Journal du chantier

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 17 Juillet 2013
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Electricité - Ferme et son fournil
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Conférence au sommet dans le fournil de la ferme. De gauche à droite, Freddy JARDIN (l'électricien), M. DELTA (le plombier), Jo et un employé de Freddy :

17 juillet 2013, dans le fournil de la ferme.

L'une des questions était de savoir à quoi correspondent toutes les réservations pour les fluides qu'on observe à droite et à gauche. Le problème, bien connu de Jo, est que je définis le programme au fur et à mesure du chantier, en fonction de nos découvertes et sans plan "a priori" ni même "a posteriori".

C'est comme ça, faut s'y faire !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 18 Juillet 2013
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Vu d'une fenêtre de la chambre de Mr T., voici Bernard en train d'arroser les cosmos :

17 juillet 2013, Bernard aux cosmos encore nains.

Une visiteuse me dit que ces cosmos ont du mal à démarrer :

17 juillet 2013, Bernard aux cosmos encore nains.

Mais non, Madame, attendez donc un peu et vous allez voir ce que vous allez voir. On parie ?

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 18 Juillet 2013
Journal du chantier - Menuiserie - Bâtiment Nord
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Gérald NERAMBOURG, compagnon de Sébastien LEBOISNE domicilié à Ger, est arrivé ce matin de bonne heure. Il va installer des champlats autour de diverses ouvertures du bâtiment Nord.

18 juillet 2013, Gérald NERAMBOURG commence par poncer les bâtis de portes.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 19 Juillet 2013
Journal du chantier - Terrassement
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Il faut tout savoir faire lorsqu'on restaure un monument historique !

18 juillet 2013, les chenilles neuves dans le coffre de la Kangoo.

Ci-dessus, la paire de chenilles neuves, en provenance du Canada, chargée hier à Caen dans ma fidèle Kangoo (453 000 km au compteur) et qu'il va maintenant falloir monter sur la mini-pelleteuse. Elles pèsent un âne mort. A noter qu'il a fallu renouveler la paire alors qu'une seule avait lâché.

J. X.
rédigé le Vendredi 19 Juillet 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Cave - Ferme et son fournil
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Comment se comporte votre enduit sur siporex après séchage ? J'ai vu des murs enduits avec un mélange terre et chaux fait par un potier dans une ferme restaurée c'était très beau et très agréable au toucher, on m'avait expliqué que ça devait réguler l'humidité et la température. Vous avez une potière dans vos relations, elle doit connaître, mais c'est plus adapté à vos dépendances qu'au manoir. Les encadrements de portes avaient été faits en branches et baliveaux écorcés ça donnait un petit côté art nouveau pas du tout anachronique.

Cordialement

N.D.L.R. : Excellente rafale de questions à laquelle je vais tâcher de répondre dans des commentaires de ce message. Laissez-moi le temps d'aller prendre quelques photos pour illustrer mes réponses.

De votre côté, n'hésitez pas à m'envoyer des photos, notamment à propos de ces encadrements de porte rustiques que vous évoquez.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 22 Juillet 2013
Journal du chantier - Menuiserie - Bâtiment Nord
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Aujourd'hui, les raboteurs de parquets sont attendus à la Chaslerie...

Artiste : Gustave Caillebotte, Date : 1875, Type : Huile sur toile, Dimensions (H × L) : 102 cm × 146,5 cm, Localisation : Musée d'Orsay, Paris, France.

P.S. à 8 h 30 : Les voici, ils viennent d'arriver !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 22 Juillet 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
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Dans le souci de pouvoir poser des objets sur l'appui de la fenêtre, au fond de l'entrée du bâtiment Nord, j'avais visé trop bas. Le stylobate de l'escalier avait ultérieurement pris en écharpe un coin de l'appui :

18 juillet 2013, l'appui de fenêtre avant rectification.

J'ai donc demandé à Igor de surélever cet appui. Pour parfaire son travail, il dispose en ce moment des tomettes du même modèle que sur le sol :

22 juillet 2013, la pose de tomettes sur l'appui de fenêtre de l'entrée du bâtiment Nord.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 23 Juillet 2013
Journal du chantier - Menuiserie - Bâtiment Nord
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L'artisan sur qui je comptais pour le plancher de ma chambrette s'avère incapable de me fournir les largeurs de lattes réclamées, même en en réduisant la longueur de 4 à 3 m. Je lui ai dit que notre relation cessait donc et mon interlocutrice n'y a pas fait de difficulté, ce dont je la remercie.

Au suivant !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 24 Juillet 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
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Encore un meuble qui va me faire bénir par Carole ! Ou que mes fistons vont vouloir me piquer...

Jean LEMARIE et son fils Joseph m'ont livré ce soir un truc que la maison LEMARIE m'avait vendu il y a belle lurette et gardait en dépôt pour moi. Il s'agit d'un miroir + porte-manteaux + porte-chapeaux (pour mes "Stetsons") + vide-poches + porte-parapluies (porte-ombrelles pour les plus optimistes), de style 1900, en bois laqué de couleur crème :

24 juillet 2013, Jean et Joseph LEMARIE.

Je souhaitais en effet découvrir quelle allure cette usine à gaz donnerait à l'entrée du bâtiment Nord et réfléchir à la couleur dont il faudrait le cas échéant la repeindre.

Car Igor a commencé aujourd'hui les travaux de préparation de l'enduit de cette pièce.

24 juillet 2013, la pose du grillage en plastique sur les placos.

Comme vous le voyez, nous progressons donc petit à petit. Sinon avec sagesse.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 25 Juillet 2013
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord - Fournil du manoir
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M. DELTA a quitté Rânes ce soir pour passer à la Chaslerie. Il était chez un de ses clients qui lui a déclaré connaître notre site favori. Je salue ce visiteur, nouveau si je comprends bien.

L'objet de la venue du plombier était double :
- lui présenter un radiateur en fonte susceptible de convenir dans ma chambrette en soupente. M. DELTA reviendra la semaine prochaine le raccourcir de 2 ou 3 modules et en adapter l'alimentation ;
- réfléchir avec lui à l'installation d'un minimum de commodités au 1er étage du fournil du manoir ; j'avais prévu les circuits il y a une vingtaine d'années ; il faut désormais les raccorder à quelques-uns des appareils sanitaires que j'accumule bizarrement dans la "cave" ; M. DELTA me précisera quand il peut intervenir à ce sujet mais, pensant au confort des fistons, je lui ai dit être assez pressé.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 28 Juillet 2013
Journal du chantier - Charpente-couverture - Menuiserie - Fournil du manoir - Murs divers
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Première photo du fournil du manoir en ma possession. C'était en juillet 1991 :

Le fournil du manoir en juillet 1991.

La restauration de cette dépendance, documentée dans la "Photothèque", a été une affaire de longue haleine.

Pour la 1ère fois depuis 22 ans, il nous a été possible de dormir dans ce bâtiment. En effet, l'électricité y est enfin branchée (bien que coupée, la nuit dernière, en raison d'un orage). L'eau devrait arriver dans les prochaines semaines. Du moins je l'espère.

Voici le lit désormais installé au 1er étage de ce fournil :

28 juillet 2013, enfin un lit au 1er étage du fournil du manoir.

Et voici la vue, de ce lit, vers le mur de refend :

28 juillet 2013, le mur de refend vu du lit au 1er étage du fournil du manoir.

Pour comprendre par quoi il a fallu en passer avant d'arriver à ce résultat, voici deux photos du chantier, sous les mêmes angles respectivement :

Février 1993.

Novembre 1992.

Je vais pouvoir poursuivre le transfert de mon campement nomade dans ce fournil, ce qui me permettra de comprendre les priorités de la fin de son aménagement.

Déjà, je mesure quelques défauts de ma restauration. D'une part, j'avais omis d'intercaler entre la charpente et la couverture le film HPV qui aurait empêché la neige poudreuse de fondre dans ce bâtiment. D'autre part, il n'y a guère d'isolation thermique en couverture. Donc ce bâtiment ne peut guère être habité que lorsque la température est clémente.

A titre d'exemple, je comprends qu'il va falloir restaurer sans tarder la porte de fond de cour vers l'arrière-cour car il peut être utile de la franchir la nuit, ne serait-ce que pour accéder à mon ordi...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 30 Juillet 2013
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Bâtiment Nord
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Une bonne idée ce matin : plutôt que d'installer le radiateur à la place prévue dans la chambrette en soupente (c'est-à-dire sous la fenêtre)...

30 juillet 2013.

... pourquoi ne pas le dissimuler sous la lucarne, derrière les étagères qui sont prévues à cet endroit ?

30 juillet 2013.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 30 Juillet 2013
Journal du chantier - Peinture - Bâtiment Nord
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Très satisfait de sa première intervention, j'ai demandé à Romain GAHERY de revenir à la Chaslerie. Il va m'aider à traiter les poutres et portes de la chambrette en soupente. Je souhaite en effet les enduire d'huile de lin. Sur le châssis de fenêtre et le volet intérieur, il faudra d'abord enlever la couche d'apprêt.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 30 Juillet 2013
Journal du chantier - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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Bonne nouvelle ce matin : la mini-pelleteuse est réutilisable. Avec ses nouvelles chenilles et ses roues d'entraînement révisées, elle est belle comme un camion bâché !

30 juillet 2013, la mini-pelleteuse réparée.

J'ai pourtant cru qu'on ne se sortirait jamais de cette réparation :

20 juillet 2013, la mini-pelleteuse immobilisée.

La jeune classe thibalducienne m'offre la joie de les revoir le week-end prochain à la Chaslerie. J'avais espéré leur faire rencontrer des artisans que je consulte pour les 5 dernières tranches de travaux de charpente-couverture qui sont encore au programme :
- la restauration de la charpente et de la couverture des écuries ;
- celle du colombier ;
- la restauration des poutres au plafond de mon ancienne chambre dans le logis ;
- le remplacement d'un arbalétrier cassé dans la partie pourtant restaurée de la charpente de la ferme ;
- la modification de la charpente et de la couverture de la partie Sud de la ferme.
Mais la période des congés oblige à différer ces rendez-vous techniques.

Bien sûr, cette jeune classe thibalducienne dont je souhaite l'expansion (mais qui s'habitue, on dirait, à m'appeler Bon-Papa, ce qui me semble encourageant) ne s'intéresse à ce stade qu'à l'"aile de la belle-mère" (écurie et colombier).

Le week-end dernier, ils ont néanmoins pu discuter avec un premier artisan que je leur ai sélectionné. Ils l'ont beaucoup interrogé sur l'isolation thermique et j'ai pu constater que ces jeunes gens s'intéressaient beaucoup à ce sujet et en savaient infiniment plus que moi à ce propos. Voici qui me semble rassurant quant à la suite de la transmission de la Chaslerie que j'essaye d'amorcer.

A noter cependant que cette jeune classe n'exclut pas de faire retailler la charpente d'une partie des écuries (celle correspondant à la future mezzanine) de manière à reporter l'isolation au-delà de cette charpente qui pourrait ainsi rester visible de l'intérieur de la pièce. Pas sûr que les surcoûts ne soient pas dissuasifs. La question devra être décantée, d'abord sous cet angle.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 1er Aout 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Ferme et son fournil - Liens divers - Vie du site
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Je me demande si on n'est pas en train de commettre une grave erreur de restauration.

J'ai été alerté par un artisan du genre écolo-anar, charpentier de son état, venu le week-end dernier à la Chaslerie présenter son devis (d'ailleurs astronomique) relatif aux écuries . Il a, semble-t-il, intéressé la jeune classe thibalducienne à ses propos sur les bonnes façons d'isoler thermiquement l'"aile de la belle-mère". Et moi qui écoutais, il m'a gâché le moral quand il a expliqué comment, lors d'une rénovation, isoler le sol des bâtiments anciens.

Le fait est que j'éprouvais un doute quant aux travaux réalisés au sol du fournil de la ferme. Mais Freddy JARDIN, qui pensait à son chauffage électrique par le sol, et Jonathan, qui a étudié la maçonnerie comme on l'enseigne aujourd'hui, ayant l'air de parler un même langage, mon doute s'était vite évanoui. A tort apparemment.

J'ai donc demandé son avis à Guy HEDOUIN, qui m'a fourni un document de Tiez Breiz que je trouve, pour une fois, médiocrement rédigé.

Le problème vient de ce que, sous la dalle de béton Portland et sous le polyane, Jonathan a disposé et tassé un lit de sable au-dessus d'une couche de gravier. D'après ce que nous a dit le charpentier anar-écolo et d'après ce que confirme Tiez Breiz, il n'y a rien de tel pour favoriser, par capillarité, la remontée de l'humidité du sol sous le polyane, d'où la seule issue aboutit à rendre humide le pied des murs et à y faire apparaître du salpêtre. Il me semble que, dans le fournil de la ferme, la question de l'humidité du sol est importante : il y avait, juste derrière ce bâtiment, une mare que j'ai fait drainer et reboucher ; et un visiteur de notre site favori s'était interrogé - je ne l'ai pas oublié car son propos m'avait paru pertinent - sur l'efficacité de l'évacuation du drainage extérieur au bâtiment.

Or, dans la tour Nord-Est, fermée hermétiquement depuis l'hiver dernier et que nous avons rouverte il y a 3 jours (afin que sa chambre du rez-de-chaussée puisse bientôt abriter de nouveau la jeune classe waltérophile qui s'annonce), nous avons constaté l'apparition de chevelures blanches de salpêtre sur les murs. Ainsi, l'humidité se marie très mal avec le ciment dont mes prédécesseurs - ces incompétents notoires - avaient enduit les murs de cette petite chambre, comme partout ailleurs hélas. Et je n'ai pas encore confirmation, ne les ayant toujours pas défoncés, que les sols du rez-de-chaussée du logis soient largement en béton de Portland.

Idem, en entrant récemment dans la chapelle pour l'aérer, j'ai vu du salpêtre à beaucoup trop d'endroits. Et j'ai le vague souvenir que, sous les tomettes, un maçon précédent avait procédé comme Jonathan dans le fournil de la ferme, à savoir en superposant gravier, sable damé, polyane et béton Portland.

Donc, si cela ne tenait qu'à moi, je demanderais à Igor et Jonathan de détruire le nouveau sol du fournil de la ferme et de recommencer le travail sur les bases recommandées par le charpentier et Tiez Breiz. Et tant pis pour l'argent perdu avec le mauvais premier travail.

Mais je m'interroge encore : le nouveau sol sera-t-il compatible avec le chauffage électrique par le sol prévu dans cette dépendance ? Je suppose que celui-ci (et l'isolation qui l'accompagne) doit être posé sur un sol parfaitement sec, d'où le polyane et le béton Portland précédents. Si l'on suit maintenant les recommandations du charpentier et de Tiez Breiz, ne risque-t-on pas de faire quelque chose d'incompatible avec ledit chauffage électrique par le sol ?

Les avis de visiteurs compétents de notre site favori sont recherchés (notamment Guy HEDOUIN et le maçon dont il m'a parlé). J'aurais besoin de décider très vite car le béton Portland sera parfaitement sec dans dix jours, de sorte que sa destruction sera ensuite plus difficile, j'imagine.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 1er Aout 2013
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Fournil du manoir
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Avec mes fautes de restauration à répétition, je vais finir par me demander si je ne serais pas le digne successeur du Tonton que l'on sait.

Il s'agit cette fois du fournil du manoir où je voudrais installer un minimum de commodités à l'étage. Il y a 20 ans, j'avais imaginé que cet édicule pourrait servir, un jour, de "club-house" d'une piscine ou d'un tennis. Donc j'avais même prévu les tuyaux d'alimentation d'une douche.

Problème : je ne me souviens plus ce qui avait été mis en place pour l'évacuation des eaux usées. Le plombier d'alors, M. LEBERT, que je viens de rappeler, m'affirme que la descente des eaux usées s'arrêtait au droit du mur Sud du fournil. Mais j'ai conservé une photo qui semble indiquer qu'après un coude, un tuyau repartait au niveau du sol vers le mur Nord :

7 février 1993, la descente d'eaux usées et divers autres tuyaux dans le mur Sud du fournil du manoir.

Je vais devoir montrer cette photo à M. LEBERT ; peut-être lui rappellera-t-elle quelque chose. Je demande également à Jonathan de creuser dans les capucines, à côté de la porte du fournil, pour essayer de retrouver ce gros tube gris.