La journée d'hier a été consacrée à la pose des chevrons :

A certains moments, on se serait cru à bord du "Marité" :

Ce travail, tout en réglages, avance vite :

Après bâchage, les écuries retrouvent leur calme :

Il est assez difficile pour moi de rendre compte des travaux en cours d'Igor et de Jonathan pour redresser le mur Sud du bâtiment Nord à la hauteur de la grande chambre en soupente.

Voici toutefois deux photos qui vous en donneront une idée, l'une vue de côté...

... et l'autre de dessous :

Hier, l'équipe de Roland BOUSSIN avait un programme chargé puisqu'elle devait terminer la pose des chevrons des terrassons et commencer le déploiement de l'isolation thermique.

Voici Hervé...

... et voici Régis qui ne peut que s'avouer battu...

... par la verge de 15 mètres de la tour Louis XIII, que mon vendeur a, dans les années 1970, malheureusement flanquée d'un linteau de lucarne incongru :

Il n'entre pas dans mes projets de corriger cette erreur manifeste (prière de suivre, c'est du linteau que je parle) car je dois faire face à d'autres urgences mais peut-être, un jour, mes successeurs y penseront-ils.

En début d'après-midi, les premiers rouleaux d'isolant thermique commençaient à être fixés sur les chevrons :

En prévision des surépaisseur à venir de la couverture, il avait fallu raboter la sablière Sud de la tour Louis XIII...

... et retirer du colombier quelques ardoises aussi fatiguées que les malencontreux crochets même pas galvanisés que, tout à sa lésine amplement prouvée, le Tonton que l'on sait avait choisis :

Alors que la nuit tombait, le travail continuait :

Météo : Y aura-t-il de la tempête à Noël ?

N.D.L.R. : Il faut espérer que non, sinon l'isolation thermique des écuries risquerait d'être arrachée et le chantier retardé.

Bonjour,

La tempête en direct de Goury, tout en restant bien au chaud.

Serait-ce la trêve des confiseurs à la Chaslerie ?

Bonne journée !

Guy

P.S.: Une belle photo de Kerdalo :

N.D.L.R. : Non, c'est loin d'être les vacances à la Chaslerie. Roland BOUSSIN, Régis et Jonathan bâchent et, à 14 heures, il fait pratiquement nuit tant le ciel est couvert.

Les écuries devraient pouvoir résister à la tempête annoncée :

L'intérieur du bâtiment est redevenu sombre :

Le bâtiment Nord est, lui aussi, bâché et les travaux y sont interrompus :

Lorsque j'ai quitté la Chaslerie hier, en milieu de matinée, l'électricité ne fonctionnait plus depuis le milieu de la nuit précédente. Dans ma chambrette "en part de potiron", j'ai ainsi appris qu'une panne d'électricité arrêtait la chaudière au fuel, donc j'ai pu vérifier combien de temps ma chambrette mettait à se refroidir : trop vite à mon goût.

Au matin, j'ai de plus découvert que la pluie, qui était tombée une grande partie de la nuit, avait eu raison de ma belle installation :

A l'évidence, la pose des châssis avait été complètement ratée par le sous-traitant du menuisier, chargé par ce dernier d'en assurer, entre autres, l'étanchéité.

Un tour rapide des autres fenêtres du bâtiment Nord m'a confirmé que la fenêtre de ma chambrette n'était pas un cas isolé et que, partout, M. CROCHET avait bâclé son travail :

J'ai donc téléphoné à Sébastien LEBOISNE pour qu'il fasse le nécessaire dans les meilleurs délais.

J'espère que le calendrier des travaux dans le bâtiment Nord n'en sera pas trop perturbé.

Pour le reste, les bâches de Roland BOUSSIN et de Jonathan ont bien résisté à la tempête, même si, sous la pluie battante, la Chaslerie avait assurément, avec ses toits luisants et malgré l'herbe verte, un air tristounet au moment où je m'en éloignais :

De retour dès le milieu de l'après-midi aujourd'hui, je constate que le bourbier de la cour a commencé à sécher mais que la pluie a réussi à entrer dans la pièce servant de cuisine...

... et même dans mon bureau :

Afin de pouvoir répondre utilement au contrôleur des impôts qui, comme on le sait, ne me lâche plus les baskets, j'ai chargé le cabinet LE NAIL d'évaluer la Chaslerie.

François-Xavier LE NAIL a donc visité le manoir de fond en comble cet après-midi, de 13 heures 30 à 17 heures. Il a aussi fallu que je lui montre tous les plans cadastraux, les actes de propriété, les baux ruraux, les justificatifs de taxes foncières, etc.

Je me doutais que l'ampleur des travaux qui restent à entreprendre l'inciterait à minorer fortement la valeur marchande du manoir par rapport à l'idée qu'on peut s'en faire quand on ne connaît pas le dossier.

Il m'a cependant appris que l'existence de deux S.C.I. nues-propriétaires de certains bâtiments (la cave pour l'une, les écuries et le colombier pour l'autre) rendaient en fait la propriété carrément invendable.

Voici donc une conséquence, largement inattendue pour moi, au moins dans son ampleur, de mes efforts constants pour transmettre ce patrimoine.

Au cours de la visite des dépendances de la Chaslerie en compagnie de François-Xavier LE NAIL, j'ai constaté, pour la première fois, que l'humidité montait dans le mur Sud du fournil de la ferme :

Je ne vois pas comment on évitera de casser la chape de béton de ce bâtiment.
Si un visiteur de notre site favori a des idées, je suis preneur !

Le calendrier de livraison de cette annexe risque d'en prendre un sacré coup.
Je sens que je vais me faire bénir par certains...

Bonsoir Pierre-Paul,

Dites donc, vous les collectionnez les problèmes, fenêtres mal posées, électricité qui disjoncte, remontées capillaires...

Il me semble que l’on en avait déjà parlé de cette chape en béton et que vous aviez réalisé un drainage autour du bâtiment.

Apparemment pas trop efficace, je vous avais parlé de ce produit : le béton d’argile, voyez la doc. Il serait intéressant d’avoir un retour d’expérience sur ce produit.

J’ai trouvé un mémoire sur les sols en terre...

En ce qui concerne les fenêtres mal posées, j'espère que cet individu a eu droit à un remontage de bretelles en règle. Les miennes ont tenu le choc, mon maçon les a scellées à la chaux.

Bon courage !

N.D.L.R. : En effet, il y a ici quelques menus problèmes que je découvre depuis que je peux enfin recoucher ici.

D'abord l'électricité. C'est sans doute le problème le moins grave. La première coupure a été causée par la tempête et affectait apparemment le bourg de La Haute-Chapelle et tout le secteur. Le courant avait été rétabli dans la journée du 24 mais la réparation devait être provisoire et j'imagine que la seconde coupure, hier après-midi, était due à une nouvelle intervention des équipes d'ERDF pour faire quelque chose de plus costaud. J'espère que ces pannes sont désormais terminées pour un moment, ce n'est pas fameux pour les congélos...

En ce qui concerne la menuiserie, le problème est nettement plus embêtant. Il va falloir casser les joints, au moins extérieurement et recommencer le calfeutrement au silicone, cette fois correctement. J'espère qu'on ne sera pas obligés de casser également dans ma chambrette. Je vais relancer Sébastien pour qu'il me précise son calendrier d'intervention.

Enfin, en ce qui concerne les remontées capillaires dans le fournil du manoir, je ne sais pas trop par quel bout prendre le problème. Au minimum, je suis l'avis de Jacqueline X. mais je risque alors de couper, à la disqueuse, des fils ou des tuyaux enfouis sous la dalle ; il va donc falloir que je retrouve d'abord les photos qui me montreront, je l'espère, de quoi il retourne. Ou bien, j'enlève tout le béton, auquel cas il me faut commencer par étudier votre abondante doc. Dans les deux cas, on est partis pour la gloire et cela me fera une chambre de moins pour l'été prochain, ce qui est bien embêtant pour des raisons qui, à ma connaissance, demeurent encore sous embargo...

Bonsoir Pierre-Paul,

Vu sur le site des Maisons Paysannes de France, un sujet qui pourrait vous intéresser, le traitement de l’humidité dans le bâti ancien.

Voir également les fiches conseils, c’est par ici.

J’avais pas remarqué que vos fenêtres étaient en PVC, d’ou l’utilisation du silicone; voilà un artisan au top pour la restauration du bâti ancien……..

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Mais non, gros malin, elles sont en chêne of course. Dites-moi plutôt quel produit il faut employer pour calfater convenablement.

La pluie incessante a de nouveau transformé la cour en bourbier :

Ceci n'a pas empêché Roland BOUSSIN de livrer les tuiles et les ardoises qui recouvriront bientôt les écuries :

Deux vitres d'une fenêtre du logis ont cependant fait les frais de cette agitation :

On en est loin à la Chaslerie :

La famille donne de sérieux signes d'impatience et je suis sommé de livrer, pour la Sainte Anne, un maximum de chambres à coucher, cabinets de toilettes et w.-c. qui soient opérationnels.

Le programme de travaux des six prochains mois va donc devoir être infléchi en conséquence. Tout cela promet, si je ne veux pas me faire sonner les cloches !

Sébastien LEBOISNE est passé ce matin reconnaître les défauts du scellement de ses fenêtres. Il me promet une réparation rapide. Un vrai gentleman, ce qui ne m'étonne nullement.

Malgré une météo très maussade, Jonathan poursuit les travaux de redressement du parement extérieur du mur Sud du bâtiment Nord, au niveau de la grande chambre en soupente.

Il me dit avoir identifié par où passait l'eau qui finissait par déboucher dans l'alcôve de cette chambre et y avoir remédié.

Il est important qu'on profite de la température clémente pour finir ces réparations afin de ne pas avoir à poser un nouveau lapin à M. BRESSON pour la pose du parquet de cette chambre.

J'ai passé la journée à préparer une série de courriels à M. Christophe AMIOT, architecte en chef des monuments historiques, afin de le mettre en mesure de soumettre à la D.R.A.C. et au S.T.A.P., chacun pour ce qui le concerne, des demandes d'autorisations et de subventions pour les travaux envisagés pour 2014.

Bien entendu, ce programme a été adapté avec le souci de présenter la Chaslerie sous son meilleur jour pour la Sainte Anne 2014.

Jonathan sera bientôt bon à marier. Le voici en effet transformé en fée du logis, en train de faire le ménage entre les sablières :

En bas des échafaudages, les ardoises attendent d'être posées :

Chacune a 9 mm d'épaisseur. Avec cela, on devrait pouvoir être tranquilles un moment :

The Donkeys Bridge
by OlivierAccart :

N.D.L.R. : Le jour où je serais capable de construire un pont sur le circuit des douves, j'aimerais qu'il ait ce style. Bien sûr, il n'aurait qu'une arche...

Caress of the last rays
by OlivierAccart

N.D.L.R. : Roland FORNARI m'a indiqué que les pavés d'une ville voisine allaient être retirés. Peut-être une occasion de paver la cour ?

De même, j'ai trouvé un lot de dalles de granit qui pourrait être intéressant. Il faut cependant aller les démonter à plus de 20 km de la Chaslerie...