Livre d'or

Bonjour,

Votre étrange carreau : quel est l'édicule sur lequel il a été trouvé ? un four ? Quelle est l'époque de la construction ? Le carreau semble-t-il dater de la construction, ou avoir été ajouté ultérieurement ?

Amicalement,

N.D.L.R. : Le carreau se trouvait sous la calotte en ciment recouvrant le cul du four. Le four donne dans la salle-à-manger du logis, pièce qui, d'après l'inventaire révolutionnaire, était alors une cuisine. Le cul du four se trouve dans le bâtiment Nord, dans l'actuelle chaufferie, celle fonctionnant au fuel qui chauffe la partie actuellement chauffable du bâtiment Nord.

Plus précisément, le carreau était intégré à la partie haute, en terre, du cul du four.

On peut penser qu'il était là depuis la construction dudit four mais ce n'est pas certain.

Quant à l'usage qu'a pu avoir ce carreau, on peut penser que de l'eau a circulé dans ses canaux. Donc que ce pourrait être un tesson d'un vieux poêle. Le décor et la glaçure du carreau ont néanmoins l'air très anciens de sorte que je ne saurais exclure que ce carreau date de la construction du logis (1598).

Je serais intéressé de recueillir des avis à ce sujet, notamment celui de M. LEBON de l'entreprise BODIN qui est interrogé par ailleurs.
Bonjour,

Un petit truc pourrait vous donner une solution pour les tuyaux les plus éloignés d'éventuels systèmes de chauffage (ruban chauffant mise hors gel thermostat intégré, www.degre5.com).

C'est un exemple, il en existe d'autres, d'après mon électricien qui avait proposé ce système pour un passage un peu fragile dans les troglos de mon fils ça peut ne se mettre en route qu'en cas de gel, donc peu onéreux dans l'ensemble.

Votre chapelle n'est pas vraiment un lieu de vie permanent et pourrait se satisfaire d'un tel dispositif.

Si vous remplacez le ciment par des enduits à base de chaux votre confort sera déjà bien amélioré, et pour les cloisons je vous recommande le siporex, qui ne provoque pas de condensation, est parfaitement isolant, il existe en plusieurs épaisseurs et sa mise en œuvre est facile, et surtout réversible. Et surtout pas de placo, ça prend l'humidité et sans chauffage c'est pas jouable. En règle générale pas de plâtre nulle part, ça pourrit avec l'humidité.

Les granulés peuvent se trouver en sacs qui facilitent leur manutention et une palette ou deux devraient vous permettre de vous chauffer correctement.

Le plus coûteux serait l'achat des poêles et le tubage des conduits. Revoir vos ambitions à la baisse sur le problème du chauffage ne retirerait rien à vos mérites quand on constate l'ampleur de se qui est engagé pour la remise en état de l'intérieur et le maintien et l'embellissement des extérieurs.

Profitez bien de votre séjour en Sicile, vous allez vous régaler les yeux et le ventre.

Cordialement

N.D.L.R. : Merci pour vos conseils. Je vais étudier vos recommandations à tête reposée. Bien cordialement, PPF
Joël BREILLOT
rédigé le Vendredi 15 Juin 2018
Livre d'or - Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites
0
Bonjour Monsieur Fourcade,
Je viens vous demander, au nom de l'association "Ensemble et en Forme" de Tinchebray, l'autorisation d'emprunter avec un groupe de marcheurs l'avenue qui conduit à la Chaslerie à partir du Tertre Linot, le mardi 13 novembre 2018.
Avec toutes mes félicitations pour votre immense travail de restauration du manoir.
Joël Breillot
La Vente Roulleaux
61800 Beauchêne

N.D.L.R. : Aucun problème. Avec plaisir !

Pour info, les abords du manoir, dont cette allée, sont accessibles au public tout au long de l'année et sans qu'il soit nécessaire de m'en demander l'autorisation.

Simplement, si vous souhaitez que je vous présente le monument, faites-le moi savoir, si possible quelques jours à l'avance.
Annie DRIEU
rédigé le Lundi 6 Aout 2018
Livre d'or - Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration
0
Bonjour,

Toujours lectrice attentive de "notre site favori", je me permets de vous
solliciter en qualité d'expert !

Je suis secrétaire d'une association de sauvegarde d'une église (Savigny dans la Manche).

Devant les difficultés que nous rencontrons à "encourager et suivre" les
actions du maire de la commune concernée, nous pensons peut-être utile
de nous et le faire accompagner dans les démarches (Bâtiments de
France, Artisans) par un architecte du Patrimoine.

Se pose pour nous la question de la rémunération dudit architecte dont
nous n'avons aucune idée du mode. Pouvez-vous me donner une idée de ce
qui se fait en la matière ?

Je vous en remercie à l'avance.

Bonne journée.

N.D.L.R. : Si je suis "expert" dans ce domaine, c'est surtout d'avoir épuisé à la tâche au moins deux architectes en chef des monuments historiques et trois architectes du patrimoine. Disons que j'ai eu l'occasion de me rendre compte des qualités et des défauts de chacun de ceux-ci, plus de celui que j'ai mandaté dernièrement.

En 27 ans de chantier à peu près continu, outre les architectes en question, j'ai eu l'occasion d'être en contact avec un petit nombre de leurs confrères, ne serait-ce que pour essayer de relayer les premiers. On pourra ainsi estimer que l'échantillon sur lequel je fonde mes observations est trop peu nombreux pour être significatif. Je m'exprime néanmoins en termes carrés, dans le souci que mon témoignage vous aide à vous repérer au sein d'une corporation (profession organisée, si vous préférez) encline, comme elles le sont toutes selon moi, à serrer les coudes lorsqu'un de ses membres est critiqué de l'extérieur, fût-ce avec raison.

Il me semble donc que les qualités à privilégier sont :
- la compétence dans les corps de métier intervenant sur votre chantier ; l'expérience m'a montré qu'il y a au moins une architecte en chef incompétente dans un domaine critique et que le niveau d'expertise des uns et des autres est très variable ; M. Benoît MAFFRE est incontestablement très compétent en matière de charpente, de couverture, de maçonnerie et de menuiserie, entre autres ; la compétence de M. Arnaud PAQUIN me paraît également très bonne et il a en outre l'avantage de s'intéresser aux questions de chauffage et de plomberie, notamment parce qu'il n'intervient pas que sur des monuments historiques ;
- la capacité de peser face à l'administration, c'est-à-dire d'avoir suffisamment bonne réputation auprès d'elle pour que les dossiers que l'on signe aient une bonne chance d'être approuvés facilement et de drainer quelques subventions : en ce domaine, M. MAFFRE est excellent ; M. PAQUIN, plus jeune dans la corporation, me semble une valeur montante et pleine d'avenir (s'il veut bien s'astreindre à pondre rapidement les paperaaaâââsses requises, point auquel il ne me paraît pas toujours inutile de veiller) ;
- la capacité de suggérer des idées intelligentes et de concevoir des plans de qualité : en ce domaine, M. PAQUIN m'est apparu, à ce stade du moins, le meilleur ;
- la capacité de contrôler la qualité du travail des artisans, y compris de peser sur leurs devis et de réduire leurs factures de façon juste et sans obérer la qualité de leurs prestations ; M. MAFFRE est très bon pour cela ; M. PAQUIN me semble s'intéresser à la question ;
- la sympathie qui se dégage de chacun de ces professionnels, donc le plaisir que l'on éprouve à collaborer avec eux dans des matières parfois arides : en ce domaine, M. PAQUIN est sans nul doute mon préféré (j'avais également eu de bonnes relations personnelles avec le couple GAUTIER) ; il a en outre l'avantage d'être basé à Avranches donc de n'avoir aucune réticence à se mouvoir dans notre secteur, ce qui, d'expérience, est un critère important.

Quant aux tarifs pratiqués, cela dépend bien entendu de l'importance et de la complexité de votre chantier. Des honoraires de 10 à 12 % du coût du chantier sont habituels. C'est une ponction très importante si l'architecte est médiocre ou nul (comme cela arrive selon moi) mais une somme dont on est heureux de s'acquitter si les prestations sont à la hauteur d'un client exigeant car on s'y retrouve, alors, largement.

Pour plus d'infos, n'hésitez pas à interroger, en vous recommandant de moi si vous le souhaitez, MM. Arnaud PAQUIN et Benoît MAFFRE ou à naviguer sur le site des architectes du patrimoine.

N.D.L.R. 2 : Les liens dans le message initial sont de moi, de même que le choix de la photo suivante :

Jacqueline X.
rédigé le Jeudi 20 Septembre 2018
Livre d'or - Vie des associations - Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - APIJOMM - api
1
Bonsoir

L'émission de ce soir "ENVOYE SPECIAL" sur Antenne 2 traite des maisons de retraites privées et des éoliennes, cela pourrait vous intéresser. Vous devez pouvoir y accéder en replay sur le site.

Cordialement

N.D.L.R. : Merci. Je passe déjà l'essentiel de mon temps à œuvrer pour une pensionnaire de maison de retraite (encore à temps plein depuis près de 48 heures et ça va continuer tant que sa nouvelle installation ne sera pas nickel) et je dois, par ailleurs, assister dans les deux prochaines semaines à deux audiences de juridiction consacrées à des problèmes d'éoliennes (le 25/9, au TA de Caen, à propos d'autorisations d'exploiter ; le 9/10 à la CAA de Nantes, à propos de permis de construire).

Je ne suis pas assez maso pour y ajouter, sur les mêmes sujets, des soirées devant la télé.

D'autant que je continue à me passer très bien de cet instrument qualifié au demeurant dans ma famille de "déconnoscope".

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 28 décembre 2018 21:35
À : (...)
Cc : C.F.
Objet : RE: coupole

Chère Madame,

Depuis quelques jours, je pensais vous écrire pour vous demander comment avance votre dossier d'éoliennes. Mais vous me prenez de court. Nous pourrons en reparler si vous le souhaitez.

Je vous suis très reconnaissant de bien vouloir m'inviter, avec mon épouse, à une séance solennelle de l'Académie Française. Nous l'acceptons avec une grande joie. Toutefois, il est possible que le 21 février prochain, mon épouse ne soit pas encore pleinement remise d'une opération qu'elle doit subir à un œil. Je me permets de vous demander s'il me serait alors possible de me faire accompagner par l'un de mes fils.

Je vous présente mes vœux les plus sincères pour la nouvelle année.

Très respectueusement,

PPF

____________________________________________________________________

De : (...)@college-de-france.fr
Envoyé : vendredi 28 décembre 2018 15:33
À : penadomf@msn.com
Objet : coupole

Cher Monsieur Fourcade,

La prochaine "coupole", réception de Patrick Grainville par Dominique Bona, se tiendra le jeudi 21 février à 15 heures. Si vous voulez y assister avec votre épouse faites-le nous savoir dès que vous le pourrez. Je vous reverrai avec plaisir.

Avec tous nos meilleurs voeux pour 2019,

Amitiés,

(...)

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 5 Avril 2019
Livre d'or - Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
0
S.M.S. que vient de m'envoyer ma mère : "Travaux menuiserie magnifiques. Guguss bien de la famille."

Je veux voir là une simple allusion à la semoule...
Bou Maman Sim
rédigé le Lundi 15 Avril 2019
Livre d'or - Désultoirement vôtre ! - O'Gustin
0
Dommage d'effacer de pareils messages.

N.D.L.R. : Renseignement pris, ma mère se plaint que les photos d'O'Gustin disparaissent si vite des "Vingt derniers messages" sur lesquels son iPad est constamment allumé et qui lui tiennent (consciemment de ma part) compagnie.

Je rappelle à ce distingué membre du fan-club de notre loïde favori qu'elle peut les retrouver en cliquant sur l'onglet "Désultoirement vôtre" puis, immédiatement, sur le sous-onglet "O'Gustin".

En attendant qu'elle maîtrise tous ces boutons, voici, en prime, un petit film que j'avais oublié de mettre en ligne après la visite chez la toiletteuse :
Bonjour,
Durant mes recherches sur l'utilisation de la chaux je suis tombé sur cet article.
Peut-être une piste pour vos infiltrations.

N.D.L.R : Merci beaucoup. Je regarderai votre lien à mon retour. D’ici là, mon problème est plutôt inverse et j’essaye, de l'étranger, de faire rétablir la distribution d’eau aux robinets de notre manoir favori et ce n’est pas aisé, d’autant que je ne rappelle pas qui est mon fournisseur. Bref, à mon retour, je risque de devoir pratiquer, pendant quelques jours, une forme de camping assez frugale. On avisera.

N.D.L.R. 2 (du 17 mai 2019 à 4 heures) : L'article que vous me communiquez donne les bonnes informations. C'est bien ainsi que nous entendons procéder.
La qualité du travail d'Igor est impressionnante !
A ne laisser s'échapper sous aucun prétexte...
De nombreuses entreprises doivent vouloir se l'approprier à prix d'or.
Bravo encore.

N.D.L.R. : Igor est roumain mais il envisage de solliciter bientôt la naturalisation française. Dans son pays, il gagnait 300 €/mois. Il a immigré en France pour des raisons économiques. J'ai eu la chance de l'employer à temps plein pendant cinq ans. Malheureusement pour moi, il s'est marié à une compatriote diplômée et ambitieuse qui, malgré tous nos efforts, n'a pas trouvé dans le Domfrontais ou à Bagnoles de job autre que serveuse de restaurant. Elle a en revanche trouvé un C.D.I. de cadre à Laval où elle s'épanouit professionnellement, de sorte que ce jeune couple a déménagé de Domfront à Laval et Igor a alors travaillé d'abord par l'intermédiaire d'agences d'intérim, puis dans une entreprise de travaux publics où ses supérieurs immédiats n'ont pas voulu se créer un concurrent interne en le promouvant. Il a donc démissionné, ce qui le privait des indemnités-chômage, chose qu'il ignorait... J'ai signé avec lui un C.D.D. au terme duquel il aura droit à ces indemnités...

Sur le fond, deux dernières remarques :
- Igor est désormais beaucoup plus gourmand que lors de notre collaboration de cinq ans, si bien que je n'aurais plus les moyens, avec ma retraite de fonctionnaire et mes autres charges, de l'employer durablement ;
- surtout il ambitionne de progresser professionnellement. Lors de ces cinq ans auprès de moi, il avait, via internet, obtenu un diplôme roumain d'"ingénieur environnemental". Il voudrait maintenant reprendre ses études pour, dans un premier temps, être dessinateur d'architecte et, à terme, obtenir un diplôme français d'architecte. Je l'en crois parfaitement capable. Je pense même que ce sera un architecte de bien meilleure qualité que beaucoup de ceux que l'on peut rencontrer sur la place par les temps qui courent. Lorsqu'il me signale un problème technique que nous ne savons pas résoudre, j'ai pour habitude de lui dire "tu démerdes" et il revient toujours vers moi avec une proposition de solution réfléchie et applicable. Ce n'est pas la moindre de ses qualités.

Il est issu d'une famille de popes (son père, deux oncles maternels, son beau-frère, etc...). Au fil du temps, nous avons développé, du moins le crois-je, une relation de type père-fils. Un fils choisi, en quelque sorte.
Bonjour cher PPF,

Quel est le rôle de la couche grise, qui semble être du ciment ? Elle est très épaisse, et proportionnellement coûteuse en temps de préparation et en manutention, et onéreuse, comparée à la terre. Pourquoi ne pas relever préalablement le niveau en terre, pour ne garder que l'épaisseur de mortier nécessaire ?

Les pavés seront-il ensuite jointoyés ? Au ciment ? A la chaux ? A la terre ?

Merci pour ces informations techniques, et bon courage à Igor, qui s'attaque à un gros chantier.

N.D.L.R. : Bonjour rugbyman !

Le gris est du "Baticim". En fait, du ciment, pour l'essentiel. Donc costaud et imperméable.

Quant à l'épaisseur, oui, ça se discute.

Les pavés seront jointoyés au ciment de la couleur chaude des joints.

Selon moi, les difficultés sont plutôt de deux ordres :
- la pente longitudinale sera-t-elle suffisante ? Igor et moi avons un doute ; il manque un demi degré (sur 360 pour un cercle), c'est-à-dire que la pente est de 1,5° au lieu de 2 ; d'où le bidouillage que j'ai proposé ;
- la largeur du "trottoir" : Carole (qui prétend toujours ne jamais regarder notre site favori...) m'a dit ce matin qu'"il faut quatre pavés de large, pas trois", donc 80 cm et pas 60. A dire vrai, nous ne nous étions pas posé la question quand Igor m'a soumis sa proposition de profil. Je viens de regarder de nouveau les premiers pavés posés, j'ai parlé avec Philippe JARRY (qui est sur place) et j'ai également téléphoné à Yves LESCROART : nous sommes tous les trois (Igor étant absent aujourd'hui ; il ne reviendra pas avant lundi) du même avis, donc nous resterons à trois pavés.

P.S. (à 15 h 40) : La remarque sur l'épaisseur de Baticim m'a convaincu. Je viens donc de demander aux terrassiers d'ajouter dix centimètres environ de "stérile" en plus.
Astrid DELACOUR
rédigé le Lundi 29 Juillet 2019
Livre d'or - Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Animation, fêtes, visites
0
Un immense merci pour la photo sur votre site. Voici les autres photos que j'ai prises :

27 juillet 2019.

27 juillet 2019.

27 juillet 2019.

27 juillet 2019.


Merci pour cet excellent moment !
Bien à vous,
Astrid Delacour
PS : bravo pour les animations et le goûter. Félicitations à l'Office du tourisme.

N.D.L.R. : Merci à vous. Et n'hésitez pas à revenir !
Bertrand de REVIERS
rédigé le Dimanche 25 Aout 2019
Livre d'or - Vie des associations - A.D.D.O.O.E.
0
Voici un article récent du 22 août sur Valeurs Actuelles.
Amicalement

N.D.L.R. : Rigolo. Pour partie du moins. Car il fut un temps, pas si lointain, où cet auteur, n°2 de la S.P.P.E.F., me trouvait trop à droite pour publier un de mes articles (celui-ci anti-éolien) dans la revue de son association. La "Demeure Historique" n'eut pas cette pudeur de vierge effarouchée. Simple question d'intelligence. Ou, du moins, de hauteur de vue.
Jean DERVILLY
rédigé le Mardi 27 Aout 2019
Livre d'or - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
0
Bonjour Monsieur FOURCADE, étant un adepte des vieilles pierres et ayant découvert votre site il y a peu, j'y trouve un réel plaisir que de suivre l'évolution de vos travaux. Sans doute êtes-vous à l’affût de quelques trouvailles sur le site " leboncoin". Pour faire suite à votre recherche de robinets anciens, j'y ai fait une recherche rapide et vous joins quelques liens :

En voici deux qui à mon sens, de par leur taille, devaient alimenter des vasques en pierres dans les cuisines :
https://www.leboncoin.fr/decoration/1652162388.htm/
https://www.leboncoin.fr/decoration/1443917448.htm/

En vrac, quelques autres :
https://www.leboncoin.fr/bricolage/1661091610.htm/
https://www.leboncoin.fr/jardinage/1635217901.htm/
https://www.leboncoin.fr/jardinage/1655317951.htm/
https://www.leboncoin.fr/decoration/1563095955.htm/
https://www.leboncoin.fr/vi/1598226866.htm/

Vous souhaitant une bonne lecture, cordialement Mr DERVILLY

N.D.L.R. : Bienvenue dans le fan-club et merci beaucoup pour tout ce travail !
La deuxième est bien dans l'esprit de ce que je recherche.
Je me demande s'il est possible de l'adapter facilement pour y dissimuler (je ne sais comment) un système fonctionnant comme un robinet classique.

Au passage, je note que Jean LEMARIE m'a raconté des craques quand, pour me vendre l'un de ses deux rossignols - d'ailleurs beaucoup plus cher que les exemples de cette liste - il a prétendu que de telles pompes étaient difficiles à trouver...

Jean m'a expliqué que de telles pompes étaient souvent fixées sur un socle de bois, lui-même assujetti à un poteau, par exemple de granit. Auriez-vous des idées à ce sujet ?

N.D.L.R. 2 : Est-ce vous ? J'ai trouvé cette photo sur "Facebook" :

Si oui, sachez que je suis aussi un fan du modélisme (que je ne pratique plus, toutefois)...
Pascal POIRIER
rédigé le Lundi 9 Septembre 2019
Livre d'or - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation
0
Bonjour Monsieur Fourcade

Suite à mon appel téléphonique, trouvez en lien mon site internet.
N'hésitez pas à me contacter pour vos travaux de sculpture !!
En P.J., des engoulants réalisés pour une entreprise de charpente de la Sarthe...

... et des travaux "plus fins" (cf. " Restauration Cadre Château de Chambord" sur mon site).
Meilleures salutations.

Pascal POIRIER M.O.F . Maitre Artisan.
7 BIS Rue de Cours Roulleaux 34440 FEINS
Tél : 06.70.60.25.46

N.D.L.R. : Merci pour le message. Votre site est très réussi et les photos superbes.

Je rappelle que Pascal a sculpté la Sainte-Anne en granit de notre chapelle favorite. Je le recommande bien volontiers !
En Bretagne, un homme reconstruit seul un manoir "dans les règles de l'art".


N.D.L.R. : Merci beaucoup pour cette info. Sans nul doute, cela vaut le voyage.

Comme vous avez la gentillesse d'intervenir avec empathie sur mon site (ce n'est pas la première fois que je le remarque), accepteriez-vous de m'accompagner à la rencontre de ce personnage ?

Pour info, dans l'article communiqué, je relève une phrase : "une bonne restauration est une restauration qui ne se voit pas". C'est exactement ce que je pense. J'avais d'ailleurs été frappé lors de la première visite de Benoît MAFFRE à la Chaslerie par la remarque qu'il avait immédiatement faite : "c'est troublant, on ne voit pas où sont vos restaurations". Or, si tel est le cas, c'est parce que je veille à ce qu'il en aille ainsi, notamment en ne m'adressant qu'à des artisans capables de me satisfaire (ou à un garçon aussi doué, soigneux et intelligent qu'Igor). Et parce que, lorsque quelque chose ne me plaît pas, je n'hésite pas à faire refaire, même si cela explose mon budget (à l'exemple d'une ferronnerie récemment bâclée par un artisan, par ailleurs sympathique mais qui partait à la retraite).

Mais, à la différence de la personne dont cet article narre l'expérience, je ne fais rien moi-même. Strictement rien. Si ce n'est trouver les bons artisans, maintenir un contact infusé d'admiration avec ceux qui sont bons, virer les autres quels qu'ils soient s'ils ont failli à leur tâche. Et surtout, gérer la strasse (en l'espèce ses préposés obligés) qui nous bouffe avec, si souvent (mais pas toujours ni tout le temps), une valeur ajoutée négative. Et, plus encore, trouver les sous et gratter les fonds de tiroir pour avancer dans mon programme. En supportant, s'il le faut, les reproches, l'ingratitude ou même l'indifférence de quelques-uns dont j'aurais espéré mieux.

N.D.L.R. 2 (15 minutes plus tard) : Comment l'avais-je oublié ? Je passe aussi pas mal de temps à intervenir sur ce site et je pense qu'il est unique en son genre. En tout cas, je n'en connais nul équivalent.

J'ai pour principe de ne pas me laisser dicter ce que je peux, dois, ne peux pas ou ne dois pas y écrire. Or ce ne sont pas les donneurs de leçons qui manquent en la matière. Ils sont d'autant plus ridicules à mes yeux qu'ils ne sont pas fichus, pour ce qui les concerne, d'écrire vite et bien (et sans fautes d'orthographe qui me gonflent) ce qu'ils pensent. Tout juste bons à prendre des positions de principe fermées. Le genre castrateur. Mon réflexe est de leur redire ici de la façon la plus nette : qu'ils aillent se faire cuire un œuf !

Mais soyons plus constructifs. Sur le fond, je rappelle que ce site est d'ores et déjà muni d'un "bureau des pleurs" où l'on écoute les doléances et donne suite à celles qui, lorsque cela arrive, le méritent. Le seul défaut de ce dispositif, si l'on veut bien réfléchir deux minutes, est que j'y suis à la fois juge et partie. Voici un défaut que l'on pourrait certes, au moins en théorie, monter en épingle, au point même d'en chier un half-track. A dire vrai, personne n'a, à ce jour, mis le doigt sur ce défaut. Mais, comme le savent ceux qui peuvent comprendre, c'est-à-dire ceux qui réfléchissent, je suis ouvert à une adaptation en la matière, je veux dire à favoriser l'intervention d'un "vieux sage" (ou d'un autre) si cela paraît indispensable à la tranquillité de certain(e)s. "Do you see what (and who) I mean ?"
Pourquoi ne pas continuer votre trottoir tout autour du manoir, disons 2m à 2.50 de largeur, puis terminer le reste de votre cour par un gazon planté de l'espèce de la région, et aménager (auge en granit, bloc rocher...enfin là cela reste de la déco suivant votre appréciation).

N.D.L.R. : L'auge en granit est déjà présente au milieu de la cour. Un bloc rocher ne me semblerait pas avoir sa place à ses côtés.

Comme notre manoir favori est un monument historique, je suis tenu de veiller au respect du style de la bâtisse, donc des époques où elle a été construite, et de mettre en valeur ou de restaurer les éléments authentiques.

A ce propos, je retiens les idées suivantes :
- d'abord, la cour n'a pas été conçue à l'origine comme devant être fermée (l'organisation des manoirs ou des fermes en cours fermées est d'ailleurs très rare dans le secteur) ; elle s'est retrouvée fermée au fil du temps, les anciens propriétaires ajoutant une aile ou un bâtiment quand ils en avaient les moyens et laissant les bâtiments se dégrader lorsqu'ils étaient fauchés (ou en manque d'inspiration) ; à l'origine le logis avait une forme de "L" mais l'aile en retour a brûlé (sans doute ; en tout cas a été détruite) au début du XVIIIème siècle ;
- deuxièmement, les travaux de restauration du seuil de la porte piétonnière, en 2014, ont montré qu'à l'origine, le niveau du sol de la cour était plus bas qu'actuellement ; les terrassements récents dans la cour ont confirmé que celle-ci était pavée, au moins dans son angle Sud-Est, lesdits pavés (en fait, des pierres irrégulières, en grès local) se trouvant une bonne vingtaine de centimètres sous le niveau du sol actuel.

Quant à ce que j'appelle les "trottoirs", leur installation récente a résulté de mon souci de tarir les sources de dégâts des eaux à répétition dans l'aile Ouest. L'achat d'un premier lot de pavés anciens en grès local m'a donné l'occasion d'imperméabiliser le pied de murs. D'abord là où le problème était le plus criant, à savoir le long de la façade Ouest du bâtiment Ouest ; ensuite, là où je savais que se posaient d'autres problèmes d'humidité non résolus. C'est ainsi que, disposant en première analyse, d'un stock de pavés suffisant, j'ai décidé de traiter de la même façon tous les pieds de mur (à l'exception, à ce jour, de la façade Est du logis, parce que le sol de la terrasse du Pournouët est en net contrebas par rapport au sol intérieur du logis ; et aussi parce que mon stock initial de pavés ne suffirait pas à traiter à l'identique le pied de cette façade-ci).

Dernièrement, deux types de considérations se sont ajoutés à mes réflexions :
- d'abord, le souci de traiter convenablement le pied du bâtiment Nord dans la cour ; le mur correspondant est tout sauf linéaire et simple ; donc j'envisage que le "trottoir" soit plus large à cet endroit ;
- plus récemment, la prise en compte du fait qu'avec tous les travaux en cours et la présence dans la cour d'engins de chantier, celle-ci est devenue très boueuse.

Comme il n'est pas exclus que j'arrive à mettre la main sur plusieurs centaines de m2 d'un pavé identique à celui de mon premier lot, je me dis que ce serait le moment ou jamais de me lancer dans la restauration du sol de la cour. Cela ne se ferait pas 20 cm sous le sol actuel mais au niveau de ce dernier. Agir autrement aurait nécessité d'y voir clair plus tôt et, surtout, d'être prêt à ce que, de proche en proche, tous les sols des pièces des rez-de-chaussée soient reconsidérés.

Le parti qui a été retenu a été de veiller prioritairement à un bon écoulement des eaux pluviales vers les circuits d'évacuation existants. En soi, ce problème était suffisamment compliqué à traiter et je pense que nous allons y parvenir de façon à la fois efficace et esthétiquement satisfaisante.

Si jamais j'arrive à paver la cour, il faudra de même veiller prioritairement à l'efficacité des pentes et à l'esthétique des calepinages.

De mon point de vue, une cour pavée sur 100 % de sa surface serait, toutes choses égales par ailleurs, une excellente solution sur les plans technique, historique et esthétique.

Mais je dois aussi tenir compte de certains vœux de mon entourage. En particulier, mon épouse craint de se tordre les chevilles (qu'elle a très fines, ce dont elle n'est pas peu fière) sur des pavés anciens (donc faut-il prévoir des cheminements plats, en plus du pavage très majoritaire ?) et elle était très attachée à ses plates-bandes que je lui ai férocement ratiboisées.

Je termine par la question du gazon. J'estime qu'il donnerait à la cour un aspect qui clocherait avec la "minéralitude" fondamentale du lieu. De plus, il ne serait pas compatible avec le passage fréquent de lourds engins auquel il faut s'attendre, tant que les restaurations intérieures n'auront pas été suffisamment avancées.