Liens divers

Bonjour Monsieur,

Mes sincères félicitations pour vos travaux de restauration et pour ce "journal du chantier". Quel plaisir de suivre, presque en direct, les différentes avancées de votre entreprise !

Il est très problable que vous ayez d'ores et déjà connaissance de l'accessibilité au plan cadastral de 1824 de votre commune. Si ce n'était pas le cas, voici le lien, voir la section A.

Et pour toute autre recherche dans l'Orne...

Cordialement,

Mathieu

N.D.L.R. : Merci beaucoup, cher et mystérieux Mathieu. J'ignorais l'existence de ces liens. J'ai réussi à ouvrir le second. Donc vous nous apprenez que le cadastre encore en vigueur en 1949 datait en fait de 1824. Je comprends également que le plan que je datais du milieu du 19ème siècle (celui où apparaît la D22 et où le canal d'arrivée de l'eau dans les douves a été détourné vers l'Est) est effectivement postérieur à 1824...
Bonsoir,

Vous avez un bon forgeron, mais celui-ci m'a l'air pas mal. Il se trouve dans l'Orne, à 61150 Montgaroult.

Le connaissez vous?

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Oui, je le connais. Il a été formé par Roland FORNARI et m'est recommandé par Marc CHALUFOUR. Je pensais à lui pour la rampe de l'escalier du bâtiment Nord... Voici d'ailleurs vers quel type de rampe je m'oriente :


N.D.L.R. 2 (du 1er mai 2023 à 21 heures) : Y penser pour la cave.
Bonsoir,

Joli travail, du plus bel effet et voyez ce lien pour compléter...

Une petite photo de la grille du puits en entier serait la bienvenue.

Bonne soirée, mes salutations respectueuses à Madame.

N.D.L.R. : Vos désirs sont des ordres et merci pour le lien, c'est exactement ce qu'il faut.

19 juin 2012, la grille du puits de la ferme.

(Désolé mais je ne maîtrise pas "Photoshop", de sorte que les aplombs sont cagneux.)

Pour info, Carole trouve les fleurettes "un peu incongrues". Mais c'est un rappel des fleurettes qui existaient sur les anciennes grilles du manoir et que je fais repousser, avec la complicité de Roland, dès que l'occasion s'en présente.

Lisa REBOLLEDO
rédigé le Mercredi 20 Juin 2012
Vie des associations - Les amis de la Chaslerie - Liens divers - Vie du site
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Monsieur,

La fiche du manoir de la Chaslerie est à présent en ligne sur notre site Rêve de châteaux.

Vous pouvez la modifier et la compléter en vous connectant à “Mon compte pro” en bas à droite de la page d"accueil.

N"hésitez pas à me contacter si vous avez des difficultés à vous connecter. Je reste à votre entière disposition pour toute question.

Bien cordialement,

Lisa Rebolledo
Assistante Communication
Vieilles Maisons Françaises
Un agent de la D.R.A.C. passera jeudi prochain à la Chaslerie afin de contrôler la qualité des maçonneries du mur Ouest de la douve Nord et de me donner quelques conseils bienvenus sur la façon de présenter mes prochains dossiers relatifs au mur d'escarpe. Dans la perspective de sa visite, il faudrait que je distraie Igor et Jonathan de leurs travaux en cours afin que nous allions sonder les éboulis au pied du mur d'escarpe pour avoir une meilleure idée de la quantité de pierres récupérables lors de futures interventions.

Roland FORNARI m'a signalé que ce fonctionnaire tenait un blog sur les châssis de fenêtre, dont il m'a vanté la qualité (blog que Guy HEDOUIN avait déjà recommandé ici). Je tâcherai de profiter de la venue de l'auteur pour lui demander conseil à propos des menuiseries du logis. Ici, je pense en particulier aux fenêtres de la pièce au-dessus du salon dont les croisées sont H.S., même si la peinture sang de boeuf tente de le dissimuler extérieurement et y arrive plutôt bien.

Fenêtre du manoir de Sainte-Croix-de-la-Cour (près de Putanges) tirée du blog d'Arnaud TIERCELIN.

Bonsoir,

Voilà, voilà, j'arrive, alors cette rencontre fut-elle fructueuse ?

Avez-vous eu un interlocuteur de choix ou me trompé-je sur ses connaissances des châssis ?

Je retiens mon souffle, dépêchez-vous, on manque d'air par ici.

A l'occasion, si les châssis de fenêtres de la boulangerie ne sont pas posés, une photo d'un plan plus rapproché, me rendrait service.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Ah ! Enfin vous voilà !

Je commence par vous répondre sur les nouveaux châssis de fenêtres de M. DUVEAU. Ils sont désormais posés. Voici ce que cela donne pour le fournil de la ferme :

28 juin 2012, le fournil de la ferme vu du Nord.

28 juin  2012, le fournil de la ferme vu du Sud.

28 juin 2012, la fenêtre de la façade Nord du fournil de la ferme.

Il reste bien sûr à jointoyer et peindre tout cela. Compte tenu du fait qu'il s'agit, à ma demande, de doubles vitrages pour ce bâtiment destiné à être occupé l'hiver, je trouve que le résultat n'est pas mauvais. Qu'en dites-vous ?

S'agissant de la visite du représentant de la D.R.A.C., j'ai trouvé qu'elle s'est achevée dans un bien meilleur climat que celui que j'avais ressenti au départ. Alors qu'il faisait une chaleur torride, mon interlocuteur a en effet préféré commencer par une réunion dans mon bureau au cours de laquelle il a souhaité passer en revue les différents dossiers en suspens. Or il est de fait que ceux-ci sont nombreux. Manifestement, ma façon de rédiger des courriels (et, sans doute, des messages sur notre site favori) n'est pas ressentie par certains fonctionnaires comme une aide à ne pas mélanger les informations dont ils ont besoin dans le cadre de leurs procédures ; il faudrait que j'en tienne compte à l'avenir. Ainsi :
- pour la restauration de la charpente et de la couverture des écuries, j'ai rappelé que je faisais en sorte de lancer ces travaux au premier semestre 2013 mais que je devais attendre que mon fils aîné ait décidé, en liaison avec l'architecte, s'il y a lieu ou non de modifier les lucarnes, d'en ajouter ou d'en enlever ; je pense que mes explications ont convaincu que le problème était pris ici à bras le corps ;
- pour les travaux du menuisier et du forgeron sur diverses fenêtres du logis et du bâtiment Nord, mon interlocuteur savait que j'avais déjà encaissé les subventions correspondantes mais ignorait si les travaux avaient été effectués ; il paraît en effet que manque à ses dossiers de suivi une certification émanant du S.D.A.P. Il a néanmoins pu se rendre compte que tous ces travaux avaient bel et bien été réalisés ;
- puis il a abordé le dossier de la cage d'escalier du logis ; après que Lucyna GAUTIER a fourni, comme on le sait et suite à la demande de la D.R.A.C., son estimation du nombre d'heures de travail de mes employés, il semble qu'il faille désormais expliciter la nature précise des travaux que ces derniers réaliseront ; ceci ne me pose pas de problème ; j'espère seulement que ce nouveau document que je vais préparer sans délai sera le dernier qui me sera réclamé avant que le dossier de demande de subvention ne puisse être déclaré complet ; il m'a semblé en tout cas qu'à l'occasion de ce dossier, mon interlocuteur avait bien compris l'économie réalisable par rapport à un devis officiel, ce qui est un point essentiel à mes yeux ;
- pour le mur Ouest de la douve Nord, mon interlocuteur a souhaité de nouveaux justificatifs sur deux points : le nombre d'heures de travail de mes employés et l'utilité du poste "aléas" dans le chiffrage de Lucyna GAUTIER (d'autant que ce dernier date quasiment de la fin du chantier) ; sur le premier point, je suis en mesure de fournir toutes explications et même de nombreuses photos confirmant la réalité des travaux effectués (qualité des fondations, double parement du montage, soin des travaux, réalité des drainages, durée précise de chaque tâche, etc...) ; sur le second point, il nous reviendra, à l'architecte et à moi, d'exposer que le poste "aléas" a été conçu comme un fourre-tout destiné à parer à l'incertitude de postes non facturés par des tiers ; donc il me semble que tout cela est un petit peu fastidieux à détailler mais que nous devrions pouvoir fournir rapidement les explications attendues ;
- pour le mur d'escarpe, j'ai exposé les démarches en cours afin de détourner le filet d'eau au fond de la douve, ce qui a sans doute rassuré mon interlocuteur sur mon souci de respecter toutes les réglementations, même extérieures à son champ de compétence. Sur le fond, mon interlocuteur a estimé que je pourrais être autorisé très rapidement à démonter le mur existant mais qu'il lui faudrait davantage d'éléments avant d'autoriser le coulage des nouvelles fondations ; c'est, d'après moi, à ce moment-là de notre entretien que l'atmosphère s'est détendue et que le dialogue est clairement devenu constructif ; j'ai en effet exposé que je répugnais à faire intervenir un cabinet d'études coûteux pour des calculs de fondations que je saurais effectuer moi-même, s'agissant d'un mur de soutènement parfaitement classique, et mon interlocuteur, lui aussi ingénieur, l'a admis ; ceci était un point crucial pour moi. A partir de là, la conversation a porté librement sur les complexités des procédures et j'ai pris bonne note des références internet d'un document établi par les conservateurs régionaux des monuments historiques pour tâcher d'éclairer le public ; j'étudierai ce document.

Voilà, je pense, l'essentiel de ce que nous nous sommes dits dans mon bureau. Nous sommes ensuite allés sur le terrain. J'ai commencé par montrer l'intérieur du bâtiment Nord et donné un aperçu de l'intérieur du logis. Mon interlocuteur a ainsi pu se rendre compte du fait, étonnant pour tout observateur sensé, que je fais passer la préservation du gros-œuvre de la Chaslerie avant le confort de ma petite famille ; à mon avis, il ne doit pas rencontrer souvent de zigotos de mon acabit ; il est même probable que tout fonctionnaire des affaires culturelles doit se réjouir du fait que, tel Bernard Palissy, je sacrifie énormément à l'intérêt du bâtiment. Mon interlocuteur a cependant noté la grande humidité de la première volée de la cage d'escalier (due, selon moi, au très brutal réchauffement de l'atmosphère au cours des dernières 24 heures ainsi qu'à l'usage abusif de ciment par mes prédécesseurs).

Ce n'est donc qu'à la fin de la visite que nous sommes allés examiner les douves. Nous sommes très rapidement passés à côté d'Igor et de Jonathan (il m'a semblé que la qualité de leur travail avait fortement impressionné). Mon interlocuteur s'est cependant étonné des joints creux ; je lui ai répondu que c'était habituel dans le Domfrontais, à la différence du Perche par exemple (je me suis cependant abstenu de lui signaler que les joints du châtelet d'entrée d'un manoir géographiquement voisin, le manoir de la G., étaient ainsi, à mes yeux, complètement ratés). Enfin, nous sommes descendus dans les douves et mon visiteur y a pris de nombreuses photos.

Au final, M. TIERCELIN m'a semblé tout à fait rassuré par les travaux réalisés ainsi que par la coïncidence entre mes déclarations sur le mur d'escarpe et ce qu'il a pu constater d'autant plus aisément que l'herbe avait été coupée à son intention. Je retiens également qu'il m'a assuré que les promesses de subventions seraient bien (sauf circonstance majeure exceptionnelle) tenues et que je n'ai pas non plus de souci à me faire à propos des subventions nécessaires pour la restauration du mur d'escarpe et des biefs. Nous sommes convenus de rester en contact si j'avais d'autres éclaircissements à demander sur les textes.

Nous n'avons guère parlé de la passion de mon interlocuteur pour les châssis anciens de fenêtres. J'espère bien que cela sera possible à notre prochaine rencontre.

P.S. (du 7 juin 2017) : Avec le recul de 5 ans supplémentaires de travaux (et de galères, administraaaâââtives et autres), je trouve que la lecture de ce compte rendu conserve quelque chose de réconfortant pour moi.

Il va falloir questionner Google, il y a des forums sur le sujet, Tiez Breiz notamment.

Perso, j'opterais pour les billes d'argile (voir aussi ceci).

Je suppose que vous allez poser un plancher sur vos rouis, un film plastique assez résistant qui remonterait sur les côtés du mur de la pièce limiterait les dégâts.

Faire un mélange pas trop humide.

Et votre architecte-conseil, spécialiste en restauration du bâti ancien, elle devrait vous apporter la réponse adéquate.

N.D.L.R. : Vous êtes toujours un mine de conseils précieux ! Merci !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 30 Juin 2012
Journal du chantier - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Liens divers - Vie du site
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Je viens de toper avec Philippe JARRY pour la restauration de l'Avenue. La chaussée aura 3,3 m de large alors que l'espace entre talus est au moins de 11,6 m. Philippe décaissera le terrain de 40 cm, le profil retenu envoyant les eaux de pluie au pied des talus ; il étendra un Bidim de 4 m de large dont il repliera les bords puis il disposera et compactera deux couches de cailloux de Gondin, du 0/150 pour 634 tonnes et du 0/31,5 pour 428 tonnes. L'intervention devrait durer deux semaines. J'ai demandé à Philippe d'avoir fini pour fin juillet.

M. PEROTTE, menuisier basé dans le Perche et qui m'est recommandé par Roland FORNARI et la famille DESHAYES, passera en début d'après-midi pour prendre les dimensions des châssis de fenêtres ou de portes que je désirerais remplacer prioritairement en raison de leur vétusté ou de leur inadéquation. Il s'agit des 4 fenêtres de la "pièce dévastée" (au 1er étage du logis), de la fenêtre de la pièce qui se trouve dans la tour attenante, ainsi que des 4 fenêtres et des 2 portes extérieures de la cage d'escalier du logis.

Afin de préparer cette réunion, je vais me replonger dans le passionnant site d'Arnaud TIERCELIN. Le modèle auquel je pense serait inspiré d'un châssis du manoir de la Cour à Sainte-Croix-sur-Orne. Il me paraît en effet de la bonne époque et bien coller avec des ouvertures de la Chaslerie qui comportaient autrefois des meneaux de pierre dont il reste les cicatrices.

Bien entendu, ma famille va lever les bras au ciel et protester vigoureusement quand elle connaîtra ces projets. Mais je prends des vitamines pour affronter la tempête prévisible.

P.S. : Maintenant que je connais M. TIERCELIN, il faudrait que je lui montre les vestiges d'anciens châssis de fenêtres de la Chaslerie qui ont servi pour la restitution de la lucarne du logis. Le problème est que je ne sais plus où je les a mis. Mes prédécesseurs, toujours aussi doués, les avaient peints en orange ; donc ils devraient se voir...

Bonjour,

Celui-ci n'est pas mal non plus.

Il n' y pas de quoi lever les bras au ciel, cela a existé et ce n'est pas plus laid que les cochonneries que l'on fait maintenant.

A part cela, le relooking du site prend forme.

A la Bézirie, c'est le déluge, de plus en plus difficile de faire l'entretien extérieur.

Bonne journée !

N.D.L.R. : A la Chaslerie aussi, il pleut comme vache qui pisse. Impossible de travailler dehors à la maçonnerie ou d'entretenir les charmilles. Vous me trouvez donc attelé à ma bécane.

Bonsoir,

Nous sommes de retour à la Bézirie, nous vous remercions de votre accueil.

Suite à notre promenade sur le chantier, voici les infos sur la terre que je vous avais promises.

La suite demain.

Bonne soirée à tous !

N.D.L.R. du 18 août 2012 : Merci, c'est très clair et très utile pour nous. Dès ce matin, j'ai donné à Jonathan un tirage-papier, en le chargeant de potasser ce document.
Bonjour,

Suite à notre A.G. d'hier, voici quelques liens utiles :
- sur les chiroptères ;
- sur la DREAL de Basse-Normandie ;
- sur l'inventaire national du patrimoine naturel ;
- sur le réseau Natura 2000 ;
- sur les cahiers d'habitat Natura 2000.

Si je trouve autre chose, je fais suivre.

Bonne journée à tous !

N.D.L.R. : Vous êtes une mine !
Bonjour,

Pour compléter la série de liens:
- sur les enduits ;
- sur des manoirs et fermes en colombage enduits sur torchis en pays d'Auge ;
- sur la rénovation des murs en torchis ;
- et encore sur le torchis.

Bonne journée !

N.D.L.R. : N'en jetez plus ! Nous croulons sous l'info !
Bonsoir,

On trouve de tout en Roumanie, même des copies de meubles normands, c'est ici...

Vous qui avez des factures salées, peut-être pourraient-ils faire également des fenêtres ?

Bonne soirée !

N.D.L.R. : C'est incroyable ! On pourrait même demander à Igor de servir d'interprète pour vérifier la qualité...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 8 Mars 2013
Vie du site - Entretien du site - Liens divers - Archives, histoire, documentation - Désultoirement vôtre !
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Afin de ne pas risquer d'en perdre la trace, j'ai demandé à Thomas TALBOT d'intégrer à mon compte "Youtube" (accessible en y demandant penadomf) les deux autres reportages télévisés tournés à la Chaslerie :
- celui du 15 juillet 2010 au 20 heures de TF1,
- et celui du 13 septembre 2012 au 19/20 de FR3 Basse-Normandie.

P.S. (à 21 heures) : Voici qui est fait. Merci Tom !