Logis

Je vous présente le père de Content III :

Content était mon cheval de bois en Tunisie et à Saint-Céré ; il m'avait été offert par ma grand-mère Julietotte pour la Noël 1955 :

Noël 1955, PPF sur Content à Sousse.

Noël 1955 à Sousse.

Content II était le cheval à bascule, en peluche et à roulettes, de mes fils :

Début 1980, Thibaud et Content II.

Début 1980, Thibaud et Content II.

Je destine Content III à mes petits-enfants.
Manorial, isn't it ?

Le père de Content III est un authentique cheval de petit lord du XIXème siècle que Sébastien LEBOISNE avait restauré il y a quelques années pour une antiquaire anglaise et que j'avais repéré dans son atelier.

J'ai passé à Sébastien commande du même, neuf. Il devrait être sculpté dans du chêne et mesurer hors tout 2 bons mètres de long. Je compte charger Ryszard ZUREK de Mortain des peintures et le fils de Mme RIVARD de Rânes (membre fondatrice de l'"association pour la restauration et l'animation du manoir de la Chaslerie") de la sellerie.

Il me reste à sélectionner l'artisan qui se chargerait de trouver le crin et d'implanter la crinière et la queue. Pour les yeux, j'envisage de m'adresser à un taxidermiste, en espérant que Sébastien puisse les arrimer solidement ; sinon, ils seront peints.

Vous avez compris que nous ferons en sorte que Content III soit plus beau que le zèbre à bascule de Prince George.

Si un visiteur de notre site favori souhaite commander le jumeau de Content III, autant nous regrouper pour négocier des rabais...

P.S. : Ayant pris connaissance de mon projet, le père de Garance m'écrit :

(début de citation)

C'est magnifique!
Il doit basculer très fort cet animal à en juger par la courbure des patins.
Tu crois qu'il tient 95kg sur son dos ?

(fin de citation)

Je vois qu'à 36 ans révolus, mon aîné se croit toujours dans une cour de récréation...

Mais non, mon grand, pas plus tes 95 kg que mes 106, il vaut mieux ne pas essayer.

Ce matin, en revenant de Paris, j'ai fait étape chez M. MAFFRE, notre excellent architecte, pour un point sur les dossiers de travaux en cours ou prévus.

Pour la restauration de la charpente et de la couverture du colombier, on attend toujours que Roland BOUSSIN veuille bien émettre un calendrier auquel il se tienne enfin.

Pour la fin du "programme 2014" de travaux :
- je suis prêt à passer commande à Roland FORNARI des grilles du premier étage du logis. J'attends qu'il me confirme qu'il se sent capable de les réaliser ;
- en ce qui concerne la cage d'escalier du logis, M. BRESSON est prêt à poser certaines menuiseries intérieures ; j'ai néanmoins freiné le retour de l'entreprise BODIN dans l'attente du règlement des subventions réclamé depuis le 23 décembre dernier ; en outre, il reste quelques menus travaux de plomberie ou d'électricité à terminer avant que le maçon ne puisse utilement revenir ; troisièmement, je m'interroge sur l'opportunité de restaurer les enduits avant que des nouveaux châssis de portes et fenêtres ne soient posés ; enfin, je me dis qu'il serait préférable d'attendre que la restauration de mon ex-chambre au 1er étage du logis soit bien avancée avant de risquer d'exposer des enduits frais au passage d'ouvriers.

Avant de lancer l'étude préalable sur les châssis des portes et fenêtres, on attend que l'arrêté de subvention soit écrit en termes en phase avec la demande et que le taux de la subvention corresponde au moins aux pratiques habituellement en vigueur en la matière.

Pour l'aménagement intérieur de l'"aile de la belle-mère", M. MAFFRE ne verrait que des avantages à ce que mon aîné fasse enfin part de ses observations sur le schéma envisagé il y a quelques mois. Je sais que ce fiston tient à disposer d'une cheminée dans son salon. De mon côté, j'ai proposé d'englober la tour Louis XIII dans le projet.

Enfin, s'agissant de mon rêve de bibliothèque dans le bâtiment Nord, M. MAFFRE est très réservé sur le principe de cet aménagement à cet endroit. Il m'invite à consacrer les fonds encore disponibles à l'avancement prioritaire de la restauration de la salle-à-manger et de mon ex-chambre dans le logis. Ce faisant, il pousse dans le même sens que Carole et le fiston, ce qui commence à faire beaucoup pour mes résistances de sumotori. Ceci ne m'empêchera pas, en tout état de cause, de traiter rapidement le plancher et de la plafond de cette ancienne cuisine.

On dirait qu'après le mariage et la naissance, la jeune classe concernée se met en ordre de marche vers notre manoir favori.

Mon aîné vient en effet de me communiquer le courriel suivant, adressé à M. MAFFRE :

(début de citation)

Bonjour,

Pour faire suite à notre discussion de ce jour et pour avancer dans notre projet de réhabilitation de l'aile ouest du manoir, je vous propose de nous rencontrer à votre domicile l'un des vendredis suivants (...).

Sans vouloir totalement déflorer le sujet, voici les premières réactions que nous avons eues sur le fond à la lecture des plans :
- l'idée d'une modification radicale des ouvertures en façade est bonne. Nous n'y voyons donc aucun inconvénient tant que la D.R.A.C. est susceptible de donner son accord pour de telles modifications ;
- le schéma directeur est séduisant avec un grand salon dans la partie nord des écuries. Néanmoins, je ne conçois pas à ce stade un tel salon sans une cheminée mais ne souhaite pas non plus créer de nouveau conduit. Il faudrait donc évaluer la possibilité de rattacher la cheminée dans le salon au conduit de la tour Louis XIII (tout en conservant un tirage satisfaisant et un entretien aisé dans la mesure du possible) ;
- il faudrait reprendre les plans en intégrant la tour Louis XIII, à l'exclusion du RdC que je souhaite conserver en accès libre depuis la cour pour le rangement des vélos, du matériel de jardinage et de bricolage (point qui peut être discuté car je comprends que mon père et ma femme ont peut-être un point de vue différent).

Sinon, plus marginalement:
- le colimaçon dans le pigeonnier prend une place démesurée au regard de l'espace disponible. Nous serions donc d'avis de le supprimer et de ménager des accès aux chambres directement à partir du plateau des écuries afin de se laisser davantage de place pour des salles de bain.
- le grand plateau du 1er étage des écuries nous semble trop vide. Sans doute gagnerait-il à être davantage structuré avec des pièces (quitte à réduire légèrement la cage d'escalier).

Dernier point, il me semble que nous devrions trancher rapidement la question du chauffage (i.e. chaudière indépendante pour chaque aile ou mise en commun ? Type de chaudière ?). Comment conseilleriez-vous de procéder sur ce sujet ?

J'espère que nous aurons prochainement l'occasion de nous entretenir plus avant de ce projet.

Cordialement,

(signature)

P.S.: je vous confirme que Monsieur Boussin s'était engagé dans un courrier en date du 23/12/2014 à débuter les travaux d'échafaudage et de charpente le 15 avril.

(fin de citation)

Tout ceci me paraît excellent. Deux remarques :

- je n'ai pas de point de vue arrêté sur le meilleur usage du rez-de-chaussée de la tour Louis XIII ; l'idée du fiston me paraît bonne et cet espace pourrait accueillir une chaudière centrale, desservant l'ensemble des bâtiments sur cour ;

- à propos du chauffage, je pense qu'il y a lieu de lancer enfin l'étude qu'on avait envisagé de confier à un excellent spécialiste, M. Thierry BURIN des ROZIERS. Je ne sais pas s'il serait toujours disponible, compte tenu notamment du temps que nous aurons mis pour arrêter la décision de le mandater. Il faudrait que M. MAFFRE ou le fiston le recontactent. Moi, je n'ose plus.

Je viens d'adresser à M. MAFFRE le courriel suivant :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Si vous en êtes d'accord, je souhaite vous confier la mission de préparer et de suivre la restauration de la tranche de travaux suivante : "Moitié Nord du logis (salle-à-manger, chambre au dessus et intérieur de la tour Nord-Est)". Le rez-de chaussée de la tour serait consacré à ma bibliothèque-bureau et l'étage, à la SdB (avec baignoire) de la chambre.

Bien cordialement,

(fin de citation)

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Mars 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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M. BRESSON vient de me téléphoner pour me demander où en sont mes projets avec lui.

Je lui ai répondu que, pour la bibliothèque, le programme dans l'ancienne cuisine avait du plomb dans l'aile mais que l'on pourrait installer, le moment venu, des étagères au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est. Certes, je ne pourrais plus disposer ma table à cartes dans cette dernière pièce qui ne serait plus qu'un bureau mais le nombre de mètres de rayonnages devrait ne pas être significativement moindre. En tout état de cause, le plafond de l'ancienne cuisine devra être restauré, ce qui pourrait nécessiter l'intervention de M. BRESSON, pour coffrer la poutre moche et, le cas échéant, disposer des solives comme au Grand Tote.

Pour ce qui concerne les portes intérieures de la cage d'escalier du logis, on attend toujours les pentures de Roland FORNARI. Il faut également que je reçoive les subventions de la première tranche du "programme 2014". Par ailleurs, il faut que je voie avec M. MAFFRE si on demande à l'entreprise BODIN de revenir vite pour poser certains enduits sur tout ou partie des murs de la cage d'escalier du logis ou si on attend d'avoir avancé dans la restauration de châssis de portes et de fenêtres ou, même, de la salle-à-manger et de mon ex-chambre dans le logis, de manière à ne pas risquer d'endommager des enduits frais.

Pour l'étude préalable relative aux châssis des portes et fenêtres de la Chaslerie, qui conditionne la réalisation des travaux correspondants, notamment par M. BRESSON, j'ai sollicité une subvention de l'Etat. Mais - une fois n'est pas coutume (la dernière fois, c'est moi qui m'étais trompé dans la préparation d'un dossier) - je m'interroge sur l'instruction de cette affaire : je n'ai pas reçu de réponse à la question que j'ai posée, j'ai en revanche obtenu une réponse à une question que je n'ai pas posée et, si l'on s'en tient à la lettre du courrier reçu, les travaux projetés seraient rendus impossibles donc l'étude préalable en question, inutile ; enfin, le taux de subvention apparent est inférieur à celui attendu. Je n'ai pas manqué d'informer mon nouvel interlocuteur officiel désigné de cet état de fait.

Donc gardons le moral, tout baigne, comme d'hab !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Mars 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Logis
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Ma conversation avec M. BRESSON ce matin m'a donné envie d'aller faire un tour dans la pièce du rez-de-chaussée de la tour Nord-Est, celle où j'envisage désormais d'installer ma bibliothèque.

Cette pièce sert actuellement de chambre à mon cadet, quand il m'honore d'une visite. Elle est meublée, pour l'essentiel, d'un lit à baldaquin que j'ai d'ailleurs fait rallonger, histoire de caser le 1 m 96 de cet apôtre.

Il ressort de mon inspection que la hauteur de plafond est élevée, ce qui est favorable pour une bibliothèque. Sur les murs, on retrouve partout le maudit ciment si cher à mes prédécesseurs. Il faudra décaper tout ça et prévoir un enduit de chaux.

Au mur Nord, une fissure me donne l'impression de s'élargir. A vérifier. A son retour, je demanderai à Igor de poser un cavalier de plâtre.

12 mars 2015, le mur Nord.

Il y a deux fenêtres, donc deux embrasures, dont l'une (sans doute celle tournée vers l'Est) pourrait accueillir mon bureau.

12 mars 2015, le mur Est.

L'autre, vers le Sud, contient un radiateur en fonte, non raccordé depuis des lustres.

12 mars 2015, le mur Sud.

On remarque également 4 meurtrières aux 4 coins de la pièce, qui seront à mettre en valeur mais qui prendront de la place au milieu des rayonnages.

La porte de sortie vers la salle-à-manger du logis est très basse mais le linteau est en granit. Il faudra donc que je m'y habitue.

12 mars 2015, le mur Sud.

Au total, tout cela n'est pas immense mais devrait pouvoir me suffire.

Bien sûr, il faudra changer le sol (horribles carreaux bas de gamme, identiques à ceux de la salle-à-manger et à ceux que j'ai déjà virés de l'entrée du logis). De même, il y aura lieu de restaurer le plafond car il a pris l'eau pendant la période où la couverture de cette tour était H.S.

Bref, comme toujours à la Chaslerie, tout sera à reprendre du sol au plafond, en faisant disparaître, là comme ailleurs, la "signature" de mes prédécesseurs des années 1950.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 17 Mars 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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M. MAFFRE, que j'ai appelé ce matin, est d'accord pour préparer et superviser la restauration de la moitié Nord du logis.

Dans un premier temps, il devra, avec deux collaborateurs, en prendre les cotes précises qui nous manquent. J'espère que cette étape pourra être franchie assez vite, de manière à ne pas retarder l'instruction des demandes d'autorisation administrative et de subvention qu'il faudra ensuite mettre dans les tuyaux.

Il y va de l'occupation d'Igor au cours des prochains mois puisque c'est lui que je compte charger de retirer tous les matériaux moches, et Dieu sait s'il y en a, dont nous sommes redevables à l'avant-dernier prédécesseur. Si, pour une raison ou pour une autre, les feux verts nécessaires devaient tarder, il faudrait que je trouve d'autres tâches à confier, dans l'intervalle, à ce garçon. Il va sans dire que, quitte à le payer comme c'est normal, j'aimerais autant que ce ne soit pas pour peigner la girafe.

J'ai transmis hier à M. MAFFRE le devis que m'avait adressé, mi 2012, M. PERROTTE. Y étaient joints les dessins des châssis de fenêtres que cet excellent menuisier recommandait pour la cage d'escalier du logis ainsi que pour la "salle dévastée".

L'on voit ici, au passage (c'est l'un des nombreux intérêts de consigner, parfois laborieusement peut-être, sur notre site favori, des événements qui paraissent insignifiants à des tiers), que, de notre côté, le dossier mature depuis trois années au moins.

Ainsi, le contact est désormais établi entre l'architecte et cet artisan, avant même que les corrections de l'arrêté de subvention de l'étude préalable ne nous soient parvenues.
C'est dire que nous sommes quelques-uns dans les starting-blocks, prêts à démarrer cette étude dès que le dossier paraîtra en ordre.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 25 Mars 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Logis - Bâtiment Nord
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Un message de M. BOCHET sur le répondeur ce matin m'apprend qu'il y aurait des erreurs dans ma demande de paiement de subvention du 23 décembre dernier, pour la partie qui coince à ce jour, c'est-à-dire celle relative aux parties inscrites.

Il est fort possible que je me sois trompé une nouvelle fois, tant ces décomptes sont complexes à dresser (du fait des divers taux de T.V.A. applicables ; du fait aussi que le même architecte suit l'ensemble du chantier, ses factures de visite ne distinguant évidemment pas entre les parties classées et les parties inscrites ; sans parler du traitement des travaux en régie, effectués par Igor et, à l'époque, Jonathan).

On peut cependant se demander pourquoi il aura fallu trois mois pour s'en apercevoir, alors qu'il y a un mois environ, mon interlocuteur m'avait affirmé que tout était clair pour lui et qu'il envoyait le dossier au paiement. Ne serait-il pas plus simple que je sache qui élève des objections, afin de pouvoir me les faire préciser et voir posément de quoi il retourne ? Ce jeu de cache-cache ne facilite pas les choses.

Comme on le voit, je serais prêt de mon côté à faire amende honorable le cas échéant. Mais pourquoi, en sens inverse, n'ai-je toujours pas été informé des corrections qu'appelle un courrier du 4 mars dernier alors que je les ai immédiatement sollicitées et que cela m'a été promis verbalement le 10 mars ? En attendant, la nouvelle mission de M. MAFFRE, à savoir l'étude préalable sur les châssis de portes et de fenêtres, continue à être entravée.

P.S. : M. BOCHET et moi venons de réussir à nous parler en début d'après-midi. En fait, il lui manque une facture de l'entreprise BODIN et les trois déjà réglées à l'architecte. Ces 4 documents étaient annexés à ma demande relative aux parties classées. Pensant que mes 2 demandes, celle relative aux parties inscrites et celle relative aux parties classées, seraient instruites par le même agent, je n'avais pas cru nécessaire de dupliquer ces factures. Ce sera chose faite dans les prochaines minutes.

P.S. 2 : J'ai donc envoyé la copie de ces factures à 14 h 42.
A 16 h 33, je recevais, en retour, le certificat de conformité signé de l'A.B.F., donnant son feu vert au versement de la subvention.

Cette fois-ci et pour ce dossier, on tient le bon bout ! Merci à tous !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 26 Mars 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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Profitant d'une insomnie pour relire la lettre de la D.R.A.C. du 4 mars dernier, je relève qu'elle m'accorde une subvention pour "la restauration des menuiseries extérieures du corps de logis principal, de l'aile Nord en partie, du pavillon Louis XIII, des anciennes écuries et du pavillon du colombier du manoir de la Chaslerie à La Haute-Chapelle (étude de diagnostic)". Ouf, vous pouvez respirer mais il fallait lire la phrase jusqu'au bout ("étude de diagnostic", c'est le nouveau nom, paraît-il, de l'"étude préalable" que je souhaite confier à M. MAFFRE).

Jusqu'à cette nuit, j'avais lu trop vite et m'étais concentré sur l'expression "restauration des menuiseries extérieures" puisque ma demande portait sur l'"étude préalable à la restauration des menuiseries extérieures", expression que je m'attendais à retrouver dans ce courrier.

Donc, en l'absence de réaction de mon interlocuteur désigné, je me suis enferré à redemander - la dernière fois, hier après-midi et par écrit - quelque chose... qui m'avait déjà été accordé ! Honte à moi, je couvre mon front de cendres, Amen !

Il demeure que le taux de la subvention retenu pour cette étude, quel que soit le nom de cette dernière, est inférieur à celui qui m'avait été annoncé pas plus tard qu'au début de l'année puis confirmé verbalement voici deux semaines environ. Je cherche à comprendre plus généralement où on en est en matière de taux de subvention car la donnée sera critique pour la suite des opérations.

Dès 9 heures du matin hier, sous une pluie battante, Benoît MAFFRE et son assistante, Florianne GRIPPON, prenaient les cotes des ouvertures de la Chaslerie afin de se mettre en mesure de commencer dès que possible leur "étude de diagnostic" sur les portes et fenêtres des bâtiments sur cour (pour dire les choses simplement). Comme on s'en doute, j'ai essayé de les photographier pour illustrer mon compte rendu en ligne. Mais il semble que mon appareil "Panasonic" ait rendu l'âme ; le fait est que je le trimballe toujours dans une poche de mon anorak, sans étui, et que la promiscuité avec des clés ne lui arrange pas le portrait ; cette fois-ci, je crois que je ne pourrai éviter de lire le mode d'emploi du successeur, un "Olympus", que je tiens prêt à prendre le relais.

A 10 heures, Roland FORNARI devait nous rejoindre pour compléter son relevé de cotes pour la rampe de l'escalier du bâtiment Nord ; je comptais profiter de l'occasion pour lui confirmer ma commande des grilles du 1er étage du logis, telle que prévue dans le "programme 2014" que l'on sait. Mais Roland n'est pas venu et n'a pas davantage téléphoné pour s'excuser. Dans l'après-midi, j'ai appelé son atelier et suis tombé sur un disque. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé de fâcheux.

Mon aîné avait débarqué jeudi soir à la gare de Flers comme je le lui avais recommandé car l'évènement important de ce vendredi était la visite de la Chaslerie par une délégation de la D.R.A.C. de Basse-Normandie et une autre du S.T.A.P. d'Alençon. J'attendais cette inspection non sans une certaine appréhension, souhaitant faire bonne figure, et la Chaslerie avec moi, sans pour autant en rabattre sur le fond de mon discours, d'un style pas toujours habituel j'en conviens, ne serait-ce qu'en raison de ce qui peut apparaître frondeur dans mon caractère. Je le dis tout de suite : tout s'est très bien passé.

Le nouveau conservateur régional des monuments historique, Philippe ROCHAS, accompagné de l'excellent Arnaud TIERCELIN, d'Emeline LE NOZAHIC (qui suivra désormais les travaux sur parties classées de la Chaslerie) et de l'A.B.F., chef du S.T.A.P. de l'Orne, Anne CHEVILLON, a visité l'ensemble des bâtiments sur cour (à l'exception du 1er étage du bâtiment Nord, celui des chambres en soupente) ainsi que la chapelle. Il est difficile pour moi de me mettre à la place de ceux qui, à cette occasion, découvraient la Chaslerie autrement qu'à travers des dossiers (à savoir Philippe ROCHAS et Emeline LE NOZAHIC) mais il me semble qu'ils n'ont pu qu'être frappés par (1) les volumes des bâtiments (la Chaslerie est beaucoup plus grande en réalité que sur les photos ; je pense que ceci tient à l'équilibre global de ses proportions qui, sur photos, est trompeur quant à l'échelle), (2) la rudesse des matériaux qui donnent leur unité à cet ensemble édifié et maintenu, voire accru, à travers des siècles, tant bien que mal (murs montés à la terre ; dégâts - heureusement réversibles - causés par une période de travaux au ciment, au milieu du XXème siècle), (3) l'importance du programme de restauration déjà réalisé depuis 24 ans, et (4) l'ampleur de ce qui reste à accomplir pour (re)donner enfin une habitabilité minimale à ces vieilles pierres.

Après la visite, nous nous sommes retrouvés dans mon bureau où j'ai montré des photos anciennes (en fait mon dossier du concours V.M.F. de 2014), après quoi nous avons évoqué les dossiers en cours - toutes les difficultés sont désormais aplanies et j'en remercie mes interlocuteurs - puis les dossiers à venir :

- fin du "programme 2014" ; j'ai expliqué pourquoi je tardais à lancer la réfection des enduits de la cage d'escalier du logis et mes arguments ont, je crois, été bien compris ;

- aménagement intérieur de l'"aile de la belle-mère" et de la tour Louis XIII ; mon aîné, l'architecte et moi avons insisté sur la problématique de l'escalier intérieur, en distinguant entre le projet (acté par un permis de construire) préparé par Lucyna GAUTIER et les réflexions en cours entre mon aîné et M. MAFFRE à propos de modifications éventuelles à ce projet ;

- restauration de l'intérieur de la moitié Nord du logis ;

- projet de restauration de l'Avenue ; la question est pour moi en délibéré car j'attends d'en savoir plus sur la possibilité de confirmer officiellement que cette Avenue est nécessaire à l'exploitation forestière de mes plantations (en clair, d'obtenir, en plus de la subvention des affaires culturelles, une subvention de la D.R.E.A.L.) ; il faudra sans doute passer par la mise au point d'un P.S.G. ("plan simple de gestion") ;

- projet de restauration du circuit des douves ; cité ici pour mémoire.

Finalement, j'ai fait découvrir "ma cantine" à notre petit groupe ; l'atmosphère était bon enfant, conviviale et sympathique et la conversation détendue.

P.S. : A noter que mon fiston a dit et répété qu'il était heureux que M. MAFFRE soit là pour me cadrer (il devait faire allusion au projet de bibliothèque). Je trouve qu'il est un peu gonflé, le bonhomme : c'est moi qui ai demandé à M. MAFFRE de le cadrer, lui. Ne pas confondre. ;-))

Voici le courrier que j'adresse à Philippe ROCHAS :

Sont jointes à ce courrier les pièces annexes suivantes :
- le formulaire rempli de demande de subvention à l'Etat pour la restauration d'un monument historique classé ;
- la convention avec l'Etat, signée par mes soins, et qui devra être revêtue de la signature du préfet de région ;
- le devis de Benoît MAFFRE avec sa note explicative ;
- une fiche sur mon identité ;
- une attestation que les travaux n'ont pas commencé ;
- une attestation que je suis en règle au regard de mes obligations fiscales et sociales ;
- un plan de financement détaillé de l'étude de diagnostic en question (à savoir 60 % par subvention de l'Etat et le solde par moi en auto-financement).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 11 Avril 2015
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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Dans la boîte aux lettres hier soir, un courrier du 8 avril 2015 de la D.R.A.C. m'annonçant le versement de 80,66 % de la subvention qui m'avait été allouée le 1er juillet 2014 pour la restauration des parties inscrites du "programme 2014".

Ma demande, envoyée le 23 décembre 2014, portait sur 80,70 % de cette subvention. Cette fois-ci, je m'étais donc trompé de peu dans mes calculs.

Au courrier ce matin :

En revanche, toujours pas d'écho à la "déclaration préalable" que j'ai dû déposer pour les plantations. Plus que 3 semaines à patienter (si l'on peut dire) avant de pouvoir considérer l'accord comme acquis.
Donc une année de perdue...

Pour rien !

Je n'ai pas manqué de transmettre à M. MAFFRE et à la jeune classe concernée copie des photos dont j'ai retrouvé la trace ce matin.

Mon aîné m'écrit ceci : "Merci!
Elles sont très intéressantes ces photos.
Ca fait bizarre de voir ce bâtiment si différent.
Les encadrements sont vraiment crades..."

Quant à M. MAFFRE, il n'a pas tardé non plus à réagir : "Merci pour ces photos.
Elles confirment bien que les communs étaient très souvent aménagés/modifiés suivant les besoins.
En revanche, je pense que la menuiserie posée grossièrement en applique est probablement l'ancienne porte d'entrée du corps de logis, ce qui est très intéressant !
Qu'en pensez-vous ?"

A quoi j'ai répondu ceci : "Je viens de mesurer la menuiserie de style Louis XV. J'ai pris les cotes à l'extérieur, entre les montants fixes de bois qui entourent la porte.
Donc : largeur :125,5 cm.
hauteur (y compris le jet d'eau) : 252.
J'ai ensuite pris les cotes analogues des portes d'entrée du logis sur cour :
largeur : 124
hauteur : 268.
Je ne suis pas assez calé pour conclure.
Quant au style, ça me paraîtrait, à première vue, un peu bizarre de clôturer le logis avec des portes Louis XV."
Compte tenu de mes habitudes, il faudrait que je rende compte en détail de l'évolution du chantier ces jours-ci. On comprend que je n'en ai plus le temps dans l'immédiat.

En deux mots :
- Roland FORNARI devrait venir aujourd'hui ou mardi ; je ne serai pas là pour l'accueillir ;
- Thierry BOURRE demeure injoignable alors qu'il m'avait promis de s'occuper, à compter de lundi, des plantations dans la nouvelle parcelle le long de l'Avenue. Aucun mot d'excuse, aucune réponse. Hier, je lui ai laissé un message et écrit un courriel d'engueulade ;
- le voisin Ludovic VINCENT n'ayant pas réussi non plus à joindre Thierry BOURRE a pris l'initiative, pour désengorger un terrain qu'il exploite, de creuser dans mes nouvelles terres (que son frère m'avait vendues l'an dernier), à partir d'un fossé neuf de 1,20 mètre de profondeur en limite de nos deux fonds...

24 avril 2015.

... un véritable canal de Suez, de 36 mètres de long et d'un bon mètre de profondeur...

24 avril 2015.

... pour rejoindre, en aval, un fossé débouchant dans les douves du manoir. Il me promet de placer un tuyau de 30 cm de large pour pouvoir reboucher mon terrain mais dans la limite de seulement la moitié de la longueur en question ; surtout ne pas s'exciter, on finira bien par s'arranger ;
- l'équipe de Roland BOUSSIN, absente hier, ne reviendra pas avant lundi ;
- quant à Igor, il paraît débordé par les tontes d'herbe et coupes diverses nécessitées par l'explosion de la nature avec le soleil des derniers jours (je note au passage qu'Igor et Gina m'ont très gentiment invité hier à déjeuner dans leur nid douillet pour fêter les 26 ans de Gina ; j'ai fait livrer un pot de jasmin).

Ce week-end, Carole devrait venir mais demain, je serai pris par le FOGEFOR du côté d'Argentan.

P.S. : Carole ne viendra pas et je sécherai avec regret cette journée avec l'équipe du FOGEFOR. J'ai trop de boulot urgent ici.

P.S. 2 : Finalement, je n'ai pas séché la matinée sur la fiscalité des boisements, seulement l'après-midi consacrée aux T.-P. (on pourra dire qu'à tout âge, j'ai préféré la théorie à la pratique...).

Mais, samedi matin, j'étais K.-O. car je n'avais pu dormir les deux nuits précédentes. Autant vous prévenir que la qualité du compte rendu que je préparerai quand j'en trouverai le temps s'en ressentira.

6ème réunion de chantier hier matin à propos de la charpente et de la couverture du colombier.

27 juillet 2015.

Dès hier après-midi, le compte rendu nous en était parvenu :

Je retiens pour ma part que les principales questions examinées ont porté sur la forme finale des lucarnes...

27 juillet 2015.

27 juillet 2015.

27 juillet 2015.

... sur des questions d'étanchéité le long de la cheminée...

27 juillet 2015.

... et sur la finition des tuiles au niveau des terrassons à propos de laquelle la suggestion de Roland BOUSSIN...

27 juillet 2015.

... n'a pas été retenue.

A l'issue de la visite, la jeune classe concernée s'est attachée à obtenir de M. MAFFRE un calendrier pour la suite de ses réflexions sur l'aménagement intérieur de l'aile de la belle-mère. J'en ai fait autant, sans plus de succès à ce stade, à propos de l'étude préalable sur les portes et fenêtres ainsi qu'à propos de ma demande relative à l'aménagement intérieur de la moitié Nord du logis. Enfin, j'ai dit un mot de mon souhait que M. MAFFRE prenne en charge le rétablissement de l'aspect de longère sur la ferme de la Chaslerie.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 23 Aout 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis - Désultoirement vôtre ! - Météo
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Très violent orage cette nuit.

Il tombait des trombes d'eau. Le vent a ouvert une fenêtre de la salle dévastée. L'eau s'est engouffrée et le quart Nord-Ouest du salon, situé dessous, au rez-de-chaussée, a été inondé.

Il est grand temps que M. MAFFRE livre enfin son étude préalable sur les portes et fenêtres. Il faudra commencer en urgence la restauration par au moins 3 des 4 fenêtres de la salle dévastée, les 2 fenêtres Ouest et la fenêtre Sud.

P. S. (du 8 octobre 2021) : Plus de six ans plus tard, aucune fenêtre n'a encore pu être posée...