Puissante odeur de colle pour maquettes en plastique dans l'escalier du logis. Cela me rappelle mon enfance.
En réalité, Sébastien DUVAL poursuit ses travaux cosmétiques à la résine sur les marches de la 4ème travée :Il m'annonce que les carotteurs ont fini leur travail et que M. LEBON est reparti à la recherche du bon granit pour le dallage.
Journal du chantier
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 24 Septembre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
rédigé le Mardi 24 Septembre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 25 Septembre 2013
Journal du chantier - Menuiserie - Abords, Avenue, terrasse
rédigé le Mercredi 25 Septembre 2013
Journal du chantier - Menuiserie - Abords, Avenue, terrasse
Peut-être suis-je pessimiste mais le temps me paraît venu de remiser les grands bancs de teck pour l'hiver. Cette année, nous les entreposerons au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII ; en effet, leur lieu de stockage habituel, le rez-de-chaussée du fournil du manoir, nous sert actuellement, en l'état du chantier, de salle à manger.
Comme ces bancs sont constellés de chiures d'oiseaux accumulées depuis que Sébastien LEBOISNE me les a fabriqués, je demande à Igor et Jonathan de les brosser d'abord à l'eau claire :
Comme ces bancs sont constellés de chiures d'oiseaux accumulées depuis que Sébastien LEBOISNE me les a fabriqués, je demande à Igor et Jonathan de les brosser d'abord à l'eau claire :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 29 Septembre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
rédigé le Dimanche 29 Septembre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
M. LEBON, de l'entreprise BODIN, a déposé à mon intention un 3ème échantillon de granit destiné à daller l'entrée du logis :Je l'en remercie. Il me semble que nous progressons par rapport aux deux échantillons précédents que je trouvais trop pâles, celui du 3 septembre, resté sur place, et celui du 18 septembre. Ceci dit, pour pouvoir en juger utilement, j'aurais besoin que Sébastien nettoie complètement une bonne partie d'une marche ancienne voisine ainsi que deux ou trois pierres du mur d'échiffre et, si possible, que M. LEBON rapporte le 2ème échantillon.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 30 Septembre 2013
Journal du chantier - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
rédigé le Lundi 30 Septembre 2013
Journal du chantier - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Ferme et son fournil - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
Courriel de Mr T. ce matin : il a choisi l'entreprise BOUSSIN-LIEGEAS pour restaurer la charpente et la couverture des écuries de l'"aile de la belle-mère".
Je lui avais transmis plusieurs devis, dont un émanant de l'entreprise JOUIN de Saint-Bômer-les-Forges qui nous a été recommandée par des tiers crédibles et qui nous a fait excellente impression à l'un comme à l'autre. Mais Mr T. n'a pas souhaité confier le délicat et important chantier en question à une entreprise qui, malgré nos demandes réitérées, n'a pu nous fournir de références appropriées de ses réalisations.
Je pense que ce n'est que partie remise. J'ai bien l'intention de rester en contact avec cette entreprise locale pour d'autres travaux, comme par exemple sur la ferme où il reste un arbalétrier à changer et la restauration de la couverture, côté Sud, à achever.
A ce stade, il m'appartient de contacter Roland BOUSSIN pour régler avec lui un certain nombre de détails pratiques dont le moindre n'est pas la date de son début d'intervention sur les écuries.
P.S. : Je viens de parler à Roland BOUSSIN. Son charpentier commencera son travail à la Chaslerie lundi prochain. Je suis désireux que nous ne perdions pas de temps :
- les mauvais jours vont arriver et je n'aime pas les ornières des engins de chantier sur mes pelouses ; de plus, il faudrait, sans tarder, protéger le trou de l'ancienne cheminée par une bâche armée ;
- la T.V.A. sur ce genre de travaux passe de 7 à 10 % dans trois mois et je n'ai pas d'argent à jeter par la fenêtre ; par conséquent, autant avoir terminé cette tranche de travaux pour la fin de l'année ;
- enfin, les accords pour subventions reçus expireraient si nous n'y prenions garde ; de ce point de vue également il commence à se faire tard.
Je lui avais transmis plusieurs devis, dont un émanant de l'entreprise JOUIN de Saint-Bômer-les-Forges qui nous a été recommandée par des tiers crédibles et qui nous a fait excellente impression à l'un comme à l'autre. Mais Mr T. n'a pas souhaité confier le délicat et important chantier en question à une entreprise qui, malgré nos demandes réitérées, n'a pu nous fournir de références appropriées de ses réalisations.
Je pense que ce n'est que partie remise. J'ai bien l'intention de rester en contact avec cette entreprise locale pour d'autres travaux, comme par exemple sur la ferme où il reste un arbalétrier à changer et la restauration de la couverture, côté Sud, à achever.
A ce stade, il m'appartient de contacter Roland BOUSSIN pour régler avec lui un certain nombre de détails pratiques dont le moindre n'est pas la date de son début d'intervention sur les écuries.
P.S. : Je viens de parler à Roland BOUSSIN. Son charpentier commencera son travail à la Chaslerie lundi prochain. Je suis désireux que nous ne perdions pas de temps :
- les mauvais jours vont arriver et je n'aime pas les ornières des engins de chantier sur mes pelouses ; de plus, il faudrait, sans tarder, protéger le trou de l'ancienne cheminée par une bâche armée ;
- la T.V.A. sur ce genre de travaux passe de 7 à 10 % dans trois mois et je n'ai pas d'argent à jeter par la fenêtre ; par conséquent, autant avoir terminé cette tranche de travaux pour la fin de l'année ;
- enfin, les accords pour subventions reçus expireraient si nous n'y prenions garde ; de ce point de vue également il commence à se faire tard.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 2 Octobre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
rédigé le Mercredi 2 Octobre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
Sur la 4ème travée de l'escalier du logis, il reste encore à effectuer toutes les opérations cosmétiques...... mais le râtelier qui la soutenait depuis plus de 125 ans a pu être retiré ; on ne le regrettera pas, bon débarras :Sur la 3ème travée, les marches sont à leur tour embrochées à la fibre de verre noyée dans un bain de résine...... et Sébastien s'assure, comme nous le savons désormais, que la résine a bien pénétré partout où il le souhaitait :Vue par en-dessous, la 3ème travée apparaît nettement moins abîmée que la 4ème (certes, tout est relatif !) : Dans l'entrée du logis, Sébastien vient de kärcheriser deux marches, ce qui donne une vue imprenable (et inédite pour ce qui me concerne) sur les abominables joints en ciment du Tonton que l'on sait :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 2 Octobre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
rédigé le Mercredi 2 Octobre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 5 Octobre 2013
Journal du chantier - Electricité - Bâtiment Nord
rédigé le Samedi 5 Octobre 2013
Journal du chantier - Electricité - Bâtiment Nord
Dans ma cellule monastique, j'en suis à faire des essais de boutons électriques. Près de la porte, deux ronds : il s'agit de boutons de la marque italienne "Fontini" et du modèle "Garby colonial" :Je me demandais si la porcelaine blanche ne jurerait pas sur le mur mais il me semble que ça ne passe pas trop mal.
Luc MOULIN
rédigé le Samedi 5 Octobre 2013
Charpente-couverture - Liens divers - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Vie du site - Désultoirement vôtre !
rédigé le Samedi 5 Octobre 2013
Charpente-couverture - Liens divers - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Vie du site - Désultoirement vôtre !
Bonjour
Nous sommes à la recherche d'épis de faitage.
Pouvez-vous nous envoyer vos tarifs et catalogues par mail ?
Merci
Cordialement
N.D.L.R. : Je ne suis pas fabricant d'épis de faîtage ; en revanche, je peux vous donner des renseignements sur les épis de faîtage que j'ai fait installer à la Chaslerie.
D'abord, je vous conseille deux lectures :
- la première, citée dans les "repères bibliographiques" du site, est : « Regard sur les épis de faîtage en terre cuite des Côtes-d’Armor » par Christian KULIG publié dans les « Mémoires de la Société d’Emulation des Côtes-d’Armor » (tome CXXVI), 1997.
- la seconde, une étude de M. Dominique RONSSERAY, A.C.M.H., sur le sujet.
A propos d'anciens épis de faîtage authentiques réalisés en poterie de Ger, vous pourrez vous reporter ici et là.
A propos des 10 épis de la Chaslerie (2 sur le logis, 2 sur chacune des 2 tours attenantes, 2 sur le porche, 2 sur le colombier et 2, munis d'un paratonnerre, sur la tour Louis XIII), de bonnes photos s'en trouvent ici et là. Mais en voici d'autres, que j'ai retrouvées pour vous répondre plus complètement et qui n'avaient pas encore été utilisées pour illustrer ce site internet :
- les épis qui ornent le logis comportent un décor de cœurs (plantés ici comme des clous de girofle) et d'étoiles à 5 branches pour rappeler l'écu des LEDIN, propriétaires de la Chaslerie avant la Révolution ; ils ont un aspect vernissé comme tous les autres épis, mise à part la paire de la tour Louis XIII :- les épis de la tour Louis XIII, d'abord au sol...... puis en hauteur (remarquez la rainure et les trous destinés à dissimuler le fil métallique conducteur le long de chaque épi, étant entendu que seul l'épi de gauche sur la photo porte un vrai paratonnerre, l'engin de droite étant factice et ajouté pour des raisons esthétiques) :
Quelques remarques complémentaires :
- les épis de la Chaslerie ont été réalisés à l'imitation de l'ancienne poterie de Ger, qui a périclité aux lendemains de la 1ère guerre mondiale mais qui fut longtemps prospère ; ce sont des épis monocolores, qui étaient fabriqués avec de l'argile de La Haute-Chapelle, dans des fours alimentés par les bois de la Lande-Pourrie ; leur aspect, très rustique, rappelait celui des brocs, pots à cidre et autres ustensiles de cuisine en usage à l'époque ; pour en savoir plus sur cette question, je vous conseille de visiter l'excellent musée régional de la poterie à Ger ;
- je n'ai pas encore été vérifier de près comment mes épis résistent au gel mais je ne serais pas surpris que la paire, d'aspect poreux, de la tour Louis XIII se comporte moins bien que les autres ;
- lorsqu'on envisage de doter sa demeure d'épis de faîtage, je recommande clairement de ne pas mollir sur leurs dimensions, donc de choisir résolument des épis très épanouis, tant en largeur qu'en hauteur ; à titre d'exemple, les épis de la tour Louis XIII sont aussi hauts qu'un homme...... ceux du logis paraissaient considérables au sol mais ne choquent nullement, une fois en hauteur...... tandis que le marquis et la marquise semblaient importants et sol mais disparaîtraient presque, vus du sol, une fois juchés sur le colombier :
- lorsqu'on achète plusieurs paires d'épis, il ne faut pas hésiter à choisir des modèles sensiblement différents les uns des autres ; on évite ainsi la monotonie même si, vues du sol, les différences s'estompent incontestablement.
Quant aux potiers aptes à fabriquer de tels épis, il faut savoir que les potiers d'aujourd'hui refusent de travailler l'argile de La Haute-Chapelle car les petits bouts de cailloux qu'elle peut contenir leur abîmeraient les menottes. Donc les potiers contemporains utilisent de l'argile raffinée que leur fournissent des entreprises spécialisées ; ainsi les épis de la Chaslerie ont été fabriqués avec une terre très claire, leur couleur finale étant le résultat d'un traitement de surface avant cuisson au four électrique.
En fait, les épis de la Chaslerie ont été fabriqués par une mère et son fils dont j'avais trouvé les coordonnées sur le petit opuscule de M. KULIG cité en début de cette réponse. Il s'agit de Mme Cécile DEIN et de M. Louis DEIN, potiers à Yvignac-la-tour (22350) (02 96 86 13 80), étant signalé que les œuvres du fils sont, selon moi, d'aspect plus sec et austère que ceux de la mère.
Enfin à propos des prix qu'ils pratiquent, je les laisse vous répondre non sans souligner que leurs tarifs sont très inférieurs à ceux, par exemple, des célèbres poteries de Bavent et me paraissent tout à fait raisonnables.
En conclusion, je peux vous affirmer que, pour un prix marginal par rapport à celui d'une couverture neuve, vous pouvez redonner à des bâtiments anciens un charme indéniable et, même, un supplément d'âme tout à fait bienvenu (ce que j'appelle de la manorialitude).
Je vous encourage donc clairement à ne pas hésiter !
Nous sommes à la recherche d'épis de faitage.
Pouvez-vous nous envoyer vos tarifs et catalogues par mail ?
Merci
Cordialement
N.D.L.R. : Je ne suis pas fabricant d'épis de faîtage ; en revanche, je peux vous donner des renseignements sur les épis de faîtage que j'ai fait installer à la Chaslerie.
D'abord, je vous conseille deux lectures :
- la première, citée dans les "repères bibliographiques" du site, est : « Regard sur les épis de faîtage en terre cuite des Côtes-d’Armor » par Christian KULIG publié dans les « Mémoires de la Société d’Emulation des Côtes-d’Armor » (tome CXXVI), 1997.
- la seconde, une étude de M. Dominique RONSSERAY, A.C.M.H., sur le sujet.
A propos d'anciens épis de faîtage authentiques réalisés en poterie de Ger, vous pourrez vous reporter ici et là.
A propos des 10 épis de la Chaslerie (2 sur le logis, 2 sur chacune des 2 tours attenantes, 2 sur le porche, 2 sur le colombier et 2, munis d'un paratonnerre, sur la tour Louis XIII), de bonnes photos s'en trouvent ici et là. Mais en voici d'autres, que j'ai retrouvées pour vous répondre plus complètement et qui n'avaient pas encore été utilisées pour illustrer ce site internet :
- les épis qui ornent le logis comportent un décor de cœurs (plantés ici comme des clous de girofle) et d'étoiles à 5 branches pour rappeler l'écu des LEDIN, propriétaires de la Chaslerie avant la Révolution ; ils ont un aspect vernissé comme tous les autres épis, mise à part la paire de la tour Louis XIII :- les épis de la tour Louis XIII, d'abord au sol...... puis en hauteur (remarquez la rainure et les trous destinés à dissimuler le fil métallique conducteur le long de chaque épi, étant entendu que seul l'épi de gauche sur la photo porte un vrai paratonnerre, l'engin de droite étant factice et ajouté pour des raisons esthétiques) :
Quelques remarques complémentaires :
- les épis de la Chaslerie ont été réalisés à l'imitation de l'ancienne poterie de Ger, qui a périclité aux lendemains de la 1ère guerre mondiale mais qui fut longtemps prospère ; ce sont des épis monocolores, qui étaient fabriqués avec de l'argile de La Haute-Chapelle, dans des fours alimentés par les bois de la Lande-Pourrie ; leur aspect, très rustique, rappelait celui des brocs, pots à cidre et autres ustensiles de cuisine en usage à l'époque ; pour en savoir plus sur cette question, je vous conseille de visiter l'excellent musée régional de la poterie à Ger ;
- je n'ai pas encore été vérifier de près comment mes épis résistent au gel mais je ne serais pas surpris que la paire, d'aspect poreux, de la tour Louis XIII se comporte moins bien que les autres ;
- lorsqu'on envisage de doter sa demeure d'épis de faîtage, je recommande clairement de ne pas mollir sur leurs dimensions, donc de choisir résolument des épis très épanouis, tant en largeur qu'en hauteur ; à titre d'exemple, les épis de la tour Louis XIII sont aussi hauts qu'un homme...... ceux du logis paraissaient considérables au sol mais ne choquent nullement, une fois en hauteur...... tandis que le marquis et la marquise semblaient importants et sol mais disparaîtraient presque, vus du sol, une fois juchés sur le colombier :
- lorsqu'on achète plusieurs paires d'épis, il ne faut pas hésiter à choisir des modèles sensiblement différents les uns des autres ; on évite ainsi la monotonie même si, vues du sol, les différences s'estompent incontestablement.
Quant aux potiers aptes à fabriquer de tels épis, il faut savoir que les potiers d'aujourd'hui refusent de travailler l'argile de La Haute-Chapelle car les petits bouts de cailloux qu'elle peut contenir leur abîmeraient les menottes. Donc les potiers contemporains utilisent de l'argile raffinée que leur fournissent des entreprises spécialisées ; ainsi les épis de la Chaslerie ont été fabriqués avec une terre très claire, leur couleur finale étant le résultat d'un traitement de surface avant cuisson au four électrique.
En fait, les épis de la Chaslerie ont été fabriqués par une mère et son fils dont j'avais trouvé les coordonnées sur le petit opuscule de M. KULIG cité en début de cette réponse. Il s'agit de Mme Cécile DEIN et de M. Louis DEIN, potiers à Yvignac-la-tour (22350) (02 96 86 13 80), étant signalé que les œuvres du fils sont, selon moi, d'aspect plus sec et austère que ceux de la mère.
Enfin à propos des prix qu'ils pratiquent, je les laisse vous répondre non sans souligner que leurs tarifs sont très inférieurs à ceux, par exemple, des célèbres poteries de Bavent et me paraissent tout à fait raisonnables.
En conclusion, je peux vous affirmer que, pour un prix marginal par rapport à celui d'une couverture neuve, vous pouvez redonner à des bâtiments anciens un charme indéniable et, même, un supplément d'âme tout à fait bienvenu (ce que j'appelle de la manorialitude).
Je vous encourage donc clairement à ne pas hésiter !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 6 Octobre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Désultoirement vôtre !
rédigé le Dimanche 6 Octobre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Archives, histoire, documentation - Pour l'étude de diagnostic - Histoire de la Chaslerie - Histoire des bâtiments de la Chaslerie - Désultoirement vôtre !
Ma tournée des chantiers en cours commence dans la cage d'escalier du logis. Je vois que Sébastien a dû confectionner de petits entonnoirs de terre pour remplir de résine les trous du carottage :J'observe que la résine semble s'être infiltrée partout où c'était nécessaire :Il faut dire que Sébastien n'a pas hésité à percer la pierre pour s'assurer de la bonne prise :Je note au passage que la résine employée est allemande :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 6 Octobre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
rédigé le Dimanche 6 Octobre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
Igor progresse avec soin dans la grande chambre en soupente. Dommage que ma photo ne permette pas de s'en rendre compte :Comme on l'aperçoit néanmoins en haut de cette photo, il est en train de renforcer l'isolation thermique du versant Sud de la couverture, une très bonne initiative de sa part.
C'était nécessaire en effet après les deux vagues de dégraissage que j'ai fait subir au mur Sud et qui auront permis d'élargir la pièce de 60 bons centimètres au total. Ce n'était pas du luxe compte tenu de l'exiguïté antérieure (à l'origine, le mur de gauche avançait jusqu'à la poutre faîtière...). Au moins, là, on pourra caser un grand lit sans avoir à se heurter partout en allant se coucher.
C'était nécessaire en effet après les deux vagues de dégraissage que j'ai fait subir au mur Sud et qui auront permis d'élargir la pièce de 60 bons centimètres au total. Ce n'était pas du luxe compte tenu de l'exiguïté antérieure (à l'origine, le mur de gauche avançait jusqu'à la poutre faîtière...). Au moins, là, on pourra caser un grand lit sans avoir à se heurter partout en allant se coucher.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 9 Octobre 2013
Journal du chantier - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
rédigé le Mercredi 9 Octobre 2013
Journal du chantier - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
Comme prévu, les compagnons de Roland BOUSSIN sont intervenus sur les écuries. Je constate en effet qu'ils ont installé leurs échafaudages sur la façade Ouest (j'avais indiqué souhaiter qu'ils commencent de ce côté pour limiter, autant que faire se peut en cette saison, le risque d'ornières dans la pelouse) :Côté cour, les échaudages sont à poste depuis mars dernier, de mémoire. Je note qu'un blochet a été retiré, sans doute pour servir de modèle puisqu'il est prévu de tous les remplacer :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 9 Octobre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
rédigé le Mercredi 9 Octobre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
Dans l'entrée du logis, Jonathan réserve aux matériaux du Tonton que l'on sait le seul traitement qu'ils méritent : le marteau-piqueur et ouste, dégagez-moi ça !Il s'agit pour nous de comprendre ce que recouvrent ces matériaux :Après quoi, Jonathan fait subir le même sort au carrelage de l'entrée :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 9 Octobre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
rédigé le Mercredi 9 Octobre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 9 Octobre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
rédigé le Mercredi 9 Octobre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
Dans l'escalier du logis, le souvenir du râtelier s'estompe peu à peu :Sébastien a commencé ses interventions cosmétiques, sur la 4ème travée, par les marches les plus basses (photo à rapprocher de la 3ème d'un message précédent) :Je note les références de la pâte à modeler qu'il utilise :
Renaud CAMUS
rédigé le Vendredi 11 Octobre 2013
Journal du chantier - Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
rédigé le Vendredi 11 Octobre 2013
Journal du chantier - Désultoirement vôtre ! - Références culturelles
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 12 Octobre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
rédigé le Samedi 12 Octobre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
Etat des premières marches (en partant du bas) de la 4ème travée de l'escalier du logis :
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 12 Octobre 2013
Journal du chantier - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
rédigé le Samedi 12 Octobre 2013
Journal du chantier - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère" - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 12 Octobre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Bâtiment Nord
rédigé le Samedi 12 Octobre 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Bâtiment Nord
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 14 Octobre 2013
Journal du chantier - Généalogie et sagas familiales - Fac - Désultoirement vôtre !
rédigé le Lundi 14 Octobre 2013
Journal du chantier - Généalogie et sagas familiales - Fac - Désultoirement vôtre !
Guy HEDOUIN, rencontré hier, m'a dit regretter que je n'emploie pas tout mon temps à la restauration de la Chaslerie. De son côté, Carole me reproche de ne pas consacrer à ma famille assez de mes loisirs, qu'elle estime nombreux. Quant à ma mère, n'en parlons pas puisqu'elle se borne à attendre que je l'appelle pour prendre des nouvelles de ses derniers soucis de plomberie ou de sa petite mais si chère santé, l'un et l'autre sujets constituant l'alpha et l'oméga de son existence.Ils ignorent ou feignent d'ignorer que la fac m'occupe beaucoup cette année.
Chaque semaine, j'ai 21 heures d'amphi (dont 8 le vendredi), qui nécessitent des relectures de mes notes manuscrites pour ne pas perdre pied, plus 8 heures de T.D. très chronophages (l'anglais mis à part). Rien que pour une séance de 2 h de T.D. de droit administraaaâââtif, l'enseignant estime en effet qu'il nous faut 10 à 15 heures de préparation. On se retrouverait donc vite avec des semaines de plus de 60 heures de travail. Si j'ajoute mes temps de transport (de l'ordre de 10 heures par semaine ; 4 à 6 fois 90 minutes de voiture entre mon studio de Caen et la Chaslerie, plus 15 minutes de marche chaque fois que je commute entre mon studio et la fac), plus les heures où je dois m'occuper de dossiers divers (réclamation et demande de délais de paiement au fisc, du simple fait de leur erreur manifeste qu'ils tardent à corriger - on se demande pourquoi -, plus mes dossiers avec la D.R.A.C., toujours complexes, plus l'organisation de la transmission du patrimoine à Mr T.) ou du chantier (après tout, qui coordonne, contrôle et paye Igor et Jonathan, sans compter les divers artisans qui se succèdent en permanence ?) ou de mes sites internet (y compris le temps consacré à me renseigner sur les dossiers éoliens du secteur), on peut se demander combien de temps il me reste pour buller. En vérité, la réponse est claire comme de l'eau de roche : rien du tout !
Heureusement, le chantier et la fac m'intéressent beaucoup, y compris le droit administraaaâââtif (on aura donc tout vu !), grâce à un très remarquable chargé de T.D.
Chaque semaine, j'ai 21 heures d'amphi (dont 8 le vendredi), qui nécessitent des relectures de mes notes manuscrites pour ne pas perdre pied, plus 8 heures de T.D. très chronophages (l'anglais mis à part). Rien que pour une séance de 2 h de T.D. de droit administraaaâââtif, l'enseignant estime en effet qu'il nous faut 10 à 15 heures de préparation. On se retrouverait donc vite avec des semaines de plus de 60 heures de travail. Si j'ajoute mes temps de transport (de l'ordre de 10 heures par semaine ; 4 à 6 fois 90 minutes de voiture entre mon studio de Caen et la Chaslerie, plus 15 minutes de marche chaque fois que je commute entre mon studio et la fac), plus les heures où je dois m'occuper de dossiers divers (réclamation et demande de délais de paiement au fisc, du simple fait de leur erreur manifeste qu'ils tardent à corriger - on se demande pourquoi -, plus mes dossiers avec la D.R.A.C., toujours complexes, plus l'organisation de la transmission du patrimoine à Mr T.) ou du chantier (après tout, qui coordonne, contrôle et paye Igor et Jonathan, sans compter les divers artisans qui se succèdent en permanence ?) ou de mes sites internet (y compris le temps consacré à me renseigner sur les dossiers éoliens du secteur), on peut se demander combien de temps il me reste pour buller. En vérité, la réponse est claire comme de l'eau de roche : rien du tout !
Heureusement, le chantier et la fac m'intéressent beaucoup, y compris le droit administraaaâââtif (on aura donc tout vu !), grâce à un très remarquable chargé de T.D.