Message au Bon-Papa du fond du baldaquin :

Sieur, gardez les vieux radiateurs en fonte, Guy vous le confirmera !

N.D.L.R. : N'ayez aucun doute, c'est bien mon intention. "Radiateurs en fonte, garantie à vie" comme disait une réclame dans ma lointaine jeunesse. En tout cas ceux qui n'ont pas explosé sous l'effet du gel un hiver où j'avais omis de refaire le plein de fuel. Depuis lors, on a pris un peu de bouteille, juste un peu...

Bonjour,

Pourrais-je avoir une photo en plan élargi de celle du 9 mai 1997 ?

Je vous remercie et vous souhaite une bonne journée.

N.D.L.R. : La voici :

Curieusement, je n'ai pas, dans mes stocks, de photo plus récente de cet endroit. J'y pourvoirai demain.

Merci, il me semble qu'il y a une belle profondeur pour loger des latrines.

N.D.L.R. : Certes mais on peut néanmoins se poser deux questions :
- comment s'effectuait l'évacuation en aval ? Le mur du manoir à son fournil (à l'Est de l'arrière-cour) me paraît constituer un obstacle ;
- à quoi rime cet arc assez finement maçonné dès lors que, à droite de la photo, il est encastré dans un pignon du bâtiment Nord ? En effet, ce dernier n'a pas, de mémoire, été édifié là avant le début du 19ème siècle ?

L'évacuation pouvait se faire sur place, par infiltration et décomposition.

Quant à l'arc de décharge, il protège le linteau par répartition des forces.

N.D.L.R. : Je formule différemment ma dernière question : le linteau et l'arc de décharge peuvent-ils avoir plus de 200 ans, compte tenu de l'âge du bâtiment Nord ?

J'attends demain afin de voir l'ensemble.

Qu'y avait-il avant la construction du bâtiment nord, un mur pour clore la cour?

Si on a construit ceci et que ce n'est pas des latrines, quid de l'utilisation ?

N.D.L.R. : Elève HEDWULF, je vois que l'attention faiblit dans le Grand Nord. Concentrez-vous, s'il vous plaît ! J'ai déjà expliqué qu'avant le bâtiment Nord actuel, construit à l'extérieur de la cour, il y en avait eu un autre, construit à l'intérieur de la cour mais probablement détruit lors d'un incendie au 18ème siècle. A cette époque, les meurtrières de la tour Nord-Est et celles de la tour Louis XIII permettaient, grâce à leurs flanquements réciproques, de défendre la façade Nord de la cour dont nous ne savons plus grand chose, réduits que nous sommes à interpréter le renflement bizarre du mur en son milieu ou la trace d'une ancienne ouverture en partie cachée par l'escalier qui monte à mon bureau actuel, au 1er étage de ladite tour Louis XIII.

Bonjour,

Si vous êtes à la Chaslerie, pensez à me faire une photo extérieure de la supposée latrine ou garde-robe. Vous devriez vous pencher (sans tomber) sur ce sujet ô combien très important et remontant à la nuit des temps.

Bonne lecture !

N.D.L.R. : Amusant, le co-signataire prénommé Jean, par ailleurs ingénieur des ponts, est un de mes anciens condisciples chez GERLL (où je l'enfonçais d'ailleurs...). Ecrire 30 pages sur les chiottes, c'est quand même assez fort, il faut le dire ! Voici d'ailleurs un lien vers son site...

Donc, si je comprends bien, les latrines de la tour Sud-Ouest seraient du type "latrines à conduit biais", vertical en l'occurrence. Voici leur débouché au pied de la tour (petit problème : je ne me rappelle plus l'usage que je prévoyais pour les tuyaux que j'ai fait passer dans ce conduit. Ravages de l'âge...).

Afin de compléter ou corriger quelques-unes de mes récentes réponses à Guy HEDOUIN, j'ai pris, cet après-midi, quelques photos supplémentaires :

- sur l'hypothétique mur de courtine qui aurait précédé la construction des écuries ; sur la base de photos mal cadrées, j'avais cru pouvoir écrire que ce mur, au moins pour sa partie basse en pierres claires, aurait été construit en même temps que le colombier. La photo suivante indique qu'il n'en est rien ; le colombier a sans doute précédé dans le temps les écuries, et même l'hypothétique mur de courtine qui correspondrait à ces pierres claires :

- sur la poutre à enlever au 1er étage des écuries ; là, les photos confirment bien ce que j'ai appelé un bricolage agricole ; il ne sera pas difficile d'ôter l'entrait en cause ; mais je découvre qu'un blochet prend l'eau depuis longtemps ; espérons que la mérule ne s'y soit pas développée, il faudra s'en assurer dès que Roland BOUSSIN reviendra pour changer une ou deux poutres au plafond de mon ex-chambre, normalement la semaine qui vient :

- sur l'hypothétique latrine du pignon Nord du logis ; voici d'abord une photo d'ensemble, après mes travaux de restauration (effectués sous le contrôle de M. Dominique RONSSERAY, A.C.M.H.) ; ces travaux ont permis de fermer un volume pour y installer la chaufferie actuelle qui, une fois la chaudière déménagée dans la future chaufferie (au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII), sera remplacée par une arrière-cuisine :

Hélas, un examen rapproché montre qu'il a dû y avoir deux interventions anciennes successives à cet endroit, la première pour ouvrir une fenêtre en altitude, la seconde pour ouvrir une porte ; donc le mystère me semble demeurer :

- enfin, sur le fonctionnement des drainages du mur Ouest de la douve Nord ; et là, c'est fabuleux, cela coule comme vache qui pisse !

Igor et Jonathan ont fini hier de faire tomber les enduits derrière les radiateurs en fonte retirés dans mon ex-chambre. Du coup, je découvre que tous les granits des appuis de fenêtre sont cassés, ce qui peut expliquer pourquoi l'eau arrive, dès qu'il pleut, à se frayer un chemin au bas de ces fenêtres.

Il faudrait que je fasse réparer ces appuis, ce qui va obliger sans doute à démonter les huisseries. Compte tenu de leur état, je ne suis pas sûr qu'elles résistent à l'opération. Or je crains que la D.R.A.C. ne soit pas encline à subventionner rapidement la restauration, pourtant ô combien justifiée comme je l'ai déjà signalé, de ces menuiseries précédemment confortées à la résine mais qui arrivent bel et bien en fin de vie :

La restauration proprement dite de la cage d'escalier du logis a commencé hier :

J'ai repris contact avec l'entreprise PAVY afin qu'ils viennent me préciser l'extension des travaux de restauration des granits qu'ils envisagent, ainsi que leur calendrier éventuel d'intervention.

Marc CHALUFOUR et Thomas MOREL devaient passer cet après-midi pour que nous discutions de la future rampe du nouvel escalier du bâtiment Nord. Le rendez-vous a dû être reporté à jeudi prochain.

Roland FORNARI me répond que les lanternes destinées à orner la façade Ouest du logis sont en cours d'électrification. Selon Roland, "Y a pas d'lézard !"

Bonsoir,

Merci pour les photos, effectivement la poutre ne fait pas partie de la charpente primitive.

Un éguet au dessus des latrines ne vous convient pas ? De tout temps, il y a eu des gens curieux.....

Si on retourne dans votre chambre, l'arc de décharge doit se trouver au niveau de l'éguet il me semble. Lorsque je reviendrai à la Chaslerie, je jetterai un œil attentif à tout cela.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Alors, ne tardez pas trop car on dirait que, cette fois-ci, on a mis le turbo !

Lucyna GAUTIER vient de nous prévenir, Mr T. et moi, qu'elle va "finir le dossier d'autorisation pour la fin de la semaine".

Dans la rue, les marteaux-piqueurs commencent à chanter en douceur...

... et, dans la cage d'escalier, les piqueteuses n'ont guère le temps de refroidir !

C'est la vie ! Wop, wop ! Mon chéri ! Wop, wop !

Maintenant, je comprends que l'arche de briques, dissimulée jusqu'à hier par un enduit en ciment, avait eu pour but d'économiser la restauration d'un granit de soutènement du palier du second, brisé par l'incendie de 1884 :

Cette constatation m'amène, dans la perspective de la venue prochaine d'une entreprise spécialisée pour réparer les marches cassées lors de cette catastrophe, à faire l'inventaire des linteaux de portes et de fenêtres ainsi que des appuis de fenêtres qu'il y aurait lieu de restaurer également.

La situation n'est pas brillante : qu'on en juge par les photos suivantes, mises en ligne ici à titre d'exemples (liste non exhaustive) :

- au-dessus de la porte d'entrée de ma chambre, au 1er étage du logis :

- au-dessus de la porte d'accès à la "pièce dévastée", au même niveau :

- au-dessus de la porte d'accès à la salle-à-manger, au rez-de-chaussée du logis :

- en appui des fenêtres de la salle-à-manger :

- en linteau des fenêtres de la même pièce :

Il va falloir que je saisisse les services déconcentrés des affaires culturelles pour leur signaler cet état de fait, leur expliquer que la logique du chantier fait remonter l'urgence de ces travaux, donc que je sollicite leur aide financière rapide...

La deuxième travée de l'escalier est récurée :

Sur le premier demi-palier, le buste en marbre de Carrare du grand-oncle Paul est déguisé en Belphégor. Il risque néanmoins de prendre de mauvais coups :

Comme ce buste pèse plus de 200 kg, j'ai demandé à l'ami Jean LEMARIE de nous donner un coup de main pour le déménager sans risquer de l'abîmer. En sa qualité d'antiquaire-brocanteur, Jean sait comment manipuler ce genre de relique ; il a donc dirigé les opérations de main de maître:

Ainsi, Jonathan a pu poursuivre le piquetage du palier sans être gêné...

... tandis qu'Igor s'attaquait à la première travée :

Pour la suite des opérations, je commence à m'interroger sur l'absence de réaction de l'entreprise PAVY à mes relances alors qu'elle doit s'occuper de la restauration des granits. Si elle continue à faire le zouave, il va sans doute falloir que je contacte certains de ses concurrents.

N.B. : Sur le premier demi-palier, on a donc retrouvé deux tuyaux de fibrociment parfaitement placés pour être percés au cas où j'aurais voulu installer un cadre ou un miroir à cet endroit. Encore une fois, chapeau le Tonton que l'on sait !

Thomas MOREL est passé cet après-midi à la Chaslerie, accompagné de Marc CHALUFOUR, afin que nous discutions de la future rampe en fer forgé de l'escalier du bâtiment Nord.

Thomas (qui est titulaire d'une maîtrise de biologie à la fac de Caen, ce qui en fait un de mes grands anciens) doit contacter Denis DUVEAU, le menuisier-escaliéteur, pour se faire préciser le type d'assemblage du limon, afin de déterminer comment fixer au mieux la rampe qu'il confectionnerait. Thomas me recommande de chauffer l'entrée du bâtiment Nord avant l'installation de la rampe afin que le bois puisse jouer en tant que de besoin ; ceci veut dire qu'il faudra d'abord transplanter la chaudière dans la nouvelle chaufferie, donc terminer le pavage de cette dernière dès que possible. Quant au dessin de la rampe, mon idée serait de copier un modèle que m'avait présenté Marc (voir les photos sous le message de Guy HEDOUIN, en date du 17 juin 2012 et sous l'onglet Journal du chantier / Par corps de métier / Ferronnerie).

J'ai téléphoné tout à l'heure à M. Arnaud TIERCELIN, à la D.R.A.C. de Caen, pour lui faire part de mes dernières découvertes à propos des appuis et les linteaux de diverses portes et fenêtres du logis. Il va me falloir préparer un dossier de demande de subvention, étant entendu que les crédits de 2013 sont déjà réservés à d'autres. Donc il faudrait un miracle pour se faufiler rapidement.

Voici en tout cas ce qu'on aperçoit dans la salle-à-manger du logis quand on enlève les radiateurs :

Bonsoir,

On dirait que l'on ne chôme pas à la Chaslerie.

Les linteaux ont souffert lors de l'incendie (heureusement qu'il y a de la colle glue ..) La cage d'escalier en pierres apparentes n'est pas mal. Je pense que vous l'enduirez.

Puisque vous parlez de M. TIERCELIN, il y a du nouveau sur son site.

Bon courage !

Bonjour,

Concernant le problème du chauffage au sol, je vous confirme qu'il n'y aura aucun souci de diffusion avec vos tomettes.
Nos nombreuses expériences depuis 30 ans me permettent de vous l'assurer.
Vous aurez seulement une inertie plus importante
(lorsque vous rencontrerez Michel JARDIN, n'hésitez pas à lui poser la question...).

Sinon, concernant vos enduits naturels sur placo, il serait préférable d'utiliser du fermacell avec des enduits de finition en terre, en chaux (en pâte ou en poudre) ou en pâte à papier.

Cordialement

N.D.L.R. : Merci pour les conseils ! A bientôt !

Le piquetage des murs (ici la 1ère travée du grand escalier, vue du 1er demi-palier)...

... fournit l'occasion de comprendre où passaient les fluides depuis les travaux d'il y a une cinquantaine d'années :