Logis

Magnifique reportage relatant l’aventure des deux fils de nos amis délégués de l’Oise de MPF

A voir absolument !

N.D.L.R. : Intéressant. Merci. J'irai leur rendre visite...
On sait que, depuis 27 ans que je suis en travaux ici, j'ai eu le plus grand mal à trouver dans le secteur un plombier de qualité.

Or, depuis que je me suis mis en tête d'étudier à fond le dossier de la géothermie profonde en faisant venir à moi les plombiers qui avaient réussi leur travail chez des amis (Gontran ACHARD de la VENTE, Sabine PIGALLE et Marc CHALUFOUR), j'en ai trouvé trois !

Celui passé ce matin (accompagné du même fabriquant de chaudières de géothermie que les deux autres, ce qui tend à prouver que l'entreprise LEMASSON, qui me fait d'ailleurs excellente impression, jouit d'une sorte de monopole dans le secteur) m'a affirmé qu'il serait possible de baser la chaufferie centrale au rez-de-chaussée du colombier.

J'avoue que c'est la solution qui aurait ma préférence, ne serait-ce que parce que le relèvement du sol du rez-de-chaussée que je projette dans l'"aile de la belle-mère" réduira la hauteur sous plafond à cet endroit, donc obligera à consacrer le volume de l'actuelle "cuisine-provisoire-qui-dure" à des emplois relativement subalternes (débotté, w.-c., salle de bains, coin cuisine, etc).

Cela implique en particulier que je conserverais pour un meilleur usage la pièce du rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest dont j'aime la hauteur sous plafond et les quatre meurtrières pittoresques.

Et pourquoi pas pour y installer mon bureau-bibliothèque (sur les plans de Pascal BRESSON), si l'on arrive à chauffer convenablement ce volume ?

Cela signifierait qu'on pourrait alors envisager sereinement l'idée, de prime abord saugrenue, du moins à mes yeux, de disposer d'une cuisine de 9,60 mètres de long dans le bâtiment Nord...

Etonnant, non ?

Toutefois, ne nous emballons pas. Il faut encore que les forages confirment que la géothermie profonde fonctionnerait ici.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 30 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Logis - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère"
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Un rendez-vous a été monté pour le 24 avril prochain afin que l'on voie si, pour résoudre mon problème d'architecte du patrimoine, je ne devrais pas mandater deux architectes du patrimoine indépendants l'un de l'autre.

A la réflexion, je suis pris d'un doute.

Ces questions de suivi de chantier sont déjà suffisamment complexes à mes yeux pour qu'en même temps j'évite de prouver mon talent en entreprenant un double salto arrière au galop.

Peut-être faudrait-il que je demande d'abord à chacun de mes deux interlocuteurs de la profession s'il accepterait d'intervenir seul ici ?

Dans l'immédiat, le plus sage me paraitrait d'y réfléchir posément.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 30 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Logis
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Bien que je me sois contenté d'une mini-pelle de 800 kg, il fallait être titulaire du permis E pour pouvoir en tracter la remorque.

François LAUTOUR a bien voulu s'en charger au volant de sa "Jeep" et je lui en suis très reconnaissant, et de même pour le retour prévu mardi prochain à la première heure.

En chemin, il m'avait expliqué son expérience d'entrepreneur (il a fondé, développé et vendu ce qui est aujourd'hui "France Elevateurs"). A l'arrivée, nous avons évoqué mon existence de restaurateur de vieilles pierres. Il considère que je n'en suis qu'au milieu du programme de restauration de la Chaslerie, il comprend que tant de contraintes rebutent "la jeunesse", nous nous sommes interrogés sur la finalité de tant d'efforts que je dois continuer d'assumer seul à 66 ans passés.

Je suis ressorti de cette discussion un peu démoralisé. Mais cela s'estompera vite, sans nul doute. Dès demain, avec le retour prévu d'Igor et le passage de Claude MARTIN qui a des idées sur le meilleur endroit où déposer les gravats.

J'attends beaucoup de cette journée de demain. En particulier, de savoir si on retrouve la trace du puits qui aurait existé dans cette pièce qui fut, pendant deux ou trois siècles au moins, la cuisine de notre manoir favori.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 31 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Logis
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Igor est au travail depuis 7 heures du matin :

31 mars 2018.

31 mars 2018.

31 mars 2018.

La mini-pelle lui suffit mais le chargement direct de la benne du "Valtra" nécessite trop de manœuvres. Il fera donc transiter les gravats par la brouette.

Je pense qu'il aura là de quoi s'occuper pendant toute la journée.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 31 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Logis
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Reconstitution de ligue dissoute :

- Igor à la mini-pelle...

31 mars 2018.

31 mars 2018.

31 mars 2018.

... quand il ne fait pas disparaître les anciennes canalisations de chauffage (je note que celles-ci n'étaient pas isolées, de sorte que, malgré l'épaisseur de béton, elles avaient réussi à provoquer les cassures du carrelage moche)...

31 mars 2018.

- Benjamin à la brouette...

31 mars 2018.

- et Claude MARTIN au "Valtra" :

31 mars 2018.

31 mars 2018.

Claude va déposer les gravats en haut de l'allée qui donne accès aux champs loués à Hervé LEMOINE, de manière à en préparer l'empierrement.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 31 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Logis
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 31 mars 2018 14:05
À : Bodin Entreprise
Objet : RE: La Chaslerie

Cher Cédrick,

Vous avez sans doute raison. Mais j'aime bien faire un grand ménage avant de rebâtir. Et puis, cela nous donne des remblais pour une allée qui en a bien besoin.

Bien cordialement,

PPF
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De : Bodin Entreprise <bodin.ste@gmail.com>
Envoyé : samedi 31 mars 2018 13:01
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : La Chaslerie

Bonjour Monsieur Fourcade,

Les cailloux dans le sol actuel de votre salle à manger pourraient servir de hérisson sous la future dalle !
Cela éviterait de les évacuer et d'en racheter par la suite.
Il y aurait juste un ajout de cailloux 20/40 pour le nivelage.

Bien cordialement

Cédrick Coos

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 31 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Logis
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Etat des lieux après 7 heures de mini-pelle :

31 mars 2018.

Nous n'avons toujours pas trouvé de puits. En revanche, les remblais semblent, pour partie, provenir des ardoises de la couverture antérieure à l'incendie de 1884 :

31 mars 2018.

Cependant on n'a pas remis la main sur la moindre pierre intéressante, comme un bout de linteau d'une fenêtre de l'étage.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 31 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Logis
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En fait, on décaisse le sol de 50 cm :

31 mars 2018.

31 mars 2018.

31 mars 2018.

Il ne sera pas dit que nous péchons par défaut. Mais j'aime autant. Je ne veux pas retrouver ces remontées d'eau dans les murs qui existaient avant nos menues interventions.

31 mars 2018.

Igor m'annonce qu'il reviendra mardi finir ce travail. Je mettrai de nouveau Benjamin à sa disposition et j'espère que Claude MARTIN acceptera de conduire le "Valtra".
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 31 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Logis
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Puisque le décaissement de la salle-à-manger de notre manoir favori ne fait pas réapparaître de puits, j'en arrive à me renseigner sur les sourciers du secteur. Je suis en cela la recommandation de Jacqueline X.

J'avoue que je ne crois guère à cette approche. Mais je sais que le père de Michel ROCARD, qui était un grand scientifique, y a consacré beaucoup d'énergie. Et, comme l'on dit, qui ne tente rien n'a rien...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 1er Avril 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Logis
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Sans doute s'est-on approché, au plafond près (car j'ai aussi des idées pour cet endroit), du point bas de la restauration de la salle-à-manger du logis. Et je n'ai pas retrouvé de puits :

1er avril 2018.

1er avril 2018.

1er avril 2018.

1er avril 2018.

1er avril 2018.

1er avril 2018.

Mardi, quand Igor reviendra, je pense lui demander de faire disparaître l'enduit de ciment des murs du salon de l'"aile de la belle-mère".

Ensuite, nous marquerons une pause avant que Sébastien LEBOISNE ne vienne installer le dallage provisoire au 1er étage des écuries.

Après cela, tout dépendra des suites des réflexions en cours sur le chauffage, c'est-à-dire du résultat d'un premier forage. Si cela ne donne rien de bon, il faudra rebattre les cartes.
Appel téléphonique ce matin du métreur de l'entreprise "LEMASSON" venu il y a une quinzaine de jours. Contrairement à son collègue, lui me met en garde contre un surdimensionnement de la chaudière. En effet, la multiplication des arrêts puis relances automatiques de la machine, dus au thermostat, l'userait prématurément.

Cela signifie que, devant l'impossibilité où je me trouve, par manque de moyens suffisants, d'accélérer le chantier, je vais sans doute devoir en passer par une chaufferie au rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest, ce qui, en l'état de mes réflexions, n'est pas ma solution préférée, loin s'en faut.

On n'imagine pas à quel point le lâchage en rase campagne de mon aîné me complique l'existence.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 5 Avril 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Logis
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La sourcière de Mantilly que j'avais contactée sur les conseils d'un terrassier m'apprend ce matin qu'elle a cessé cette activité.

Quant à l'autre, une voisine recommandée par un élu local, je suis sans nouvelles d'elle.

Tout donne donc à penser qu'on va devoir oublier cette histoire de puits dans la salle-à-manger (ancienne cuisine) du logis.
J'ai assisté hier, à Paris, à une très remarquable réunion de "formation" organisée par la "Demeure Historique" sur le thème "Monument historique et impôt sur le revenu". Cela a duré de 9 heures du matin à 17 heures et la conférencière nous a présenté de façon très claire et très complète les particularités de ce régime fiscal, avec des indications totalement inédites pour moi et à jour sur l'incidence de la mise en place du prélèvement à la source. Il nous a été remis un "Guide fiscal 2018" de 111 pages d'une très grande qualité.

Je vais à l'essentiel :
- je n'avais rien compris jusque là et avais tiré des conséquences totalement erronées des bribes d'informations que j'avais pu recueillir ;
- en réalité et pour les gens comme moi (c'est-à-dire ceux qui n'attendent aucun "revenu exceptionnel" en 2018 et qui n'encaissent guère de dividendes), le système est tellement blindé que la recherche de failles dont on pourrait tirer profit paraît vouée à l'échec.

Donc j'ai eu tout faux.

Si l'on entre dans les détails, je dois reconnaître que le système qui a été imaginé pour la période de transition (les années 2018 et 2019) est remarquablement astucieux, même s'il est, de prime abord, particulièrement complexe et d'apparence imbitable avec l'intervention dans les calculs d'un "crédit d'impôt modernisation recouvrement" (CIMR) que je trouve tout à fait brillant. Je pense que je n'aurais pu imaginer un tel facteur de correction tout seul - c'est dire ! -, donc j'admire la fertilité de l'imagination de mes jeunes collègues de Bercy.

Dans les faits, tout ceci aura une conséquence immédiate pour moi. Je comprends en effet qu'il n'y a pas lieu que je freine la réalisation de mon programme de travaux en 2018. En particulier, il n'y a pas lieu que je reporte à 2019 l'installation de la nouvelle chaufferie. (De même, il n'y avait pas lieu que je fasse le zouave fin 2017 avec mon système d'acomptes et d'emprunt.)

Nous sommes début avril, trois mois de 2018 sont déjà "perdus" et il n'est que temps que j'incorpore dans mes réflexions ma nouvelle compréhension du volet fiscal de mes travaux.

Aux yeux des tiers, que tout ceci montre à quel point il est difficile de planifier un programme de travaux quand l'environnement fiscal fluctue sur des points aussi importants que cette instauration du prélèvement à la source.

P.S. (du 8 avril 2018) : Mon expert fiscal favori ne partage pas mon optimisme qu'il doit trouver béat. Voici en effet ce qu'il m'écrit :

(Début de citation)

Cher Pierre-Paul,

Dis-toi bien que le crédit d'impôt effaçant les revenus de 2018 n'est pas un cadeau, mais une compensation du fait que l'impôt sur les revenus de 2019 devra être acquitté un an plus tôt.

Cette compensation ne jouera pas pour ceux qui perçoivent des revenus de capitaux mobiliers. Ils seront effectivement imposés successivement sur ceux de 2018 et de 2019. Idem pour les subventions.

Les travaux de 2018 seront déduits dans le vide (le revenu de 2018 étant effacé de toute façon, sauf les exceptions que je viens d'indiquer). L'année suivante, les travaux déductibles ne seront pas ceux de 2019, mais la moyenne de ceux de 2018 et 2019, ce qui revient à ne retenir tous ces travaux que pour moitié.

A compter du 1er janvier prochain, les employeurs, dont tu es peut-être, devront effectuer le prélèvement à la source sur les salaires qu'ils versent.

(Fin de citation)
On sait que j'ai interrogé trois plombiers, recommandés par des amis, sur la possibilité de mettre en place, à notre manoir favori, un système de chauffage par géothermie profonde.

Le premier à me rendre sa copie - son devis - est passé me voir ce matin. On est, pour le matériel, dans les ordres de grandeur que j'avais calculés ou imaginés. Mais je comprends qu'il faut en outre prévoir, pour le logis et le bâtiment Nord, un surcoût de la facture d'électricité de l'ordre de 3 600 € par rapport à la facture actuelle de fuel (qui ne couvre certes qu'une soixantaine de m2).

La bonne nouvelle est que, si le forage-test est positif, on pourra regrouper tous les matériels intérieurs dans une partie de l'actuelle "cuisine-provisoire-qui-dure", au rez-de-chaussée du colombier. Cela libérerait donc la pièce du rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest (le "cul-de-basse-fosse") pour que j'y installe mon bureau-bibliothèque.

A l'occasion de cette présentation de devis, ce premier plombier a continué de me faire très bonne impression.

P.S. : Ceci dit, à la lecture, après son départ, des documents qu'il m'a remis, je me demande s'il ne s'est pas trompé dans ses calculs du cubage à chauffer. Cela serait fâcheux pour sa crédibilité à mes yeux. Je le rappellerai dès demain pour essayer de tirer cette affaire au clair. Je viens de lui rappeler par courriel mes propres calculs.