Journal du chantier

Puisque mon scanner fonctionne de nouveau, voici la preuve que le nécessaire avait été fait dans les règles dès l'été 2008 :

Et, puisque j'en suis à parler de ce sujet, voici l'étude réalisée en 2007 par EF Etudes et dont j'ai fait état dans mon courrier d'hier au "SPANC" de la communauté de communes du Domfrontais (je précise que je la mets en ligne ici aux doubles fins d'archivage et de communication avec mes fils, en tant que de besoin sur un sujet aussi passionnant) :

On remarquera que, comme le confirme cette étude, le système d'assainissement mis en place en 2008 a bien été calibré pour 3 chambres dans le logis, 4 dans l'aile "de la belle-mère" et 2 dans le bâtiment Nord. Je doute fort que la Chaslerie abrite jamais, durablement et simultanément, 18 personnes ; donc ce calibrage est on ne peut plus généreux.

Il y a lieu de noter que ce document nous rappelle les périodicités d'entretien des nouvelles installations, ce qui n'est pas sans intérêt.

Pour terminer, je précise que l'étude de sol incluse dans ce document pourra resservir lorsque nous aurons à présenter des dossiers en vue de la restauration du mur d'escarpe.
Aux dernières nouvelles, le SPANC du Domfrontais viendra contrôler l'installation jeudi prochain. Au moins, ils ne traînent pas.

Au demeurant, compte tenu du libellé tant de la description des travaux par EF Etudes que du certificat de conformité d'ores et déjà délivré par le maire de La Haute Chapelle, je mets quiconque au défi de voir la moindre valeur ajoutée à l'intervention de ce SPANC en l'état du dossier. Il est ainsi illustré, une nouvelle fois, que la machine administrative est folle et hors contrôle. Tout simplement folle.

A mon avis, d'aucuns ont du pain sur la planche pour "libérer l'initiative"...

Après que Mr T. m'a donné hier son accord, j'ai écrit un courriel à Thierry BURIN des ROZIERS pour lui demander de bien vouloir nous assister dans nos choix de combustible, de matériel et d'implantation de celui-ci pour qu'enfin la Chaslerie soit chauffée dans un avenir raisonnable.

J'ai connu Thierry grâce à la "Demeure Historique". Il a déjà réalisé pour moi, en février 2011, une pré-étude sur le chauffage de la Chaslerie. Il s'agirait, cette fois, d'approfondir et de conclure.

Guy HEDOUIN
rédigé le Lundi 1er Avril 2013
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Logis - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère"
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Pour votre chauffage, renseignez-vous sur une chaudière à granulés de bois, le coût du combustible est encore raisonnable.

Bonne journée !

P.S. : Voici de quoi amuser la galerie :

Prière des séniors

Notre kiné qui êtes osseux,
Que nos articulations soient certifiées,
Que notre squelette tienne,
Que nos os emboités soient fermes
Sur la terre comme ossuaire.
Donnez-nous aujourd’hui nos massages quotidiens.
Pardonnez nous nos souffrances
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont chiropractés.
Ne nous laissez pas succomber à la décalcification,
Mais délivrez-nous du mal de dos,
Maintenant et Alzheimer de notre mort.

Abdomen.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 2 Avril 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Tour Louis XIII
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Dans le tas de pavés de Céaucé, il ne reste plus que des pierres blanches ou des granits trop abîmés. Cela commence à poser problème à Igor et Jonathan.

2 avril 2013, Igor au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII.

J'ai donc essayé de recontacter mon vendeur de pavés. En vain à cette heure.
Or, il y aurait encore chez lui de quoi nous satisfaire amplement :

2 avril 2013, des pavés dans leur jus.

J'y ai même vu une cheminée dont il manque hélas le linteau mais qui pourrait intéresser Mr T., je pense :

2 avril 2013, une cheminée incomplète en l'état.

Dans l'immédiat, Igor et Jonathan doivent aller chercher des granits dans les tas entreposés le long de la D22. A dire vrai, il n'y a plus là grand chose d'intéressant pour la tour Louis XIII :

2 avril 2013, le long de la D 22.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 2 Avril 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Il y a une vingtaine d'années, Nicolas GAUTIER m'avait fait découvrir un important château, déjà très délabré, dans la région d'Ernée.

2 avril 2013, le château de Montflaux.

J'avais gardé le souvenir qu'il y avait là, dans les sous-sols, une ancienne boîte de nuit avec, au sol, de très belles dalles de granit.
Pensant à la future restauration du rez-de-chaussée du logis de la Chaslerie, je suis repassé à cet endroit ce matin pour m'enquérir des intentions des propriétaires quant à ces dalles.

2 février 2013, le château de Montflaux (façade sur route).

Ils n'étaient pas sur place mais m'ont rappelé pour me dire que, le bâtiment étant protégé en tant que monument historique, ils n'avaient pas le droit d'en vendre des matériaux.
Ils m'avaient déjà fait la même réponse il y a une dizaine d'années.
D'un certain point de vue, on est heureux que ce genre de réglementation empêche des désossements incontrôlés.
D'un autre, on ne peut que s'interroger sur la probabilité d'un avenir heureux pour un ensemble aussi volumineux, malgré tous les efforts, sans doute très méritoires, des occupants actuels.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 2 Avril 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Logis - Bâtiment Nord - Ferme et son fournil
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Echange téléphonique rapide ce soir avec Mr T. :
- il trouve que ce serait dommage d'implanter une chaufferie au rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest ; il verrait bien là un genre de bibliothèque ; je lui fais observer que c'est le bout du monde et que l'éclairage naturel y est très limité ;
- dans la grande pièce du rez-de-chaussée du bâtiment Nord, il préfèrerait que je rétablisse la cuisine ; il ajoute que la chaufferie pourrait rester à sa place actuelle (l'ancienne arrière-cuisine) si nous n'implantons pas la cuisine au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est ;
- je lui fais part de mon idée de ne pas prévoir de chauffage par le sol dans le fournil de la ferme mais de paver cette pièce avec des granits achetés à Céaucé, si toutefois j'arrive à mettre la main sur un lot supplémentaire intéressant ; à ce sujet, il me renvoie vers W.F.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 2 Avril 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Ferme et son fournil
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Denis DUVEAU, le menuisier, a hâte de poser la porte d'entrée du fournil de la ferme. Mais il faut d'abord que Jonathan rectifie les feuillures de l'ouverture puisqu'un précédent maçon nous avait laissé des malfaçons.

Ma promenade hier, alors qu'il faisait enfin un temps radieux, entre Caen, Pontorson, Ernée, Céaucé et la Chaslerie m'a ôté mes dernières envies de travailler pour la fac, en dépit des contrôles d'aujourd'hui en Constit et de demain en histoire des institutions, contrôles que je m'apprête donc à zapper.

J'ai en effet pris conscience du fait qu'avec ma moyenne du 1er semestre, un 4,5 sur 20 me suffirait au second pour valider l'année. Bref, je n'arrive plus à me motiver pour bosser convenablement le droit, c'est le moins qu'on puisse dire.

En revanche, l'étendue des prochains travaux à la Chaslerie mériterait désormais tous mes soins. Il faut que je relance les trois maçons encore en piste pour obtenir leurs devis pour les marches du logis et les cheminées de l'aile "de la belle-mère" ; idem avec Roland BOUSSIN pour ses travaux dans mon ex-chambre et sur cette aile. En attente du feu vert de l'administration sur le permis, je suis soucieux de la bonne coordination des travaux entre ces deux corps de métier ainsi qu'avec Igor et Jonathan. Et je voudrais, sans trop tarder, disposer d'une chambre pour une personne à la Chaslerie. Sinon, où coucherai-je après le 15 mai ? Je ne vais quand même pas rouler 2 heures 30 tous les jours entre mon studio de Caen et La Haute-Chapelle !

Afin de ne pas transformer ma famille en romanos l'été prochain, ce serait peut-être une bonne idée aussi que d'avancer sur le fournil de la ferme ? Là, le temps va être compté, surtout si Igor et Jonathan doivent démonter prioritairement la cheminée actuelle de l'aile de la belle-mère.

Au total, il y a comme qui dirait embouteillage au portillon...

Photo Alessandro Garofalo/Reuters.

J'ai demandé à Igor et Jonathan d'interrompre le pavage du rez-de-chaussée de la tour Louis XIII. En effet, les derniers pavés en stock ne permettent pas selon moi un travail de qualité :

4 avril 2013, un patchwork comportant trop de petites rustines.

Tant que le chantier n'aura pu être réapprovisionné convenablement, il vaudra sans doute mieux se consacrer à d'autres tâches.

Compte tenu du prochain démarrage des travaux sur la charpente des écuries, il convient qu'Igor et Jonathan élargissent au plus tôt les embrasures des 4 lucarnes, au premier étage de ce bâtiment.

4 avril 2013, Igor et Jonathan au 1er étage des écuries.

Mr T. ne m'a pas fait part de son sentiment mais il me semble qu'il serait agréable de disposer là de coussièges, comme je l'avais proposé le 5 janvier dernier.

4 avril 2013, Jonathan va percer une ouverture à travers ces parpaings, de manière à accéder directement à la 4ème lucarne.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 4 Avril 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Tour Louis XIII - Ferme et son fournil
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Pas de chance ! Mon vendeur de pavés de Céaucé n'en a plus de la qualité que je souhaite. Pour la fin du pavage du rez-de-chaussée de la tour Louis XIII, Igor et Jonathan devront sans doute se contenter de ce qui nous reste de l'ancien lot.

Quant à l'idée de paver de même le fournil de la ferme, je crois qu'on peut l'oublier.

Quand je suis repassé à la Chaslerie, hier en milieu d'après-midi, Jonathan et Igor avaient avancé au 1er étage des écuries.

Ainsi, l'accès direct à l'ex-chambre contigüe se dégage :

4 avril 2013, le début de l'enlèvement des parpaings entre le 1er étage des écuries et l'ex-chambre contigüe.

Compte tenu du vide sanitaire prévu sous le futur plancher du 1er étage de l'aile "de la belle-mère", il ne sera pas nécessaire d'abaisser beaucoup plus l'embrasure des lucarnes :

4 avril 2013, la lucarne la plus au Nord.

P.S. du 5 au soir : Mr T. m'indique qu'il ne tient pas à ce que nous prévoyions des coussièges dans ces embrasures.

Mr T. m'ayant indiqué qu'il ne souhaitait pas de coussièges dans les embrasures de lucarnes au 1er étage des écuries (ce en quoi je pense qu'il a raison, ne serait-ce que parce que cela constituerait un anachronisme), j'ai tâché hier de répercuter l'information à Igor et Jonathan en leur laissant un message téléphonique. J'ai dû mal m'expliquer car les embrasures dont ils ont déjà fini trois sur quatre sont trop étroites, comme je m'en suis rendu compte tout à l'heure :

10 avril 2013, une embrasure créée mais trop étroite à mon goût.

Je leur ai donc demandé d'élargir au maximum ces embrasures, jusqu'à atteindre les blochets les plus proches.

En tout cas, cet incident me confirme que mes absences trop fréquentes du chantier nuisent à sa bonne marche.

Courriel adressé à la mairie de La Haute-Chapelle :

(début de citation)

Bonjour,

Pourriez-vous me donner les adresses de courriel (1) de la communauté de communes du Domfrontais et (2) de la DDE de Flers ? Dans les deux cas, en me rappelant les noms de mes interlocutrices si possible.

Je trouve que la communauté de communes met beaucoup de temps pour apposer son tampon alors même que son intervention n'apporte strictement rien au fond du dossier (le maire de LHC ayant déjà eu l'occasion de viser les mêmes travaux d'assainissement qui avaient été calibrés sur le nombre de chambres adéquat). Cette lenteur injustifiable constitue bien évidemment une forme supplémentaire du (...) bien connu.

Cordialement,

PPF

(fin de citation)

P.S. : La mairie de La Haute-Chapelle s'est bien gardée de me répondre mais j'ai envoyé au "SPANC" de Domfront, dont j'ai retrouvé l'adresse, le courriel suivant :

(début de citation)

Madame,

Pourriez-vous me tenir informé du délai qui vous semble encore nécessaire pour ce coup de tampon prétendument indispensable ?

De mon côté, je ne vois nulle utilité à tout ce formalisme puisque le maire de La Haute-Chapelle, qui en avait la compétence, avait parfaitement visé, dès 2008, l'installation requise par mes prochains travaux, installation qui était déjà réalisée à l'époque .

Salutations distinguées,

PPF

(fin de citation)

P.S. 2 : Mme LEROY, du SPANC, vient de me téléphoner pour m'informer que le document tamponné et signé en question est parti cet après-midi. Je l'en remercie et espère qu'il n'y aura plus de contretemps avant le feu vert définitif.
Un passage-éclair à la Chaslerie peu avant la pause pour le déjeuner m'a montré que mon petit monde bossait :

11 avril 2004, au 1er étage des écuries.

Voici la largeur qu'auront les embrasures des lucarnes, et aussi le niveau de leur base tenant compte du vide sanitaire qui existera entre le plafond du rez-de-chaussée et le plancher du futur premier étage (celui de deux chambres et d'une mezzanine) :

11 avril 2013, la 2ème lucarne en partant du Nord.

Une fois de plus, les travaux en cours illustrent le très mauvais état de la Chaslerie avant mes travaux de restauration :

11 avril 2013, et je vous passe l'odeur...

Je me dis que les pierres retirées des parements intérieurs pour créer ces embrasures pourront resservir pour boucher deux horribles ouvertures de la façade Ouest, et plus particulièrement pour remonter les parements extérieurs correspondants. On peut en effet penser que ces pierres ont la même provenance et la même ancienneté que celles des parties hautes de la maçonnerie de la façade Ouest. Ainsi, avec un peu de chance, on devrait ne pas distinguer les cicatrices des reprises...

11 avril 2013, l'une des deux ouvertures à reboucher sur la façade Ouest.

Au 1er étage des écuries, les embrasures des fenêtres me semblent, cette fois-ci, de bonnes dimensions :

16 avril 2013, le 1er étage des écuries.

Pour la suite des travaux, Jonathan m'explique que, le long de la façade Ouest, le terrain est encore trop humide pour implanter les échafaudages qui seraient nécessaires pour reboucher les deux ouvertures prévues :

16 avril 2013, cette photo montre qu'il sera difficile d'éviter que le rebouchage des deux ouvertures au 1er étage ne se voie...

Au passage, en regardant de l'intérieur l'une des deux fenêtres à reboucher, constatons l'absurdité totale des travaux réalisés par mes prédécesseurs avec l'accord officiel des services des affaires culturelles de l'époque :

16 avril 2013, une ouverture au ras du plancher + un radiateur installé au-dessus de l'ouverture = du grand n'importe quoi !

Donc, pour les prochains jours, nous allons donner la priorité à la poursuite de l'abattage de différentes cloisons intérieures au 1er étage des écuries...

16 avril 2013, dans l'ancienne chambre au 1er étage des écuries.

... ainsi qu'au récurage intérieur des murs extérieurs :

16 avril 2013, des murs à gratter, ici au droit de la 1ère travée de l'escalier actuel.

Jean-Michel CHEVALIER
rédigé le Mardi 23 Avril 2013
Livre d'or - Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord - Chapelle
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Bonjour monsieur,

Travail passionné admirable que de transmettre ce patrimoine mais surtout de nous laisser lire vos réactions et la vie de cette restauration pas à pas.

Si vous daignez donner un conseil à l'un de vos lecteurs qui restaure lui aussi un manoir mais de moindres dimensions : ce serait de connaître le traitement que vous avez fait subir aux terres cuites que vous avez fait poser (saturation, cire ?). Je possède des sols en terre cuite du XVIIème avec chauffage par le sol et m'inquiète de savoir comment, sans se ruiner, les traiter pour qu'elles soient satinées et patinées à souhait sans trop briller mais tout en étant protégées.

Par avance, je vous remercie de votre aide précieuse.

N.D.L.R. : La vérité est que je n'ai pas de conseil à donner à ce sujet. Ce que j'ai tenté (saturation de cire d'abeille) a foiré, du moins en rez-de-chaussée. Deux raisons à ceci : d'une part, mes rez-de-chaussée sont bâtis à même le sol, sur un terrain très humide ; d'autre part, j'ai eu le tort d'imbiber d'un matériau nourrissant des tomettes non chauffées. Donc la vermine (champignons) s'en est donnée à cœur joie, comme je l'avais expliqué à l'époque. Igor a tenté de rattraper ça, comme dans la chapelle ou dans ma "chambre mortuaire" (au rez-de-chaussée du bâtiment Nord) mais le résultat est loin d'être fameux. On reprendra cela tranquillement à l'occasion, par exemple quand j'aurai résolu mes problèmes de chauffage...

Bonjour!

Nous avons supprimé le enduit, et la moitié du plafond, et jhonathan a également aidé à réparer le tracteur.

23 avril 2013, au 1er étage des écuries, dans la partie aménagée n'importe comment par les prédécesseurs.

23 avril 2013, au 1er étage des écuries, vue vers les combles.

23 avril 2013, au 1er étage des écuries, vue directe sur un escalier témoignant d'un goût très sûr, du moins d'après un comique troupier.

N.D.L.R. : Merci Igor, on commence à y voir un peu plus clair !
Comme on le constate sur la troisième photo, nous veillons à maintenir opérationnel le bizarre passage vers la chambre du 2ème étage du colombier (celle de Mr T.), la seule que l'on puisse utiliser à ce stade-ci du chantier...