Logis

Je lis l'encart consacré à la géothermie dans le dernier numéro de la revue de la "Demeure Historique" :

Cette idée d'enterrer un réseau de tubes à moins d'un mètre de profondeur ne me plaît pas beaucoup ; elle suppose d'importants terrassements et me paraît interdire nombre de plantations à l'avenir.

Quant aux forages profonds, j'ai entendu dire qu'il n'y avait pas de nappe phréatique sous la Normandie, au contraire du Bassin Parisien et du Nord.

On va néanmoins jeter un coup d'œil aux sites indiqués, celui de l'Ademe (il y a une faute de frappe dans l'encart) et le gouvernemental...
Un géologue distingué devait venir me voir pour parfaire mon initiation aux particularités du substrat local. Il me l'avait écrit il y a un an environ. Nous aurions pu, par exemple, deviser sur les nappes phréatiques. Mais, malgré mes relances, il semble toujours trop occupé par ailleurs.

M'est avis qu'il a dû avoir vent de mon opinion (pourtant édulcorée depuis sa première mise en ligne) sur quelques-uns de ses confrères...

Ce site et la liberté de ton qu'on y cultive, à l'égard de tous les puissants ou prétendus tels, me perdront ! ;-))
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 4 Mai 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Logis - Bâtiment Nord
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Plus que dix semaines de travaux avant le mariage. Jamais je ne parviendrai à livrer tout ce qu'on attend de moi. Des points critiques seront les deux cabinets de toilettes (celui du rez-de-chaussée du bâtiment Nord et celui sous l'escalier du logis) qui seraient pourtant indispensables mais dont le chantier se trouve bloqué en l'attente d'autorisations administratives. Idem pour les enduits sur les murs de la cage d'escalier du logis qui resteront donc à l'état brut actuel jusqu'à l'automne au moins.

Et il en va de même depuis 23 ans. Jamais aucun délai n'est tenu ici, toujours tout dérape, à commencer par les coûts. On devrait l'avoir compris.

Pour essayer de me remonter le moral, je regarde où nous en étions du chantier il y a un an, ou deux (où l'on voit qu'un "meilleur ouvrier de France" a dit beaucoup d'âneries à propos de la chaux sur les placos, par exemple...), ou trois, ou quatre. Dommage que notre site favori n'ait pas été créé plus tôt car cela nous aurait permis de jalonner de la sorte le chemin parcouru malgré tout...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 5 Mai 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Nous nous sommes aperçus aujourd'hui de l'ampleur d'un problème qui sera délicat à résoudre lors de la prochaine pose du dallage dans l'entrée du bâtiment Nord. Mesures prises, la pierre de seuil de l'entrée se trouve en effet 3,5 cm plus haut que le sol du salon ou de la salle-à-manger. Par voie de conséquence, par vent d'Ouest, la pluie passe sous la porte et transforme l'entrée en pédiluve.

Le Tonton que l'on sait avait cru trouver la parade en ménageant, dans l'entrée, un creux pour un paillasson. Voilà pourquoi ce paillasson baignait constamment dans son jus à la mauvaise saison.

En retirant une horrible rustine de granit (...), nous avons découvert cet après-midi que la pierre de seuil comportait elle-même une ancienne feuillure d'une même hauteur de 3,5 cm.

5 mai 2014.

Donc, pour une fois, ledit Tonton n'était pas à l'origine d'un problème. Il l'avait détecté à juste titre mais sa solution (effacement de la feuillure par une rustine de granit + dissimulation du dénivelé par un paillasson) était tout simplement stupide. Pas de chance !

Il va nous falloir trouver mieux (ce qui ne devrait pas être difficile) et efficace (ce qui est loin d'être garanti).
Je suggère :
- (1) de substituer à la "pierre 1" de seuil (qui est elle-même fracturée, donc devait en tout état de cause être réparée ou changée) une "pierre 1 nouvelle" sans feuillure mais avec un rejingot approprié (voir 2ème croquis ci-après) ;
- (2) de ménager une rigole entre la "pierre 1 nouvelle" et la "pierre 2", avec évacuation par trois canalisations forées à travers la "pierre 1 nouvelle" et débouchant dans la petite fosse de la cour ;
- (3) de bidouiller les pentes du dallage à partir de la "pierre 3" pour faire la jonction avec le niveau du sol du salon.

Pour ce qui est du rejingot, on ferait la même chose que ce à quoi nous avions déjà pensé pour le seuil d'entrée du bâtiment Nord (et qui s'avère partiellement efficace, d'où l'idée de compléter par la rigole) :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 6 Mai 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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Aux dernières nouvelles :
- la D.R.A.C. devrait m'adresser les autorisations de travaux et permis de construire sollicités d'ici 15 jours ;
- l'entreprise BODIN se tient prête à poser le dallage de l'entrée du logis mais M. LEBON tarde à trouver les nouvelles marches qui sont nécessaires pour remplacer les horreurs du Tonton que l'on sait ;
- M. BRESSON, le menuisier, pourrait poser les boiseries du futur bureau en juin ;
- Sébastien LEBOISNE discute avec moi de finitions du rangement à aménager dans le dégagement du futur bureau ;
- le plombier, M. DELTA, devait passer cet après-midi mais, comme vous l'avez deviné, il a encore posé un lapin...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 7 Mai 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis
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Jonathan fait valoir son point de vue à propos du seuil du logis :

7 mai 2014.

Il estime que :
- il faut garder la "pierre 1" car ce serait trop délicat de la sortir de dessous les chambranles de pierre ; par ailleurs, ce serait dommage de perdre une pierre authentique et patinée ; il faut en revanche réparer sa fissure selon les procédés habituels, à base de résine ;
- il convient de retailler la moitié de la "pierre 1" qui est intérieure au logis, de manière à ce que la rigole soit à la verticale de la porte ; le fond de la rigole appartiendrait à la seule "pierre 1 retaillée", de manière à minimiser les risques de fuite d'eau vers l'intérieur du logis ;
- à la place de ma "pierre 2", il faut prévoir une "pierre 2 New" adaptée à la forme de la "pierre 1 retaillée" ;
- il n'y aurait pas de changement à partir de la "pierre 3" incluse ; autrement dit, on rattraperait les 3,5 cm d'excédent de la hauteur de la "pierre 1" par rapport au seuil du salon en "bidouillant", comme je le propose.

La solution de Jonathan est plus facile à mettre en œuvre que la mienne ; de plus, elle respecte mieux la "pierre 1" puisqu'elle la conserve en l'adaptant.

On perd néanmoins l'idée du rejingot. Certes, on pourrait la retrouver en prévoyant que le dessus de la "pierre 2 New" soit 2 cm au-dessus du haut de la "pierre 1 retaillée" ; mais il y aurait alors, dans l'entrée, 5,5 cm de bidouillage à opérer sur moins d'un mètre de profondeur, de sorte que la pente serait trop visible. Ceci ne paraît pas souhaitable pour des raisons esthétiques.

Je soumets ces idées à M. BRESSON, de manière à ce qu'il nous dise (1) s'il n'a pas de meilleure solution et (2) ce qu'il pense de l'efficacité et de la durabilité de la solution recommandée par Guy HEDOUIN (le bidule rétractable sous le battant de la porte).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 7 Mai 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Logis
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M. DELTA nous a prouvé, ce matin, qu'il ne faut jamais désespérer :

7 mai 2014.

Il est venu installer les nouveaux tuyaux d'arrivée d'eau dans le cabinet de toilettes (en cours de réfection) situé sous l'escalier du logis.

Jonathan va pouvoir refermer les saignées des murs.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 12 Mai 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Logis
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J'ai demandé à Jonathan de faire en sorte que les dalles puissent être posées dès l'arrivée tant attendue des autorisations administratives sollicitées. Il a donc commencé à déverser le hérisson de gravier sur le sol et s'apprête à couler un béton de chaux, notamment dans le coffrage des futures marches vers la terrasse :

11 mai 2014.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 13 Mai 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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M. TIERCELIN a la courtoisie de m'informer de la signature, aujourd'hui, par le nouveau D.R.A.C., des autorisations attendues. Il ajoute qu'il n'y a pas de prescription particulière de l'Etat sur l'autorisation de travaux ni sur le permis de construire. Cette dernière information me paraît la conséquence de la qualité du dossier préparé par M. Benoît MAFFRE.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 13 Mai 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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M. LEBON, de l'entreprise BODIN, me transmet les deux photos suivantes qui montrent la couleur du granit disponible chez M. LEMAGNEN, à Saint-Pois :

13 mai 2014.

13 mai 2014.

Il me semble que cela devrait en effet convenir pour les marches du logis (celles qui sont à changer, c'est-à-dire au rez-de-chaussée, vers la terrasse).

Igor a fini ce matin les rejointoiements de la façade des écuries sur cour.

Cet après-midi, démontage des échafaudages. Ils étaient là depuis le 7 mars 2013. Roland BOUSSIN a besoin de les redéployer sur un autre chantier. Il paraît que son carnet de commandes est plein à craquer...

15 mai 2014.

Roland m'indique qu'il reviendra dans 10 jours pour poser les chatières et le faîtage et faire disparaître les coulures de tanin.

Quant à la révision des autres couvertures, elle attendra que le terrain soit suffisamment sec pour supporter un "Manitou".

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 16 Mai 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Anecdotes - Désultoirement vôtre !
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Comme tout un chacun, je déteste recevoir des courriers recommandés. En général, il s'agit de chéquiers mais, en prenant connaissance du bordereau de passage du facteur, je m'en rends compte immédiatement car mon adresse est tapée et libellée comme celle qui figure sur ces instruments de paiement ô combien volatils entre mes mains.

Ce matin, le bordereau portait une mention manuscrite. Donc pas possible de se rassurer en pensant à la banque. De plus, cette mention manuscrite témoignait d'un scripteur cultivé : les lettres et les chiffres étaient bien formés, l'écriture était particulièrement soignée mais sans enflure. Donc il ne pouvait s'agir d'un de mes locataires de Pontorson m'annonçant la fin de son bail ou, pour mon plus grand plaisir, que ses chiottes sont bouchées.

Le bordereau de ce matin m'invitait à attendre demain matin pour retirer ledit pli à mon bureau de poste habituel. Mais, devant les nouveaux enquiquinements prévisibles, j'ai foncé au nouveau et considérable centre de tri de Domfront où l'on m'a remis une petite enveloppe dont voici le contenu :

16 mai 2014.

16 mai 2014.

Bien évidemment, j'ai cherché à imaginer la psychologie des deux fonctionnaires dont dépend désormais mon bonheur, M. Jean-Paul OLLIVIER, le nouveau directeur régional des affaires culturelles (je détecte un profil classique, équilibré, sans ego surdimensionné) et M. Philippe ROCHAS, le nouveau conservateur régional des monuments historiques (là j'imagine un souci artistique, de type lyrique, et, peut-être, un certain sens de l'apparat).

M. Philippe ROCHAS (image capturée sur la toile).

On verra à l'usage. En tout cas, quel bonheur de savoir que leurs dignes et estimés prédécesseurs nous ont enfin lâché les basques !

Soyons sérieux deux minutes :
- l'instruction de la demande d'autorisation au titre des parties classées aura duré 6 semaines ; c'est mieux que 6 mois ; donc merci et bravo !
- il ne s'agit ici que des autorisations nécessitées par les textes pour les travaux sur parties classées ; pour l'inscrit, attendre la suite...
- les travaux sur les seules parties classées sont certes autorisés. Ouf ! Mais, avant de les commencer, il faudra solliciter une nouvelle autorisation (...).

Donc, là encore, on n'est pas sortis de l'auberge. Je ne sais pas quand ces travaux-ci pourront enfin commencer. Bien entendu, l'idée que je puisse livrer les réalisations attendues pour le mariage doit d'ores et déjà être considérée comme abracadabrantesque.

On livrera ce qu'on pourra. (...)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 17 Mai 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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Je viens d'envoyer un courriel à la D.R.A.C. pour demander que me soit transmis un formulaire de demande de subvention pour travaux sur parties classées. Ma demande est consécutive à la réception de l'autorisation de travaux hier.

A ce stade, je n'ai toujours pas reçu le permis de construire sollicité pour les travaux sur parties inscrites qui, comme l'on sait, suit un autre circuit administratif, apparemment plus compliqué. Et j'ignore si, en l'état de la réglementation (elle change constamment), il existe un formulaire de demande de subvention pour travaux sur parties inscrites.

Les administrations concernées connaissent depuis six semaines au moins le chiffrage du coût des travaux de chacune de ces deux catégories - sur classé et sur inscrit -. Ce chiffrage, qui leur est nécessaire pour décider de l'attribution ou non de subventions, a été signé par M. MAFFRE, architecte du patrimoine, sur la base de devis établis en bonne et due forme par des artisans dont la compétence est appropriée. Me demandera-t-on de fournir ces devis ou, mieux encore, de fournir des devis actualisés ? Je l'ignore également.

J'espère qu'on y verra rapidement plus clair. Et, surtout, que l'autorisation de commencer les travaux (qui doit, selon ce que je comprends, être postérieure aux arrêtés de subvention) me parviendra très rapidement. Je n'ai pas manqué de solliciter d'ores et déjà cette dernière autorisation, pour les travaux 2014 tant sur parties classées que sur parties inscrites. (...)
Pour répondre plus précisément à une question de Guy HEDOUIN, voici les tessons d'anciens et authentiques épis de faîtage en poterie de Ger qui sont en ma possession :

18 mai 2014.

18 mai 2014.

18 mai 2014.

18 mai 2014.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 19 Mai 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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J'ai reçu ce matin un courrier très clair de la D.R.A.C., daté du 16, qui a donc croisé mon propre courriel d'avant-hier.

Ce courrier m'informait de l'accord de principe de l'Etat pour subventionner à hauteur de 45 % les travaux sur parties classées prévus au "programme 2014" défini par M. MAFFRE. Etait joint à la lettre le dossier à remplir pour demander formellement cette subvention. J'ai noté avec soulagement qu'il ne m'était pas demandé de fournir une nouvelle copie de l'étude de M. MAFFRE, ni même le moindre devis d'entreprises tierces, "a fortiori" actualisé.

J'ai remercié mes interlocuteurs pour leur diligence, leur ai retourné, dès ce matin, ledit dossier dument complété. Enfin, j'ai sollicité l'autorisation de pouvoir commencer les travaux (sur parties classées par conséquent) dès que ledit dossier aura été constaté complet.

Il est paradoxal que les choses soient moins rapides pour les travaux sur parties inscrites. Pourtant, c'est là que mes urgences sont les plus vives :
- parquet de la grande chambre en soupente, faute de quoi Carole et moi en sommes toujours réduits à camper dans des installations provisoires ;
- boiseries de l'ex-future "chambre mortuaire" ; si nous n'accélérons pas, cette pièce ne pourra servir d'abri à ma mère à l'occasion du mariage ;
- surtout, dallage de l'entrée du logis, dont la réalisation conditionne la réouverture et le nettoyage de l'ancienne salle-à-manger et de l'ancien salon du logis ; bien qu'à restaurer de fond en comble, ces deux pièces serviraient d'abri en cas de pluie le Jour J.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 19 Mai 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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On se tient tous prêts à bondir des starting-blocks !

Je viens ainsi d'adresser à Sébastien LEBOISNE le courriel suivant (au début, il est question du rangement dans le dégagement vers la "chambre mortuaire") :

(début de citation)

Bonjour Sébastien,

Accord sur votre dernier devis (celui avec l'intérieur simplifié) aux conditions suivantes :
- plinthe de 12 cm plutôt que 8 ;
- charnières non visibles.

Pouvez-vous nous dire à partir de quand vous pouvez poser ?

Il faudra en profiter pour poser les sabots et les plinthes (12 cm) dans le dégagement de la "chambre mortuaire" + les plinthes (11 cm, comme les sabots déjà posés) dans l'entrée du bâtiment Nord.

En cas de doute, voir avec M. MAFFRE qui essaye d'organiser une réunion de chantier avec M. BRESSON (porte sur cour du bâtiment Nord + boiseries de la "chambre mortuaire") et l'entreprise BODIN (dallage du RC du logis). Il faudra sans doute que vous vous teniez prêt à réaliser, en liaison avec M. FORNARI (ferronneries) 3 portes intérieures du bâtiment Nord :
- 1 vitrée entre l'entrée et le dégagement ;
- 1 entre le dégagement et le cabinet de toilettes ;
- 1 entre l'entrée et l'ancienne cuisine.
Ces 3 portes devront être compatibles avec les 2 portes que va réaliser M. BRESSON :
- celle, vitrée, d'entrée du bâtiment Nord sur cour ;
- celle de la "chambre mortuaire".

Après la réunion de chantier, il faudra faire fissa pour ces portes.

Puisque j'en suis à évoquer Roland FORNARI, il y aurait lieu que :
- vous posiez les loquets prévus pour les volets des fenêtres du bâtiment Nord (certains y sont, d'autres pas, sans qu'on comprenne pourquoi) ;
- vous substituiez aux vis moches des clous forgés sur les productions de M. FORNARI (on avait attendu que le bois soit peint ou traité, ce qui est fait).

Cordialement,

PPF

(fin de citation)

En rentrant à la Chaslerie ce soir, je trouve, dans la boîte aux lettres, un courrier de la D.R.A.C. m'informant que les travaux sur parties inscrites du "programme 2014" sont subventionnables par l'Etat au taux de 30 %. Il m'est confirmé que les boiseries du "futur bureau" du bâtiment Nord ne sont pas considérées comme subventionnables car il s'agit d'une création. A ce courrier est joint un dossier de demande de subvention que je retournerai rempli à la D.R.A.C. dès demain matin, étant entendu que je ne pourrai pas y joindre le P.C. qui ne m'est toujours pas parvenu.

A signaler qu'au niveau de la D.R.A.C., les subventions de l'Etat sont, cette année, de 45 % pour les travaux sur parties classées et, comme je viens de le relever, de 30 % pour les travaux sur parties inscrites. Les subventions du conseil régional de Basse-Normandie demeurent inexistantes. Enfin, le conseil général de l'Orne accorde actuellement des subventions à hauteur de 15 % mais dans la limite de 15 000 € par opération et, surtout, pour les seules parties extérieures. Comme je l'ai mentionné ici, j'ai d'ores et déjà entrepris des démarches pour obtenir un élargissement de la base subventionnable par le conseil général de l'Orne ; je comprends que la question devrait être débattue en fin d'année 2014 mais que, si progrès il devait y avoir, le nouveau régime ne serait pas mis en œuvre avant 2015.
On sait que je cherche à comprendre quelque chose à la géothermie qui me semble bien mystérieuse.

Le 4 mai dernier, j'avais adressé à Christian ENOUF le courriel suivant :

(début de citation)

Bonjour !

Toujours en ligne ? Et toujours très occupé ?

J'aimerais bien que vous me briefiez sur les nappes phréatiques. J'ai un problème de chauffage à résoudre. Pourquoi pas la géothermie ? Mais les sondages, forages, etc sont coûteux. N'y aurait-il pas déjà de l'info disponible sur ce sujet ?

Cordialement,

(fin de citation)

Il vient de me prouver qu'il n'est pas rancunier :

(début de citation)

Bonjour,

Excusez-moi pour cette réponse tardive, mais j'essaye de m'organiser pour vous rencontrer.

Pour les nappes, effectivement le pb est complexe, surtout dans la zone ou vous vous situez !
Nous pourrons évoquer cette question.
Une première approche : contacter l'ADEME.
Sinon, les sondages seront coûteux et le 'retour sur investissement' très aléatoire.
Reste la possibilité de bénéficier de la proximité d'une 'source' déjà existante : puits, cour d'eau... à voir.

Je vous recontacte rapidement pour la suite.

Cordialement,

(fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 23 Mai 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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Au courrier ce matin, cette lettre de la D.R.A.C. m'autorisant à commencer les travaux du "programme 2014" sur les parties classées :

J'ai téléphoné à la secrétaire de mairie de La Haute-Chapelle pour savoir où en était le permis de construire dont la réception conditionne le lancement des travaux sur les parties inscrites.

Mme ZANDRONIS m'a répondu que ce permis était prêt à être signé par le maire mais que celui-ci est absent jusqu'à mardi prochain. Comme je faisais part de mon problème, j'ai obtenu un rendez-vous pour récupérer ce précieux document, signé par un adjoint, dès lundi à 11 heures.

Si tout le monde fait ainsi preuve de bonne volonté, tout est pour le mieux.

M. LEBON, de l'entreprise BODIN m'a cependant informé que Sébastien, occupé sur un chantier du côté de Mortagne, ne pourrait pas revenir à la Chaslerie avant le 2 juin.

Le calendrier des travaux avant le mariage devient donc très tendu mais tout espoir de tenir à peu près l'échéance n'est pas encore perdu.

Donc pas d'états d'âme, ramons !