La SVAADE (travaux)

Je viens de modifier ou de compléter aux deux entrées suivantes ma prose sur l'historique que l'on sait :

- Le 15 décembre 2021, la D.R.A.C. demande que soit définie une nouvelle tranche de travaux de restauration des menuiseries extérieures du logis, destinée à être substituée aux « tranches 1 et 2 » précédentes. Elle précise qu’à l’occasion de la mise en place de cette nouvelle tranche, il sera demandé par le Trésor public à Pierre-Paul FOURCADE de rembourser la part déjà réglée des subventions de l’Etat au titre des « tranches 1 et 2 » ne correspondant pas aux honoraires d’architectes du patrimoine.

- Le 30 janvier 2023, Chantal JOURDAN, députée de l’Orne intervenue auprès du maire de Domfront-en-Poiraie, informe Pierre-Paul FOURCADE que, selon cet élu, « les projets individuels menés sur le territoire » peuvent « prétendre à des subventions » au titre du « projet MORIN de développement du tourisme médiéval domfrontais ».


Il me semble que ces compléments étaient nécessaires.

P.S. (à 6 heures 30) : Ayant pris connaissance de ma prose, Carole objecte deux remarques :

- "A la lecture de la fin de ta première partie, les gens vont comprendre que tu touches plus de subventions que tu ne dépenses ;
- surtout, ils vont se dire qu'eux ne touchent pas de subventions quand ils changent leurs fenêtres."

Que pourrais-je répondre à ceci, sinon qu'il y aura toujours des cons ou même que les cons nous cernent ? Eux au moins n'ont pas à subir tous ces emmerdements sans fin ni les invraisemblables surcoûts qui les accompagnent, voire en résultent.

P.S. 2 (à 17 heures 30) : Carole insiste pour que je modifie ma rédaction du passage en question.

Voici donc ce que je prévois :

Au terme de cette première période qui s'étale, travaux administratifs préparatoires inclus, sur plus de sept ans, et sans que la moindre pièce de bois ou de fer n’ait encore été façonnée pour commencer la restauration des menuiseries extérieures en cause, Pierre-Paul FOURCADE a, sauf erreur, dépensé 26 418 € au titre des seuls frais de dossier et, certes, encaissé 29 360 € de subventions. Mais, comme on le voit à travers les chiffres suivants, toutes les subventions reçues à ce stade déjà tardif ou presque toutes ont été absorbées sans contestation possible par les seuls honoraires d’architectes du patrimoine ou d’un « assistant à maîtrise d’ouvrage » dont l’intervention a paru indispensable pour maintenir le contact avec leur corporation (et l'on ne dit rien ici des surcoûts, qui résulteront immanquablement des spectaculaires délais en cause, sur les factures à venir des artisans) :

Au moins là, on ne pourra pas dire que je ne mets pas les points sur les "i".
Je crois que j'ai trouvé une façon très simple, sans avoir à lui transmettre mon pensum historique, de saisir ma nouvelle interlocutrice au conseil départemental de l'Orne au sujet de ma troisième demande de subvention pour les menuiseries extérieures du logis.

Il me semble en effet que j'ai réussi à mettre en phase les réglementations de l'Etat, du conseil régional de Normandie et, ce qui restait encore à réaliser, du conseil départemental de l'Orne. Inutile de jouer au modeste, je pense que c'est là un vrai tour de force.

Cela m'a demandé beaucoup de travail d'imaginer cette approche très allégée mais je pense que le résultat en vaut la peine. Et, si par extraordinaire Mme CAILLET-BARANIAK ou tout autre de mes interlocuteurs souhaitait se pencher sur cet historique, il leur suffirait de se reporter ci-après.

P.S. (à 23 heures 45) : En effet, je précise que mon interlocutrice, interrogée ce matin, m'a répondu souhaiter lire ledit pensum.
Excellente conversation téléphonique avec Mme CAILLET-BARANIAK :

- le reliquat des subventions départementales pour les "tranches 1 et 2" n'est pas perdu mais les honoraires d'architecte ne sont pas pris en compte par le département (contrairement à ce que font la D.R.A.C. et la Région) ;
- j'ai informé mon interlocutrice que la "tranche 3" (au sens du conseil départemental) concernera les mêmes menuiseries que la "tranche 2" (au sens du même) mais avec des adjonctions et des corrections qui suffiront à causer cette "tranche 3" ;
- elle va me transmettre le formulaire, dans sa dernière forme, à remplir en appui de ma demande ;
- dès que je recevrai ce formulaire, je serai en position de libeller ma demande précise ;
- l'instance décisionnelle au sein du conseil départemental devant se réunir en mars prochain, la réalisation de la "tranche 3" ne serait pas retardée et pourrait avoir lieu au second semestre 2023.

P.S. (à 11 heures 30) : Mme CAILLET-BARANIAK m'ayant immédiatement transmis ce formulaire, je n'ai pas traîné davantage pour le remplir :


Le dossier complet, avec les justificatifs demandés, partira cette après-midi.
Il a fallu que je tronçonne mon message en quatre courriels pour arriver à envoyer à certains de mes interlocuteurs habituels ma demande de subvention au conseil départemental de l'Orne pour la "tranche 3" des menuiseries extérieures du logis. Il faut dire que cette demande s'accompagnait de divers justificatifs réclamés dont la taille (en octets) provoquait une thrombose dans certains circuits.

Heureusement j'ai eu l'idée de substituer à l'envoi sec des documents trop lourds les messages du site favori où je les avais mis en ligne.

C'est à des détails comme celui-ci que l'on mesure la supériorité flagrante du site favori par rapport à des systèmes télématiques insuffisamment calibrés ou à bout de souffle.

Ceci étant, j'indique ici à toutes fins utiles que la "tranche 3" (au sens du conseil départemental) sera, peu ou prou, ce qui, dans la "tranche A" de la D.R.A.C., n'était pas déjà couvert par la "tranche 2" de la D.R.A.C. et du conseil départemental.

Si vous n'avez rien compris à cette histoire, ce qui me paraîtrait fort excusable, les choses étant ce qu'elles sont, n'hésitez surtout pas à me poser des questions. Je tâcherai d'y répondre de la façon la plus claire dont je sois capable dans les circonstances de l'espèce et en l'état du dossier.
Bonsoir Monsieur,
En pélerinage sur les pas de mon enfance avec mon épouse, je ne peux m'empêcher de vous envoyer ces deux jolies photographies...

12 février 2023.

12 février 2023.

... pour vous dire que malheureusement la Chaslerie n'est pas assez "classée" pour recevoir des canalisations. En revanche à Azay-le-Rideau cela ne pose aucun souci.
A transmettre à votre architecte (en évitant de lui donner mon nom !)
Bien à vous,
P.-A. C.

N.D.L.R. : Cher Monsieur, merci pour cet intéressant témoignage.

En vérité, à la Chaslerie, l'architecte du patrimoine, l'excellent Arnaud PAQUIN, n'est pas celui qui a choisi de bloquer, de fait, le chantier pour une raison tirée du classement parmi les monuments historiques des "restes du pavement-cailloutis de la cour".

Ce qui bloque en revanche, c'est l'interprétation qu'une certaine administration, régionalement conservée comme elle l'est, a semblé vouloir donner il y a trois ans, lors d'une réunion mémorable, à un arrêté préfectoral dont le moins qu'on puisse dire, sans grand risque d'être contredit à mon avis, est que son instruction avait été très "superficielle", à tous les sens du terme et au moins sur ce point particulier...

Donc, et parce que je me veux, par souci de mon hygiène personnelle, d'un tempérament fondamentalement optimiste, j'ose espérer qu'une absurdité aussi manifeste que cette position ne sera bientôt qu'un mauvais souvenir, justement grâce à l'excellent Arnaud PAQUIN, dès qu'il aura pu être autorisé à lancer cette fameuse "étude préalable d'ensemble" dont "La SVAADE" comme moi avons la plus grande hâte de disposer enfin.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 18 Février 2023
Vie des associations - La SVAADE - La SVAADE (animations et visites) - La SVAADE (travaux)
0
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 18 février 2023 21:15
À : Philippe Durand (FR) <philippe.durand@avocats.pwc.com>
Objet : RE: Médavy, riche d'enseignements pour la Chaslerie

Désespérant, "what else ?"

_______________________________________________________________________________________

De : Philippe Durand (FR) <philippe.durand@avocats.pwc.com>
Envoyé : samedi 18 février 2023 20:14
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : Hugues HOURDIN ; Xavier MEYER ; Jean THUAUDET ; Jacques BROCARD ; Guillaume BEESAU
Objet : Re: Médavy, riche d'enseignements pour la Chaslerie

La location d'espace est effectivement possible mais c'est en principe une activité considérée comme lucrative. Elle entraîne donc l'assujettissement à la TVA, à la contribution foncière des entreprises et à l'impôt sur les sociétés. L'inconvénient vient souvent moins de la charge fiscale que des obligations comptables et déclaratives que cela entraîne.

Par ailleurs, si l'activité devient prépondérante par rapport aux autres activités de l'association, c'est toute l'activité de l'association qui devient passible des impôts précités. Il peut donc être préférable de faire porter l'activité de location d'espace par une personne morale dédiée pour éviter le risque de contamination de l'association non lucrative.

Il existe une solution qui consiste à ne pas faire payer cher la location d'espace (pour ne pas la faire apparaître comme "lucrative", mais cela suppose d'avoir des références de marché pour se placer sensiblement en dessous) et de conclure parallèlement une convention de mécénat avec l'entreprise qui souhaite utiliser les locaux, convention qui peut porter sur la participation aux travaux de rénovation. Mais si cette solution marche pour des entreprises qui souhaitent organiser des réceptions dans un cadre de prestige (j'ai le cas en ce moment pour la Fashion week), elle n'est pas adaptée pour une clientèle de particuliers qui veulent par exemple organiser un mariage. Or il est probable qu'à Domfront, c'est plutôt le genre de clients qui se présenterait. On peut éventuellement songer aux réunions du type Rotary club qui ne nécessitent pas de trop grande surface.

Sur le plan pratique, il faut bien sûr respecter les normes de sécurité en matière de réception du public et pouvoir recommander un traiteur ou tout autre professionnel utile (sonorisation, etc.).

Donc bonne idée mais pas si facile à mettre en œuvre, notamment en zone rurale. Par ailleurs, il faut une surface suffisante (je dirais au moins 300 m2 sauf à se cantonner au Rotary club local pour reprendre mon exemple).

Bien à vous

Philippe Durand
Associé
Avocat, Barreau des Hauts-de-Seine
PwC Société d’Avocats
Crystal Park – 61, rue de Villiers – 92208 Neuilly-sur-Seine Cedex – France
T : +33 (0) 1 56 57 43 02 | P : +33 (0) 6 32 64 92 69
philippe.durand@avocats.pwc.com

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 20 Février 2023
Vie des associations - La SVAADE - La SVAADE (animations et visites) - La SVAADE (travaux)
0
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 20 février 2023 01:11
À : Philippe Durand (FR) <philippe.durand@avocats.pwc.com>
Objet : RE: Médavy, riche d'enseignements pour la Chaslerie

Ne serait-il pas plus simple d'admettre que ce pays est devenu invivable ?

______________________________________________________________________________________

De : Philippe Durand (FR) <philippe.durand@avocats.pwc.com>
Envoyé : dimanche 19 février 2023 21:04
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Médavy, riche d'enseignements pour la Chaslerie

Mais c'est la condition de la prépondérance qui est gênante car si les recettes non commerciales représentent moins de 50% des recettes totales, ce sont toutes les recettes (commerciales et non commerciales) qui sont fiscalisées.

Ou alors, il faut pouvoir démontrer que les recettes ne sont pas un critère pertinent et pouvoir en présenter un autre (temps passé par exemple). C'est jouable mais c'est plus compliqué, par exemple s'il faut pouvoir présenter des feuilles de temps ou une comptabilité analytique pour démontrer que l'activité commerciale n'est pas prépondérante. Le fait est que si le nombre de concerts excède le nombre de mises à disposition de locaux, ce serait envisageable mais, pour le coup, on serait loin des 72 432 €.

Philippe Durand

______________________________________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 19 février 2023 20:52
À : Philippe Durand (FR) <philippe.durand@avocats.pwc.com>
Objet : RE: Médavy, riche d'enseignements pour la Chaslerie

Avant qu'on arrive à 72 k€ de recettes commerciales, ça laisse beaucoup de marge...

______________________________________________________________________________________

De : Philippe Durand (FR) <philippe.durand@avocats.pwc.com>
Envoyé : dimanche 19 février 2023 20:43
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Médavy, riche d'enseignements pour la Chaslerie

Je nuance quand même : pas d'imposition en-deçà de 72 432 € de recettes commerciales accessoires par an ("accessoires" parce que les activités "non lucratives" doivent demeurer prépondérantes mais cela avantage les associations qui ont des recettes non lucratives importantes), ce qui peut laisser un peu de marge.

Philippe Durand

(Fin de citation)
J'aime à croire qu'on va finir par y arriver :

(Début de citation)

De : AUBIN Vincent <vincent.aubin@laregionnormandie.fr>
Envoyé : lundi 20 février 2023 11:32
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : PERREAU Marie <marie.perreau@laregionnormandie.fr>
Objet : RE: Chaslerie - Lancement de l'"étude préalable d'ensemble"

Bonjour,

Sur le sujet relatif à l’étude Marie va préparer à son retour de vacances début mars un courrier de démarrage anticipé.

Notre futur dispositif MH incluant le volet étude ne sera pas voté avant notre assemblée plénière de juin prochain.

Cordialement

Vincent AUBIN
Région Normandie
Chef du service Patrimoine et Inventaire

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mercredi 22 février 2023 13:54
À : AUBIN Vincent <vincent.aubin@laregionnormandie.fr>
Cc : <laurine.courtois@laregionnormandie.fr>; <marie.perreau@laregionnormandie.fr>; Hugues HOURDIN et les membres du bureau de "La SVAADE" ; arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Objet : Manoir de la Chaslerie - Etude préalable d'ensemble

Monsieur,

Je viens d'être informé par M. TIERCELIN qu'en dépit des dispositions de la circulaire de la D.R.A.C. qui m'avaient laissé espérer un taux de subvention de 60 % de la part de l'Etat pour l'"étude préalable d'ensemble" (que la D.R.A.C. a choisi d'appeler "étude de faisabilité de l'ensemble du site du manoir de la Chaslerie à La Haute Chapelle" et dont elle considère à tort qu'elle ne concernera que des parties inscrites), le taux qui sera retenu sera de moitié moins, soit 30 %.

Compte tenu de l'ampleur du programme de travaux prévisible et des limites connues de mon autofinancement, je sollicite donc de la part de la Région le taux maximal qu'il lui est possible d'attribuer à "l'ensemble du site" en question dont je rappelle que les parties les plus substantielles sont classées.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mercredi 22 février 2023 18:30
À : ROCHAS Philippe <philippe.rochas@culture.gouv.fr>
Cc : Hugues HOURDIN et bureau de "La SVAADE" ; arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com> ; BOURA Frédérique <frederique.boura@culture.gouv.fr>
Objet : Manoir de la Chaslerie - "Etude de faisabilité de l'ensemble du site"

Monsieur le conservateur régional,

Par lettre du 9 février dernier, vous avez accusé réception de ma demande de subvention, au taux de 60 % de la part de l'Etat, en vue de la réalisation de l'"étude de faisabilité" en objet mais affirmé que "l'ensemble du site" en question est protégé par une simple inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques "par arrêtés du 02 novembre 1926 et 26 octobre 1993".

Une telle affirmation ne peut que laisser pantois puisque les parties principales du manoir ont été classées parmi les monuments historiques par arrêté ministériel du 4 juillet 1995. Il est vrai toutefois que tout, à la Chaslerie, est au moins inscrit, intérieurement comme extérieurement, par les deux arrêtés que vous citez à juste titre à ce sujet.

La question de cette qualification est très importante pour le maître d'ouvrage que je suis et pour l'association "La SVAADE", locataire du manoir où elle organise des spectacles de qualité et qui ambitionne légitimement d'y développer ses activités en toutes saisons, y compris sous forme de résidences d'artistes. En effet, le taux des subventions sur parties inscrites est inférieur à celui sur parties classées, ainsi que le rappelle le "guide d'application des critères d'intervention financière de l'Etat/Ministère de la culture" mis à jour le 16 décembre 2021 sous le timbre de la D.R.A.C. de Normandie.

Je suis donc intervenu par courriel du 14 février dernier auprès de vos services en priant que soit corrigée l'erreur en question. N'obtenant pas de réponse, j'ai appelé ce matin M. TIERCELIN qui, si j'ai bien entendu, m'a dit que le taux de subvention de 30 % que vous compteriez appliquer à ce dossier est le maximum pour les études sur parties inscrites, ce qui serait adapté au cas de la Chaslerie, d'autant qu'en vertu du raisonnement qui aurait cours dans vos services, vous entendriez "faire une moyenne" pour tenir compte du fait que "bien qu'inscrites, diverses parties de la Chaslerie ne présentent pas d'intérêt, si bien que les travaux qui y seraient menés n'auraient pas vocation à être subventionnables par l'Etat".

Or, si, comme on le souhaiterait, l'arithmétique et les protections au titre des monuments historiques doivent conserver le moindre sens dans de tels débats, un raisonnement en moyenne devrait aboutir, du fait de l'importance relative de ce classement pour "l'ensemble du site" à un taux de subvention très sensiblement supérieur à ces 30 %.

En effet, outre la chapelle et certains extérieurs de l'"aile Ouest" que M. TIERCELIN m'a cités ce matin et qui ne sauraient être considérés comme négligeables au titre de cette "étude de diagnostic" (ne serait-ce qu'en raison des fautes professionnelles commises par une architecte en chef des monuments historiques ou des insuffisances de deux architectes du patrimoine, tous comportements ayant abouti à des aberrations auxquelles il serait grand temps de remédier), il y a, parmi les parties classées, d'autres contraintes, comme celles que vous avez vous-même mises en avant lors de votre mémorable visite à la Chaslerie il y a trois ans, en compagnie d'une représentante du service régional d'archéologie. A cette occasion, vous avez choisi de bloquer de fait tous travaux intérieurs sur les principaux bâtiments du manoir. Je n'insiste pas sur le fait que le classement de la cour sur lequel vous avez alors basé votre argumentation a été acté à la suite d'une instruction pour le moins "superficielle" du dossier sur ce point particulier. Or, comme vous ne pouvez l'ignorer, le sol de la cour sera un point de passage obligé pour différents travaux envisagés prioritairement, faute de quoi :
- ma famille continuerait à se trouver bloquée dans 65 m2 malgré 32 ans de travaux menés avec constance et le plus grand soin de ma part ;
- surtout, l'association "La SVAADE" devrait continuer à cantonner ses concerts et autres animations culturelles à la seule belle saison, ce qui paraîtrait particulièrement absurde et fâcheux, compte tenu de son développement très encourageant et des projets qu'elle a d'ores et déjà exprimés : c'est ainsi l'accueil-même des artistes, des conférenciers et du public, c'est-à-dire l'objet-même de "La SVAADE", qui serait en cause. Je suis habilité à vous écrire que le président de "La SVAADE", M. Hugues HOURDIN, Conseiller d'Etat honoraire, partage totalement mon analyse sur tous les points que je viens de rappeler.

En particulier, il ne saurait exister le moindre doute sur le fait que la bonne implantation des tuyauteries et autres équipements nécessaires au chauffage ou à la circulation de divers fluides sera une question-clé, prioritaire et majeure de l'"étude de faisabilité" en question. A l'évidence, ces tuyauteries diverses devront cheminer à travers le sol de la cour et à travers ou le long de murs, ces derniers classés sans la moindre ambiguïté, eux.

Par conséquent, prétendre dans ces conditions que l'"étude de faisabilité" puisse, à bon droit ou équitablement, ne concerner, même "en moyenne", que des parties inscrites semble relever de l'erreur manifeste d'appréciation.

Je vous prie donc de bien vouloir réviser la position que M. TIERCELIN, dans le prolongement de votre lettre du 9 février dernier, m'a affirmée ce matin être celle de la conservation régionale des monuments historiques de Normandie, donc attribuer à l'"étude de faisabilité" en question un taux de subvention en bien meilleur rapport avec le taux de 60 % indiqué par la circulaire du 16 décembre 2021 pour les études de diagnostic sur parties classées.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le conservateur régional, l'expression de ma considération distinguée.

Pierre-Paul FOURCADE

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 23 février 2023 08:46
À : AUBIN Vincent <vincent.aubin@laregionnormandie.fr>
Cc : PERREAU Marie <marie.perreau@laregionnormandie.fr>; Hugues HOURDIN et les autres membres du bureau de "La SVAADE" ; arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Objet : RE: Manoir de la Chaslerie - Etude préalable d'ensemble

Merci pour cette correction qui va dans le bon sens.

_______________________________________________________________________________________

De : AUBIN Vincent <vincent.aubin@laregionnormandie.fr>
Envoyé : jeudi 23 février 2023 08:44
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : RE: Manoir de la Chaslerie - Etude préalable d'ensemble


Pour vous rassurer on s’aligne sur la DRAC sur leur taux dans la limite de 40%.

______________________________________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 23 février 2023 08:41
À : AUBIN Vincent <vincent.aubin@laregionnormandie.fr>
Cc : PERREAU Marie <marie.perreau@laregionnormandie.fr>; Hugues HOURDIN et les autres membres du bureau de "La SVAADE"; arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Objet : RE: Manoir de la Chaslerie - Etude préalable d'ensemble

Cher Monsieur,

Ne vous alignez pas trop tôt, s'il vous plaît, sur une position qui résulte d'une mauvaise analyse du dossier par la C.R.M.H., ce que "La SVAADE" et moi nous employons à faire corriger.

Cordialement,

PPF

______________________________________________________________________________________

De : AUBIN Vincent <vincent.aubin@laregionnormandie.fr>
Envoyé : jeudi 23 février 2023 08:16
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : PERREAU Marie <marie.perreau@laregionnormandie.fr>
Objet : RE: Manoir de la Chaslerie - Etude préalable d'ensemble

Bonjour,

Nous nous alignerons sur le taux de la DRAC soit 30%.

Cordialement.

Vincent AUBIN
Région Normandie
Chef du service Patrimoine et Inventaire

______________________________________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 23 février 2023 07:38
À : AUBIN Vincent <vincent.aubin@laregionnormandie.fr>
Cc : COURTOIS Laurine <laurine.courtois@laregionnormandie.fr>; Hugues HOURDIN et les autres membres du bureau de "La SVAADE"
Objet : TR: Manoir de la Chaslerie - "Etude de faisabilité de l'ensemble du site"

Cher Monsieur,

Pour votre parfaite information, je vous prie de trouver ci-joint le texte du courriel que j'ai adressé hier à M. ROCHAS, avec copie à Mme BOURA, la D.R.A.C. de Normandie.

"La SVAADE" et moi attendons la réponse qui y sera apportée et nous tenons prêts à intervenir rapidement si, par extraordinaire, la C.R.M.H. devait continuer dans ses errements présents.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
S.M.S. envoyé hier vers 19 heures à Carole et à nos deux fils :

"Rappel : j'essaye depuis novembre dernier de monter une réunion à propos de la "S.C.I. 4 de la cave de la Chaslerie". Quand daignerez-vous être disponibles ?"
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : dimanche 26 février 2023 10:04
À : MEUNIER Catherine <Catherine.MEUNIER@normandie.fr><Catherine.MEUNIER@laregionnormandie.fr>
Cc : Jérôme nury Wanadoo <jerome.nury@wanadoo.fr>; Bernard Soul <bernard.soul@orange.fr> ; Hugues HOURDIN et tous les autres membres du bureau de "La SVAADE"
Objet : A.G. de "La SVAADE" du 18 mars prochain - Signalisation routière de la Chaslerie sur les routes départementales - "Projet MORIN"

Madame la conseillère régionale et départementale,

Lors de la dernière assemblée générale de l'"Association pour la restauration du château de Domfront (A.R.C.D.)", le 3 décembre dernier, je vous ai alertée sur l'inexistence persistante de la signalisation routière indiquant le manoir de la Chaslerie. Je comprends que cette question relève prioritairement du conseil départemental de l'Orne puisque la Chaslerie se trouve en bordure de la D 22. Il est de fait que la signalisation routière ancienne d'un manoir voisin vient d'être renouvelée, choix d'autant plus curieux que ce monument est désormais "interdit au public". Au moins, ceci a le mérite de confirmer qu'il y a des crédits disponibles au département pour ce genre d'actions.

Je suppose que vous conviendrez qu'il ne fait pas de doute qu'une telle signalisation routière serait d'autant plus indispensable vers la Chaslerie que :
- sa sortie vers la D22 est très dangereuse ; la limitation de la vitesse à 70 km/h sur la D 22 est très mal respectée, ce qui se traduit fréquemment par des sorties de route qui dégradent mes plantations et pourraient surtout causer un très grave accident corporel à cet endroit où, du fait du virage et de la pente, la visibilité est faible ;
- l'arrivée sur le manoir, notamment à l'usage du public, peut désormais se faire via l'"allée principale" qui vient d'être restaurée sur plus de 500 mètres de longueur afin de la rendre carrossable et de lui restituer ainsi et enfin son rôle séculaire.

La question de cette signalisation routière figure, comme vous avez pu le noter, à l'ordre du jour de l'A.G. de "La SVAADE" du 18 mars prochain, à propos de laquelle vous avez dû recevoir hier l'invitation à y participer.

C'est pourquoi il paraîtrait bienvenu que, en votre qualité de conseillère départementale, vous nous indiquiez ce que vous avez pu entreprendre et obtenir à propos de ce dossier dont, confiant dans sa diligence, je saisis également, par ce courriel dont il est en copie, votre "binôme départemental", Jérôme NURY.

Le "projet MORIN" sera également évoqué lors de l'A.G. de "La SVAADE" du 18 mars prochain. Tant "La SVAADE", organisatrice des visites et des animations culturelles à la Chaslerie, que moi qui agis comme maître d'ouvrage, nous éprouvons de grandes difficultés à obtenir les moindres informations utiles sur l'évolution de ce dossier. Je ne vous cache pas que nous en sommes d'autant plus étonnés qu'il ne fait pas l'ombre d'un doute que la participation très active de la Chaslerie à l'essor du "tourisme médiéval domfrontais" la légitime à l'évidence pour servir de point d'appui pour la mise en œuvre concrète de ce "projet".

Toutes informations que vous pourriez, cette fois en votre qualité de conseillère régionale, nous donner sur l'évolution concrète de ce "projet", tant au niveau de la Région que de votre circonscription, seraient également les bienvenues.
L'indication de bons interlocuteurs, élus comme fonctionnaires, dont nous pourrions nous rapprocher serait en outre précieuse.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Ces histoires de logo pour "Les Amis de la Chaslerie" m'ont fait remettre la main sur ce plan du rez-de-chaussée des bâtiments sur cour :


On y voit très clairement que le salon du manoir est nettement plus large que les écuries.

C'est une donnée qui m'avait échappé. Donc les salles de concert ou d'exposition de l'aile Ouest n'auraient pas du tout, à surface comparable, la même physionomie que le salon du logis.

Pourquoi pas, après tout ?
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : jeudi 2 mars 2023 10:34
À : Bureau de "La SVAADE" ; Arnaud PAQUIN ; Vincent AUBIN
Cc : C. F. ; T. F.
Objet : La Chaslerie - Subventions

Chers amis,

M. (...) de la DRAC vient de m'appeler à propos de mes demandes de subventions :

- la DRAC accepte de porter de 30 à 40 % le taux de subvention de l'Etat pour notre étude préalable ; mon courriel à M. ROCHAS n'aurait donc pas été inutile ;
- en revanche, ils maintiennent à 35 % le taux pour la "tranche A" des menuiseries extérieures du logis ;
- j'ai bien senti que la DRAC est en train de se faire réduire ses marges de manœuvre par Bercy, et ce n'est sans doute qu'un début dans la période où nous sommes entrés ; donc, dans l'immédiat, ils attendent d'obtenir les fonds pour signer les pièces officielles relatives à l'étude préalable et à la tranche A ; pour la suite, ils sont très prudents...

Gardons le moral ! Après tout, ça ne fait pas encore dix ans que j'essaye de faire réaliser la première des menuiseries extérieures que l'on sait.

Amicalement,

PPF

(Fin de citation)
Constatant que Catherine MEUNIER, conseillère régionale et départementale pour les circonscriptions dont fait partie Domfront-en-Poiraie, ne réagit pas le moins du monde aux messages dont je l'ai saisie depuis trois mois à propos de deux sujets d'inégale importance, la signalisation routière vers la Chaslerie et le "projet MORIN", j'ai eu l'idée de passer une tête à la mairie de Domfront où, en début de mandat, elle tenait une permanence le premier samedi de chaque mois. On m'y dit qu'elle a mis fin à cette pratique.

Comme le courriel et le téléphone portable la laissent de marbre et que son secrétariat au conseil départemental ne répond pas, je me dis que, peut-être, sa "page Facebook" constitue-t-elle un moyen commode pour la joindre. Et le fait est qu'elle y était très active, du moins à l'époque où j'avais encore la curiosité de parcourir de temps à autre ce qu'elle y racontait.

Mais même là, la statistique s'effondre :
- en décembre 2022, elle y a posté 32 messages en 21 jours, ce qui lui a permis d'afficher sa photo 26 fois ;
- en janvier 2023, ces chiffres sont tombés respectivement à 25, 19 et 23 ;
- et en février 2022, on n'en est plus qu'à 12, 11 et 4, du moins si je ne me suis pas trompé dans mes comptages.


Espérons qu'il ne lui soit rien arrivé de fâcheux et qu'elle voudra bien nous rassurer, nous qui sommes tous si inquiets de son sort !
Ombline de GUERDAVID, collaboratrice d'Arnaud PAQUIN, passe la journée à scanner le manoir favori avec un nouveau laser-3 D de compétition :

7 mars 2023.

7 mars 2023.


Il s'agit d'un travail préparatoire à l'"étude de diagnostic de l'ensemble du manoir" que l'on sait et qui se trouve ainsi lancée.
Arnaud PAQUIN m'a indiqué ce matin qu'il compte revenir d'ici une dizaine de jours à la Chaslerie. Il s'est entretenu hier avec Cédrick COOS à propos des travaux de maçonnerie de la "tranche A". Je lui ai rappelé mon vif souhait que les travaux relatifs à celle-ci soient achevés pour la fin 2023.

J'ai en effet le souci d'enchaîner rapidement avec la "tranche B", de manière à ce que l'inflation n'érode pas l'impact de la subvention régionale qui se trouve dans les tuyaux.
Mon aîné m'a transmis ce matin, via "WhatsApp", un article des "Echos" indiquant qu'un monument historique ornais, qualifié de "ruine romantique" et choisi en liaison avec l'omniprésente (mais pas à la Chaslerie) "Fondation du Patrimoine", vient de se voir attribuer 500 000 € par la plateforme américaine de location Airbnb.

Il s'agit du château d'Aubry-sur-Exmes à Gouffern-en-Auge...

... dont, d'après l'article que je ne peux malheureusement pas reproduire ici, son nouveau propriétaire, M. Grégory QUENET, professeur des universités en histoire de l'environnement, entend transformer le site en "espace de résidence pour artistes et intellectuels de niveau mondial, dédié à la question écologique".

Je m'abstiendrai ici de tout commentaire, si ce n'est pour déclarer que je suis heureux de constater que mon aîné recherche des sources de financement pour notre chantier favori et les travaux souhaités par "La SVAADE".
Dans les Brèves du "Nouvel Esprit public", la recommandation de Béatrice Giblin :
Vers Compostelle - Regard contemporain sur les chemins de Saint-Jacques

Une approche pluridisciplinaire de cette réactivation des itinéraires de Compostelle, des spécialistes du patrimoine, de l’Histoire de l’art, des géographes, des historiens, des sociologues, des anthropologues.
A ma grande surprise j’ai découvert qu’en 1970 l’office de la cathédrale de Saint-Jacques de Compostelle n’avait délivré que 68 certificats de pèlerins ayant fait au moins cent kilomètres. En 2021, on est à plus de 300.000. Les Français en constituent évidemment une part importante, mais c’est le monde entier, et pas seulement catholique, qui vient faire ce chemin.

On prend également conscience de la façon dont ces chemins mobilisent les populations locales, pour remettre en état et s’approprier le patrimoine, comme avec le village d’Estaing par exemple. En ces temps un peu tristes, cette lecture devrait faire beaucoup de bien.

N.D.L.R. : Lecture recommandée à tous ceux qui souhaitent que le "projet MORIN" de "développement du tourisme médiéval domfrontais" aboutisse à des réalisations de qualité !