Journal du chantier

Igor EREMIA
rédigé le Mardi 12 Mars 2013
Journal du chantier - Désultoirement vôtre ! - Météo
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bonjour!
Je pensais que vous voudrez voir ces photos. Les photos ont été prises ce matin.

N.D.L.R. : Merci Igor. Il vaut mieux pour toi rester quelques jours encore bien au chaud auprès de Gina !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 14 Mars 2013
Journal du chantier - Charpente-couverture - Logis
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J'ai trouvé Jonathan en train de s'appliquer à ajuster les nouvelles solives du plafond de mon ex-chambre :

14 mars 2013, travail de charpentier.

Manque de chance, il utilisait comme établi la poutre enlevée pour cause de mérule, au risque de contaminer les nouvelles solives... Je lui ai donc immédiatement donné l'ordre de faire disparaître cette pièce de bois malade.

Ceci démontrerait, si c'était encore nécessaire, qu'il est indispensable pour moi de veiller très étroitement au grain...

Pour la suite du chantier, il faudrait que j'arrête trois décisions :

- que faire de la cheminée qui se trouve dans mon ex-chambre ? Carole voudrait que je l'en retire, ce qui risquerait de l'endommager compte tenu des stupides joints au ciment dont l'ont sertie mes prédécesseurs. Mais alors, qu'en faire ? Une première idée serait de l'implanter dans la "pièce dévastée" au premier étage du logis qui pourrait alors devenir ma chambre d'apparat : 60 m2, c'est vrai que c'est pas mal dans le genre. Une autre idée serait de l'utiliser au 1er étage de l'aile "de la belle-mère", dans la mezzanine. Il faudrait que Mr T. me donne son avis ;

- que faire de la pièce la plus importante du rez-de-chaussée du bâtiment Nord ? J'avais pensé transformer cette ancienne cuisine (du temps de mes prédécesseurs) en "bureau de Madame" ou "salon d'hiver" ou "salle de jeux des petits-enfants". Ces derniers tardent énormément à apparaître, à mon grand regret. Je pensais implanter la future cuisine au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est, c'est-à-dire, il faut bien le dire, dans un volume relativement exigu, ce qui ne me pose pas de problème puisque je déjeune et dîne pratiquement toujours à l'extérieur. Mais j'observe que Mr T. accepte de faire la cuisine pour la demoiselle à l'écharpe blanche et, même, qu'apparamment il aime ça, ce qui me semble un peu bizarre. Comme c'est eux qui paraissent désormais en mesure de prendre mon relais à la Chaslerie, il ne serait pas anormal de leur demander quelle cuisine ils préféreraient, une nouvelle petite dans la tour Nord-Est ou une nouvelle grande à la place de celle de mes prédécesseurs ;

- où implanter la chaufferie ? Je pensais à une chaufferie centrale au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII (dans la pièce en cours de pavage). Mais Carole m'a dit le week-end dernier qu'elle verrait bien la chaufferie du logis au rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest, auquel cas la chaufferie de l'aile "de la belle-mère" pourrait être réimplantée au rez-de-chaussée du colombier, ce qui libérerait le rez-de-chaussée de la tour Louis XIII pour un autre usage, comme une salle de billard. Là aussi, j'aimerais recueillir l'avis de Mr T. et de sa chérie.

Pas facile, tout cela...

Hélène LEROY
rédigé le Vendredi 15 Mars 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Ainsi vous supprimeriez la cheminée suprême de votre étourdissante chambre au lit à baldaquin ? Parfois, je préférerais être sourde !

N.D.L.R. : L'affaire est en réalité un petit peu plus compliquée. Voici plusieurs années, j'ai été approché par un acheteur de cette cheminée, anciennement implantée au manoir de Mebzon à Sept-Forges mais qui avait dû être acquise par Henri LEVEQUE il y a une cinquantaine d'années, lorsqu'il a restauré la logis de la Chaslerie, gravement endommagé par un incendie il y a 130 ans. La première fois, j'ai rejeté l'offre (et envoyé balader l'intermédiaire improvisé, A.B.F. de son état, qui n'a pas vu le coup venir). Mais l'acquéreur potentiel s'est de nouveau manifesté récemment et je lui ai alors proposé d'échanger cette cheminée contre une autre qui serait sans doute disponible s'il voulait bien se donner la peine d'approcher l'abruti qui la possède. Mon acquéreur refuse cette entremise et attend de moi un prix de vente. Or, comme j'ai tâché de le lui faire comprendre (mais il n'est pas sûr que son comprennoir soit ouvert), je ne suis pas dans le "business" de vente de cheminées d'époque mais dans celui de restauration d'un monument historique particulier.

Quoi qu'il en soit, la perspective de se séparer de la cheminée de Mebzon a été évoquée en famille et Carole m'a redit qu'elle la trouvait moche, ce qui n'est pas mon avis. Je concède cependant que cette cheminée a été endommagée par les zigotos qui m'ont précédé : joints au ciment, foyer raté, taque ridiculement étroite, le point le plus embêtant étant le premier (le ciment est en effet plus dur que le granit en question, donc il faut l'éliminer à la disqueuse, ce qui n'est pas sans risque).

Puisque le dossier s'est ainsi trouvé rouvert, nous examinons toutes les hypothèses. Il n'est pas exclu que cette cheminée reste en place. Mais Carole m'a dit que, dans ce cas, elle irait "lotir" la "pièce dévastée" pour s'y aménager une chambre, ce qui n'entre pas dans mes vues. Donc on réfléchit.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 18 Mars 2013
Journal du chantier - Charpente-couverture - Logis
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Coup de fil de Jonathan. Il m'apprend que la principale poutre de mon ex-chambre est pourrie sur 15 cm jusqu'au cœur.

On verra cela demain.

J'ai reçu hier un courrier du S.T.A.P. d'Alençon me notifiant le "délai d'instruction de l'autorisation de travaux sur immeuble classé que (j'ai) déposée le 11 mars 2013".

Il est de six mois, donc court (si l'on peut dire) jusqu'au 11 septembre 2013. L'on m'avise en outre que "Cette date ne sera définitive qu'à l'issue du délai d'un mois dont l'administration dispose pour vérifier le caractère complet du dossier, si aucune pièce manquante n'est demandée dans ce délai" (sic).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Mars 2013
Journal du chantier - Charpente-couverture - Logis
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Jonathan a eu raison de m'alerter, cette poutre de sapin ne me plaît guère :

19 mars 2013, aperçu sur la partie fatiguée de la poutre principale de mon ex-chambre.

J'ai demandé à Roland BOUSSIN de repasser rapidement pour affiner son diagnostic car, lorsqu'il a examiné cette poutre il y a quelques semaines à peine, il n'a rien remarqué de suspect.

Dans l'immédiat, j'interromps bien entendu la restauration du plafond de mon ex-chambre.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Mars 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Jonathan m'assure qu'il saurait démonter sans l'endommager la cheminée de Mebzon :

19 mars 2013, la cheminée de Mebzon dans mon ex-chambre.

Dans ce cas, il me paraîtrait judicieux de la transplanter au même étage, dans la "pièce dévastée".

On va y réfléchir tranquillement.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 21 Mars 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Tour Louis XIII
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Igor, en pleine forme, est réapparu sur le chantier :

21 mars 2013, au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII.

Jonathan ajuste les pavés à la disqueuse :

21 mars 2013, les échafaudages de Roland BOUSSIN sont en attente.

Nous avons rapatrié dans la cour ce qu'il reste d'un beau lot de granits achetés à Tinchebray il y a une dizaine d'année et qui pourront servir à confectionner l'âtre de la cheminée du rez-de-chaussée de la tour Louis XIII.

21 mars 2013, la fin du lot de Tinchebray.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 21 Mars 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Aile "de la belle-mère"
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Depuis plus de deux heures, un maçon que m'a recommandé Guy HEDOUIN examine sous tous les angles le chantier que je pourrais lui confier. Il s'agirait pour l'essentiel, d'une part, de restaurer les marches de l'escalier du logis, d'autre part, de monter le futur conduit de cheminée de l'aile "de la belle-mère" de manière à ce que le tirage fonctionne sans problème.

On verra ce que donnera son devis mais ce maçon me fait très bonne impression. Pour les marches, il me dit qu'il n'est pas nécessaire de les démonter ; il serait moins coûteux et tout aussi efficace de les restaurer sur place, en utilisant, si j'ai bien compris, des cylindres de fibre de verre de 32 mm de diamètre qui seraient noyés dans une certaine résine qui ne jaunit pas aux ultra-violets.

Courriel adressé ce matin à M. Roger GRIPPON, maire de La Haute-Chapelle :

(début de citation)

Monsieur le Maire,

Mon terrassier, Philippe JARRY, me dit qu'il est passé vous voir ce matin pour évoquer "l"attestation de conformité du projet d'installation d'assainissement non collectif" que vous m'avez réclamée par courrier du 20 mars dernier où vous m'annonciez, par voie de conséquence, un très sensible allongement probable des délais d'instruction de la demande de permis de construire que j'ai déposée le 1er mars dernier à votre mairie.

D'après ce que Philippe me rapporte, le document que vous me réclamez ainsi :
- existe,
- a été signé par vous à l'époque des travaux,
- est disponible à la mairie de La Haute-Chapelle où je suis invité à venir le récupérer.

En clair, il m'est demandé ni plus ni moins que de rouler 3 heures pour aller mettre, sur votre bureau et sur la pile du courrier que vous avez reçu un document qui s'y trouve déjà, mais sur la pile du courrier au départ.

J'espère que ce n'est pas abuser de votre sollicitude que de vous prier de le faire vous-même.

Je profite de ce message pour vous prier également de ne pas faire traîner l'envoi du courriel demandé par le service de l'Equipement de Flers.

Je ne voudrais pas qu'avec toutes ces fantaisies, l'instruction du dossier de permis de construire en cause prenne davantage de retard. Je vous prie donc de faire le nécessaire dans les meilleurs délais et vous serais reconnaissant de bien vouloir me confirmer que tel est bien le cas.

Cordialement,

PPF

(fin de citation)

Voici le texte du courriel que j'ai reçu ce soir de Mme Diane de RUGY, directrice régionale adjointe des affaires culturelles de Basse-Normandie :

(début de citation)

Monsieur,

Suite à votre demande, je vous confirme que le solde de la subvention va vous être transmis prochainement suite à l'accord donné dernièrement sur ce point par le directeur régional des affaires culturelles.

J'attire votre attention sur le fait que le mode de réalisation des travaux, en régie directe, ne facilite pas le contrôle devant être exercé par des services de l'Etat et que ce dispositif nécessitera des améliorations pour les opérations ultérieures.

En tout état de cause, et notamment pour les travaux nécessitant une haute technicité, la maîtrise d'œuvre qualifiée, et plus particulièrement ses missions régies par les articles R.621-32 à 36 du code du patrimoine, devra être renforcée pour assurer le contrôle effectif qui lui incombe en propre.

Je vous invite à prendre l'attache de la conservation régionale des monuments historiques à ce sujet, pour les prochains dossiers que vous souhaiterez présenter.

Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée.

(fin de citation)

Et voici le texte du courriel que j'ai adressé en réponse, dès ce soir, à Mme Diane de RUGY :

(début de citation)

Madame,

Merci beaucoup pour votre réponse. Je l'ai étudiée en me plongeant dans le code du patrimoine, notamment les articles que vous citez, bien que je n'aie jamais été très chanceux, semble-t-il, à ce stade dans mes divers essais de coopération avec des architectes (aussi bien pour mes travaux dans l'Orne qu'à Paris) : je les trouve toujours trop coûteux au regard de la réalité et de la qualité de leur intervention, donc serais volontiers enclin à m'en passer aussi souvent que je le puis.

Pour autant, je suis évidemment d'accord avec l'esprit de votre réponse, dont le caractère positif et de bon sens ne m'échappe nullement.

Dans le même esprit, je voudrais ajouter trois remarques :
- j'avais présenté, il y a quelques semaines, des propositions concrètes, que je crois pertinentes et faciles à mettre en œuvre, pour que des travaux significatifs puissent continuer à être confiés à ma régie, dont j'ai tout lieu d'être satisfait, sans que votre nécessaire contrôle se transforme pour vous en casse-tête chinois ; je pense que ces propositions mériteront, le moment venu, qu'on les examine posément ;
- sur le fond, les opportunités de mettre en œuvre de si bonnes idées vont peut-être se tarir à la Chaslerie, du moins pour ce qui me concerne personnellement ; en effet, mes moyens financiers sont loin d'être illimités et je dois enfin songer à donner, dans les prochaines années, la priorité aux travaux intérieurs, faute de quoi je risquerais d'ailleurs, en l'état du chantier, une émeute familiale ; autrement dit, la restauration du mur d'escarpe des douves qui serait une excellente occasion de mettre ces idées en pratique n'est peut-être pas pour tout de suite, même si je ne renonce pas à ce projet, incontestablement pharaonique à mon échelle mais qui couronnerait magistralement la restauration de cet ensemble manorial si attachant ;
- je "porte" à bout de bras le chantier de la Chaslerie depuis 22 ans déjà ; beaucoup a été fait pour remettre le navire à flot, ce qui ne fut pas toujours aisé ; il est temps pour moi de passer le relais à la jeune classe ; à cet égard, je suis très heureux que mon fils aîné paraisse désireux et capable de s'investir dans la restauration de l'aile dite "de la belle-mère" pour laquelle un aménagement intérieur sensé a pu être défini (ce qui était loin d'être évident au départ et que je n'aurais su surmonter tout seul) ; à cette occasion, j'initie ce jeune homme aux peines et joies, grandeurs et servitudes de la restauration des vieilles pierres ; il apprend vite ; ce pourrait être bientôt, plutôt que moi, conscient d'être vieillissant, votre interlocuteur à la Chaslerie.

Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes respectueuses salutations.

(fin de citation)

Voici ce que j'appelle un dialogue constructif.

La relation avec la D.R.A.C. repart sur de bonnes bases. Voici en effet ce que m'écrit ce matin Mme de RUGY :

(début de citation)

Monsieur,

Je vous remercie pour ces éléments et vous invite à reprendre contact avec la conservation régionale des monuments historiques, afin qu'un dialogue fructueux puisse s'établir rapidement, en amont des travaux à venir.
Nous avons parfaitement conscience des contraintes liées à l'entretien du patrimoine classé. Je puis vous assurer que le rôle des représentants de l'Etat, chargés du contrôle scientifique et technique pour l'ensemble du patrimoine de la région , est également loin d'être aisé.
N'hésitez pas à associer votre fils aux rendez-vous à venir, il y sera bien entendu le bienvenu.

Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée.

(fin de citation)

Et voici ma réponse :

(début de citation)

Madame,

Je n'ai jamais eu le moindre doute sur le fait que la tâche des services de l'Etat est loin d'être facile, surtout en ces temps de difficultés budgétaires.

Je vous remercie de votre offre. Je n'hésiterai pas à y répondre favorablement dès qu'un projet supplémentaire utile commencera à mûrir. Dans l'immédiat, nous avons de quoi nous occuper un moment à la Chaslerie avec les deux chantiers subventionnés que vous savez, celui de la cage d'escalier du logis qui est en cours, et celui de la restauration de la charpente et de la couverture des écuries qui est imminent.

A ce jour, je pense que la restauration de la charpente et de la couverture du colombier pourrait être le prochain dossier nous donnant l'occasion de coopérer. Ce dossier a déjà fait l'objet d'une étude préalable. C'est mon fils aîné qui en sera le maître d'ouvrage dès que je lui aurai vendu, par le biais d'une S.C.I. familiale, la nue-propriété de l'aile "de la belle-mère" (c'est-à-dire des écuries et du colombier), ce qui devrait intervenir dès que la restauration de la couverture et de la charpente des écuries sera achevée, c'est-à-dire, je l'espère, avant le fin de 2013. C'est alors que nous nous permettrons de reprendre contact avec la conservation régionale des monuments historiques afin de bien caler ce dossier (et de solliciter des subventions de l'Etat et du département de l'Orne).

Je vous prie d'agréer, Madame, l'expression de mes respectueuses salutations.

(fin de citation)

La mairie de La Haute-Chapelle vient de me faire savoir qu'il n'y a pas de problème pour qu'ils envoient au service de l'Equipement de Flers le courriel suggéré.

Pour ce qui concerne l'installation d'assainissement non collectif, la compétence relève désormais de la communauté de communes du Domfrontais. Il faut donc, paraît-il, que je remplisse pour ce nouvel intervenant un document supplémentaire de 5 pages, intitulé "Formulaire de contrôle de conception & d'implantation des ouvrages d'assainissement non collectif", auquel je devrais joindre :
- un plan de situation,
- un plan cadastral de la (ou des) parcelle(s),
- une étude de filière comportant une description de la nature du sol,
- un plan de masse de l'habitation et de sa future installation d'assainissement,
- un plan en coupe de la filière d'assainissement,
- pour les dispositifs avec rejet, une autorisation de rejet des effluents traités.

Il m'est aussi demandé de m'engager "à ne réaliser mon installation qu'après réception de l'avis favorable du SPANC et conformément au projet accepté", plus trois autres engagements dont je vous fais grâce, plus celui de "m'acquitter de la redevance relative au contrôle de conception et d'implantation" qui est, paraît-il, de 49 €.

J'imagine que le fait que les travaux d'assainissement en question sont achevés depuis cinq ans ne manquera pas de simplifier cet intéressant dossier. Je tâcherai de m'occuper de ce bazar demain.

P.S. : SPANC = "Service Public d'Assainissement Non Collectif" comme personne ne l'ignore...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 28 Mars 2013
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Tour Louis XIII
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Même si je trouve qu'ils prennent tout leur temps pour paver la pièce au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII, je suis extrêmement satisfait de la qualité du travail d'Igor et de Jonathan :

28 mars 2013, au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII.

L'âtre est impeccable :

28 mars 2013, l'âtre de la cheminée de la pièce du rez-de-chaussée de la tour Louis XIII.

La future entrée de cette pièce se présente bien :

28 mars 2013, la future marche d'entrée dans la pièce du rez-de-chaussée de la tour Louis XIII.

Bien sûr, il a fallu taper dans le stock de pierres de Tinchebray :

28 mars 2013, la fin du stock de dalles de Tinchebray.

... mais il nous reste assez de pavés du lot de Céaucé pour terminer ce travail :

28 mars 2013, la fin du stock de pavés de Céaucé.

Une aussi belle réalisation fait regretter de transformer éventuellement cette pièce en chaufferie. A ce sujet, je rappelle à Mr T. que je suis demandeur de son avis sur les deux points suivants :
- ne pense-t-il pas qu'il serait préférable, comme le suggère Carole, de prévoir deux chaufferies indépendantes, l'une, pour le logis, au rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest et l'autre, pour l'aile "de la belle-mère", au rez-de-chaussée du colombier ?
- ne conviendrait-il pas de missionner un expert pour nous faire des recommandations sur les combustibles à privilégier ? Je garde un très bon souvenir de l'intervention de Thierry BURIN des ROZIERS il y a deux ans. Ne serait-il pas temps de le recontacter ?

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 28 Mars 2013
Journal du chantier - Charpente-couverture - Logis
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Dans mon ex-chambre, Roland BOUSSIN est en train d'examiner la poutre endommagée :

28 mars 2013, au 1er étage du logis.

Il me fait remarquer que mes prédécesseurs n'avaient rien trouvé de mieux que de faire reposer cette énorme poutre de sapin sur le maigre linteau de bois d'une fenêtre, heureusement renforcé par une poutrelle IPN. Décidément, ces zozos n'en loupaient pas une !

Après m'avoir interrogé sur l'usage que je compte attribuer au grenier, Roland me suggère de renforcer la charpente par des IPN sur lesquelles serait posé le plancher de ce futur débarras. Il me précise que l'installation de ces poutrelles nécessiterait de faire des trous dans la couverture du logis. Au point où nous en sommes, c'est là un simple détail !

Les informations données avant-hier par la secrétaire de mairie de La Haute-Chapelle (sur la nécessité de remplir un nouveau formulaire) lui sont apparues inexactes. Elle m'a dit hier que je devrais contacter directement le "SPANC" de la communauté de communes du Domfrontais et que je ferais ainsi l'économie de 49 €.

Au SPANC, mon interlocutrice, Mme LEROY (à ma connaissanvce sans lien avec notre star favorite), me donne ce matin la marche à suivre. J'économise en effet 49 € au titre de la formalité dorénavant estimée inutile mais j'en devrai 54 au titre d'une nouvelle que l'on m'annonce et que je dois réclamer par écrit. Voici donc ma prose en ce sens :

(début de citation)

Monsieur le président,

J'ai déposé en mairie de La Haute Chapelle, le 1er mars dernier, un dossier de demande de permis de construire n° PC 061 201 13 F0183 pour l'aménagement de l'aile Ouest du manoir de la Chaslerie.

Dans le cadre de l'instruction de ce dossier, on me réclame « L'attestation de conformité du projet d'installation d'assainissement non collectif ». En fait, ce projet, tel qu'il avait été défini par EF Etudes en 2007 (dossier n° 8443 suivi par M. BADET), a été réalisé à l'époque par Philippe JARRY, terrassier à Domfront, et avait donné lieu, une fois achevé, à un certificat de conformité signé par le maire de La Haute Chapelle. Je précise que le projet en question avait été conçu largement, notamment pour couvrir la tranche de travaux d'aménagement que je m'apprête à réaliser sur l'aile Ouest.

Toutefois, afin de me permettre de compléter mon dernier dossier dans les meilleurs délais, je vous prie de bien vouloir réaliser le contrôle de mon installation afin de me communiquer un document confirmant que l'installation en place ne pose aucun problème en termes de réglementation, y compris dans l'hypothèse de la réalisation des travaux d'aménagement envisagés sur l'aile Ouest.

Mme LEROY m'ayant précisé qu'un contrôleur serait mandaté par vous, je vous prie de m'indiquer quand il passerait. J'aurais besoin que ce soit dans les meilleurs délais, étant signalé qu'il y a toujours quelqu'un sur place en semaine aux heures de travail.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le président, l'expression de ma considération distinguée.

(fin de citation)

J'espère simplement qu'on ne m'apprendra pas dans quelques jours que je devrais m'adresser à l'étage suivant du mille-feuilles administratif...

... car l'indigestion me guette vraiment et je voudrais éviter de saturer rapidement les capacités d'absorption d'un si chouette système d'assainissement !