Logis

Echanges téléphoniques ce matin avec M. MAFFRE puis avec M. TIERCELIN.

Au premier, j'ai redit que j'attendais sa proposition de mandat pour la restauration de la moitié Nord du logis. Il m'a tenu informé de sa dernière conversation avec la D.R.A.C. à propos de l'approbation de son étude préalable sur les menuiseries extérieures des bâtiments sur cour. Il leur a expliqué qu'il espérait leur feu vert sur les nouvelles ouvertures mais que le détail des menuiseries et ferronneries serait exposé dans un second temps.

A M. TIERCELIN, avec qui il est toujours aussi agréable de traiter des dossiers, j'ai rappelé les facteurs humains de la transmission de l'"aile de la belle-mère", l'incitant ainsi à faire preuve de compréhension ; il se souvenait très bien de notre problématique en la matière. Nous avons également discuté de grilles et de l'opportunité de doubles vitrages, question sur laquelle j'étais réticent avant la restauration des fenêtres du bâtiment Nord ; mais l'expertise personnelle de mon interlocuteur sur ce sujet délicat nous éclairera, sans nul doute, utilement.

M. MAFFRE vient de m'adresser le courriel suivant :

(début de citation)

M. Fourcade, bonjour,

Pour faire suite à votre demande et afin de vous proposer une mission bien cadrée, pourriez-vous nous préciser l'étendue du programme que vous souhaitez voir abordé dans l'étude relative à la moitié Nord du logis ?
Par exemple (en vrac et sans a priori) :
Besoins : 1 salon, 1 chambre, 1 bibliothèque ...
Dessins précis de boiseries, des sols …
Remplacement de toutes les portes
Mise en place de cheminée ?
Renforcement de la charpente du comble et aménagement du comble (isolation ?)
Isolation, chauffage, électricité
Menuiseries extérieures
Estimation du coût des travaux par un économiste ?

A bientôt.

(fin de citation)

Ma réponse : "Tout ça, sauf peut-être le dernier point (...). Prévoir 1 cuisine, dont l'emplacement sera à choisir, le projet devant incorporer les volumes résiduels du bâtiment Nord. Au R-C, pas salon mais salle-à-manger. Au 1er, 1 salle de bain avec baignoire et w.-c. dans la tour à côté de la chambre."
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 9 Février 2016
Journal du chantier - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord - Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
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J'ai commandé aujourd'hui à Bruneau 40 boîtes supplémentaires de 64 litres chacune pour ranger les bouquins entreposés tant bien que mal à divers endroits de la Chaslerie. Car plus j'en mets à l'abri des chiures d'oiseaux et des cadavres d'insectes et plus j'en retrouve.

Il est malheureux qu'à 64 ans révolus et alors que je suis plongé dans notre chantier favori depuis 25 ans, je ne dispose toujours pas d'une bibliothèque digne de ce nom.

On sait que je ferraille contre à peu près tout le monde pour installer ma bibliothèque rêvée dans l'ancienne cuisine du bâtiment Nord. Mais tous ces énergumènes m'affirment qu'une cuisine conviviale (comprenez de grandes dimensions) serait bien préférable à une thébaïde que, si je comprends bien, je serais à peu près le seul à fréquenter. Voici donc ce qu'il en coûte d'être entouré d'analphabètes.

Mon cadet a néanmoins essayé de faire progresser le débat ce week-end. Il propose d'installer cette bibliothèque dans la "salle dévastée", au 1er étage du logis. Avec ses 60 m2 et ses quatre fenêtres dans trois azimuts, cette pièce ne me déplairait pas. Mais j'aurais juste un menu problème de financement pour de tels travaux. Il est donc grand temps que je gagne à l'Euro Millions (à ce jour et malgré mes efforts bi-hebdomadaires, je n'ai pas encore dépassé les 10 euros).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 10 Février 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Menuiserie - Logis
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Au lever du soleil ce matin...

10 février 2016.

... j'ai pris les dernières photos des trois fenêtres du 1er étage du logis qui recevront leurs grilles aujourd'hui :

10 février 2016.

10 février 2016.

10 février 2016.

10 février 2016.

10 février 2016.

Avant de pouvoir engager la restauration des menuiseries de fenêtres qui arrivent en bout de course, on attend toujours que la D.R.A.C. veuille bien se prononcer sur l'étude préalable de Benoît MAFFRE.

Patience. Comme je le serine à Carole et aux enfants, "Paris ne s'est pas fait en un jour."

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 10 Février 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Logis
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Roland FORNARI est bien venu ce matin :

10 février 2016.

Il a immédiatement entrepris de m'expliquer comment il avait forgé les barreaux des nouvelles grilles. Il part de la barre de fer pur qu'il tient de la main gauche, il l'étire et la perce ; un barreau est ainsi une pièce sans soudure :

10 février 2016.

Pendant que je l'écoutais, je regardais du coin de l'œil l'intérieur de sa camionnette :

10 février 2016.

Un doute me saisissait : ces grilles correspondaient-elles à celles que j'avais espérées, c'est-à-dire des grilles comparables à celles du rez-de-chaussée, avec un plus, comme me l'avait expliqué Roland au moment de la commande, pour marquer l'aspect "honoricus" de l'étage.

J'ai néanmoins laissé la pose se poursuivre...

10 février 2016.

10 février 2016.

... non sans me rendre dans la "pièce dévastée" où Roland et ses compagnons opéraient. Là, j'ai pu observer ces grilles de plus près, celle destinée à la façade Sud,... :

10 février 2016.

10 février 2016.

10 février 2016.

10 février 2016.

10 février 2016.

10 février 2016.

... celle prévue pour la fenêtre Sud-Est...

10 février 2016.

10 février 2016.

... et, dans mon ancienne chambre, celle forgée pour la fenêtre Nord-Est :

10 février 2016.

A ce stade de mes investigations, mes doutes étaient confirmés, les barreaux étaient rectangulaires alors que je les attendais en losange et les extrémités des grilles, en haut et en bas, différaient très sensiblement de celles de leurs voisines du rez-de-chaussée : plus de fleurettes imitées de Carrouges mais des piques, droites ou recourbées.

Anticipant sur mes interrogations qu'il devait lire sur mon visage, Roland m'a alors expliqué...

10 février 2016.

... que ses trois dernières grilles étaient des "grilles mobiles quadrangulaires de maîtrise avec montage à mystère et barreaux formant cadre, analogues à celles de la tour du manoir de Mebzon". Leur fixation aux oeillets fichés dans le mur devait se faire grâce à des "épinglettes". Roland insistait sur le fait qu'il y a déjà de nombreux modèles différents de grilles à la Chaslerie, toutes imitées de manoirs ou de châteaux des environs (sur ce point, je ne pouvais le démentir), de sorte que nous y disposerions, avec les nouvelles, d'un véritable "conservatoire des grilles" du secteur.

J'avoue qu'à ce stade, je demeurais très perplexe. Mais, connaissant Roland et, dans mon extrême faiblesse à son égard (bien connue des visiteurs de ce site), lui accordant volontiers le bénéfice du doute, je choisis de laisser la pose continuer :

10 février 2016.

10 février 2016.

Avant l'heure du déjeuner, je m'interrogeais encore :

10 février 2016.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 10 Février 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Logis
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En début d'après-midi, un rayon de soleil m'a permis de me rendre compte que la grille Sud avait très belle allure, manoriale en diable pour être précis :

10 février 2016.

Roland et ses compagnons s'échinaient à poser la grille Sud-Est...

10 février 2016.

10 février 2016.

... puis la grille Nord-Est :

10 février 2016.

10 février 2016.

10 février 2016.

10 février 2016.

Au final, je trouve que ces grilles rendent très bien et que, loin de gêner, leur différence avec les grilles du rez-de-chaussée rompt opportunément avec la monotonie de la façade. Les affreux linteaux de chêne du premier étage sont en partie occultés, ce qui est très heureux :

10 février 2016.

10 février 2016.

Je me déclare donc pleinement satisfait et félicite avec joie (et soulagement) Roland FORNARI et ses compagnons :

10 février 2016.

Les observateurs attentifs auront pu remarquer que, pour travailler avec Roland, il vaut mieux être barbu et arborer une queue de cheval (au pire, une casquette pour les défaillants). Les piercings à la mode maorie sont un plus, bien qu'on en connaisse de plus affirmés encore :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 11 Février 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Logis
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J'espérais profiter du soleil levant ce matin pour vous montrer les nouvelles grilles dans leur gloire. Mais c'est raté ! Outre qu'il gèle à pierre fendre, le ciel est bouché :

11 février 2016.

Voici néanmoins ce que ça donne :

11 février 2016.

11 février 2016.

11 février 2016.

11 février 2016.

Bravo PPF pour ces nouvelles grilles en fer forgé. Comme disent les djeun's, ça le fait.

Les dernières photos givre et neige étaient magnifiques.

J'adore toutes les restaurations, dont la poivrière. Seule la cour intérieure est encore un peu tristoune sans pelouse ni arbre... mais je suis sûr que vous avez un plan.

Amicalement

N.D.L.R. : Ce message d'un "ami Facebook" (résidant au Maroc où il travaille dans l'immobilier mais que je n'ai jamais rencontré "de visu") aurait dû apparaître ici sous forme de commentaire à mon compte rendu précédent. Mais j'ai préféré lui donner un statut supérieur (en termes de moteur de recherche de notre site favori) afin de pouvoir le retrouver plus facilement lorsque, plus tard, je m'y référerai. Il aborde en effet une question que je n'ai jamais traitée sur notre site favori et qui appelle de ma part une réponse circonstanciée car il s'agit d'une question très importante sur ma manière de restaurer notre manoir favori. (N.B. : Je précise que je ne vais pas répondre d'un trait mais que je complèterai progressivement ma rédaction, au moins dans les prochaines 72 heures, dans le souci de ne rien oublier ; il faudra en particulier que je retrouve les plans de Marc LECHIEN et, dans la pagaïe exceptionnelle de mes rangements actuels, je risque de ramer)

N.D.L.R. 2 (du 14 février 2016) : Les idées que j'aurais à évoquer foisonnent. Tâchons d'y mettre un peu d'ordre.

1 - Il faudrait que je commence par rappeler la forme de la cour, quadrilatère qui ne comporte pas deux côtés parallèles, du fait de la construction "à la petite semaine" des bâtiments sur cour, sans plan d'ensemble de départ ni unité autre que celle des matériaux. Importance des matériaux, des plis du terrain. Minéralitude dans la vertitude. Absence quasi-totale de somptuosité. Quoique, manorialitude.

2 - La deuxième idée serait de faire part de mon réflexe initial, le mandat à un paysagiste. Le projet de Marc LECHIEN, pour la cour comme pour le "Pournouët". Pourquoi je n'ai pas donné suite à ce projet.

3 - Les documents (?) et photos anciens. Une cour à usage agricole. Mare, canards, lapins, chèvre, chevaux, chien. Puis une cour goudronnée et engravillonnée pour un conseiller général. Rosiers, hortensias.

4 - Les contraintes de ma vision du chantier. Long terme inéluctable, la priorité aux abords, le confort et l'intendance suivront. Le phasage des opérations. Les tracteurs porteurs de boue. Les dalles stockées. Les plantations de Carole. Maladie des buis.

5 - Mes propres idées. Adrets et ubacs, ombres et ensoleillements. Climat et robinets d'arrosage. Investissements puis entretien. "La terre est basse". Des pavés, lesquels, où les trouver, comment les calepiner. Des fleurs, lesquelles, où ? Des arbres, lesquels, où ? Quelles allées, quels passages, quels usages ?

6 - Conclusion : un esprit de béguinage est-il possible, est-il tenable, soutenable ?

N.D.L.R. 3 (du 15 février 2016) : Je viens de retrouver le contrat qu'avait préparé Marc LECHIEN, en même temps qu'il me soumettait le plan de ses projets. Ce document est daté du 12 août 1991, soit six semaines à peine après mon achat de la Chaslerie. C'est dire qu'avec mon regard de l'époque, j'estimais nécessaire de ne pas tarder à aménager la cour de notre manoir favori.

En revanche, je n'arrive pas à remettre la main sur les dessins de ce paysagiste. Je vais donc suspendre cette chronique tant que je ne peux l'illustrer ainsi que je le souhaiterais.

Plus je classe mes livres...

... dans les 80 (à ce jour) boîtes de rangement en plastique que je me suis procurées, et plus je trouve qu'il est scandaleux qu'après 25 ans de restauration, je ne dispose toujous pas d'une bibliothèque digne de ce nom (air désormais connu).

J'ai néanmoins remis la main cet après-midi sur l'ouvrage suivant...

... dont le sommaire me paraît bien alléchant :

Il s'agit de l'ouvrage de référence des restaurateurs de vieilles pierres, hélas difficile à se procurer désormais. Je possède néanmoins plusieurs tomes de la même collection, achetés pour nourrir mes réflexions sur les travaux sur notre manoir favori. Je ne vais évidemment pas pouvoir mettre en ligne toutes les pages du tome consacré à la ferronnerie mais j'ai pensé qu'il pourrait être bienvenu, à toutes fins utiles, que je scanne quelques pages pertinentes en matière de ferronnerie de grilles.

D'abord sur la forme des barres mises en œuvre :

Page 18.

Extrait de la page 18.

Ensuite, je mets en ligne différentes illustrations, glanées ça et là dans cet ouvrage :

Page 30.

Page 54.

Une indication sur le montage "à mystère" :

Page 55.

Des exemples de fixation aux murs :

Page 61.

Page 61.

Page 61.

Page 61.

Et encore sur le montage "à mystère" :

Page 95.

Page 96.

Extrait de la page 96.

Page 97.

Page 98.

Importante conversation téléphonique hier soir avec mon interlocutrice normale à la D.R.A.C. de Caen. Importante, moins par le contenu que par la tonalité. J'ai en effet été très sensible à l'empathie témoignée pour l'effort de 25 ans de travaux sur un manoir parmi beaucoup d'autres, dans un monde où l'on voit, notamment par ici, une forte proportion de belles demeures partir à la dérive. Mes contraintes sont connues, pas seulement la financière, et connu également mon souci de passer, dans de bonnes conditions, le relais à la nouvelle génération.

Sur le fond, le dossier sur lequel nous attendons la réponse est sur le bureau du conservateur régional des monuments historiques, avec un long compte rendu des services qui sont entrés finement dans le détail de la question. Pour la suite, j'ai rappelé mes souhaits d'engager dès que possible la restauration des menuiseries extérieures ainsi que de fournir à mes successeurs un cadre réfléchi pour les restaurations intérieures du logis à venir ; en l'état des finances publiques, ces choses sont compliquées à organiser mais, espérons-le, pas impossibles. Enfin, j'ai fait part de mon intention d'expérimenter l'isolation thermique à l'occasion de la poursuite de la restauration de la cave et mon interlocutrice a proposé de me fournir des adresses utiles à l'échelon régional.

P.S. du 11 mars 2016 : Ma correspondante m'a adressé un courriel pour m'indiquer à qui m'adresser pour l'isolation thermique de la cave :
- rénovation thermique sur le patrimoine ancien (programmes co-développés avec le ministère de la culture) ;
- aides.

Elle me rappelle également que, la cave étant inscrite (arrêté de 1926), ces travaux devront faire l'objet d'une autorisation préalable des services des affaires culturelles.
Coup de fil de M. MAFFRE cet après-midi. Il viendra, le 30 mars prochain, réceptionner les grilles de Roland FORNARI au premier étage du logis.

Dans la foulée, nous préciserons sa mission à venir relative à la restauration intérieure du logis. Mes idées sont enfin claires :
- la cuisine sera réinstallée dans le bâtiment Nord ;
- mon bureau sera transféré au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est, actuelle chambre du cadet qui émigrera dans le fournil de la ferme ;
- mon ancienne chambre du 1er étage du logis sera restaurée, sa salle de bains avec baignoire (la 1ère de la Chaslerie, du moins sous ma gouverne) sera installée au 1er étage de la tour Nord-Est ;
- on prévoira une isolation thermique de la couverture du logis et on renforcera le sol des combles afin de pouvoir y entreposer des objets lourds comme mes archives qui pourront libérer les combles de la tour Louis XIII ;
- la chaudière sera, à ce stade (c'est-à-dire de mon vivant), maintenue dans la partie reculée du bâtiment Nord ;
- le financement de la restauration du salon du logis et de la salle dévastée de l'étage sera laissée au bon cœur (???) de mes ayants-droit, qui seront encouragés à mettre la main au porte-monnaie, mais les principes des travaux en question auront été définis par M. MAFFRE (je précise que le meilleur parti que j'entrevois pour la salle dévastée est un avenir de chambre de maître de 60 m2, avec salle-de-bains dans la tour attenante).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 24 Mars 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Plomberie-chauffage - Logis - Cave
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Sur les conseils de Mme Emeline LE NOZAHIC, mon interlocutrice normale à la D.R.A.C., j'ai rencontré hier, à Flers, M. Robin GUITTON, de l'"INHARI (structure HSD)", pour me renseigner sur les initiatives du conseil régional de Normandie en matière de rénovation énergétique.

J'envisage en effet, dans un premier temps, de faire dresser un "audit énergétique et scénario" de la cave par une entreprise conventionnée avec la Région (le coût d'un tel audit est de l'ordre de 1 000 € dont 800 couverts par la Région) :

Cet audit porterait sur trois sujets à propos desquels je manque d'infos digestes :
- la meilleure isolation thermique de la couverture ;
- la meilleure façon d'améliorer l'isolation thermique des murs (problématique chaux-chanvre que j'ai déjà évoquée ici) ;
- le meilleure combustible en termes de coût et de facilité de stockage compte tenu des caractéristiques de ce bâtiment (je pense notamment à son appentis).

J'espère qu'à l'issue de cet audit, je pourrai lancer les travaux correspondants sur la cave (comme mon "revenu fiscal de référence" est très bas, je devrais pouvoir bénéficier des meilleurs soutiens régionaux) et que, surtout, je serai devenu moins incompétent avant d'aborder dans les meilleures conditions techniques la restauration intérieure du logis.

Rare Medieval Tiles on Display Again

Cleeve Abbey re-opens after conservation work to protect 13th century tile pavement.
A new shelter allows visitors to view the detailed heraldic tiles, while also protecting them from the elements.

The new shelter to protect the tile pavement at Cleeve Abbey.

A new state-of-the-art timber shelter has been built at Cleeve Abbey in Somerset to cover and protect the rare medieval pavement. The site re-opens on Friday 25 March 2016.

The shelter allows natural daylight while ensuring no direct sunlight falls on the sensitive tiles, while a ventilation system creates a stable environment.

The tiled pavement consists of high quality heraldic tiles dating from around 1270, and is extremely rare. It is the only large-scale example of a decorated medieval monastic refectory floor in Britain.

The pavement was buried in the late 15th century, and was only rediscovered in 1876. The tiles were in remarkably good condition, thanks in part to the centuries left untouched underground. Not only are they beautiful examples of craftsmanship but they also add to our understanding of the abbey's history.

However, from the 1950s to 2000 the pavement remained fully exposed throughout the summer. Studies showed that this exposure to the elements was causing serious damage including a loss of protective glazing and deterioration of the intricate patterns in the clay.

Last year, construction began on a new timber shelter which was carefully designed to meet all the conservation criteria for the long term protection of the tiled pavement. The new shelter opens to the public official on Good Friday 2016.

Jeremy Ashbee, English Heritage's Historic Properties Curator comments:
"Cleeve Abbey is one of our national treasures - in truly beautiful surroundings, rare surviving buildings in which medieval monks met, ate and slept … The new shelter building means that the pavement is safe from the damage of sun and rain but crucially, all visitors are now able to see it and enjoy it."

Find out more about the Medieval Tile Pavement Conservation Project at Cleeve Abbey.

Details on the haraldic tiles at Cleeve Abbey.

The Cistercian abbey of Cleeve was founded in the late twelfth century, built to the strict principles of the Cistercian order in a simple, unadorned style.

Still in their original position, the tiled pavement shows the footprint of that long lost medieval building. It also reflects the importance the abbey attached to the royal patronage it enjoyed in the 13th century. The heraldry of King Henry III, his brother Richard Earl of Cornwall, King of the Romans, and the mighty earls of Gloucester all feature on the tiles. These displays of heraldry suggest a hefty endowment from noblemen and royalty, and were a way for the abbey to declare its association with its patrons to the world.

Cleeve Abbey re-opens on Friday 25 March 2016.

N.D.L.R. : Des pavés estampés à décor à l'engobe pour le sol de la future salle-à-manger du logis ?

Sur le même sujet, voir également ceci.

Sur un sujet connexe sur lequel Carole me réclame des infos, en voici.

N.D.L.R. 2 : Sur le même sujet, j'ai également trouvé ceci :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 30 Mars 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Logis
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Benoît MAFFRE est venu réceptionner les dernières grilles de Roland FORNARI :

30 mars 2016.

Il s'est déclaré très satisfait du travail de notre forgeron favori et me recommande même de faire poser une grille sur la lucarne de la façade Est, la dernière donc de la série :

30 mars 2016.

J'ai ensuite entraîné notre architecte favori dans mon bureau où nous avons parlé de la mission que je souhaite lui confier sur l'intérieur du logis.

M. MAFFRE m'a fait comprendre que cette mission serait insuffisamment rémunératrice pour qu'il s'occupe de moi dans l'immédiat.

Il faut ainsi une certaine grandeur d'âme pour continuer à avancer malgré toutes les rebuffades et contretemps que l'on doit essuyer lorsqu'on prétend restaurer un monument historique...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 1er Avril 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Ferronnerie - Logis - Ferme et son fournil
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Je suis allé hier à Pont-l'Evêque, chez MDY, prendre livraison de la cuvette de w.-c. de compétition commandée pour le fournil de la ferme. J'en ai profité pour me promener dans le show-room où j'ai vu du matériel de salle-de-bains et de cuisine haut de gamme. Il faudra que je fasse découvrir cela par Carole.

Sur le chemin du retour, j'ai fait étape au Sap, dans l'atelier de Roland FORNARI. Roland m'a montré une girouette en cours de fabrication...

31 mars 2016.

... ainsi que les barres de fer pur qu'il étire et troue à chaud pour confectionner les barreaux de grilles analogues aux dernières posées à la Chaslerie :

31 mars 2016.

Au courrier ce matin, la réponse tant attendue de la D.R.A.C. :

A première vue, l'analyse à laquelle s'est livrée la conservation régionale des monuments historiques est très approfondie et prend en compte toute la complexité du problème.

En liaison avec M. MAFFRE, mon aîné et moi allons étudier cette lettre avec la plus grande attention en vue d'appliquer, dans un esprit très positif, toutes ses recommandations.
Mon aîné me demandait hier soir quelles étaient mes priorités immédiates pour notre chantier favori. Le courrier enfin reçu de la D.R.A.C. nous conduit en effet, l'un et l'autre, à reconsidérer nos positions. Du côté du fiston, c'est assez facile puisque tout aménagement intérieur de son aile était suspendu dans l'attente de cet oracle ; le gaillard va, tout simplement, pouvoir reprendre ses discussions sur son programme de travaux avec M. MAFFRE qui dispose désormais, sinon d'un blanc-seing de la D.R.A.C., du moins, nous semble-t-il, de la confirmation d'un préjugé favorable, ce qui va suffire pour avancer.

De mon côté, je vais également reprendre l'attache de M. MAFFRE afin que, sur la base des recommandations de la D.R.A.C. et en liaison, prioritairement, avec Pascal BRESSON pour la menuiserie et Roland FORNARI (qui paraît en voie de plein rétablissement) pour la ferronnerie, il dessine très précisément les châssis des portes et fenêtres de mon lot à restaurer (la plupart sur le logis et deux autres sur le bâtiment Nord et le mur Nord). Il s'agira de disposer d'un dossier fin prêt pour permettre dans les meilleurs délais la transmission à la D.R.A.C. de demandes dûment documentées d'autorisation et de subvention. En ce qui concerne les subventions, les guichets paraissent fermés actuellement mais, par expérience, je sais qu'il faut toujours tenir au chaud un dossier qu'on peut présenter dès qu'un créneau apparaît, ce dont les occasions ne manquent jamais tant la gestion publique (j'ai toujours eu du mal à ne pas rigoler quand j'ai vu ces deux mots accolés) est, selon moi, faite d'incessants et irrépressibles stop and go.

Je me doute que j'aurai du mal à obtenir une réponse assez rapide à mes yeux de la part de M. MAFFRE, même si le fiston et moi allons nous coaliser pour conjuguer nos efforts dans l'espoir de le mobiliser. Je ne dois donc, de mon côté, pas relâcher mes pressions sur les autres fronts, même si, point déterminant, mes possibilités financières sont désormais en cours de rétrécissement rapide et inexorable.

En ce qui concerne le fournil de la ferme, la prochaine étape des réflexions concernera la kitchenette. Elle sera conditionnée par le choix d'un évier. Les éviers en pierre que j'ai vus chez MDY sont très beaux mais hors de prix. Mais je me souviens qu'il y en avait de beaucoup plus abordables chez Scandilodge où je vais donc repasser une tête lors de ma prochaine incursion à Paris. Quoi qu'il en soit, l'aménagement de la kitchenette ne présente pas une forte urgence pour moi, d'autant que ma belle-fille préfère toujours, comme elle me l'a encore montré ce week-end, s'installer dans la grande chambre en soupente du bâtiment Nord plutôt que dans le fournil de la ferme ; comme mon aîné, elle trouve cette dépendance trop éloignée du manoir.

Pour ce qui est de la cave, j'attends que le sous-traitant de M. PICAULT vienne couler la dalle définitive de l'étage ; il me semble que le béton allégé est archi-sec donc que cette intervention pourrait avoir lieu d'un jour à l'autre, au choix du maçon. Au-delà de la dalle, j'en suis toujours à essayer de m'orienter dans les marécages administratifs de la rénovation thermique, ceux de l'Ademe avec qui je poursuis mon dialogue et ceux de l'A.N.A.H. dont j'attends la reprise de contact. Je crains que les uns et les autres ne m'enquiquinent outre mesure avec leur insistance à faire effectuer les travaux par des artisans labellisés ; l'entreprise BOUSSIN m'a ainsi appris qu'elle avait présenté son dossier pour être habilitée RGE mais qu'elle attend de passer en commission, sans en connaître la date. Comme les financements de la région doivent, en l'état de la réglementation, être sollicités avant la fin de 2016, mon prurit écolo risque de disparaître rapidement, ce qui renverrait aux calendes grecques la poursuite de la restauration de cette autre dépendance.

Par voie de conséquence, la restauration, dans le bâtiment Nord, du cabinet de toilettes attenant à ma chambre mortuaire et, surtout, celle de la cuisine pourraient reprendre des couleurs dans les prochains mois. Pour ce qui concerne la cuisine, j'avoue que je ne serais pas scandalisé que Carole m'indique combien elle serait prête, de sa poche, à mettre au pot. Je précise à toutes fins utiles que je ne veux pas qu'on en rabatte, ici plus qu'ailleurs, sur la qualité (à ce sujet, je me déclare inquiet après avoir entendu, hier au dîner, ma belle-fille nous faire part de ses idées en la matière ; à l'évidence, l'on cherche à se prémunir contre les exigences réitérées du Bon-Papa et je n'aime pas trop cela ni devoir les rabâcher).
J'ai envoyé hier seulement ma demande de paiement de la subvention que m'avait accordée la D.R.A.C. il y a un an pour l'étude de diagnostic de M. MAFFRE relative aux menuiseries extérieures du manoir.

J'avais pourtant réglé les factures correspondantes il y a plus de 6 mois. Mais j'ai cru devoir attendre, par simple courtoisie, que la conservation régionale des monuments historiques émette son avis et ses recommandations, alors que rien ne m'y obligeait.

J'ai réussi à joindre M. MAFFRE par téléphone ce matin. Il va préparer le devis de son intervention de maîtrise d'œuvre complète pour la restauration des menuiseries extérieures du logis. Je sens que ça va faire mal.

Je lui ai rappelé les commandes d'études en vue de l'aménagement intérieur du logis et de l'"aile de la belle-mère".