Logis

J'ai reçu le 28, de Floriane GRIPPON, le courriel suivant :

(début de citation) :

Monsieur Fourcade, bonjour,

Nous sommes actuellement en train de travailler sur l’étude préalable concernant les interventions sur les menuiseries extérieures.

A ce titre, afin d’illustrer plus précisément nos propos, je souhaiterai savoir si vous auriez dans vos archives des cartes postales anciennes et / ou photographies (plus ou moins récentes) des manoirs implantés dans le Domfrontais, contemporains de La Chaslerie (notamment des manoirs de Loraille, la Bouëtte et du château de La Servière).

Cordialement,

Floriane Grippon
Diplômée d'Etat en Architecture - HMONP

B.MAP Sarl d’Architecture
La Brosse - 7, rue des Forges – 27320 Droisy
Tel : 02 32 30 57 97 – Port : 06 08 49 19 85

(fin de citation)

J'ai trouvé en ligne les cartes postales anciennes suivantes de Loraille à Saint-Roch-sur-Egrenne...

Loraille.

... et de la Servière à Céaucé :

La Servière.

J'ai également scanné quelques pages de l'ouvrage de Bernard DESGRIPPES, "Châteaux et manoirs du Domfrontais", édité par "Le Pays Bas-Normand", dont celles-ci sur Loraille...

Loraille.

Loraille.

... et sur La Bouëtte à Saint-Roch sur-Egrenne...

La Bouëtte.

La Bouëtte.

... sur la Servière à Céaucé...

La Servière.

... mais aussi sur d'autres manoirs qui, à première vue, me paraissent intéressants pour l'étude en question, comme Chaponnais à Domfront (qui donne vraisemblablement une idée de ce qu'ont pu être les lucarnes du logis de la Chaslerie avant l'incendie de 1884)...

Chaponnais.

Chaponnais.

... du Bois-Frican...

Le Bois-Frican.

Le Bois-Frican.

... du Bois-Vezin...

Le Bois-Vezin.

Le Bois-Vezin.

... de la Grande Pierre (appartenant actuellement, à ma connaissance, à notre ami François POUGHEOL, architecte du patrimoine)...

La Grande Pierre.

La Grande Pierre.

... et de la Boufferie à Céaucé...

La Boufferie.

La Boufferie.

... du logis des Bordeaux à Lonlay-l'Abbaye...

Le logis des Bordeaux.

Le logis des Bordeaux.

... la Martinière...

La Matinière.

La Matinière.

et Rançon (autre exemple de lucarne) à Rouellé...

Rançon.

Rançon.

... les pavillons d'entrée de la Bérardière (notamment l'ancien)...

La Bérardière.

La Bérardière.

La Bérardière.

... et la Maigrère à Saint-Bômer-les-Forges...

La Maigrère.

La Maigrère.

La Maigrère.

... Boudé à Saint-Gilles-des-Marais...

Boudé.

Boudé.

Boudé.

... la Goulvendière à Mantilly...

La Goulvendière.

La Goulvendière.

... la Guérinière...

La Guérinière.

La Guérinière.

... et la Vente à Passais-la-Conception...

La Vente.

... la Bonnelière...

La Bonnelière.

La Bonnelière.

La Bonnelière.

... la Vaidière...

La Vaidière.

... et la Véronnière à Saint-Mars-d'Egrenne :

La Vaironnière.

Le tirage-papier de ces photos n'étant pas très clair, Bernard DESGRIPPES passera demain en début d'après-midi à la Chaslerie pour me prêter ses originaux afin que je scanne ceux qui seront utiles à Floriane GRIPON. Bien entendu, si des membres du fan-club ont d'autres photos, qu'ils n'hésitent pas à nous les prêter afin qu'on les mette également en ligne.

Pour conclure, une observation : dans un rayon de 20 km autour de Domfront, Bernard DESGRIPPES a recensé une centaine de manoirs. Or une proportion infime de ceux-ci est protégée au titre de la législation sur les monuments historiques. Je m'en suis aperçu très récemment, alors que j'étudiais si cette richesse patrimoniale pourrait être invoquée dans le cadre d'un probable futur recours contentieux contre l'implantation d'éoliennes. Renseignement pris, il semble que les propriétaires de tous ces monuments répugnent à passer sous les fourches caudines de l'administration. Je n'imaginais pas que la phobie administrative atteignait un tel niveau. Dommage pour la pérennité de ces monuments à mon avis.
Bernard DESGRIPPES m'a ouvert ses trésors de cartes postales anciennes.

Parmi les dix relatives à Chaponnais, deux me semblent particulièrement intéressantes pour illustrer l'étude préalable de M. MAFFRE :

Chaponnais.

Chaponnais.

Celles qui montrent les lucarnes de pierres sont également à garder en mémoire :

Chaponnais.

Chaponnais.

Chaponnais.

Chaponnais.

Chaponnais.

Enfin, dans le lot, il y a celles-ci :

Chaponnais.

Chaponnais.

Chaponnais.

Benoît MAFFRE
rédigé le Vendredi 11 Septembre 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère"
3
Objet : 61 - La Chaslerie - Etude sur les menuiseries (et les façades)‏

À : Pierre-Paul Fourcade, Thibaud Fourcade
Cc : Floriane Grippon

Messieurs, bonsoir,

Vous allez recevoir le lien pour télécharger l'étude citée en objet, à titre provisoire, pour avis.

Plusieurs éléments sont à prendre en compte :
- Cette étude nous a pris beaucoup plus de temps que prévu en raison des recherches et de la critique d'authenticité sur l'ensemble.
- Le logis reste un peu frustrant car il ne change quasiment pas ...
- Mais nous avons fait beaucoup d'essais sur l'aile Ouest pour arriver à une solution pas tout à fait aboutie mais assez radicale avec modification des ouvertures.

J'espère que l'ensemble nous permettra d'avancer sur tous les projets en cours, notamment vis à vis de la DRAC.

Nous pourrons prendre un petit moment pour en parler lundi, au moins avec Pierre-Paul.

Bon week-end.

Benoît Maffre
Architecte du patrimoine, DPLG
Gérant

B.MAP Sarl d’Architecture
La Brosse - 7, rue des Forges – 27320 Droisy
Tel : 02 32 30 57 97 – Port : 06 08 49 19 85

N.D.L.R. : J'ai reçu ce soir cette étude préalable. Il s'agit incontestablement d'un travail très important dont je remercie Benoît MAFFRE et Floriane GRIPPON.

Je vais scanner ce document et le mettrai en ligne, sous forme d'un premier commentaire à ce message.

Dans un second jeu de commentaires, je ferai part de mes réactions et demandes de correction.

De 13 h 30 à 19 heures passées, j'ai battu la campagne et pris plus de 160 photos des manoirs du Domfrontais. Je voulais en effet fournir demain matin à M. MAFFRE une documentation complète sur les linteaux des fenêtres du premier étage de ces manoirs, afin de lui permettre de reconsidérer si possible ses premières appréciations sur les linteaux de bois des fenêtres de la Chaslerie.

Cela va me prendre pas mal de temps de mettre en ligne et de commenter ces photos. Je vous livre donc ma conclusion : sur les plus beaux manoirs du Domfrontais, les linteaux des fenêtres du premier étage sont le plus souvent en pierre ; quand ils sont en bois, soit c'est carrément le bois des sablières (comme au manoir du Creux à Beaulandais), soit ce sont des pièces de bois indépendantes des sablières mais alors, le plus souvent, il s'agit de bricolages postérieurs à une modification de la charpente.

A mon avis, c'est bien cette dernière hypothèse qui s'est réalisée à la Chaslerie. Je rejoins sur ce point l'opinion de Nicolas GAUTIER qui, lui, se basait principalement sur le fait que, postérieurement à l'incendie de 1884, le faîtage du logis de la Chaslerie avait été abaissé d'une soixantaine de centimètres, ainsi que cela est incontestable pour qui veut bien observer le double jet d'eau, ainsi que les deux appareillages de pierres sur les flancs de la souche de la cheminée centrale du logis :

13 septembre 2015.

Pour préparer mon étude sur les linteaux des fenêtres du 1er étage des manoirs du Domfrontais, il m'a semblé que le plus simple était de suivre l'ordre de présentation de ces bâtiments dans l'ouvrage de Bernard DESGRIPPES, "Châteaux et manoirs du Domfrontais", édité par "Le Pays Bas-Normand". Je me suis attaché à aller prendre des photos de tous ceux qui, à première vue en feuilletant cet ouvrage, me paraissaient présenter un quelconque intérêt pour ce sujet.

N.B. : J'ai pu commettre des erreurs dans mes commentaires sous les photos suivantes. Le cas échéant, prière de me les signaler pour correction.

Le Bois-Frican à Céaucé :

Le Bois-Frican.

Le Bois-Frican.

Le Bois Frican.

(linteaux de bois)

Le Bois Frican.

Le Bois-Vezin à Céaucé :

Le Bois-Vezin.

Le Bois-Vezin.

Le Bois Vezin.

Le Bois Vezin.

Le Bois Vezin.

(linteau de pierre)

Le Bois Vezin.

Le Bois Vezin.

Le Bois Vezin.

Le Bois Vezin.

Le Bois Vezin.

Le Bois Vezin.

(linteau de pierre)

Le Bois Vezin.

(linteau de pierre)

Le Bois Vezin.

Le Bois Vezin.

(linteau de pierre)

Le Bois Vezin.

Le Bois Vezin.

(linteau de pierre)

Le Bois Vezin.

Le Bois Vezin.

(linteaux de bois sous la sablière)

Le Bois Vezin.

La Boufferie à Céaucé :

La Boufferie.

La Boufferie.

La Boufferie.

La Boufferie.

La Boufferie.

(linteau de pierre)

La Boufferie.

(linteau de bois)

La Boufferie.

La Boufferie.

La Boufferie.

Les Brosses à Céaucé (actuellement en vente) :

Les Brosses.

Les Brosses.

Les Brosses.

Les Brosses.

(mince linteau de bois)

Les Brosses.

Les Brosses.

(linteaux de pierre)

Les Brosses.

Les Brosses.

(minces linteaux de bois)

La Grande Pierre à Céaucé (appartenant actuellement, à ma connaissance, à notre ami François POUGHEOL, architecte du patrimoine) :

La Grande Pierre.

La Grande Pierre.

La Grande Pierre.

La Grande Pierre.

(linteaux de pierre)

La Grande Pierre.

(linteau de bois)

La Jaenière à Céaucé :

La Jaenière.

La Jaenière.

(linteaux de bois)

La Servière à Céaucé :

La Servière.

La Servière.

La Servière.

La Servière.

(le fameux fronton, analogue à celui de la Chaslerie ; celui-ci surmonte une ancienne porte transformée en fenêtre)

La Servière.

La Servière.

La Servière.

(linteau de pierre)

La Servière.

(sablière de bois en linteau)

La Servière.

(sablière de bois en linteau)

La Servière.

(linteau de pierre)

La Teillaie à Céaucé :

La Teillaie.

La Teillaie.

La Teillaie.

La Teillaie.

(linteau de bois)

La Teillaie.

La Teillaie.

(sablière de bois en linteau)

La Teillaie.

(sablière de bois en linteau)

La Teillaie.

La Teillaie.

La Foucherie à La Haute-Chapelle :

La Foucherie.

La Foucherie.

La Foucherie.

(sablière de bois en linteau)

Le logis des Bordeaux à Lonlay-l'Abbaye :

Le logis des Bordeaux.

(linteaux de pierre)

Le logis des Bordeaux.

La Martinière à Rouellé :

La Martinière.

La Martinière.

La Martinière.

(linteau de bois sur ouverture modifiée)

La Martinière.

(linteau de pierre)

La Métairie à Rouellé :

La Métaierie.

La Métairie.

La Métairie.

La Métairie.

La Métairie.

La Métairie.

La Métairie.

Rançon à Rouellé :

Rançon.

Rançon.

Rançon.

(linteaux de pierre)

Rançon.

(linteaux de pierre)

Rançon.

Rançon.

(sablière de bois en linteau)

La Bérardière à Saint-Bômer-les-Forges :

La Bérardière.

La Bérardière.

La Bérardière.

La Bérardière.

La Bérardière.

(sablière de bois en linteau)

La Bérardière.

(sablière de bois en linteau)

La Bérardière.

(sablière de bois en linteau)

La Bérardière.

(linteau de pierre)

La Bérardière.

La Bérardière.

(sablière de bois en linteau)

La Bérardière.

(linteau de pierre)

La Bérardière.

(linteau de pierre)

La Bérardière.

La Bérardière.

La Bérardière.

La Bérardière.

La Bérardière.

La Bérardière.

La Bérardière.

La Bérardière.

La Bérardière.

(linteau de bois)

La Maigrère à Saint-Bômer-les-Forges :

La Maigrère.

La Maigrère.

La Maigrère.

La Maigrère.

La Maigrère.

La Maigrère.

La Maigrère.

(linteaux de pierre ou de bois)

La Maigrère.

La Maigrère.

La Maigrère.

La Maigrère.

(linteaux de pierre)

La Nocherie à Saint-Bômer-les-Forges :

La Nocherie.

La Nocherie.

La Nocherie.

La Nocherie.

(linteau de pierre)

La Nocherie.

(sablière de bois en linteau)

Boudé à Saint-Gilles-des-Marais :

Boudé.

Boudé.

(linteaux de pierre)

Boudé.

Le Creux à Beaulandais :

Le Creux.

12 septembre 2015,Le Creux.

12 septembre 2015,Le Creux.

(sablière de bois en linteau sur ce manoir très remanié)

12 septembre 2015,Le Creux.

(sablière de bois en linteau)

Dompierre à Mantilly :

Dompierre.

Dompierre.

Dompierre.

Dompierre.

(étroit linteau de bois)

Dompierre.

(étroit linteau de bois)

Dompierre.

La Frénouze à Mantilly :

La Frénouze.

La Frénouze.

(linteaux de pierre)

La Frénouze.

La Goulvendière à Mantilly :

La Goulvendière.

La Goulvendière.

La Goulvendière.

La Goulvendière.

La Goulvendière.

La Goulvendière.

La Goulvendière.

La Goulvendière.

(linteau de pierre)

La Goulvendière.

La Guérinière à Passais-le-Conception :

La Guérinière.

La Guérinière.

La Guérinière.

La Guérinière.

(très beau linteau de pierre)

La Guérinière.

La Guérinière.

La Guérinière.

(très beau linteau de pierre)

La Guérinière.

La Guillaumée à Passais-la-Conception :

La Guillaumée.

La Vente à Passais-la-Conception :

La Vente.

La Vente.

La Vente.

La Vente.

(linteaux de pierre)

La Drodaie à Passais-la-Conception :

La Drodaie.

La Drodaie.

La Drodaie.

La Drodaie.

(linteau de pierre)

La Poulardière à Passais-la-Conception :

La Poulardière.

La Poulardière.

La Poulardière.

(linteaux de bois sous sablière)

La Bonnelière à Saint-Mars-d'Egrenne :

La Bonnelière.

La Bonnelière.

La Bonnelière.

La Bonnelière.

La Bonnelière.

(étroits linteaux de bois sous sablière)

La Bonnelière.

La Jostière à Saint-Mars-d'Egrenne :

La Jostière.

La Jostière.

La Jostière.

La Jostière.

(étroit linteau de bois sous sablière)

La Vaidière à Saint-Mars-d'Egrenne :

La Vaidière.

La Vaidière.

(gros linteaux de bois sur ce bâtiment très remanié ; mais on doute, malgré le panneau, qu'il s'agisse de la Vaidière))

La Vaidière.

La Véronnière à Saint-Mars-d'Egrenne :

La Véronnière.

La Bouëtte à Saint-Roch-sur-Egrenne :

La Bouëtte.

La Bouëtte.

La Bouëtte.

La Bouëtte.

La Bouëtte.

(fronton analogue à celui de la Chaslerie)

La Bouëtte.

(linteau de bois)

Loraille à Saint-Roch-sur-Egrenne :

Loraille.

Loraille.

Loraille.

Loraille.

(linteaux de bois)

Loraille.

Loraille.

(fronton analogue à celui de la Chaslerie, hélas dissimulé par des palmiers)

Loraille.

(minces linteaux de bois sous sablière)
L'ambiance était à la bonne humeur lundi matin.

D'abotd, M. MAFFRE et Floriane GRIPPON sont montés à mon bureau recueillir mes impressions sur leur étude préalable. Je leur ai dit que j'opposais mon veto à l'oubli ou à la suppression des grilles sur la façade Ouest de l'"aile de la belle-mère" et que je m'interrogeais sur la dimension des vitres des fenêtres de cette aile. J'ai signalé quelques erreurs, selon moi, dans leur rapport qu'il y aurait lieu de modifier et dont je leur fournirai la liste complète par courriel. Ils m'écoutaient un peu inquiets. Puis j'ai dit que, de façon générale, leur étude me paraissait de qualité très remarquable et témoignait d'un très grand sérieux dont je les félicitais. Et là j'ai vu le visage de Floriane se fendre d'un grand sourire et celui de M. MAFFRE se détendre de satisfaction.

Puis ils ont commencé à tout mesurer dans mon bureau, des dimensions des solives jusqu'à celles des moulures des boiseries. Ces cotes leur serviront à compléter le projet d'aménagement intérieur qu'ils préparent pour le fiston.

Enfin, nous sommes tous montés dans les échafaudages du colombier et la réunion s'est très bien passée. A la descente, M. MAFFRE et moi nous sommes félicités du très bon état d'esprit de Franck LIEGEAS, toujours prêt à proposer des solutions sérieuses aux problèmes que nous relevons. De notre point de vue, ce garçon est tout à fait apte à prendre la succession de son beau-père dès que celui-ci voudra bien passer la main.

Voici quelques photos de la réunion de chantier :

M. MAFFRE a pris les mesures des lucarnes que Floriane notait :

14 septembre 2015.

14 septembre 2015.

14 septembre 2015.

M. MAFFRE a demandé la correction d'une erreur dans la découpe du plomb, qui nuirait à l'étanchéité du bas de la fenêtre des lucarnes (à l'angle, là où il y a un truc vert) :

14 septembre 2015.

Christopher a fait disparaître les ardoises posées la veille contre la lucarne car le démarrage était raté, me dit-il :

14 septembre 2015.

A l'étage au-dessus, M. MAFFRE s'est dit globalement très satisfait du démarrage de la pose des tuiles, à l'angle d'un arêtier et au niveau des coyaux, c'est-à-dire là où il est le plus difficile de tourner harmonieusement les pureaux. Il a cependant formulé quelques demandes d'amélioration (qui rejoignent mes propres impressions) :

14 septembre 2015.

Enfin, en redescendant, voici la sablière extérieur basse vue du dessous ; on remarque, juste sous le larmier d'ardoises "Armen" de 1 cm d'épaisseur, la nouvelle pièce de bois en "L" qui a permis, malgré l'ajout de l'isolation, de maintenir un coyautage :

14 septembre 2015.

A propos de son projet d'étude préalable sur les menuiseries extérieures de la Chaslerie, M. MAFFRE m'a envoyé hier le courriel suivant :

(début de citation)

M. Fourcade, bonjour,

(...)

Je vous propose les ajustements suivants :
- nuancer la question du dérasement du logis
- rajouter les portes barrées
- traiter une variante avec grilles sur l'extérieure de l'aile Ouest
- revoir la nouvelle porte sur cour de l'aile Ouest
- évaluer le coût des menuiseries
Concernant ce dernier point, nous avons des devis de M. Bresson datés de 2014 et nos propres références pour arriver à une estimation au stade de l'étude.

J'espère que ces éléments vous conviendront afin de pouvoir finaliser cette première étape.

Bien cordialement.

(fin de citation)

Voici de très larges extraits du courriel que je lui ai adressé aujourd'hui en retour pour lui faire part de mes demandes de corrections à son étude préalable. Ce document complète les précédents messages que j'avais mis en ligne ici sur le même sujet :

(début de citation)

Bonjour !

Je réponds à votre courriel en vous communiquant mes remarques sur votre projet.

Je passe en revue les pages du rapport dans l'ordre. Pour vous aider à vous y retrouver, je note de A à E mes remarques : A peu important, E très important.

Page 6/54 :
C : 2ème paragraphe : on ne sait pas si la noblesse des LEDIN ne remonte qu'à Henri IV ; eux prétendaient qu'elle était bien antérieure puisque, d'après un vitrail de l'église St-Symphorien du château de Domfront, vitrail encore répertorié au XIXème siècle, ils avaient été autorisés dès 1382 à apposer leurs armes sur celles de la ville. Le fait est qu'après les guerres de religion, l'Etat était désorganisé, de sorte que le Roi attribuait des lettres patentes "à double visage", accordant la noblesse à certains tout en la confirmant, en tant que de besoin, à d'autres dont les preuves avaient été perdues.
(...)

Page 9/54 :
C - Dommage que le dessin en couleur n'intègre pas la ferme, son fournil et la cave qui sont également inscrits depuis 1926...

Page 12/54 :
C - 3ème ligne du texte : erreur de matériaux : les moellons sont en grès (éventuellement schisteux), les piédroits et chaînes d'angle sont en granit.

Page 14/54 :
D - En fin de 1ère moitié de la page, vous écrivez que la majorité des baies de la façade sur jardin conserve des œillets de fixation. Faux, c'est la totalité, de même que la fenêtre de la façade Sud du logis ainsi que, dans la cour, au 1er étage, les 3 fenêtres de droite (pas les deux de gauche, percées au XVIIIème). En outre, les deux fenêtres de droite au rez-de-chaussée du logis côté cour conservent les cicatrices d'anciens œillets. Ceci prouve que la cour n'était pas fermée à l'origine.

Page 17/54 :
C - Même remarque sur les matériaux que page 12/54.

Page 18/54 :
B - Menuiseries, texte juste avant les photos : elles de datent pas de la fin du XXème siècle mais des années 1960.

Page 22/54 :
C - 1er paragraphe : Matériaux : grès schisteux, pas schiste.
C - La lucarne engagée maçonnée est une fantaisie créée vers 1970. A mes yeux, une m(...) qui ne correspond à rien. Mes prédécesseurs immédiats en étaient fiers puisqu'elle illustre l'article sur la Chaslerie du bouquin de la "Sélection du Reader's Digest" sur les plus beaux manoirs de France.

Page 23/54 :
(...)
B - Milieu de page - La porte de mon bureau est bien de réemploi. Elle a été posée là vers 1970 par la femme de mon vendeur qui faisait de la brocante.

Dessin 03 :
C - Vous avez oublié les épis de faîtage du dôme d'entrée.

Dessin 04 :
B - Il pourrait être intéressant de faire figurer que 4 des linteaux de l'étage sont en bois.
Sur ce sujet et sur vos commentaires dans le texte, voir : http://www.chaslerie.fr/message.php?id=18852
et http://www.chaslerie.fr/message.php?id=18854

Dessin 08 :
D - Oubli des grilles.
D - Le houteau de droite, ajouté dans un second temps, est plus volumineux que ceux qui, à gauche, ont remplacé des vasistas.

Page 25/54 :
D - Vous connaissez mes réserves sur votre formulation à mes yeux trop définitive à propos des lintaux des fenêtres du 1er étage du logis.

Page 26/54 :
A - Je n'ai pas le souvenir qu'il ait été "précédemment au cours de cette étude" question du manoir de la Bouëtte.

Page 29/54 :
(...)
A - 6ème ligne du même paragraphe : parler du "manoir de la Servière" et non du château.
D - Fin du 2ème paragraphe : Je m'inscris en faux. Il y a 3 éléments qui confortent l'hypothèse d'une surélévation de la porte d'entrée sous Louis XIV ou Louis XV :
- le fait que, dans l'entrée du logis, on voit bien les cicatrices de la maçonnerie, notamment à l'angle entre la façade et la cloison vers le salon ;
- la présence de la petite porte d'accès à la salle-à-manger ;
- sur la vieille photo montrant l'enduit extérieur à damiers, la trace d'un enduit sans damiers
B - Je pense que cette porte a été mise là vers 1960, quand le père de mon vendeur a entrepris ses travaux sur le logis et l'aile de la belle-mère. 1975, ce serait son fils ; mais celui-ci n'est guère intervenu que sur la tour Louis XIII et le bâtiment Nord.

Page 30/24 :
B - En légende des photos, même remarque sur 1975/1960.
B - Avant-dernier paragraphe, je n'aime pas le "supposée" qui met en doute ma parole. Vous pouvez retrouver sur notre site favori une photo de la découverte d'une embrasure de fenêtre en granit, ouvrant vers l'arrière-cour. En outre, je ne parlerais pas de la fin du XVIIIème (car Louis-Marie de VASSY délaissait la Chaslerie, y laissant un fermier, le fameux GOUPIL, seul maître à bord) mais du milieu du XVIIIème (le dernier LEDIN, beau-père de VASSY, étant fortuné et sur place, donc en mesure de faire abattre le retour en équerre et harmoniser les ouvertures de la façade).

Page 31/54 :
E - Fin du 2ème paragraphe : Si aucun élément tangible (en l'absence d'une étude fine des maçonneries des sablières et du haut des murs de façade ou de l'escalier, à laquelle vous n'avez pas procédé) ne vous permet de confirmer l'hypothèse du dérasement, il me semblerait honnête d'ajouter qu'aucun ne permet non plus de l'infirmer. Or nous avons 3 preuves de l'abaissement du faîtage du logis :
- le double jet d'eau ;
- le double appareil de maçonnerie sur les flancs de la souche de cheminée (particulièrement visible sur une ancienne carte postale, de peu postérieure à l'incendie ; voir Photothèque) ;
- la gravure antérieure à l'incendie (mais celle-ci montre une lucarne riquiquie, ce qui pourrait être gênant pour la suite...).
B - Juste avant la photo : il ne s'agit pas d'une carte postale mais d'une photo incluse dans le dossier de classement et conservée à la CNMH.

Page 32/54 :
B - Milieu de page : c'est moi qui ai restitué la lucarne au 1er semestre 2007, sous le contrôle de M. RONSSERAY (voir Photothèque, mur de terrasse).

Page 33/54 :
(...)
B - Les fleurs de la grille sur cour ont été restituées par Roland FORNARI sur le modèle de celles de Carrouges. A la Chaslerie, elles avaient disparu mais il en restait les trous de fixation. Cette grille a également été restaurée, elle était un peu incomplète et de guingois. Toutes les grilles du logis sont en effet démontables, vous pouvez être affirmatif. Pas celles de l'aile de la belle-mère ni celles du bâtiment Nord qui sont toutes fixes.

Dessin 09 :
C - Vous pouvez être affirmatif et enlever "hypothèse" en orange.

Page 34/54 :
C - Les linteaux arrondis sont certainement d'une bonne génération antérieurs à la Révolution (voir commentaire précédent sur le dernier LEDIN).

(...)
Page 37/54 :
B - Fin du 1er paragraphe : "l'une remaniée et les deux autres disparues". Soyons précis.
B - Fin du dernier paragraphe : Juste avant les travaux de 2014, j'ai substitué de la pierre à la brique et réduit les dimensions de l'ouverture antérieure, tant en largeur qu'en hauteur.

Dessin 11 :
C - Il faut supprimer le conduit de cheminée proche de la tour Louis XIII qui n'a encore jamais existé ; par ailleurs, vous pouvez montrer que la fenêtre de droite au 1er des écuries a vu sa largeur réduite.

Page 41/54 :
B - 1er paragraphe : je me suis déjà exprimé sur le fronton de granit de la lucarne (voir plus haut).
B - 2ème paragraphe :
- vous pouvez enlever le "?"
(...)

Page 44/54 :
C - 2ème paragraphe : l'ancienne porte du logis a été restaurée par mes soins conformément à l'original, au jet d'eau nécessaire près qui a été ajouté.

Page 46/54 :
(...)
B - Aile Nord : il y a aussi la porte de la chaufferie à refaire (comme vous l'écrivez par la suite).

Page 47/54 :
A - (...) Vous n'évoquez pas ici les volets intérieurs, ils n'apparaissent que dans le descriptif suivant.

Page 48/54 :
A - A propos du calfeutrement, partout où vous en parlez, vous écrivez "y compris compris-bande". Késako ?

Page 49/54 :
C - Porte de mon bureau : j'aimerais bien un judas avec grille...

Page 50/54 :
B - A propos des anciennes écuries, vous parlez de clous cuivre. Quid de l'inox cannelé, comme sur le colombier ?

Page 51/54 :
C - A l'occasion de la transformation de la porte actuelle S-E en fenêtre, le linteau doit être arrondi (idem sur le dessin correspondant).

Page 52/54 :
D - Problématique des portes barrées, ici et ailleurs. Je vous l'ai signalée verbalement et sur http://www.chaslerie.fr/message.php?id=18847

Dessin 14 :
A - Il est légendé "Hypothèse 2" mais je ne vois pas de différence avec l'hypothèse 1 du dessin 13...
Idem dessins 16 et 15...

Dessin 17 :
D - Grandes vitres ???
B - Linteau de la fenêtre de gauche (déjà signalé)
C - Doute sur la fonctionnalité d'un conduit sous le vent de la tour Louis XIII...

Dessin 18 :
E - Grilles partout au rez-de-chaussée !
D - Grandes vitres ???

Dessin 19 :
C - Oubli des grilles existantes. Houteau de droite plus grand (déjà rappelé).

Dessin 20 :
B - La crémone ne doit-elle pas être au niveau d'un petit bois ?


Pour le reste, travail très remarquable. Grand bravo !

Cordialement,

PPF

(fin de citation)
M. MAFFRE m'a transmis hier la version définitive de son étude préalable sur les menuiseries extérieures de la Chaslerie.

J'ai déjà dit tout le bien que je pensais de son avant-projet. Cela ne me rend que plus attentif à voir si l'architecte a suffisamment tenu compte des remarques que j'ai pris la peine de formuler.

A première vue, tel ne semble pas le cas. En particulier, le respect du caractère de maison-forte m'apparaît insuffisant en raison, principalement, des grilles dessinées sur la façade Ouest des écuries, sous-calibrées à mon goût. Je regarderai cela plus précisément au cours de la nuit prochaine.

J'aurai, je l'espère, l'occasion de faire valoir mes vues lors de l'instruction du dossier.

Voici néanmoins ce document, dont j'ai toutefois retiré les six dernières pages, qui donnent des informations sur le coût des travaux recommandés.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 25 Septembre 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Logis
0
Roland FORNARI me promet de me livrer d'ici une semaine les pentures nécessaires pour les portes que M. BRESSON doit poser dans l'entrée du logis.

Roland devrait en profiter pour reprendre les mesures de trois fenêtres du 1er étage du logis en vue d'en livrer les grilles "avant la fin de l'exercice fiscal". Je rappelle que ce travail était prévu dans le cadre du "programme 2014" mais que, comme l'on sait, j'ai dû m'armer de patience.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 26 Septembre 2015
Journal du chantier - Menuiserie - Logis - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre !
4
J'ai assisté en fin d'après-midi à la fin de la vente aux enchères du mobilier du manoir de la Raterie à Domfront. J'ai ainsi appris que la propriétaire, Me GUESDON, avocate, est décédée il y a environ six mois. Apparemment, les héritiers ne se sont pas mis d'accord pour le partage, de sorte que de très nombreux lots auront été dispersés à vil prix.

26 septembre 2015.

Je n'ai pas enchéri, ne serait-ce que parce que les quelques meubles qui avaient attiré mon regard étaient convoités par mon ami Jean LEMARIE et que je n'ai pas voulu lui ôter le pain de la bouche.

Jean m'a offert une gravure en épreuve d'artiste signée et dédicacée à un M. GUESDON, représentant notre manoir favori (une vue postérieure à l'incendie, sous un angle qui ne nous apprend rien que nous ne sachions déjà grâce à des cartes postales anciennes).

28 septembre 2015.

28 septembre 2015.

Il me semble que je suis déjà le propriétaire d'un tirage de cette gravure, dont je devrai faire nettoyer cet exemplaire. Comme cela, à terme, chacun de mes fils en aura un tirage propre.

Je suis parti lorsque les enchères commencaient pour des boiseries Louis XV modifiées au XIXème siècle et qui se trouvent au 1er étage d'une dépendance de la Raterie. Jean, que, de retour à la Chaslerie, j'ai appelé alors qu'il était encore sur place, m'a dit que ce lot, dont un panneau au moins est atteint par la mérule, a été acquis pour moins de 1 000 € par un marchand. Il va essayer de me le rattraper. Je lui ai indiqué ma limite. J'ai donc raté l'occasion d'une bonne affaire, même si je ne sais pas trop où je pourrais installer ces boiseries au cas où l'intervention de Jean serait couronnée de succès.

Enfin, j'imagine que la Raterie sera bientôt à vendre. D'importants travaux seront à prévoir mais l'endroit a beaucoup de charme. Avis aux amateurs !

P.S. du 27 septembre 2015 : Jean a réussi à me rattraper ces boiseries. Je tâcherai d'aller assister au démontage qu'il m'a proposé d'effectuer (puis d'en rendre compte sur notre site favori). De même que le remontage, d'ailleurs. Je penserais à la chambre du 1er étage du colombier. Mais le sol en est en ciment, le chauffage n'y existe pas et il faudrait statuer sur le sort de sa cheminée existante. On va donc se donner le temps de la réflexion, sous le contrôle, je l'espère, de Benoît MAFFRE, notre architecte favori.

Hier soir, au concert à Lonlay, j'ai appris que la Raterie serait bien mise en vente, comme je l'avais imaginé. Le prix en serait raisonnable, de l'ordre de 200 000 €. Avis aux amateurs (bis) !

P.S. 2 : Selon un autre écho, la Raterie aurait déjà été vendue. A un couple d'antiquaires de Bagnoles qui envisageraient d'y ouvrir des chambres d'hôtes.

Ceci recoupe d'ailleurs une réflexion que m'avait faite l'un de ces deux antiquaires lorsque je lui ai acheté une collection de gros bouquins dernièrement. Il m'avait demandé si une vieille gravure représentant la Chaslerie m'intéresserait. J'avais compris qu'il s'agissait de celle que j'avais vue, il y a quelques années, dans l'antichambre du cabinet de Me GUESDON. Ce doit être celle-là même que Jean m'a offerte hier.

P.S. 3 : Cette histoire me turlupinait : pourquoi des antiquaires achetant la Raterie auraient-ils laissé celle-ci se faire dépouiller de telles boiseries ? En cette fin d'après-midi de dimanche, je suis donc allé le leur demander à leur magasin (où j'ai vu une belle armoire bressane à vendre pour une bouchée de pain).

En réalité, ils ont acheté une propriété à Tessé-la-Madeleine (ancienne propriété LAURENS) pour y développer une activité de réceptions de mariage mais ne se sont nullement intéressés à la Raterie. Celle-ci n'aurait donc pas encore été vendue, si tant est qu'elle soit déjà à vendre. Il faudra se renseigner auprès de l'office notarial de Domfront.

Quant à la gravure dont j'avais gardé le souvenir, ce n'était pas celle de la Raterie mais une autre, avec un lot de vieux documents sur notre manoir favori. Je place donc, désormais, ces objets dans mon collimateur. A suivre.

P.S. 4 du 28 septembre 2015 : Renseignement pris auprès de l'office notarial de Domfront, le manoir de la Raterie n'est pas à vendre. Mon interlocutrice me dit que, s'il l'est, "il y aura de la publicité", ce qui m'incite à rester à l'affût des nouvelles le concernant, que je répercuterais bien entendu sur notre site favori.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 29 Septembre 2015
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis - Aile "de la belle-mère"
1
Tôt ce matin, Jean LEMARIE, son fils Joseph et ses deux employés ont livré l'auge achetée dernièrement. Igor et le "Valtra" ont aidé à la décharger :

29 septembre 2015.

29 septembre 2015.

29 septembre 2015.

J'ai profité de la présence de tous ces athlètes de haut niveau pour leur demander d'enlever le "Godin Colonial" de mon bureau...

29 septembre 2015.

29 septembre 2015.

... et de le déposer dans le fournil de la ferme où il restera à le raccorder à la gaine de sortie des fumées :

29 septembre 2015.

De même, ils m'ont débarrassé d'un vieux canapé-lit hérité de ma mère et que je stockais sous la charretterie, pour le plus grand plaisir des souris et de divers volatiles.

Après quoi nous nous sommes rendus à la Raterie où ces jeune gens ont démonté les boiseries vendues dimanche :

29 septembre 2015.

29 septembre 2015.

29 septembre 2015.

29 septembre 2015.

29 septembre 2015.

J'en ai profité pour regarder mon achat de plus près...

29 septembre 2015.

... et pour en mesurer la hauteur, soit 2,87 m environ, ce que j'aurais évidemment dû faire plus tôt.

Restera donc ouverte la question du choix de la pièce où ces boiseries, une fois restaurées et adaptées, pourront être réinstallées :
- au 1er étage du colombier, mais la hauteur sous plafond n'y est que de 2,60 m,
- dans l'une des tours du logis (au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est, la hauteur sous plafond dépasse 3,65 m, ce qui obligerait sans doute à prévoir un faux plafond),
- dans l'ancienne cuisine du bâtiment Nord, mais la hauteur sous plafond y est de 2,55 m,
- ou bien carrément dans notre salle-à-manger à Paris où l'on dispose de 3 m de hauteur mais où il faudrait prévoir de nouveaux panneaux puisqu'on n'en a récolté que 14 m de long environ à la Raterie.

Nous aurons le temps d'y réfléchir puisque, après le traitement qu'il leur a fait subir cet après-midi, Jean estime qu'il faudra une bonne année à ces panneaux pour sécher avant que ses employés n'y travaillent de nouveau.

En effet, l'équipe de Jean a retiré les clous de ces panneaux...

29 septembre 2015.

29 septembre 2015.

29 septembre 2015.

... les a brossés vigoureusement à l'ammoniac...

29 septembre 2015.

29 septembre 2015.

... avant de les rincer à grande eau...

29 septembre 2015.

29 septembre 2015.

... puis de commencer à les faire sécher :

29 septembre 2015.

29 septembre 2015.

29 septembre 2015.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 2 Octobre 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
0
J'ai téléphoné ce matin à Emeline LE NOZAHIC, mon officier traitant à la D.R.A.C., pour savoir s'il serait possible de lancer avant la fin de 2015 la restauration de menuiseries extérieures du logis. Je pense prioritairement à celles de la cage d'escalier (pour permettre, dans la foulée, à l'entreprise BODIN d'en enduire les murs comme c'est prévu au "programme 2014" de travaux) ainsi qu'à celles de la "salle dévastée" (au-dessus du salon) puisqu'on a vu que les actuelles sont tellement fatiguées qu'un coup de vent les ouvre.

Hélas, ce ne sera pas possible. Il faut d'abord que j'envoie à la D.R.A.C., en trois exemplaires papier, l'étude de M. MAFFRE. L'inspection générale des monuments historiques sera ensuite saisie par la D.R.A.C. et se prononcera sur cette étude.

Ensuite, on pourra envisager de constituer de nouveaux dossiers pour soumettre à la D.R.A.C. le détail des travaux précis envisagés prioritairement. La D.R.A.C. aura alors à les approuver et, si possible, les subventionner au nom de l'Etat. Il faudra ensuite que je sollicite une subvention complémentaire du conseil départemental.

Bref, tout ceci m'apparaît tellement lourd que, pour simplifier, je vais demander à M. MAFFRE de préparer les dossiers détaillés pour l'ensemble des menuiseries extérieures du logis et pour les deux dernières portes du bâtiment Nord. J'aimerais que toutes ces formalités soient derrière nous le plus tôt possible en 2016.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 8 Octobre 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Logis
0
Comme promis, Roland FORNARI m'a livré ce matin les pentures de futures portes de l'entrée du logis. Je les trouve très réussies :

8 octobre 2015.

Plutôt que de polémiquer avec des tiers, Roland était heureux de me montrer que son travail est apprécié, comme en témoignent un article paru dernièrement dans le "Figaro Magazine"...

... et un autre paru hier dans "Maisons Normandes" :

Il m'a enfin assuré que les grilles des fenêtre du 1er étage du logis seraient posées avant la fin de 2015.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 9 Octobre 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère"
1
Hier après-midi, je suis passé à la D.R.A.C. où j'ai déposé un volumineux dossier à l'intention de Philippe ROCHAS, notre conservateur régional du patrimoine. J'y avais joint le courrier suivant :

(début de citation)

Monsieur le conservateur régional,

Pour faire suite à une conversation récente avec Mme LE NOZAHIC, je vous prie de trouver ci-joint 3 tirages-papier de l’étude préalable, en date du 18 septembre dernier, que M. Benoît MAFFRE, architecte du patrimoine, a consacrée aux menuiseries extérieures des bâtiments sur cour du manoir de la Chaslerie. J’y ajoute le tirage-papier de trois messages du site internet de la Chaslerie, à savoir les messages n°18784 (8 pages), 18 852 (2 pages) et 18854 (106 pages) ; le premier porte sur un monument disparu en 1944, le manoir de Chaponnais à Domfront, qui ressemblait beaucoup à la Chaslerie ; les deux autres (reliés ensemble) sur la petite étude que j’ai effectuée sur les linteaux des fenêtres du premier étage des manoirs du Domfrontais ; ces trois messages étaient destinés initialement à M. MAFFRE mais je pense qu’ils peuvent vous intéresser.

Je comprends que vous allez soumettre l’étude de M. MAFFRE pour avis à l’inspection générale des monuments historiques.

Je profite de cet envoi pour vous faire part de mes remarques personnelles sur cette étude et pour vous indiquer comment je souhaite la mettre en application.

1 – Sur l’étude de M. MAFFRE :

Je suis d’avis que cette étude est globalement remarquable, très fouillée et fort utile.

M. MAFFRE et son assistante, Floriane GRIPPON ont finement exploité la plupart des documents que j’avais mis à leur disposition, notamment via le site internet de la Chaslerie.

Mais, comme je trouvais qu’ils insistaient trop, dans une version provisoire de leur rapport, sur l’idée que les linteaux du 1er étage du logis auraient été là depuis l’origine, j’ai mené une petite enquête complémentaire sur les pratiques locales qui tend à montrer qu’à tout le moins, on peut douter de cette façon de conclure cette question. Pour M. Nicolas GAUTIER, A.B.F. qui connaissait bien la Chaslerie, ces linteaux avaient été bricolés après l’incendie de 1884 ; il se basait notamment sur la présence d’un double jet d’eau sur la cheminée centrale du logis (voir la photo de mon message n° 18852) ainsi que sur une vieille photo, conservée dans le dossier de la C.N.M.H., montrant des enduits anciens sur la façade sur cour du logis (cette photo est reproduite en page 31 de l’étude de M. MAFFRE). Ces éléments m’avaient paru probants. Le fait est qu’en l’absence d’études sur le haut des murs du logis (qui auraient pu être rabotés à la suite de l’incendie) et d’images anciennes de la Chaslerie, en l’état actuel du dossier, cette question ne peut, à mon avis, être tranchée de façon définitive. J’ai cependant bon espoir d’arriver à mettre la main prochainement, grâce à un brocanteur ami, sur des documents qui seraient conservés par (...) et qui pourraient nous en apprendre un peu plus.

Quoi qu’il en soit, je pense que mes messages sur Chaponnais et les linteaux peuvent utilement compléter votre documentation générale sur les manoirs du Domfrontais. Le fait est qu’une proportion importante de ceux-ci n’est pas protégée au titre des M.H. malgré leur intérêt évident. J’ai en outre constaté qu’une proportion significative de ces monuments est en état d’entretien médiocre ou pire encore. On peut craindre que, d’ici une ou deux générations, nombre d’entre eux soient très abîmés, voire aient disparu.

Cette dernière remarque coïncide avec le constat que je fais fréquemment, dans les parages de la Chaslerie, sur les difficultés qu’éprouvent nombre de propriétaires à transmettre leur bien dans leur famille. De ce point de vue, je suis privilégié, et la Chaslerie aussi, puisque nous avons la chance que mon aîné assume ce qui n’est certes pas un cadeau. Je vous dis ceci pour vous inciter à une certaine compréhension, comme je m’y efforce de mon côté, vis-à-vis de mon fils et de son souci de rendre habitable l’ « aile de la belle-mère » (écuries + colombier), à quoi je suis prêt à ajouter, par simple bon sens, la tour Louis XIII.

Comme vous le savez, Lucyna GAUTIER avait obtenu un permis de construire pour l’ « aile de la belle-mère », en ayant bâti son projet autour de la cage d’escalier qu’elle prévoyait dans l’emprise des écuries, au contact du colombier.

M. MAFFRE est, quant à lui, désireux de prévoir l’entrée de ladite aile et l’escalier correspondant au milieu de la longueur des écuries. Ceci entraîne une réaffectation en cours des volumes intérieurs, sur laquelle vous ne manquerez pas d’être saisi le moment venu.

L’étude de M. MAFFRE est basée sur ce choix. Il en résulte des modifications des maçonneries des ouvertures sur le principe desquelles je suis d’accord, ayant moi-même déjà rebouché deux ouvertures très laides et réduit une troisième tout aussi ratée sur la façade Ouest des écuries. Mais il me semblerait opportun de ne pas perdre de vue le caractère initial de maison forte de la Chaslerie. Donc je recommanderais pour ma part que les nouvelles ouvertures de la façade Ouest soient équipées, elles aussi, de grilles. Et je m’interroge – sans avoir de réponse assurée – sur la taille souhaitable des vitres des fenêtres à venir de l’ « aile de la belle-mère ».

Sur ces deux questions particulières, je lirais avec intérêt, mais avec l’ouverture d’esprit que j’ai dite, l’avis de l’inspection générale des monuments historiques.

2 - Quant à la mise en œuvre des recommandations de M. MAFFRE, je me borne ici à évoquer celles que je financerai, à savoir celles sur le logis et le bâtiment Nord, les autres devant l’être par mon aîné.

Lorsque j’ai parlé à Mme LE NOZAHIC, je lui ai dit que j’aimerais faire passer avant la fin de 2015 la restauration des menuiseries extérieures de la cage d’escalier du logis (de manière à achever rapidement le programme 2014 qui inclut les enduits intérieurs à confier à BODIN) et celles de la « pièce dévastée » (au 1er étage, au-dessus du salon) car elles sont en coma dépassé, le vent suffisant à les ouvrir avec les dégâts des eaux que vous pouvez imaginer. Mais Mme LE NOZAHIC m’a dit qu’il lui semblait trop tard pour monter, d’ici la fin de 2015, les dossiers d’autorisation et de subvention correspondants.

Je suis donc amené à recaler ma demande. C’est ainsi que je vous informe que je souhaiterais engager dans les meilleurs délais la restauration de l’ensemble des menuiseries extérieurs du logis, sans oublier les deux portes en rade du bâtiment Nord. Bien entendu, comme je suis extrêmement satisfait (aux délais près) du travail de M. MAFFRE, je compte bien le mandater pour monter les dossiers et suivre ces travaux.

Il s’agit ainsi d’un budget de l’ordre de (...) € T.T.C. que je vous prierais de bien vouloir subventionner au taux des M.H., étant entendu que je compte, si c’est encore possible, solliciter une rallonge du conseil départemental.

S’agissant de ce programme, j’émets cependant un doute sur les (...) € H.T. budgétés par M. MAFFRE pour la porte sur cour du logis. M. MAFFRE a en effet, à l’occasion de son étude, découvert qu’une double porte actuelle de l’ « aile de la belle-mère » provenait de cet endroit (voir page 30 de son étude). Mais j’observe les deux points suivants :
- d’une part, cette porte est très peu épaisse, donc pas adaptée à une façade Ouest soumise aux intempéries ;
- d’autre part, il me paraît évident, compte tenu de la fournaise de l’incendie de 1884 qui avait explosé les granits, que cette porte avait été installée là après ledit incendie ; donc ce n’est pas une relique ; et d’ailleurs je trouve son style Louis XV incongru à cet endroit.

J’espère que mon long propos vous sera utile, me tiens évidemment prêt à répondre à toutes vos questions éventuelles et vous prie d’agréer, Monsieur le conservateur régional, l’expression de mes sentiments très agréablement cordiaux.


P.S. : En ce qui concerne le « programme 2014 », Roland FORNARI, passé me voir ce matin, m’a livré les pentures des portes intérieures de l’entrée du logis, de sorte que M. BRESSON va pouvoir poser ces portes dans les prochaines semaines. De même Roland FORNARI m’a assuré qu’il poserait les grilles des fenêtres du 1er étage du logis avant la fin de l’année. C’est dire qu’il ne resterait plus, pour terminer le « programme 2014 », qu’à enduire les murs de la cage d’escalier du logis. Pour des raisons évidentes, il me paraît souhaitable que les menuiseries extérieures de ladite cage d’escalier aient été refaites avant que BODIN n’intervienne.

(fin de citation)

Je mets ce courrier en ligne ici car l'expérience montre que c'est pour moi le meilleur archivage.

Cela me donne l'occasion de me relire et je m'aperçois ainsi que j'ai oublié de fournir un autre argument important pour moi : l'année 2016 sera en effet la dernière année avant ma retraite, donc la dernière année avant une chute marquée de mes revenus ; il serait donc souhaitable que je sois mis en position d'apporter mon écot au "programme 2016" alors que c'est encore possible. Il faudra que je pense à le rappeler lors d'un prochain contact avec le conservateur régional.

Après être passé à Caen, j'ai téléphoné à M. MAFFRE pour lui dire que je comptais sur lui pour préparer rapidement la paperasse utile pour le "programme 2016". M. MAFFRE m'a répondu qu'il le ferait dès que l'inspection générale des monuments historiques se serait prononcée sur son rapport. Logique. Espérons donc qu'ils ne tardent pas trop.

Voici le texte du courriel que j'ai adressé ce matin à mon interlocutrice désignée à la D.R.A.C. pour suivre les travaux de notre manoir favori :

(début de citation)

Madame,

Je fais suite à la transmission par mes soins à M. ROCHAS, le 8 octobre dernier, de l'étude préalable de M. MAFFRE relative aux menuiseries extérieures de la Chaslerie, ainsi qu'à plusieurs essais pour vous joindre téléphoniquement.

M. MAFFRE m'a indiqué que cette étude aurait été transmise pour avis à une commission administrative qui ne se réunit pas avant janvier prochain.

Les questions que je souhaitais vous poser sont les suivantes :
- quelle est cette commission ?
- quelle est la périodicité de ses réunions ?
- en quoi consistent ses avis (conformes ou non) ?
- combien de temps faudra-t-il, après sa réunion, pour que son avis nous soit transmis ?
- quand, au plus tôt, pourra-t-on recevoir les autorisations encore nécessaires, s'il n'y en a pas déjà assez, et les arrêtés de subvention relatifs à ces travaux que nous ne manquerons pas de solliciter dès que possible pour ne pas retarder, de notre fait, ces travaux ?

Je vous remercie pour les précisions que vous voudrez bien me donner.

Je ne vous cache pas que je suis quelque peu surpris de constater la complexité de la procédure qui semble retenue ici. Lorsque des études préalables antérieurs, relatives à d'autres parties classées de la Chaslerie, avaient été transmises à l'administration, il m'avait semblé que les circuits étaient beaucoup plus courts. Ce n'étaient pourtant pas, et de très loin, des études d'une qualité comparable à celle dont il s'agit ici. Je m'interroge donc sur les raisons d'une différence aussi marquée de traitement.

Bien cordialement,

PPF

(fin de citation)

P.S. : Mon interlocutrice a laissé, en fin d'après-midi, deux messages se voulant rassurants sur mes répondeurs. Elle m'explique en particulier que cette saisine est destinée à obtenir au plus vite l'avis, en matière de "contrôle scientifique et technique", de deux inspecteurs généraux.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 8 Décembre 2015
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
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Difficile de trouver un carrelage mural qui convienne pour les cabinets de toilette que nous avons en projet ici, à commencer par :
- celui du fournil de la ferme, prioritaire en l'état du chantier, ne serait-ce que pour recevoir des invités en leur offrant un confort minimal ;
- celui au rez-de-chaussée de l'escalier du logis ; j'attends que M. BRESSON ait livré les portes prévues dans le "programme 2014" ; il faudra ensuite lui commander la réalisation du mur du fond, en bois, de ce cabinet de toilettes ;
- celui du rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

Après une recherche peu fructueuse chez "Nivault" à Bénouville, j'ai trouvé mon bonheur chez "Ambiance Carrelages" à Flers. Ma pré-sélection portait sur trois modèles :
- une céramique très fine et de grandes dimensions (3 m sur 1 m) mais, outre qu'elle n'est pas donnée, son transport se traduit par des surcoûts pour palette significatifs ;
- une céramique imitant la pierre :

- ou une céramique imitant le bois :

7 décembre 2015.

Finalement, pour le cabinet de toilettes du fournil de la ferme, Carole a choisi ce dernier modèle, qui est le plus rustique.

Après avoir refusé un devis ridiculement élevé d'un carreleur établi à Vire, conseillé par des amis, je vais demander à M. PICAULT, de Domfront, de me communiquer le sien.

Le deuxième échantillon ci-dessus pourrait être retenu pour le cabinet de toilettes du rez-de-chaussée de l'escalier du logis. A moins qu'on ne s'oriente vers un 4ème modèle :

Chaque chose en son temps, procédons par étapes.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 22 Décembre 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis
0
Vérification faite, la nouvelle porte sur terrasse ne gêne pas l'ouverture de l'ancienne :

22 décembre 2015.

Voici l'aspect de cette porte intérieure, vue de l'entrée du logis :

22 décembre 2015, Pascal BRESSON.

Voici, vue de l'entrée du logis, la séparation entre la partie basse de l'entrée du logis et le cabinet de toilettes installé sous l'escalier du logis :

22 décembre 2015.

La même vue de l'intérieur du cabinet de toilettes :

22 décembre 2015.

La porte en question, ouverte :

22 décembre 2015, Loïc.

Quel peut être le programme de travaux pour 2016 dans notre manoir favori ?

De mon côté, les cordons de la bourse se sont resserrés mais je supporte toujours l'intégralité du salaire et des charges d'Igor, ce qui, avec les assurances, impôts et autres, réduit mes disponibilités pour d'autres tâches. En l'état du dispositif, Igor consacre d'ailleurs une partie importante de son temps à entretenir la verdure aux abords.

Je suis par ailleurs tributaire d'autorisations administratives, comme celles attendues à propos de la dernière étude de Benoît MAFFRE, relative aux portes et fenêtres des bâtiments sur cour de la Chaslerie. Ces autorisations conditionnent, avec d'autres paperasses, le lancement des travaux de restauration des menuiseries correspondantes.

En attendant, nous nous occupons de bricoles diverses :
- la finition du 2ème petit pont dont la seconde rambarde n'est toujours pas achevée ; il faudra ensuite paver son tablier puis jointoyer l'ensemble ainsi que le 1er petit pont ;
- l'entretien du pied de murs envahi par des mousses peu esthétiques ; j'ai ainsi demandé à Igor de nettoyer au kärcher le muret de terrasse et le bas de la façade Sud de la charretterie ;
- l'enduit des murs intérieurs de la cave, au niveau du rez-de-chaussée ; compte tenu du fruit et des irrégularités de ces murs, Igor a cru bon de les tartiner de chaux sur plusieurs centimètres d'épaisseur, ce qui obligera à greffer les linteaux de bois des ouverture sur lesquels sa colle a largement débordé ;
- Igor aura à remédier aux fissures apparues à divers endroits du mur Sud du bâtiment Nord, notamment au niveau de l'alcôve de la grande chambre en soupente.

J'ai également un programme de travaux plus ou moins importants nécessitant l'intervention rapide d'artisans locaux :

- 1 - dans le fournil de la ferme :
- le carrelage mural du cabinet de toilettes : l'entreprise PICAULT tarde à fournir son devis et "Ambiance Carrelages" à lui livrer le carrelage choisi ;
- la plomberie : je suis encore sans nouvelle du plombier, M. DELTA, qui devait m'indiquer si le modèle de cuvette de w.-c. sur lequel j'avais arrêté mon choix ne lui posait pas de problème pour les sorties de tuyauterie ;
- la menuiserie intérieure : je pense confier à Sébastien LEBOISNE la réalisation de la penderie entre le coin cuisine et le coin cabinet de toilettes ; il aura en outre à fabriquer la porte intérieure vers le cabinet de toilettes ;
- la "Miroiterie flérienne" devrait ensuite intervenir pour couvrir de miroirs sur mesures la partie non carrelée des murs dudit cabinet de toilettes ;

- 2 - dans la cave :
- l'entreprise PICAULT aura à couler une dalle de béton allégé pour former la base du revêtement de sol (à choisir) du 1er étage ;
- j'attends des devis pour isoler la couverture ; ceci nécessitera la dépose puis la repose des tuiles actuelles ; au niveau des lucarnes, il y aura des difficultés à résoudre proprement ;

- 3 - dans le logis :
- Roland FORNARI sera le bienvenu quand il voudra bien poser enfin les grilles destinées aux fenêtres du 1er étage ("programme 2014") ;
- Pascal BRESSON doit modifier le sens de l'ouverture de sa porte d'accès au cabinet de toilettes situé au rez-de-chaussée, sous l'escalier ; avec le système actuel, on ne pourrait installer de meuble à un endroit utile, à proximité de ce w.-c. ;
- il faudra prévoir une aération (ce ne sera pas aisé) et commander les sanitaires (un lavabo, un rince-bottes et une cuvette de w.-c. suspendue) pour ce cabinet de toilettes, avant de fermer en menuiserie le volume situé derrière la cuvette ; la question des revêtements muraux de ce volume reste entière ;
- il y a toujours le projet de faire enduire les murs de la cage d'escalier par l'entreprise BODIN ("programme 2014") mais j'hésite à lancer cette tranche de travaux tant que nous n'y voyons pas plus clair dans la restauration de la moitié Nord du logis (pour laquelle j'en suis toujours à attendre la proposition de Benoît MAFFRE) et tant que nous n'avons pas arrêté notre choix sur le mode d'éclairage de cette cage d'escalier ;

- 4 - dans le bâtiment Nord :
- j'ai commandé à Pascal BRESSON des cache-radiateurs pour les deux chambres en soupente de l'étage ;
- Carole me réclame un deuxième radiateur dans la grande chambre en soupente ;
- je discute avec Pascal BRESSON de la forme d'une bibliothèque à installer au sol dans un coin de la chambrette en soupente, pour en occuper l'espace actuellement le moins accessible ;
- il serait bon que je livre enfin le cabinet de toilettes prévu au rez-de-chaussée (il faut un revêtement mural, un revêtement au sol, un bac à douche avec sa cabine, un lavabo brillant comme la cuvette de w.-c., un mobilier minimum de rangement, des miroirs et un radiateur) ; or cet espace est très exigu, ce qui pourrait nécessiter une intervention d'Igor pour rogner un coin de pierres gênant ;
- il n'est pas exclus que je fasse corriger la rampe d'escalier.

Pour le reste, j'aurai à faire face aux imprévus. En outre, la perspective que Carole prenne sa retraite en 2016 pourrait remonter la priorité de certains travaux comme la disposition d'une cuisine pour le bâtiment Nord et le logis (il y a toujours débat sur l'emplacement à retenir) et l'installation d'une chaudière pour desservir cet ensemble.

Mon aîné est supposé se préoccuper du choix du mode de chauffage en mandatant un expert dont je lui ai rappelé les coordonnées à de nombreuses reprises. En ce domaine, pas plus que pour ce qui concerne l'aménagement intérieur de l'"aile de la belle-mère", je n'ai l'impression qu'il se remue beaucoup. Il me dit considérer que la Chaslerie est "ma danseuse", pas la sienne, et se satisfaire d'engloutir en impôts les sommes qui pourraient, selon moi, être consacrées plus utilement au chantier.

Ma priorité personnelle sera donc sans doute de m'habituer à l'idée de ne rien avoir à attendre, ici notamment, du bénéficiaire de la transmission dont j'avais imaginé devoir le gratifier.