Bonsoir,
Je vois que vous avez continué votre cure d'amaigrissement, si j'en crois une certaine photo.
Lors de mon passage à la Chaslerie, j'ai fait quelques photos, dont une de la porte que vous restaurez. Moi, j'aurais demandé au maçon de mettre de plus petites pierres, comme sur la photo. L'appareillage est trop régulier ; même avec les joints, cela se verra.
Peut-être avez-vous une photo de face de ce bâtiment ? On ne pense pas toujours à faire des photos avant de démolir, cela peut rendre service.
Bonne soirée.
Journal du chantier
Guy HEDOUIN
rédigé le Mardi 7 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
rédigé le Mardi 7 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 7 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord - Animation, fêtes, visites - Vie des associations
rédigé le Mardi 7 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord - Animation, fêtes, visites - Vie des associations
@ Guy HEDOUIN :
Je trouve votre ton badin et même un tantinet moqueur en cette fin de soirée. Que vous arrive-t-il, vous êtiez jusque là si sérieux dans vos interventions sur ce site ? Serait-ce d'avoir été libéré des glaces qui vous bloquaient ces derniers jours ?
Je voudrais vous rassurer.
D'abord, ce n'est pas moi qui ai bu seul les quatre bouteilles que vous voyez, sur la table des "routiers", en plus de la carafe. Chez Eric ANDRE (voir son adresse et ses coordonnées sous l'onglet "Liens"), on déjeune fort correctement pour 11 €Â€, boissons comprises servies sans compter. Mais quand même ! Les deux cadavres de bouteilles de gauche avaient été laissés là par d'autres clients qui nous avaient précédés. Quant aux deux nôtres, elles sont loin d'être vidées (au moins sur la photo), même à trois. Et, avec l'esprit d'observation qui vous caractérise, plus vos attaches vikings, vous comprendrez vite que, dans nos verres, il y avait du bon cidre du coin. Voici donc un premier mystère résolu, je l'espère. Mais c'est vrai, il me reste encore pas mal d'efforts à faire pour retrouver ma taille-mannequin...
Deuxièmement, les pierres. Là, je ne saisis pas bien ce que vous voulez dire sur la trop grande régularité que vous croyez déceler dans le travail de Pascal. Certes, votre photo est excellente et la lumière rasante permet de se faire une idée très précise du (ou plutôt des) type(s) d'appareillage des pierres sur les deux murs, celui Sud du bâtiment Nord et celui Ouest du logis. Je ne saurais donc trop vous conseiller de ne pas attendre davantage pour vous inscrire au concours-photo que nous organisons (voir le règlement du concours sous l'onglet "Vie de l'association"). C'est gratuit, vous me paraissez très doué, et vous auriez de grandes chances de le gagner, même s'il y a déjà plusieurs concurrents de qualité en lice.
Mais je cesse de persifler (même si j'aime assez ça...). Plus sérieusement, vous voyez bien sur votre photo qu'il y a au moins deux appareillages des grès des murs, et deux autres des granites des ouvertures :
- Sur la partie du logis que vous apercevez sur votre photo, les fenêtres ont été percées vers le milieu du XVIIIème siècle. C'est à cette époque que le mur Ouest du logis a été bouché à cet endroit pour masquer la cicatrice occasionnée par la disparition d'un bâtiment qui avait été construit en deça et le long du mur d'enceinte Nord de la cour. On voit que les grès sont assez régulièrement posés et que les granites le sont très régulièrement, c'était le tout début de l'industrialisation des carriers. Ce faisant, la facture de cette partie de mur est quelque peu plus sèche que celle des autres parties des murailles du logis, que l'on n'aperçoit pas sur votre photo.
- Quant au bâtiment Nord, je vous rappelle, puisqu'apparemment la photo vous en avait échappé, à quel point les percements d'ouverture opérés par mes prédécesseurs il y a moins de cinquante ans étaient moches et ratés, comme hélas un peu trop de leurs interventions, à mon goût, du moins. Regardez donc ces fenêtres carrées. N'est-ce pas littéralement abominable ? On se croirait presqu'en face d'un mas provençal, ce qui n'a rien à faire ici...Quant au grès, comme ce mur est très ancien, il est posé très irrégulièrement. Depuis que Pascal a commencé à réduire la largeur de ces ouvertures, je lui donné instruction d'atténuer la sécheresse des granites qu'avaient employés mes prédécesseurs et qui n'étaient, du moins pour toutes les fenêtres, rien d'autre que du réemploi sec de pierres tombales du secteur, ne l'oublions pas. Je remontre la photo qui en témoigne :Si vous fréquentez des ayants-droit d'une famille CHEMINEAU de Domfront, vous pourrez toujours leur demander s'ils reconnaissent cette inscription.
Voici très exactement la porte (et la fenêtre au-dessus) avant mes travaux :Alors, cher M. HEDOUIN, pourriez-vous me préciser, à ce stade de mes explications, quelles pierres de Pascal vous paraissent encore trop grosses ou trop régulièrement posées ? Ceci, étant entendu que je ne démolis pas mais que je me borne à corriger des horreurs ou à remédier à une trop longue incurie.
Je trouve votre ton badin et même un tantinet moqueur en cette fin de soirée. Que vous arrive-t-il, vous êtiez jusque là si sérieux dans vos interventions sur ce site ? Serait-ce d'avoir été libéré des glaces qui vous bloquaient ces derniers jours ?
Je voudrais vous rassurer.
D'abord, ce n'est pas moi qui ai bu seul les quatre bouteilles que vous voyez, sur la table des "routiers", en plus de la carafe. Chez Eric ANDRE (voir son adresse et ses coordonnées sous l'onglet "Liens"), on déjeune fort correctement pour 11 €Â€, boissons comprises servies sans compter. Mais quand même ! Les deux cadavres de bouteilles de gauche avaient été laissés là par d'autres clients qui nous avaient précédés. Quant aux deux nôtres, elles sont loin d'être vidées (au moins sur la photo), même à trois. Et, avec l'esprit d'observation qui vous caractérise, plus vos attaches vikings, vous comprendrez vite que, dans nos verres, il y avait du bon cidre du coin. Voici donc un premier mystère résolu, je l'espère. Mais c'est vrai, il me reste encore pas mal d'efforts à faire pour retrouver ma taille-mannequin...
Deuxièmement, les pierres. Là, je ne saisis pas bien ce que vous voulez dire sur la trop grande régularité que vous croyez déceler dans le travail de Pascal. Certes, votre photo est excellente et la lumière rasante permet de se faire une idée très précise du (ou plutôt des) type(s) d'appareillage des pierres sur les deux murs, celui Sud du bâtiment Nord et celui Ouest du logis. Je ne saurais donc trop vous conseiller de ne pas attendre davantage pour vous inscrire au concours-photo que nous organisons (voir le règlement du concours sous l'onglet "Vie de l'association"). C'est gratuit, vous me paraissez très doué, et vous auriez de grandes chances de le gagner, même s'il y a déjà plusieurs concurrents de qualité en lice.
Mais je cesse de persifler (même si j'aime assez ça...). Plus sérieusement, vous voyez bien sur votre photo qu'il y a au moins deux appareillages des grès des murs, et deux autres des granites des ouvertures :
- Sur la partie du logis que vous apercevez sur votre photo, les fenêtres ont été percées vers le milieu du XVIIIème siècle. C'est à cette époque que le mur Ouest du logis a été bouché à cet endroit pour masquer la cicatrice occasionnée par la disparition d'un bâtiment qui avait été construit en deça et le long du mur d'enceinte Nord de la cour. On voit que les grès sont assez régulièrement posés et que les granites le sont très régulièrement, c'était le tout début de l'industrialisation des carriers. Ce faisant, la facture de cette partie de mur est quelque peu plus sèche que celle des autres parties des murailles du logis, que l'on n'aperçoit pas sur votre photo.
- Quant au bâtiment Nord, je vous rappelle, puisqu'apparemment la photo vous en avait échappé, à quel point les percements d'ouverture opérés par mes prédécesseurs il y a moins de cinquante ans étaient moches et ratés, comme hélas un peu trop de leurs interventions, à mon goût, du moins. Regardez donc ces fenêtres carrées. N'est-ce pas littéralement abominable ? On se croirait presqu'en face d'un mas provençal, ce qui n'a rien à faire ici...Quant au grès, comme ce mur est très ancien, il est posé très irrégulièrement. Depuis que Pascal a commencé à réduire la largeur de ces ouvertures, je lui donné instruction d'atténuer la sécheresse des granites qu'avaient employés mes prédécesseurs et qui n'étaient, du moins pour toutes les fenêtres, rien d'autre que du réemploi sec de pierres tombales du secteur, ne l'oublions pas. Je remontre la photo qui en témoigne :Si vous fréquentez des ayants-droit d'une famille CHEMINEAU de Domfront, vous pourrez toujours leur demander s'ils reconnaissent cette inscription.
Voici très exactement la porte (et la fenêtre au-dessus) avant mes travaux :Alors, cher M. HEDOUIN, pourriez-vous me préciser, à ce stade de mes explications, quelles pierres de Pascal vous paraissent encore trop grosses ou trop régulièrement posées ? Ceci, étant entendu que je ne démolis pas mais que je me borne à corriger des horreurs ou à remédier à une trop longue incurie.
Le menuisier dont je vous ai parlé est M. Perotte, société Fosse (son associé) - Perotte à Réveillon.....
Il travaille essentiellement sur des restaurations (bâtiments ISMH ou autres logis plus modestes), son travail est excellent et .... me semble peu cher compte tenu du travail réalisé.
Il travaille essentiellement sur des restaurations (bâtiments ISMH ou autres logis plus modestes), son travail est excellent et .... me semble peu cher compte tenu du travail réalisé.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Logis - Bâtiment Nord
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Logis - Bâtiment Nord
Il faut que je commence à réfléchir aux équipements des futurs cabinets de toilettes. Dans le haut de gamme, il y a la marque Devon & Devon, mais ça pourrait faire "too much", notamment pour mon porte-monnaie...
Ceci dit, j'aime beaucoup ces lavabos et ces robinets dignes des "Trois lanciers du Bengale"...
Ceci dit, j'aime beaucoup ces lavabos et ces robinets dignes des "Trois lanciers du Bengale"...
Guy HEDOUIN
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère"
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère"
Bonjour,
Je vous remercie pour toutes vos explications, je vais essayer d'être un peu plus clair.
Comme un dessin vos mieux qu'un long discours, je trouve qu'il eut mieux valu des pierres plus petites au dessus du linteau :Un arc de décharge eut été bien également, comme sur la photo ci-dessous : Je vous répondrai un peu plus longuement dans la journée.
Bonne matinée.
Je vous remercie pour toutes vos explications, je vais essayer d'être un peu plus clair.
Comme un dessin vos mieux qu'un long discours, je trouve qu'il eut mieux valu des pierres plus petites au dessus du linteau :Un arc de décharge eut été bien également, comme sur la photo ci-dessous : Je vous répondrai un peu plus longuement dans la journée.
Bonne matinée.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord
@ Guy HEDOUIN :
Je suis heureux que les arcs de décharge sur les portes et fenêtres de la façade Ouest de la cour reçoivent ainsi votre agrément.
Car c'est moi qui en ai fait disposer trois que mes prédécesseurs, tout à leur irrépressible frénésie de percement d'ouvertures, ici également, avaient évidemment oubliés, ce qui n'était au demeurant qu'un moindre défaut compte tenu du reste de leurs interventions. En voici la preuve : Quant à la porte du bâtiment Nord, je n'ai pas jugé utile d'y faire insérer de tels arcs qui, comme leur nom l'indique, ne servent que pour autant qu'il y ait du poids à décharger. Or, comme le montre la photo mise en ligne hier en réponse à votre précédent message, le poids que supporte le linteau en question, un robuste granite, est limité du fait de la présence, au-dessus, d'une fenêtre et, somme toute, de peu de maçonneries. Il s'agit d'ailleurs, très exactement, de celles qui étaient déjà là il y a quinze jours, ainsi que vous pourrez le vérifier puisque vous avez toutes les preuves ici.
J'espère vous avoir répondu convenablement.
Je suis heureux que les arcs de décharge sur les portes et fenêtres de la façade Ouest de la cour reçoivent ainsi votre agrément.
Car c'est moi qui en ai fait disposer trois que mes prédécesseurs, tout à leur irrépressible frénésie de percement d'ouvertures, ici également, avaient évidemment oubliés, ce qui n'était au demeurant qu'un moindre défaut compte tenu du reste de leurs interventions. En voici la preuve : Quant à la porte du bâtiment Nord, je n'ai pas jugé utile d'y faire insérer de tels arcs qui, comme leur nom l'indique, ne servent que pour autant qu'il y ait du poids à décharger. Or, comme le montre la photo mise en ligne hier en réponse à votre précédent message, le poids que supporte le linteau en question, un robuste granite, est limité du fait de la présence, au-dessus, d'une fenêtre et, somme toute, de peu de maçonneries. Il s'agit d'ailleurs, très exactement, de celles qui étaient déjà là il y a quinze jours, ainsi que vous pourrez le vérifier puisque vous avez toutes les preuves ici.
J'espère vous avoir répondu convenablement.
Guy HEDOUIN
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Logis - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère" - Liens divers - Vie du site
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Logis - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère" - Liens divers - Vie du site
Pour vos équipements de salle d'eau, voici un site qui devrait vous plaire: http://www.herbeau.fr/index.php/bain/robinetteries.html
Bonne journée !
Bonne journée !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Terrassement - Ferme et son fournil - Météo - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Terrassement - Ferme et son fournil - Météo - Références culturelles - Désultoirement vôtre !
Tel le philosophe de Rembrandt, Pascal a travaillé aujourd'hui sous un escalier tournant. Le voici commençant à creuser le fossé de fondation d'un futur mur de refend : Il faut dire qu'avec la neige qui est tombée et le vent, il a vite renoncé à remonter davantage le chambranle gauche de l'ouverture de la ferme vers son fournil : Ce soir, à la lumière électrique, le fossé est terminé. Pascal devrait pouvoir couler le béton demain. Ensuite, Pascal aura à remonter, sur cette nouvelle fondation, un mur de pierres pour séparer le futur salon de la ferme de la future grande salle du rez-de-chaussée. Ce mur de refend devrait fournir un support bienvenu à la charpente dont, depuis des travaux intérieurs datant de quatre ans, le poids portait trop directement sur les murs extérieurs du bâtiment.
Guy HEDOUIN
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord - Animation, fêtes, visites - Vie des associations
rédigé le Mercredi 8 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord - Animation, fêtes, visites - Vie des associations
Vous avez parfaitement répondu à mes interrogations, mais des pierres plus petite sous le linteau ne seraient pas mal.
Je trouve l'appareillage du logis très joli, que l'éclairage rasant met bien en valeur.Vous semblez utiliser du ciment, la chaux naturelle ne vous dit rien ?
Pour pouvoir participer au concours-photo, il faudrait que j'habite plus prés de vous, car en une journée on n'aura pas tous les éclairages nécessaires.
Je trouve l'appareillage du logis très joli, que l'éclairage rasant met bien en valeur.Vous semblez utiliser du ciment, la chaux naturelle ne vous dit rien ?
Pour pouvoir participer au concours-photo, il faudrait que j'habite plus prés de vous, car en une journée on n'aura pas tous les éclairages nécessaires.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 9 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Liens divers - Vie du site
rédigé le Jeudi 9 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Liens divers - Vie du site
@ Guy HEDOUIN :
Pascal me répond qu'il utilise, pour l'intérieur des murs, du "Baticem" qu'il mélange à du sable dans les proportions requises avec un tiers de sable de Bayeux et deux tiers de sable de concassage de Tinchebray.
Pour les joints, il invoque le "secret de fabrication".
Pascal me répond qu'il utilise, pour l'intérieur des murs, du "Baticem" qu'il mélange à du sable dans les proportions requises avec un tiers de sable de Bayeux et deux tiers de sable de concassage de Tinchebray.
Pour les joints, il invoque le "secret de fabrication".
Guy HEDOUIN
rédigé le Jeudi 9 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Liens divers - Vie du site
rédigé le Jeudi 9 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Liens divers - Vie du site
Bonjour,
Merci de votre réponse. Pour moi, Baticem est un ciment.
Je vous donne mon secret de fabrication des joints à la Bézirie. Je n'utilise que de la chaux naturelle de St Astier NHL 3,5, à laquelle on mélange dans les proportions suivantes:
- 1 part de chaux,
- 1 part de Bayeux,
- 1/2 part de sable de Loire pour la teinte,
- 1/2 part de sable de rivière pour le grain.
Lorsque je maçonne, je n'utilise que de la chaux St Astier :
- 1 part de chaux,
- 2 parts de Bayeux.
S vos joints sont faits au ciment blanc, sur des murs anciens montés à la terre argileuse,vous allez faire remonter l'humidité dans vos murs. La chaux laisse respirer un mur.
Le site de St Astier est http://www.c-e-s-a.fr/
Bonne journée !
Merci de votre réponse. Pour moi, Baticem est un ciment.
Je vous donne mon secret de fabrication des joints à la Bézirie. Je n'utilise que de la chaux naturelle de St Astier NHL 3,5, à laquelle on mélange dans les proportions suivantes:
- 1 part de chaux,
- 1 part de Bayeux,
- 1/2 part de sable de Loire pour la teinte,
- 1/2 part de sable de rivière pour le grain.
Lorsque je maçonne, je n'utilise que de la chaux St Astier :
- 1 part de chaux,
- 2 parts de Bayeux.
S vos joints sont faits au ciment blanc, sur des murs anciens montés à la terre argileuse,vous allez faire remonter l'humidité dans vos murs. La chaux laisse respirer un mur.
Le site de St Astier est http://www.c-e-s-a.fr/
Bonne journée !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 10 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Peinture - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Météo - Désultoirement vôtre !
rédigé le Vendredi 10 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Peinture - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil - Météo - Désultoirement vôtre !
Il y avait un beau soleil couchant hier, sur la ferme, quand je suis allé voir où en était Pascal :Le matin, il avait essayé de continuer à remonter le chambranle gauche de la porte Sud. Mais, comme il faisait trop froid, il avait vite dû s'interrompre et emmitoufler son travail, par crainte du gel :Il s'était donc replié dans le bâtiment pour démonter des solives puis détacher l'escalier, avant de continuer à curer le mur au niveau du futur mur de refend :Une nouvelle fois, il a constaté que l'argile des murs avait été remplacée par de l'avoine, accumulée là par des générations de rongeurs à l'époque où la moisson était entreposée dans le bâtiment :Ce matin, il a coulé le béton dans le fossé prévu pour la fondation du mur de refend :Le temps que le béton sèche, il m'a suggéré d'installer dans l'ouverture récemment modifiée dans le bâtiment Nord du manoir la porte récupérée dans l'extension de la ferme. Il m'a expliqué qu'il valait mieux freiner le menuisier tant qu'il reste des travaux importants à réaliser dans ce bâtiment Nord, car le va et vient des matériaux risquerait d'abîmer une porte neuve. C'est là une idée que je n'avais pas eue, tant j'étais las de l'horrible porte blanche de mauvaise qualité de mes prédécesseurs. L'idée de Pascal m'a semblé judicieuse et je lui ai donné mon feu vert. Dans l'après-midi, il a donc transplanté cette porte de style "art déco" :Puis, il l'a peinte en rouge :Il m'a proposé de peindre en doré les sculptures de fleurs sur cette porte mais là, je ne l'ai pas suivi. Quoi qu'il en soit, je pense qu'il pourra bientôt compléter l'inscription de son véhicule pour qu'on y lise "Pascal MAIZERAY, maçonnerie, rénovation, menuiserie, peinture". En tout cas, une fois de plus, il m'a épaté !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 10 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Peinture - Logis - Généalogie et sagas familiales - Désultoirement vôtre !
rédigé le Vendredi 10 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Peinture - Logis - Généalogie et sagas familiales - Désultoirement vôtre !
Pauvre grand-oncle Paul, une fois de plus, il est le témoin de tristes événements !
Ce matin, en quittant ma chambre et en descendant le grand escalier du manoir, je me suis en effet aperçu qu'il y avait des fissures dans le mur, derrière son buste :De même, au niveau du rez-de-chaussée, la peinture se détache du mur dès qu'on le touche :Avant-hier, lorsque j'ai téléphoné à mon assureur, Groupama, mon interlocutrice m'a rappelé que mon assurance comportait une franchise de 732 € en matière de dégât des eaux. Je lui ai dit que je ne pensais pas que les dégâts sur le mobilier atteindraient ce montant mais j'ai réservé mes droits pour ce qui concerne le contenu des meubles et le mur. Carole n'a pas encore vérifié le contenu des meubles car, en cette saison, elle ne vient plus à la Chaslerie. Mais on dirait bien que, pour les murs, j'ai eu raison d'être prudent.
Ce matin, en quittant ma chambre et en descendant le grand escalier du manoir, je me suis en effet aperçu qu'il y avait des fissures dans le mur, derrière son buste :De même, au niveau du rez-de-chaussée, la peinture se détache du mur dès qu'on le touche :Avant-hier, lorsque j'ai téléphoné à mon assureur, Groupama, mon interlocutrice m'a rappelé que mon assurance comportait une franchise de 732 € en matière de dégât des eaux. Je lui ai dit que je ne pensais pas que les dégâts sur le mobilier atteindraient ce montant mais j'ai réservé mes droits pour ce qui concerne le contenu des meubles et le mur. Carole n'a pas encore vérifié le contenu des meubles car, en cette saison, elle ne vient plus à la Chaslerie. Mais on dirait bien que, pour les murs, j'ai eu raison d'être prudent.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 11 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Logis
rédigé le Samedi 11 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Logis
Pour la première fois depuis le dégât des eaux du dernier week-end, j'ai eu l'idée d'aller voir si la façade Est du logis avait été touchée.
Hélas, la réponse est positive : 6 jours après, on discerne nettement les traces d'humidité sur les joints, juste au-dessous de l'endroit où la canalisation avait cédé :Même les menuiseries de cette façade portent la marque de l'eau :Je ne sais pas comment tout cela va évoluer avec le gel.
En tout cas, j'avais rendez-vous mardi prochain (le 14) chez Groupama. Cette fois-ci, on n'échappera pas à l'expertise et, franchise ou pas, l'indemnisation pourrait être salée pour l'assureur !
N.D.L.R. du 17 juillet 2012 : Groupama ayant, malgré des primes très élevées, décidé de ne rien indemniser (à part les dégâts sur des bouquins), j'ai résolu de changer d'assureur. Il ne faut quand même pas se moquer du monde !
Hélas, la réponse est positive : 6 jours après, on discerne nettement les traces d'humidité sur les joints, juste au-dessous de l'endroit où la canalisation avait cédé :Même les menuiseries de cette façade portent la marque de l'eau :Je ne sais pas comment tout cela va évoluer avec le gel.
En tout cas, j'avais rendez-vous mardi prochain (le 14) chez Groupama. Cette fois-ci, on n'échappera pas à l'expertise et, franchise ou pas, l'indemnisation pourrait être salée pour l'assureur !
N.D.L.R. du 17 juillet 2012 : Groupama ayant, malgré des primes très élevées, décidé de ne rien indemniser (à part les dégâts sur des bouquins), j'ai résolu de changer d'assureur. Il ne faut quand même pas se moquer du monde !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 11 Décembre 2010
Journal du chantier - Peinture - Bâtiment Nord
rédigé le Samedi 11 Décembre 2010
Journal du chantier - Peinture - Bâtiment Nord
Guy HEDOUIN
rédigé le Samedi 11 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis
rédigé le Samedi 11 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis
Bonsoir,
C'est inquiétant de voir toute cette humidité, est-ce que les fissures de l'escalier correspondent à cette partie de mur?
Je pense que votre assurance va dépêcher un expert.
Il faudrait une grande période de beau temps pour assécher tout cela.
Cette porte est très jolie, beau travail.
N.D.L.R. du 17 juillet 2012 : A l'évidence, Guy HEDOUIN évoque ici la seule porte Est du logis.
C'est inquiétant de voir toute cette humidité, est-ce que les fissures de l'escalier correspondent à cette partie de mur?
Je pense que votre assurance va dépêcher un expert.
Il faudrait une grande période de beau temps pour assécher tout cela.
Cette porte est très jolie, beau travail.
N.D.L.R. du 17 juillet 2012 : A l'évidence, Guy HEDOUIN évoque ici la seule porte Est du logis.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 11 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Logis
rédigé le Samedi 11 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Logis
@ Guy HEDOUIN :
Oui, l'humidité visible et les fissures ont la même origine et se trouvent de part et d'autre du même mur.
C'est Pascal qui avait restauré la porte, je lui transmettrai vos compliments.
Oui, l'humidité visible et les fissures ont la même origine et se trouvent de part et d'autre du même mur.
C'est Pascal qui avait restauré la porte, je lui transmettrai vos compliments.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 13 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Menuiserie - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
rédigé le Lundi 13 Décembre 2010
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Electricité - Menuiserie - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
L'électricien E.J.S., de Domfront, est venu ce matin prendre la relais du confrère défaillant que j'avais congédié il y a quelques mois :Enfin, on devrait pouvoir avancer dans la restauration intérieure du bâtiment Nord. Le plombier est prêt à intervenir, pour installer le chauffage par le sol, dès qu'E.J.S. en aura fini. En revanche, la restauration des boiseries de la chambre du rez-de-chaussée prendra sans doute beaucoup plus de temps que prévu, à la suite de l'incendie de l'atelier de Sébastien LEBOISNE, l'ébéniste.
A la ferme, avant de maçonner le mur de refend, Pascal installe les tuyaux et réservations pour l'eau. Nous avons défini l'emplacement de la porte de séparation entre le salon et la grande salle. Sur la proposition de Pascal, je prévois une double porte de 1,60 m de large au total, dont les deux volets seront sur rail et s'escamoteront dans l'épaisseur du mur.Cette fois, le remontage du mur de refend est bien parti. Mais je dois rappeler à Pascal de ne pas oublier de passer des gaines pour l'électricité. Décidemment, il est fâché avec cette idée...
A la ferme, avant de maçonner le mur de refend, Pascal installe les tuyaux et réservations pour l'eau. Nous avons défini l'emplacement de la porte de séparation entre le salon et la grande salle. Sur la proposition de Pascal, je prévois une double porte de 1,60 m de large au total, dont les deux volets seront sur rail et s'escamoteront dans l'épaisseur du mur.Cette fois, le remontage du mur de refend est bien parti. Mais je dois rappeler à Pascal de ne pas oublier de passer des gaines pour l'électricité. Décidemment, il est fâché avec cette idée...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 13 Décembre 2010
Abords, Avenue, terrasse - Logis - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des occupants de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie
rédigé le Lundi 13 Décembre 2010
Abords, Avenue, terrasse - Logis - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des occupants de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie
Voici dans quel état Henri LEVEQUE, avocat parisien et conseiller général de l'Orne, dut trouver la Chaslerie lorsqu'à peu près à l'époque où je naissais, il hérita de sa tante Marie : A l'évidence, cette propriété était alors "dans son jus" et il y avait un gros travail de remise en ordre à entreprendre.
Certainement, si l'électrification des campagnes avait déjà atteint la Chaslerie, de bonnes évacuations des eaux usées étaient à prévoir. On peut imaginer que le confort intérieur était des plus spartiates. Le colombier était encore, à la couverture récemment refaite près, dans son état du XVIIIème siècle, avec un logement sur les deux premiers niveaux et les trous de boulins dans les murs au-dessus de ce logement. L'écurie était encore utilisée comme telle. La tour Louis XIII venait de s'écrouler à la suite de trop longues négligences des propriétaires. Les portes de la cour étaient, l'une disparue, l'autre mal en point. L'enduit des murs du logis finissait de se décomposer par manque total de soins. Il y avait encore une mare dans l'avant-cour du manoir où plongeaient les canards, et un bâtiment en colombages, à côté de cette mare, où ferrer les chevaux. L'avenue arrivant du Tertre Linot s'incurvait devant la chapelle pour contourner la mare, ainsi que le pressoir.
Bref, un siècle et demi à peine après la vente de la Chaslerie comme Bien National, les nouveaux propriétaires n'avaient, à l'évidence, pas su se montrer à la hauteur de leur facile acquisition.
Le logis ayant brûlé une soixantaine d'années plus tôt, on peut comprendre qu'Henri LEVEQUE et son épouse jetèrent leur dévolu sur le colombier et l'écurie afin d'y implanter leur nouvelle résidence secondaire. Mais c'est la façon dont ce "chef d'orchestre" (comme il décrivait son rôle) conçut ce chantier et le mena à bien (si l'on peut dire...) qui pose encore problème. C'est ce que nous allons maintenant étudier, bien entendu pièces en mains.
Certainement, si l'électrification des campagnes avait déjà atteint la Chaslerie, de bonnes évacuations des eaux usées étaient à prévoir. On peut imaginer que le confort intérieur était des plus spartiates. Le colombier était encore, à la couverture récemment refaite près, dans son état du XVIIIème siècle, avec un logement sur les deux premiers niveaux et les trous de boulins dans les murs au-dessus de ce logement. L'écurie était encore utilisée comme telle. La tour Louis XIII venait de s'écrouler à la suite de trop longues négligences des propriétaires. Les portes de la cour étaient, l'une disparue, l'autre mal en point. L'enduit des murs du logis finissait de se décomposer par manque total de soins. Il y avait encore une mare dans l'avant-cour du manoir où plongeaient les canards, et un bâtiment en colombages, à côté de cette mare, où ferrer les chevaux. L'avenue arrivant du Tertre Linot s'incurvait devant la chapelle pour contourner la mare, ainsi que le pressoir.
Bref, un siècle et demi à peine après la vente de la Chaslerie comme Bien National, les nouveaux propriétaires n'avaient, à l'évidence, pas su se montrer à la hauteur de leur facile acquisition.
Le logis ayant brûlé une soixantaine d'années plus tôt, on peut comprendre qu'Henri LEVEQUE et son épouse jetèrent leur dévolu sur le colombier et l'écurie afin d'y implanter leur nouvelle résidence secondaire. Mais c'est la façon dont ce "chef d'orchestre" (comme il décrivait son rôle) conçut ce chantier et le mena à bien (si l'on peut dire...) qui pose encore problème. C'est ce que nous allons maintenant étudier, bien entendu pièces en mains.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 14 Décembre 2010
Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des occupants de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Pouvoirs publics, élus locaux
rédigé le Mardi 14 Décembre 2010
Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Aile "de la belle-mère" - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des occupants de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Pouvoirs publics, élus locaux
Il fallait apparemment qu'Henri LEVEQUE soulignât, sur ses plans et sur sa correspondance, qu'il était conseiller général de l'Orne pour que ses projets abracadabrantesques de percement des façades de la Chaslerie eussent une chance de recevoir l'agrément de l'administration des affaires culturelles (ou de ce qui en tenait lieu, à l'époque). Mais qui oserait certifier que les passe-droits n'existent plus de nos jours ?En tout cas, le "chef d'orchestre" savait mettre le paquet quand un projet lui tenait à cœur comme celui-ci. Voici le courrier qu'il adressa au président du conseil général de l'époque pour le convier à des agapes en vue de fêter le succès de son lobbying :Certes, sur le papier, son projet paraissait raisonnable. Cela prouve seulement que rien ne vaut un bon plan pour comprendre un "projet architectural".Sur les plans, hélas, le projet se révélait plus problématique.
Les façades se retrouvaient percées de multiples ouvertures nouvelles, souvent mal dessinées ou mal positionnées :
- 2 au niveau du 1er étage de la façade Est du colombier, particulièrement ratées selon moi car trop proches des sablières et déséquilibrant cette façade :- 5 (excusez du peu !) sur la façade Est de l'écurie (au niveau du rez-de-chaussée) :- et encore 5 autres sur la façade Ouest : Donc, au total, c'était rien de moins que 12 nouvelles ouvertures dont Henri LEVEQUE entendait affliger quelques mètres de façade de ces malheureux bâtiments !
Le projet était particulièrement bancal, ainsi que le démontrent, à elles seules, les implantations prévues pour les escaliers : un véritable plat de spaghettis, ça sort de partout, ça va n'importe où :
- dans la "salle à manger", un bizarre effet de seuil avec deux marches arrondies pour descendre et un escalier droit pour monter- au niveau du 1er étage, un véritable dédale, absolument sans queue ni tête : - au 2ème étage, un nouvel escalier coincé sous le brisis, donc peu praticable :Bref, ces plans étaient nullissimes, de quelque point de vue que l'on se place, celui du style comme celui du confort.
La réalité des travaux n'a pas tout à fait correspondu au projet... elle l'a encore dégradé. Ainsi :
- dans la salle à manger, les dalles de pierre prévues au sol ont été remplacées par des tomettes riquiquis, de surcroît jointoyées au ciment ; un mur prévu en pierres a été remplacé par une cloison de parpaings ;
- les fameux escaliers du genre spaghetti ont été fabriqués sur un modèle bas de gamme ;
- les salles d'eaux ont toutes été ratées, etc...
Mon problème est que tout cela semble tellement foireux qu'au bout de 20 ans de chantier à la Chaslerie, je ne sais toujours pas par quoi remplacer ces trucs, notamment pour ce qui concerne les escaliers. Pour les ouvertures, j'en ai pris mon parti ; ce serait d'ailleurs très difficile d'en reboucher car les cicatrices se verraient comme le nez au milieu de la figure.
Rappelez-moi ce qu'écrivait M. Jacques BROCHARD à propos de son illustre (?) parent ! Ah, oui, il vantait "son goût et son intelligence des choses du passé" !
Qui donc, dans les parages, savait que nous avions un voisin doté d'un tel sens de l'"understatement" ?
P.S. (du 26 juin 2020) : Lorsque j'ai rédigé ce message, il y a déjà 10 ans, j'avais omis de relever que tous les enduits intérieurs, qui devaient être réalisés en plâtre, l'avait été en ciment. Un ciment très dur, d'ailleurs.
Depuis lors, je me suis évertué à faire disparaître un maximum des traces du passage sur terre du père de mon vendeur. Par exception, j'ai conservé dans le colombier les quatre ouvertures percées au niveau du 2ème étage ; ce n'est pas la difficulté de dissimuler la cicatrice qui m'a finalement retenu, mais la prise en compte de la lumière qu'apportent ces percements audit étage (ma future "chambre des tourtereaux"). Il n'empêche que jamais je ne me serais permis des percements de cette taille et si carrés au ras des sablières. Et jamais, si j'avais été fonctionnaire de la D.R.A.C. (ou de ce qui en tenait lieu à l'époque), je n'aurais autorisé de telles incongruités.
Les façades se retrouvaient percées de multiples ouvertures nouvelles, souvent mal dessinées ou mal positionnées :
- 2 au niveau du 1er étage de la façade Est du colombier, particulièrement ratées selon moi car trop proches des sablières et déséquilibrant cette façade :- 5 (excusez du peu !) sur la façade Est de l'écurie (au niveau du rez-de-chaussée) :- et encore 5 autres sur la façade Ouest : Donc, au total, c'était rien de moins que 12 nouvelles ouvertures dont Henri LEVEQUE entendait affliger quelques mètres de façade de ces malheureux bâtiments !
Le projet était particulièrement bancal, ainsi que le démontrent, à elles seules, les implantations prévues pour les escaliers : un véritable plat de spaghettis, ça sort de partout, ça va n'importe où :
- dans la "salle à manger", un bizarre effet de seuil avec deux marches arrondies pour descendre et un escalier droit pour monter- au niveau du 1er étage, un véritable dédale, absolument sans queue ni tête : - au 2ème étage, un nouvel escalier coincé sous le brisis, donc peu praticable :Bref, ces plans étaient nullissimes, de quelque point de vue que l'on se place, celui du style comme celui du confort.
La réalité des travaux n'a pas tout à fait correspondu au projet... elle l'a encore dégradé. Ainsi :
- dans la salle à manger, les dalles de pierre prévues au sol ont été remplacées par des tomettes riquiquis, de surcroît jointoyées au ciment ; un mur prévu en pierres a été remplacé par une cloison de parpaings ;
- les fameux escaliers du genre spaghetti ont été fabriqués sur un modèle bas de gamme ;
- les salles d'eaux ont toutes été ratées, etc...
Mon problème est que tout cela semble tellement foireux qu'au bout de 20 ans de chantier à la Chaslerie, je ne sais toujours pas par quoi remplacer ces trucs, notamment pour ce qui concerne les escaliers. Pour les ouvertures, j'en ai pris mon parti ; ce serait d'ailleurs très difficile d'en reboucher car les cicatrices se verraient comme le nez au milieu de la figure.
Rappelez-moi ce qu'écrivait M. Jacques BROCHARD à propos de son illustre (?) parent ! Ah, oui, il vantait "son goût et son intelligence des choses du passé" !
Qui donc, dans les parages, savait que nous avions un voisin doté d'un tel sens de l'"understatement" ?
P.S. (du 26 juin 2020) : Lorsque j'ai rédigé ce message, il y a déjà 10 ans, j'avais omis de relever que tous les enduits intérieurs, qui devaient être réalisés en plâtre, l'avait été en ciment. Un ciment très dur, d'ailleurs.
Depuis lors, je me suis évertué à faire disparaître un maximum des traces du passage sur terre du père de mon vendeur. Par exception, j'ai conservé dans le colombier les quatre ouvertures percées au niveau du 2ème étage ; ce n'est pas la difficulté de dissimuler la cicatrice qui m'a finalement retenu, mais la prise en compte de la lumière qu'apportent ces percements audit étage (ma future "chambre des tourtereaux"). Il n'empêche que jamais je ne me serais permis des percements de cette taille et si carrés au ras des sablières. Et jamais, si j'avais été fonctionnaire de la D.R.A.C. (ou de ce qui en tenait lieu à l'époque), je n'aurais autorisé de telles incongruités.