Logis

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : samedi 3 février 2018 18:58
À : Idée Énergies
Objet : RE: SCIC IDEE - Dossier FOURCADE - Travaux et demande d'informations pour étude bois

Je suis entièrement libre les deux jours.

Attention, il s'agit de me conseiller aussi sur le meilleur combustible possible.

Cordialement,

PPF

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De : Idée Énergies
Envoyé : samedi 3 février 2018 18:57
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: SCIC IDEE - Dossier FOURCADE - Travaux et demande d'informations pour étude bois

Je vais avoir un déplacement vers mi février à Domfront, seriez vous disponible ( le 14 ou 15 février.)

Cordialement, Fabrice BLAIZOT

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Le 3 févr. 2018 à 15:58, Pierre-Paul Fourcade a écrit :

> Bonjour M. BLAIZOT !
>
> Je reprends contact avec vous car je suis en train de réfléchir à la question du chauffage des bâtiments principaux de la Chaslerie (notamment le logis et le bâtiment Nord). La dernière fois, vous aviez fait une étude pour la cave, petite dépendance de l'ensemble.
>
> Pouvons-nous nous rencontrer à propos de ce nouveau sujet ?
>
> Cordialement,
>
> PPF

(Fin de citation)
De 5 h du matin à 7 h 40, l'hébergeur était en panne. Autrement dit, impossible de se connecter au site et à sa tour de contrôle.

Je me demande ce qui a pris à mon geek précédent de me coller dans un truc aussi pourri (et néanmoins coûteux).

Je voulais me mettre à étudier le fonctionnement du logiciel "Sweet Home 3D". Ce sera pour plus tard. Là, j'ai un coup de pompe.

P.S. (à 11 h) : "Cambérabéro" m'a écrit :

(Début de citation)

Il ne s'agit pas d'une panne, mais d'un ralentissement. Et dans les cas de fort ralentissement, ça ressemble à une panne. Notez la nuance.

Je n'ai jamais utilisé les serveurs de AWS, donc je m'en remets aux informations données par (...) : il ne sait pas expliquer précisément pourquoi cela se produit. Il est possible (hypothèse) que ce soit le passage des robots indexeurs (Google par exemple) sur le site. Le principe d'un robot indexeur est d'explorer le site, en suivant tous les liens qu'il trouve. C'est exactement comme si un visiteur voulait voir toutes les pages et cliquait partout. Cela déclenche des requêtes lourdes, quand il tombe sur des liens correspondant à des recherches par exemple.
Donc il est possible que ce soit ça. Ou pas.

L'hébergeur n'est donc pas en cause. Vous avez souscrit une formule légère (1 Go de RAM je crois). AWS vous donne la machine demandée. Mais le site est très gourmand en ressource pour certaines requêtes.
Si vous achetez une Twingo pour déménager une armoire normande, est-ce la faute de Renault ? Ça pourrait être celle du vendeur, mais comme c'était sa première journée chez Renault, il ne connaissait pas la gamme ni les capacités de chaque modèle.

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 6 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Logis - Bâtiment Nord
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Je ne sais pas pourquoi mais il semble que je traverse une bonne phase ces jours-ci : dernier épisode, je crois que j'ai enfin trouvé un bon plombier !

Celui-ci, qui m'avait été recommandé par une alliée dans les combats anti-éoliens, a su résoudre le problème du chauffage au 1er étage du bâtiment Nord, ce qui, dans l'immédiat, va me changer la vie.

Surtout, on a parlé de ma problématique d'ensemble en matière de chauffage et il m'a dit des choses très sensées, notamment sur le chauffage au bois déchiqueté. Il va me communiquer les coordonnées de propriétaires de châteaux normands de ses clients qui utilisent cette technique. J'irai ainsi explorer leurs installations, en complément de ma visite dans les sous-sols de Canisy, château d'une dimension trop supérieure à notre manoir favori pour que j'en suive sans crainte le modèle pourtant impressionnant.

L'excellent Hubert POISSON, régisseur du château de Canisy.

En regardant cette neige tomber, je viens d'avoir une idée. Et j'ai laissé un message sur le répondeur de Roland FORNARI lui demandant d'y réfléchir.

Pourquoi ne pas surmonter le bassin carré de granit du centre de la cour d'une construction de ferronnerie, une sorte de baldaquin conçu pour être en phase avec les lampadaires et le dôme d'entrée ou les épis de faîtage ou bien les plessis de notre manoir favori ? Bref, un truc manorialisant et, plus encore si possible, manorialisateur.

Quant à l'usage d'une telle gloriette, je n'en sais rien et laisse Roland imaginer. Eclairage à l'unisson des 5 lanternes ? Ou arrosage des plates-bandes ? Ou tablette pour les devoirs de vacances ou, aussi, cabane pour les jeux des petits-enfants ?


P.S. (du 8 février 2018) : Une piste ?

Vincent PICAULT vient de passer. Je lui ai demandé de me préparer différents devis correspondant aux travaux suivants :

- dans l'"aile de la belle-mère", je voudrais relever le sol du rez-de-chaussée d'une dizaine de centimètres ; Vincent PICAULT me recommande de commencer par installer un drainage efficace à l'extérieur, au ras du mur Ouest, et par imperméabiliser le bas du mur (sous le niveau du sol) ;

- dans l'"aile de la belle-mère", le relèvement du sol empêchera de conserver les deux poutres au plafond de la "cuisine-provisoire-qui dure" ; donc j'ai demandé de substituer un plafond moderne au plafond actuel, en en profitant pour faire sauter le sol en ciment de l'ex-chambre du 1er étage du colombier, la cheminée moche de cette pièce, ainsi que le mur de séparation avec son cabinet de toilettes, le tout en conservant les éléments de boiserie et en vue d'installer, comme au rez-de-chaussée, un chauffage par le sol ;

- dans la cour, un drainage "ad-hoc" avec imperméabilisation du pied caché des murs, au moins le long du bâtiment Nord et du logis ;

- dans le bâtiment Nord, casser le sol en béton de la chaufferie actuelle ; couler un nouveau sol en réservant l'épaisseur pour le chauffage par le sol ; casser la séparation entre la chaufferie et l'ancienne cuisine (ce qui, me dit Vincent, obligera à doter le plafond d'un IPN) ; percer un passage vers la tour Nord-Est ;

- dans le logis, relever d'une bonne vingtaine de centimètres les linteaux des passages vers la tour Nord-Est et vers le bâtiment Nord.

Dans mon esprit, ces travaux sont prioritaires, de même que l'implantation, enfin, d'une chaufferie centrale, sans doute dans la charretterie. Je veux dire par là qu'ils devraient être réalisés dès 2018 - au moins ces travaux de maçonnerie - en dépit du frottement fiscal que l'on sait (moindre intérêt de 2018 que de 2019 et suivants pour de tels travaux, du fait de l'"année blanche" de la retenue à la source).
Au marché de Domfront ce matin, j'ai rencontré Gontran ACHARD de la VENTE et je lui ai fait part de mes problèmes de chauffage. Il m'a invité à venir prendre le thé chez lui pour me montrer son installation de géothermie profonde. Il est très satisfait de son équipement qui maintient en permanence une température de 19 à 20° C (19 en été, 20 en hiver, sans aucune intervention de sa part) dans sa maison dont la surface habitable est de l'ordre de 500 m2.

Voici le compresseur, qui fait un tout petit peu de bruit (un léger ronflement) et que Gontran a isolé phoniquement :

9 février 2018.

Voici le bac-tampon (rouge) de 500 litres nécessaire pour le chauffage et le bac-tampon (blanc) de 200 litres utilisé pour l'eau courante :

9 février 2018.

Pour toute sa consommation, Gontran utilise l'eau du puits, dont voici le petit ballon (rouge, en haut à droite) :

9 février 2018.

Gontran m'a expliqué que son installation a nécessité le forage de 6 puits de 100 mètres, à 15 mètres les uns des autres et à une trentaine de mètres de la maison, ainsi que le collecteur. Dans les tuyaux, soudés à l'arc électrique, circule 1,5 m3 de glycol et aucun entretien n'est à prévoir.

Sa maison a fait l'objet d'une isolation thermique complète, avec des agglos de 27 cm d'épaisseur sur les murs et ce produit, comportant en sandwich une feuille d'aluminium, dans les combles :

9 février 2018.

Selon Gontran, les agglos de ses murs ne sont pas indispensables pour que l'installation soit efficace ; en l'absence de ces agglos, le coût de fonctionnement ne serait pas très différent. Son installation lui a coûté au total 60 k€. Il n'a pas sollicité de subventions. Sa facture de chauffage s'est trouvée divisée par 4 par rapport à la période précédente où, sur une moindre surface chauffée, sa chaudière fonctionnait au fuel.

Il m'a donné les coordonnées de son installateur en me le recommandant. Je viens de prendre contact avec ce dernier. Selon Gontran, il ne faut pas hésiter à prévoir à la Chaslerie un chauffage par géothermie desservant, outre le logis et le bâtiment Nord, toute l'aile gauche ("aile de la belle-mère" et tour Louis XIII), ainsi que la cave et la ferme, quitte à se contenter d'une température de 10° C dans les bâtiments dont la restauration n'est pas envisagée à vue d'homme.

Selon moi, toute la question va être de s'assurer que le sous-sol de la Chaslerie est bien propice à ce type de chauffage. Je suis évidemment très sensible aux faits que la géothermie ne nécessite ni cheminée, ni entretien, et que sa chaufferie est silencieuse et d'encombrement très limité (sans nécessiter de silo très volumineux et de manipulations fréquentes, comme avec les granulés ou le bois déchiqueté).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 9 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Electricité - Ferronnerie - Logis - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère"
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En rentrant tout à l'heure à notre manoir favori, j'ai voulu tester les nouvelles lanternes. Je vous laisse apprécier :

9 février 2018 vers 19 h 45.

9 février 2018 vers 19 h 45.

9 février 2018 vers 19 h 45.

9 février 2018 vers 19 h 45.

Féérique, isn't it ?

Je pense qu'avec le chef d'oeuvre que va nous concocter Roland FORNARI pour la gloriette centrale, notre manoir favori va devenir digne des "Mille et une nuits".

En attendant, j'observe que le travail d'E.J.S. est très propre, comme on le constate avec cette mise aux normes de l'installation électrique des écuries :

9 février 2018 vers 19 h 45.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : dimanche 11 février 2018 08:47
À : (...)@culture.gouv.fr; (...)@culture.gouv.fr
Cc : (...)
Objet : Manoir de la Chaslerie - Travaux urgents - Subventions - Problèmes posés par la succession de M. (...), architecte du patrimoine

Chère Madame, cher Monsieur,

Les très abondantes précipitations de ces deux derniers mois se sont traduites à la Chaslerie, dans l'"aile de la belle-mère" (écuries et colombier), par une série de dégâts des eaux qui appellent à mon sens des travaux d'urgence.

En effet, le mur extérieur Ouest de cette aile qui, comme tous les murs de la Chaslerie, avait été monté à la terre à l'origine, a vu cette terre finir d'être emportée, à sa base, par les flux d'eaux pluviales (la couverture étant sans gouttières) et de ruissellement (le bâtiment est construit en contrebas d'une forte pente), d'autant que mes prédécesseurs des années 1960 avaient eu la riche idée de creuser le sol intérieur dudit bâtiment 10 bons centimètres en-dessous du sol extérieur. Les drainages que je n'avais pas manqué de faire installer au bas de la pente extérieure n'ont pas suffi à retenir toute l'eau. Désormais, par suite de la disparition de la terre progressivement lessivée dans le bas du mur, ce dernier est devenu poreux. Les pièces au rez-de-chaussée du bâtiment sont ainsi transformées en pédiluve dès qu'il pleut un tout petit peu plus que d'habitude, donc très fréquemment en cette saison. Je crois que j'en suis ainsi à cinq dégâts des eaux de ce type depuis moins de deux mois. En fait, je ne les compte plus. Du salpêtre est apparu brutalement ces derniers jours, en abondance, au sol de ces pièces. Bref, il me semble qu'il y a lieu d'intervenir d'urgence tant pour relever le sol intérieur que pour drainer très efficacement le sol extérieur.

En vertu du code civil, la charge de tels travaux incombe sans ambiguïté au nu-propriétaire. Or mon (...), nu-propriétaire de cette aile par l'intermédiaire d'une S.C.I. que nous lui avions donnée en vue de le préparer à notre succession, refuse obstinément de mettre la main au porte-monnaie. Je lui ai donc demandé de me rendre sans délai les parts de S.C.I. en question. Il a prétendu que l'obligation de détention pendant 15 ans d'un monument historique ayant fait l'objet de travaux déductibles s'opposerait à ce retour. Je me suis renseigné. Il n'en est rien, en vertu de l'article 156 bis du code général des impôts : les cessions de parts de S.C.I. familiales sont libres dès lors qu'un membre de la famille conserve l'obligation de détention, ce qui est à l'évidence mon cas.

Au-delà de ces travaux de drainage et de maçonnerie (ainsi que d'électricité puisqu'il est avéré que l'installation actuelle, non conforme aux normes de sécurité, fait peser, avec ces dégâts des eaux à répétition, des risques d'électrocution des personnes et d'incendie du bâtiment), il se pose la question de la fin des programmes de travaux précédemment subventionnés sur ladite "aile de la belle-mère". Je pense ici aux menuiseries de fenêtres et rambardes de ferronnerie à poser en substitution des feuilles de plastique légères qui ont été installées provisoirement sur chaque lucarne lors des travaux de ces dernières années.

Tout me donne à penser, en l'état du dossier, que, compte tenu du dernier retrait de mon (...), je vais devoir prendre à ma charge tous ces travaux. Or, il paraît probable que l'assureur, à qui pourtant je verse de généreuses primes chaque année, refusera de contribuer à leur financement car il ne manquera pas d'attribuer la cause des dégâts des eaux à la vétusté et au manque d'entretien suffisant du mur porteur en cause.

Il se trouve que, comme vous le savez, mon (...) a, de fait, refusé d'acquérir en 2017 ou plus tard la nue-propriété du logis comme je le lui avais proposé pour donner une base juridique solide à son relais. Il a finalement donné son accord de principe fin décembre 2017, mais en le conditionnant par deux clauses totalement absurdes et inacceptables, du moins à mes yeux, comme celle de disposer dans le bâtiment Nord d'une cuisine de 9,60 mètres de long (!!!) en reléguant le bureau-bibliothèque de mes rêves (après plus de 26 ans de travaux) dans ce que j'appelle le cul-de-basse-fosse du rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest. Ce faisant, il a, me semble-t-il, démontré une parfaite insensibilité non seulement à mes problématiques financière, pourtant aiguë, et de transmission, pourtant ô combien choyée, mais aussi - comble de l'irrationalité à mes yeux - à la nécessité d'engager les travaux avant la fin 2017 pour ne pas se retrouver piégé par l'"année blanche" de la mise en place du "prélèvement à la source" : en clair, il a refusé de couvrir les 0,8 % du coût des travaux de la 1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis dont le reste, 99,2 %, était indubitablement couvert par des subventions ou bien par son taux marginal d'imposition. Bref, je me vois contraint, alors que j'ai 66 ans et des revenus de retraité de la fonction publique, de contracter un emprunt de 250 000 € et d'une durée de 20 ans pour reprendre la maîtrise d'ouvrage complète des travaux à venir.

Dans ce contexte, je me pose les questions suivantes :

(1) que reste-t-il comme reliquat non consommé à ce jour de subvention de l'Etat au titre de la restauration de la charpente et de la couverture (a) des écuries et (b) du colombier ? Il me semble que ce reliquat doit rester disponible pour restaurer les menuiseries extérieures des lucarnes ;

(2) où en sommes-nous de mes obligations que la maîtrise d’œuvre des travaux subventionnés soit assurée par un architecte du patrimoine ? A ma connaissance, M. (...) a dénoncé unilatéralement le contrat qui le liait à mon (...). L'an dernier, il avait déjà dénoncé unilatéralement, sans aucune raison valable de mon point de vue, le contrat qui le liait à moi. Parce que je respecte sa compétence technique à défaut d'être un admirateur éperdu de ses qualités humaines, je l'avais mis en contact avec mon (...) puisqu'il semblait s'opposer à ce que son relais soit pris face à moi par l'un de ses confrères. (...). Echaudé par l'expérience de l'an dernier, je souhaiterais, avant de contacter un autre architecte du patrimoine, être sûr qu'en 2018, M. (...) ne fera pas obstacle à ce que les travaux de la Chaslerie soient confiés à l'un de ses confrères. (...) ;

(3) pourrais-je espérer une subvention de l'Etat au titre des travaux urgents et nécessaires que j'ai dits sur l'"aile de la belle-mère" ? Je sais bien qu'outre la subvention pour la 1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis, j'ai encore un reliquat à consommer pour les enduits de la cage d'escalier (une fois la porte et les fenêtres posées), plus, si je ne me trompe, ce reliquat sur le colombier. Et je sais aussi qu'on m'en veut toujours d'avoir claqué une enveloppe, petite mais précieuse, pour une étude préalable des douves qui n'a pu prospérer pour d'assez bonnes raisons, du moins je le pense. Mais j'espère vous avoir démontré à la fois ma bonne volonté face à des difficultés qui tendent à devenir inextricables et mon désir d’œuvrer dans l'intérêt du bâtiment beaucoup plus que de ma petite personne, petite personne dont je vous avoue qu'elle est parfois un peu découragée par l'étendue de la tâche et le comportement de très proches.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

Visite ce matin du chauffagiste recommandé par Gontran ACHARD de la VENTE. Nous avons parcouru les différents bâtiments susceptibles d'être chauffés.

Les préconisations sont claires :
- se cantonner à ce stade au chauffage du logis et du bâtiment Nord ;
- faire les forages dans le "Pournouët", en commençant par un forage de test pour comprendre de quoi se compose le sous-sol ;
- installer la chaufferie le plus près possible des volumes à chauffer (à cause des déperditions de chaleur et de pression), donc pas dans la charretterie ; l'endroit idéal semblerait le "cul-de-basse-fosse" (pièce du rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest) ;
- améliorer l'isolation thermique de notre manoir favori autant que faire se peut.

Tout cela me paraît raisonnable.

J'ai reçu communication des documents suivants :

Sur la base du plan que j'ai communiqué et des mesures qui ont été prises, un devis devrait m'être envoyé.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 16 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Logis
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Au courriel que j'avais adressé à la D.R.A.C. le 11 janvier dernier, j'ai reçu hier la réponse suivante :

(Début de citation)

De : (...)@culture.gouv.fr
Envoyé : jeudi 15 février 2018 15:54
À : Pierre-Paul Fourcade
Cc : (...); (...); (...); (...); (...)
Objet : Re: Manoir de la Chaslerie - Travaux urgents - Subventions - Problèmes posés par la succession de (...), architecte du patrimoine

Bonjour Monsieur Fourcade,

Je vous prie de bien vouloir trouver ci-après les réponses à vos questions.

Sur le point n°1, le reliquat disponible sur l'opération "restauration de la charpente et de la couverture des écuries et du colombier" est de 16 083 € (taux Etat 45%). Cette subvention est valable jusqu'au 15 avril 2019 d'après une déclaration de commencement de travaux signée le 15 avril 2015 (délai de 4 ans prescrit par l'article 12 du décret n°99-1060). Si les travaux ne sont pas effectués avant cette date, il conviendrait de faire une demande écrite et argumentée de prolongation de validité de la subvention (maximum 4 ans, article 12 du décret de 1999). J'attire également votre attention sur le reliquat disponible (3 732 €) de la subvention 2014 concernant la cage d'escalier. Nous n'avons pas de date de début de travaux de votre part. En l'absence de cette pièce, le commencement d'exécution est réputé constitué par le premier acte juridique passé pour la réalisation du projet (article 8 du décret de 1999). Il conviendrait donc de vérifier si cette subvention est toujours valable.

Sur le point n°2, il n'y a pas eu d'évolutions règlementaires. Les travaux de restauration sur MH classés sont donc toujours soumis à une maîtrise d'oeuvre qualifiée au sens du Code du patrimoine (ACMH ou architecte du patrimoine + 10 ans d'exercice régulier de la maîtrise d'oeuvre sur du bâti ancien). Après le retrait de Monsieur (...), il vous faudra donc lui trouver un remplaçant.

Sur le point n°3 et au regard des demandes en attente, nous n'avons aujourd'hui aucune marge de manœuvre pour ajouter une opération en investissement et ce d'autant plus que sa réalisation serait conditionnée par la nomination d'un architecte qualifié et qu'elle s'ajouterait à trois subventions en cours, dont la dernière semble bien mal engagée malgré les mois passés à la mettre au point. En attendant, je vous encourage à prendre l'attache de l'UDAP pour faire un constat des désordres occasionnés par les pluies abondantes et étudier les solutions éventuelles. Toutefois, à ma connaissance, son enveloppe limitée de crédits d'entretien est, elle aussi, largement absorbée par les demandes collectées en 2017.

Je reste à votre disposition pour toute autre information.

Bien cordialement

(...)

(Fin de citation)

Sur la base de ce document, j'ai adressé ce matin à l'UDAP de l'Orne le courriel suivant :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : vendredi 16 février 2018 08:35
À : (...); (...)
Cc : (...)
Objet : RE: Manoir de la Chaslerie - Travaux urgents - Subventions - Problèmes posés par la succession de (...), architecte du patrimoine

Chère Madame, cher Monsieur,

Sur les conseils de (...), je vous contacte afin de faire, dans un premier temps, constater le caractère d'urgence de travaux à entreprendre, suite aux derniers dégâts des eaux, dans l'"aile de la belle-mère" (écuries et colombier) du manoir de la Chaslerie. Ces travaux concerneraient un mur classé M.H. et des intérieurs inscrits à l'I.S.M.H.

Auriez-vous la possibilité de venir sur place ou estimeriez-vous que la transmission de photos suffirait ? Personnellement, je ne vous cache pas que la première hypothèse me paraîtrait préférable. Je me tiens en tout cas à votre disposition.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

P.S. : En début de soirée, je viens de répondre à la D.R.A.C. :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : vendredi 16 février 2018 18:33
À : (...)
Cc : (...).fourcade@(...); (...)@culture.gouv.fr; (...)@culture.gouv.fr
Objet : RE: Manoir de la Chaslerie - Travaux urgents - Subventions - Problèmes posés par la succession de (...), architecte du patrimoine

Cher Monsieur,

Suite à votre courriel dont je vous remercie, je me permets d'apporter quelques éléments complémentaires :

A - Sur le point 1 :

- Mon fils (...) m'a confirmé hier qu'il comptait mener à bien la restauration des menuiseries extérieures des lucarnes de l'"aile de la belle-mère" pour laquelle une subvention de 16 083 € reste disponible. Je lui signale qu'il a jusqu'au 15 avril 2019 pour réaliser ces travaux sans perdre cette subvention. Il est probable qu'il attendra 2019 pour les réaliser, de manière à optimiser fiscalement sa dépense compte tenu de l'instauration du prélèvement à la source (les paiements de 2018 étant "deux fois moins déductibles").

- S'agissant de la restauration des enduits des murs de la cage d'escalier du logis pour laquelle l'arrêté de subvention date, si je ne me trompe, du 1er juillet 2014, je comprends qu'il me reste environ 4 mois pour faire réaliser ces travaux en pouvant prétendre au reliquat de subvention de 3 732 €. Pouvez-vous, s'il vous plaît, me confirmer cette interprétation ?


B - Sur le point 2 :

- Je suis toujours dans le brouillard quant au comportement de (...) pendant la nécessaire transition. Or il s'agit, après l'expérience de 2017, d'une information décisive selon moi.

- J'envisage néanmoins d'ores et déjà trois pistes pour la succession de cet architecte du patrimoine mais serais bien entendu très ouvert à vos suggestions :
. (...), qui connaît bien la Chaslerie ; j'ai cherché à (...) joindre aujourd'hui ;
. (...) que me recommande M. COOS de l'entreprise BODIN (...).
. (...), qui est en charge de travaux sur (...) dont je comprends qu'ils devraient être réalisés en 2018. Il n'y a eu aucune approche de cet architecte du patrimoine de ma part cette année, ni directement, ni indirectement.

J'avais contacté (...) l'an dernier mais, après une phase où j'avais cru déceler de l'enthousiasme de leur part, ils avaient finalement décliné après s'être entretenus avec leur collègue, préférant ainsi le laisser poursuivre lui-même.

- Au cas où aucun de ces trois ne voudrait s'inscrire dans la succession de (...), je vous prierais de désigner un architecte.

- A titre accessoire, je précise que, s'agissant des enduits de la cage d'escalier, (...) avait validé une suggestion de l'entreprise BODIN, titulaire du marché, de sorte qu'il serait loisible de faire immédiatement réaliser sur le mur d'échiffre (qui ne pose pas de problème de menuiserie) des enduits dudit modèle sans que leur coût dépasse le reliquat subventionnable (en effet, en 2014, les coûts avaient dérapé avec les dalles de l'entrée pour lesquelles nous avions eu l'opportunité d'acheter un lot ancien optimal ; par voie de conséquence, nous avions entamé, en plein accord les uns avec les autres, l'enveloppe des enduits).


C - Sur le point 3 :

- J'espère vous prouver par mon attitude que, si vous estimez la restauration de la 1ère tranche des menuiseries extérieures du logis est "bien mal engagée" malgré des mois d'efforts où la D.R.A.C. a, comme moi je pense, pris sa part, les choses vont reprendre, dès qu'un architecte qui vous convienne aura accepté le relais. Comme vous, j'espère vivement que ce pourra être au plus tôt. Il est grand temps en effet qu'on sorte de ce dossier qui pourra - gros avantage - être répétitif pour tous les intervenants une fois que le dessin à échelle 1:1 qui a été préparé à la demande de (...) aura été validé par son successeur. Il y a d'autant moins de freins de mon côté que, comme vous le savez, j'ai déjà réglé, à titre d'acomptes, plus des deux tiers de la dépense subventionnée dès 2017.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Le chauffagiste venu découvrir la Chaslerie le 14 février dernier m'a téléphoné hier après-midi pour me dire qu'il préparait son devis en liaison avec son correspondant chez "LEMASSON", le fabriquant d'installations de matériel pour chauffage par géothermie.

Il souhaite étendre son devis à l'aile de la belle-mère mais précise que cela nécessiterait une seconde chaudière.

De mon côté, je lui ai recommandé de forer ses puits sur la terrasse plutôt que sur le "Pournouët". Mon idée est que la surface disponible y est sans doute suffisante, que cela rapprocherait les puits de la chaufferie du logis et du bâtiment Nord (c'est-à-dire de la tour Sud-Ouest) et que cela éviterait des terrassements sous le mur de terrasse qui, comme on le sait, a été fondé sur du béton.

Les emmerdements volent en escadrille, comme j'ai encore pu le vérifier hier soir. Trois de plus en moins d'une heure, il vaut mieux être costaud quand, à 66 ans, on doit continuer à supporter seul la charge de certains dossiers.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 17 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Enfin un rayon de soleil dans un monde de brutes ?

Ce matin, à 7 h 40, alors que je travaillais déjà à essayer de résoudre mes emmerdes, j'ai entendu un léger grattement sur la porte de mon bureau provisoire. C'était lui, notre Igor favori que je n'attendais pas avant lundi :

17 février 2018.

Il m'a, d'entrée de jeu, expliqué qu'il n'était pas sûr de pouvoir revenir la semaine prochaine mais qu'il le ferait sans faute huit jours plus tard, selon le temps de congé que son employeur lui accorderait.

Il s'est tout de suite attelé au marteau-piqueur et, le temps que je lève le nez de mes maudits dossiers, voici ce que j'ai vu :

17 février 2018.

Donc on devrait bientôt savoir si on a retrouvé ce fameux évier.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 17 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Il se confirme qu'il n'y a pas de trace d'évier à l'intérieur de la tour Nord-Est :

17 février 2018.

En revanche, Igor m'informe qu'il trouve des cendres sur la terre, sous le béton. Traces d'une cheminée ?

17 février 2018.

On va chercher à en savoir plus :

17 février 2018.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 17 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Les derniers coups de pelle d'Igor confirment sans aucun doute que la tour Nord-Est a été construite sur une base circulaire de rayon égal à celui du plus grand cercle inscrit dans le quadrilatère de ses parois intérieures :

17 février 2018.

On aperçoit également, comme au sol de l'autre tour, des trous dont on ne comprend pas à quoi ils peuvent correspondre (je veux dire par là que, si Igor a trouvé un trésor pendant que je déjeunais à ma cantine favorite, il s'est bien gardé de m'en informer) :

17 février 2018.

Enfin, il nous paraît clair que les cendres répandues sur tout le sol ne témoignent pas de la présence ancienne d'une cheminée dans cette pièce mais, beaucoup plus prosaïquement, du fait que le ménage a été mal fait après l'incendie de 1884. Donc pas la peine d'aller chercher midi à quatorze heures :

17 février 2018.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 17 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Comme on le voit, le mur Ouest de la tour Nord-Est ne se hâte pas de sécher :

17 février 2018.

17 février 2018.

A noter que la zone de plus forte humidité, à droite de la photo, correspond à celle d'une fissure qui paraissait inquiétante du temps où ce mur était étouffé par une carapace de ciment. Comme cette fissure n'apparaît plus sur ce mur enfin dénudé, on peut, me semble-t-il, conclure qu'elle résultait d'une accumulation locale d'eau qu'un peu plus de temps à l'air permettra d'évaporer enfin. Ce point sera néanmoins à vérifier périodiquement durant les prochaines semaines où nous continuerons, cette fois dans la salle-à-manger du logis, à faire sauter ces maudits enduits de ciment des murs et dalle de béton du sol.
A la réflexion, la présence de ces fondations rondes des tours, beaucoup plus larges que ce qui semblerait nécessaire pour des murs carrés, me fait me remémorer certains travaux d'érudits locaux sur les débuts de la guerre de Cent-Ans dans les parages. Les Anglais avaient alors ravagé le secteur et ratiboisé tout ce qui leur résistait, dont un probable précédent manoir à la Chaslerie.

Ainsi, ces fondations circulaires pourraient bien être les vestiges de tours d'un manoir antérieur, d'aspect encore plus défensif que l'actuel, comme tout donne à penser que le sont les murs percés de meurtrières qui bordent la terrasse à l'Ouest ou les douves dont on cherchera encore longtemps la quatrième, sans parler de la chapelle.

Je dois dire que c'est de cette hypothèse que, pour ma part, j'ai toujours eu l'intuition ici en sentant vibrer toutes ces pierres autour de moi et en les écoutant quasi religieusement depuis 26 ans déjà.

Pour la vérifier, il faudrait, j'imagine, se livrer à je ne sais quelle analyse du mortier de ces soubassements. On ne le fera pas cette fois-ci mais, lorsque nous suturerons la plaie de ce sol, nous veillerons à préserver ces traces afin qu'un jour peut-être, l'un de nos lointains successeurs ici puisse ce livrer à ces analyses plus approfondies devant lesquelles nous devrions caler.

A moins qu'un membre du fan-club ne nous fasse part d'une idée lumineuse.
Bonjour

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt la découverte de vestiges d'anciennes tours. Il y a plusieurs façons de les conserver et de les valoriser, tout dépend du niveau du sol fini.

Vous pouvez les laisser affleurer en les intégrant dans un sol de tomettes par exemple, ou alors si le niveau est un peu plus haut un sol en verre de ce type, un petit tapis pouvant venir dessus pour limiter la crainte de certains qui pourraient s'angoisser du léger vide.

Bon week-end,

Cordialement

N.D.L.R. : Merci beaucoup pour ces très intéressants conseils. Nous procédons ici par étapes et au vu des découvertes. Je ne suis pas encore capable de vous dire si nous donnerons suite à votre idée qui me semblerait hélas difficilement compatible avec le chauffage par le sol que nous retiendrons au minimum pour les pièces nobles du rez-de-chaussée.