournir à la D.R.A.C. un récapitulatif permettant à cette dernière de retrouver ses marques face au flot, opaque à ses yeux (malgré, depuis dix ans, le site favori), en tout cas pas toujours compréhensible pour cette administration, de mes interventions diverses et variées.
Voici, à titre d'exemple, une perle que je retrouve dans le premier des deux tomes que j'ai consacrés à mes échanges épistolaires avec Nicolas GAUTIER :

11 février 1993.

15 février 1993.

Et voici, cerise sur le gâteau, un projet de réponse à un questionnaire que m'avait transmis le "Publicateur Libre" où les annotations sont de la main de Nicolas :

2 août 1997.

Comme on le voit, ces documents datent d'une époque, pas si lointaine, où l'administration ne niait pas être informée de certaines réalités du chantier et avoir pris sa juste part dans les décisions pour y parer au mieux, "dans l'intérêt du monument", et ceci même de façon "informelle".

Désormais et depuis dix ans, je dispose du site favori pour retrouver plus facilement ce genre d'archives, grâce, entre autres, au moteur de recherche. Peut-être, pour rafraîchir certaines mémoires qui semblent parfois défaillantes, devrais-je l'utiliser plus souvent ? Peut-être cela permettrait-il d'éviter des mises en cause faciles, qu'on peut imaginer plaisantes pour qui les émet, ce qui serait leur seul avantage, provisoire veut-on croire.
Je poursuis la mise en ligne des courriers échangés avec Nicolas GAUTIER jusqu'au 12 mai 1998 (c'est en effet à cette date que s'arrête le tome 1 de mes archives relatives à cet architecte des bâtiments de France).

Cette mise en ligne présente-t-elle le moindre intérêt, compte tenu notamment du recul du temps ? Et ne serait-il pas dans mon intérêt bien compris de laisser tout cela reposer dans son coin, voire de le détruire afin de ne pas risquer d'envenimer les choses ? On peut sans doute se le demander.

Mais, comme me le disait mon aîné hier soir, j'ai toujours été très ordonné et méthodique dans mes classements. Donc, lorsqu'on me demande, comme actuellement, de justifier mon attitude face à des interlocuteurs officiels, je pense n'être pas trop mal équipé ou outillé pour éclairer le contexte d'une façon qui ne me semble pas inutile afin d'éviter la propagation d'appréciations insuffisamment fondées, pour ne pas dire insuffisamment réfléchies.

Et, comme je ne mets quasiment jamais en doute, par choix délibéré et hygiène de vie, la bonne foi de mes interlocuteurs, je me dis que ceux auxquels je pense ici trouveront peut-être là matière à reconsidérer les choses.

Les commentaires ci-après, sous forme de mots-clés, répondent à mon souci principal de faciliter, ne serait-ce qu'à mon simple usage, le fonctionnement du moteur de recherche du site favori.

20/12/91 - Terrassements du circuit des douves ; mur de terrasse, mur d'escarpe, mur entre la chapelle et le manoir, mur au Sud de la chapelle ; mur entre le manoir et le fournil ; bief amont et bief aval :


11/3/92 - Année de naissance d'Henri LEVÊQUE (le fermier) ; charretterie :


18/3/92 - Bief amont, bief aval ; mur entre la chapelle et le manoir ; mur de terrasse :


11/5/92 - Terrassements des douves (durant l'été 1991) :


25/1/93 - Mur entre le manoir et le fournil :


20/2/97 : Cave ; chauffage du logis ; couverture du logis et de l'aile Ouest ; subventions ; enfouissement de lignes électriques (au niveau de l'allée principale et en dépit de nombreuses relances, ce dossier n'a pas bougé à ce jour ) :


24/8/97 - Terrassement de l'arrière-cour ; démontage d'une grange (été 1991) ; drainages divers ; allée principale ; plantations ; mur entre la chapelle et le manoir ; "maison de Toutou" ; intérieurs du bâtiment Nord :


1/9/97 - Allée principale :


2/9/97 - Allée historique ; fournil du manoir ; toiture de la ferme :


2/9/97 : Allée historique ; fournil du manoir ; toiture de la ferme ; appentis de la ferme :


7/9/97 : "spécificité" de la compétence d'un A.B.F. :


14/9/97 : "Spécificité" d'un A.B.F. ; autres questions vulgaires (honoraires ; fosses septiques, etc) :


27/10/97 : Couverture de la ferme ; démolition du garage de la ferme ; charretterie (ou pressoir) ; mur de terrasse ; enfouissement de lignes électriques ; plantations :


24/11/97 : Colombier ; subventions ; tracasseries administratives ; maîtrise d’œuvre :


24/11/97 : Colombier ; subventions ; tracasseries administratives ; maîtrise d’œuvre :


12/3/98 : "maison de Toutou" :


26/3/98 : Tracasseries administratives :


22/4/98 : Mur d'escarpe des douves ; mur entre la chapelle et le manoir ; subventions :


25/4/98 : Subventions :


12/5/98 : Signalisation routière (dossier qui, en 2020, n'a pas avancé d'un pouce) :

Longue discussion téléphonique avec l'architecte du patrimoine. Toujours un excellent climat entre nous même si mon souci de bien répondre à ses demandes d'infos me pèse (comme on a pu le comprendre à la lecture de ma prose récente). Elle me suggère de marquer une pause dans mon approche trop perfectionniste et souligne qu'elle ne me demande pas de tout relire de mes archives mais seulement, si possible, de retrouver les numéros des permis de construire obtenus. Elle a néanmoins le souci d'achever la rédaction de son rapport avant la fin du confinement.

Sur le fond qui me préoccupe, elle me confirme que :
- la restauration des trois portes signalées, dont celle du 1er étage de la tour Louis XIII, est bien prévue dans sa "mission EXE", déjà signée ;
- toutes demandes d'autorisations ou de régularisations administratives évoquées le 7 février dernier sont prévues dans sa "mission n°2", y compris relatives à la cuisine et au cabinet de toilettes du rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

Sur ces bases, j'ai signé le contrat n°2.

P.S. (à 20 h 30) : Je note, pour ne pas l'oublier, que nous avons également parlé de deux autres sujets :
- les plans de la future cuisine du bâtiment Nord : elle est soucieuse de mettre en avant l'attrait du cul du four (tel que je l'ai restauré à mes frais exclusifs, sans autorisation et sans architecte...) ; elle évoque d'abord l'idée d'une fenêtre sur le mur du fond de la cuisine (celui en parpaings des années 1950 ou 1970 et peint en ce bleu que je n'aime pas) ; puis elle suggère de faire tomber ce mur. J'observe qu'on reviendrait ainsi à quelque chose de proche du projet étudié par Benoît MAFFRE à la demande de mon aîné et de son épouse. Rigolo ;
- les plans d'Arnaud PAQUIN pour l'aile Ouest ; elle me recommande de garder une salle de bains au niveau du futur "bureau-bibliothèque-de-mes-rêves", faisant notamment valoir que celle de l'étage au-dessus est exiguë et que mes successeurs voudront peut-être avoir une activité de chambres d'hôtes ; on a également parlé du monte-plats et de l'emplacement de sa machinerie.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : vendredi 8 mai 2020 14:33
À : (...)architecte@gmail.com
Objet : Chaslerie - "Cheminée de Mebzon"

Madame,

Comme vous le savez, mon "officier traitant" à la conservation régionale des monuments historiques de Caen s'offusquait, le 7 février dernier, devant son supérieur hiérarchique et devant vous, comme il l'avait déjà fait, déjà avec véhémence, lors de sa visite précédente face à moi, que j'aie pu faire démonter sans autorisation la "cheminée de Mebzon" qui se trouvait, telle une verrue anachronique et incongrue, au 1er étage Nord du logis de la Chaslerie (dans cette pièce qui attend depuis plus de dix ans que la problématique dite "des poutres pourries" soit enfin traitée par tel ou tel des intervenants obligés successifs sans qu'apparemment, jusqu'à votre arrivée, ça ne leur ait fait ni chaud ni froid).

Voici, en vue de rafraîchir la mémoire de M. (...) qui semble en avoir besoin et puisque ma parole ne saurait lui suffire, apparemment, pour que ses dossiers soient dans un ordre qui le satisfasse au regard des importantes responsabilités qui sont les siennes, une preuve de mes affirmations :

Il s'agit d'un courrier officiel de la D.R.A.C., au timbre de la même conservation régionale, faisant état du point de vue de M. (...), alors A.B.F. de l'Orne, parfois mon maître d’œuvre à cette époque où le cumul des casquettes était encore possible pour les A.B.F., et aussi, de mémoire, maître d’œuvre, à cette même époque, de la restauration du manoir protégé de Mebzon, sis à Sept-Forges (Orne).

Vous y lirez que le prédécesseur de M. (...) (si j'ai bien compris l'évolution dans le temps de l'organigramme de cette administration) s'y montrait pour le moins ouvert au retour de la "cheminée de Mebzon" à l'endroit qu'elle n'aurait pas dû quitter, ce qu'elle fit pourtant, dans les années 1950, à une époque où, manifestement, les agents de la conservation régionale se montraient, preuves en mains, moins pointilleux pour le respect de textes qui existaient déjà (il est vrai que le propriétaire d'alors de la Chaslerie avait beaucoup d'entregent, puisqu'il était notamment conseiller général ; par ailleurs, osent encore dire certains, "homme de goût et de culture" : paix à ses cendres !).

Et le fait est que, toujours dans son rôle d'intervenant "à titre privé", M. (...) m'avait écrit à quelque temps de là pour me conseiller de me séparer sans faire plus de difficultés de ladite cheminée. Et, comme à cette dernière époque déjà, j'avais beaucoup de mal à obtenir des subventions (sur le chemin décisionnel desquelles le même correspondant jouait un rôle significatif et pas toujours clair à mes yeux), je l'avais sèchement renvoyé dans ses buts.

Malheureusement, à l'heure où je vous écris, je n'ai toujours pas retrouvé la preuve de ce dernier échange. Je suppose que, si vous interrogiez M. (...), il se ferait un devoir et une joie de vous confirmer la mésaventure. A moins qu'il ne considère qu'elle fait partie de sa "sphère privée", bien sûr.

Quoi qu'il en soit, il me semble que les pièces jointes à ce courriel-ci devraient suffire à clore cet important débat.

Sur le même sujet et sur un autre à beaucoup d'égards comparable ("les granges du château de Lignou", autre monument ornais protégé), je tiens d'autres documents à votre disposition. Ces derniers, je les ai déjà retrouvés avec la satisfaction que vous pouvez imaginer. Est-il besoin que j'ajoute qu'ils éclairent de la même façon des pratiques de la même sorte ?

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Afin de l'aider à préparer son rapport sur mes travaux, l'architecte du patrimoine m'a demandé de rechercher des photos montrant que mes derniers terrassements dans la cour (ceux lors desquels j'ai découvert l'ancien pavement et en ai fait dégager une partie) n'ont pas porté atteinte à ce vestige. Plus précisément, elle m'a demandé des photos prouvant, selon mes dires, qu'il y avait des parterres de fleurs tout autour de la cour.

J'ai trouvé ce jeu de tirages-papier de photos que j'ai prises (si l'on en croit les dates indiquées) dans les années 1996 à 1998. Je les présente ici dans le sens trigonométrique :


Elles me semblent répondre de façon tout à fait claire à la question.

Certes, on pourrait m'objecter que ceci ne prouve pas que ces parterres n'ont pas été créés par mon épouse ou moi.

Je réplique en montrant une des rares photos antérieures à mon achat qui me soient parvenues. Voici l'état de la cour vers 1975 (le portail n'avait pas encore été restauré) :


Cette fois-ci, cette partie du débat me paraît close.
L'architecte du patrimoine m'a demandé de lui transmettre des photos montrant l'ancien carrelage du bâtiment Nord et du logis.

Voici à peu près tout ce qui reste en place de ces contributions des années 1950 ou 1970 ; cela se situe au sol du passage entre le logis et le bâtiment Nord ; les trois photos suivantes ont été prises ce soir :

9 mai 2020.

9 mai 2020.

Tant qu'on y est, voici aussi le dernier témoin de l'ancien enduit mural des mêmes années :

9 mai 2020.


Il est vrai que, il y a une douzaine d'années, dans le bâtiment Nord, ...

... et encore plus récemment, dans le logis, ...

... on a eu l'occasion de faire le ménage à ma façon.
L'après-midi passée à rechercher des autorisations administratives n'aura pas été vaine puisque je viens de retrouver un document qui pourrait être utile à l'avenir, notamment pour le bureau d'études chargé de calibrer des installations de fluides divers ou bien pour l'architecte du patrimoine en charge de la "mission n°2" que l'on sait. Il s'agit en effet de l'"Etude de filière d'assainissement autonome" de la Chaslerie (à l'exclusion de la ferme qui a été étudiée et traitée par ailleurs).

En clair, il s'agissait de mettre en place un dispositif de traitement d'eaux usées adapté à la vie d'une quarantaine de personnes en résidence permanente au manoir favori (ainsi que l'impose la réglementation ; sans commentaires) :



Je signale à toutes fins utiles que les originaux du rapport ci-dessus et du document suivant sont conservés dans le dossier relatif au permis de construire qui va faire l'objet du prochain message :

Je viens d'adresser à l'architecte du patrimoine des photos intéressantes pour son "étude n°2". Elles sont tirées du message 19548 :
- 2ème et 3ème photos de ce message : enduits en ciment dans la salle-à-manger du logis, tels que je les ai fait sauter (les photos sont d'août 2006),
- 4ème photo : rejointoiement extérieur (la photo date de septembre 2006),
- 5ème photo : la "dent creuse" du mur Sud venait juste d'être remontée (septembre 2006),
- 8ème photo : trous de colombes massacrés dans les années 1950 et en début de restauration ; noter aussi le ciment (novembre 2006),
- 9ème photo : rejointoiement extérieur (novembre 2006) ; à eux seuls, les rejointoiements extérieurs ont occupé à temps plein mon premier homme toutes mains pendant dix-huit mois d'affilée (de mémoire) ;
- 11ème photo : enduits au ciment dans la cuisine ; notez les surépaisseurs : c'était la même chose dans la salle-à-manger (décembre 2006),
- 12ème photo : le décor, très moche à mes yeux, de l'étage du bâtiment Nord (décembre 2006), datant de la campagne de travaux des années 1970 ; l'isolation du plafond datait de la restauration de la couverture sous la maîtrise d’œuvre de Nicolas GAUTIER ; et encore est-ce moi qui avais dû insister pour qu'il y en ait une.
Voici la partie réputée pertinente, pour l'architecte du patrimoine en charge de la "mission n°2", du dossier de demande d'autorisation de la cage d'escalier du logis, y compris l"autorisation de travaux sur immeuble classé au titre des monuments historiques - Référence : AC 061 201 12 00002" ; cette demande a été préparée par Lucyna GAUTIER, architecte du patrimoine ; le suivi des travaux (à l'exception de l'enduit de la cage d'escalier, toujours en "stand-by" à ce jour) a été effectué par Benoît MAFFRE, architecte du patrimoine :

Heureusement pour les clients , la confraternité a parfois des limites :

Je précise que, confronté à une instruction du dossier qui s'éternisait, j'avais, en avance sur le chantier et pour lisser ma situation fiscale, acheté à Roland BOUSSIN, couvreur pressenti avant que l'importante dérive de ses prix ne m'éloigne temporairement de lui, les ardoises nécessaires pour le chantier, telles que fournies par une bonne maison à l'époque, les "Ardoisières d'Angers".

Hélas pour elle, l'architecte du patrimoine désormais en charge de mes projets de restauration n'aura à sa disposition, en guise d'héritage de son illustre prédécesseur pour ce qui concerne le logis, que ce "dossier en retour" dont il est fait état en pièce jointe à ce courrier :

Cet A.C.M.H. n'avait rien vu de la problématique des "poutres pourries", celle qui bloque la restauration de la moitié Nord du logis depuis cette époque.
Les enduits en ciment sur les murs de la salle-à-manger du logis, avant que je les fasse disparaître (on fêtait en famille les 14 ans de mon aîné et les 10 du cadet) :

Août 1996.

Août 1996.

Août 1996.

Août 1996.

Bien qu'en scannant ces photos, j'aie introduit un reflet en halo, on voit que la facture de ces enduits était sèche et brutale et qu'ils n'avaient pas empêché des remontées d'humidité à de nombreux endroits.
Nous partions d'assez bas dans le logis, comme le montrent ces photos, reproduites ici (certaines mal) à titre d'exemples :

Voici la 4ème travée de l'escalier avant sa restauration en 2013 (pour les détails, se reporter aux bonnes rubriques du site favori)...

... avec, comme si ce ratelier ne suffisait pas, ce maudit ciment des années 1950 sur les murs :


Voici la "salle dévastée" après un premier nettoyage :

Il a fallu y changer un quart des solives du plancher et tous les entrevous :

On aperçoit ici les boiseries du salon, apport des années 1970 et qu'un A.B.F. a, à juste titre, déclarées bonnes pour la réforme :


Les extérieurs n'ont pas toujours été dans le triste état actuel :

En 2014 (pour le mariage de mon aîné) :

Avant qu'on ne se mette en tête de restaurer les menuiseries extérieures (dossier sur lequel on continue à ce jour à ramer) :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 17 Mai 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Logis
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Pour la restauration des "poutres pourries" au plafond de mon ancienne chambre au premier étage du logis, il est regrettable qu'au bout de sept ans de demandes constantes après l'accord de principe de la D.R.A.C., aucun architecte du patrimoine n'ait encore présenté un projet :


Il est vrai que c'est un projet peu margé pour eux qui ont pour pratique de se rémunérer en pourcentage.
Le "projet 2014" rassemblait diverses petites interventions touchant à la fois à des parties classées et à des parties inscrites. Un intéressant et volumineux rapport fournissait de bons plans du bâtiment Nord ainsi que des photos commentées rappelant où nous en étions alors rendus du chantier :


J'espère que je n'oublie rien d'important (ou, du moins, de supposé tel).
L'"étude de diagnostic" consacrée par Benoît MAFFRE aux menuiseries extérieures du logis ne suffisait pas bien qu'elle ait reçu l'imprimatur des meilleurs experts :


Il fallait encore déposer, entre autres, une demande d'autorisation de travaux... :

... à laquelle était joint un nouveau rapport :


Tout cela pour aboutir à ceci :


A ce jour néanmoins, la première menuiserie de la première tranche de ce programme n'est toujours pas posée. Et les ouvertures correspondantes continuent à être fermées par des feuille de plastique.
Voici donc cette fameuse porte que l'on voudrait m'imposer pour l'entrée principale du manoir favori :


Malgré mes meilleurs efforts, je n'arrive toujours pas à m'y faire : je la trouve incongrue à cet endroit.